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Le sport, bientôt remboursé par la Sécu ?

Mardi 26 février 2019

L’idée d’un remboursement de séances de sport peut paraître farfelue, mais elle est pourtant très sérieuse. 

Des activités sportives prises en charge par la Sécu ? 

Belkhir Belhaddad, député (LREM) de Moselle, propose dans un rapport de faire prendre en charge par la Sécurité sociale « même à un euro symbolique », l’activité sportive des assurés. On imagine que la Sécu pourrait rembourser une partie de la cotisation à une association sportive, ou à une salle de sport. 

Pourquoi une telle proposition ? Tout simplement parce que les médecins sont unanimes quant aux bienfaits du sport pour la santé. Une étude évalue même que si les Français pratiquaient tous une activité sportive, les dépenses de santé pourraient baisser de 10 milliards d’euros par an. 

Certaines mutuelles remboursent déjà un peu les dépenses de sport 

L’idée est d’autant moins saugrenue qu’en réalité, il existe déja certains dispositifs par lesquelles des mutuelles, ou encore des collectivités, prennent en partie en charge des frais d’inscription à une activité sportive. Telle mutuelle rembourse la licence, telle autre, une partie de l’abonnement à une salle de sport en cas de prescription médicale. Dans certaines villes, toujours en cas de prescription médicale, les activités sportives sont accessibles gratuitement. 

Rappelons que les médecins ont la possibilité depuis deux ans de prescrire du sport à leurs patients, en particulier ceux atteints d’affections de longue durée, ou de maladies graves. Mais pour l’instant, la Sécurité sociale ne rembourse pas les séances de sport, pourtant, prescrites. Une situation qui pourrait changer si la démarche du député LREM de la Moselle aboutit. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : La cure thermale : quand est-elle prise en charge et remboursée ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un pain brioché remboursé par la Sécu, mais uniquement à partir de septembre

pain brioché

Pixabay (photo non contractuelle)

Oui c’est vrai ! Le pain brioché G-Nutrition va bien être remboursé par la Sécurité Sociale. Mais attention aux effets d’annonce(s) et/ou aux autres articles trompeurs. Ce n’est qu’à partir du mois de septembre que ce pain pas tout à fait comme les autres pourra faire l’objet d’une prise en charge par l’Assurance Maladie, et ce sous certaines conditions. Il ne pourra en effet être prescrit et pris en charge que dans des cas précis de dénutrition.

Selon l’arrêté publié au journal officiel, ce pain est un mélange polymérique hyperprotidique et hyperénergétique pour complémentation orale destinée aux adultes et destiné à des fins médicales.

Et même s’il est possible d’en commander sur le site internet de son fabricant, ce pain sera disponible en pharmacie à partir du mois de septembre et au minimum jusqu’au 31 juillet 2023.

A propos du pain de mie brioché G-Nutrition

Selon le laboratoire Cérélab, G-Nutrition® est plus riche en protéines et participe activement au maintien de la masse musculaire chez les seniors, ce qui en fait un allié de poids pour lutter contre la dénutrition.

Riche en vitamines du groupe B, G-Nutrition® comble aussi efficacement les déficits et les carences des seniors.

G-Nutrition® contient également plus de calcium, ce qui permet de lutter plus efficacement contre les effets du vieillissement, plus de fibres et plus de sélénium, ce qui en fait une barrière naturelle face aux agressions extérieures.

“Cet aliment est recommandé dans les situations suivantes : besoins protéiques accrus des personnes âgées et/ou dénutries, dans le cas d’une pathologie (cancer, VIH…) ou d’une fonte musculaire” indique le laboratoire.

Plus d’infos sur g-nutrition.fr/

A propos du pain brioché G-Nutrition®

Le pain brioché pain brioché G-Nutrition® fait l’objet d’études cliniques dans huit maisons de retraite en Bourgogne ainsi que dans les services gériatriques du CHU de Dijon. Il a permis d’augmenter les apports nutritionnels de la personne âgée sans lui couper l’appétit.

– Enrichi en protéines, vitamines et minéraux spécifiques, il permet de combler les déficits et carences de la personne âgée.

– Meilleure couverture des besoins spécifiques des personnes âgées dénutries (amélioration des taux plasmatiques en sélénium et en vitamine B12, évolution favorable des marqueurs de la dénutrition et de l’inflammation ainsi qu’une augmentation des apports énergétiques sur la journée).

– Plus de 80 % des sujets en EHPAD ont consommé le produit tous les jours pendant trois mois, c’est presque 10 % de plus que le groupe ayant consommé le CNO lacté.

– Sur le plan sensoriel, les notations attribuées pour la couleur du pain, son moelleux et sa facilité à mâcher sont de 3 sur une échelle de 4.

Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin
et/ou à votre pharmacien


News Santé

Ce pain brioché est remboursé par la Sécurité sociale

Ce pain brioché est remboursé par la Sécurité sociale

Le 27 juillet 2018.

C’est un petit pain aux vertus étonnantes. Très riche et protéiné, il aiderait à lutter contre la dénutrition. Bonne nouvelle, il sera remboursé par l’Assurance maladie.

Un petit pain pas comme les autres

Ce pain brioché baptisé G-nutrition n’est pas un pain ordinaire tout simplement car sa composition va bien au-delà de la simple farine de blé. Il a été développé en Côte d’Or grâce à un partenariat entre le laboratoire Cérélab, le CHU de Dijon, l’Inra, Dijon Céréales, le Centre des Sciences, du Goût et de l’Alimentation et les entreprises Eurogerm et Welience.

La bonne nouvelle, c’est que la Sécurité sociale a annoncé son remboursement jusqu’au mois de juillet 2023. Ce petit pain est en effet considéré comme un aliment médicament, un « alicament », idéal pour les personnes touchées par la dénutrition, à savoir les personnes âgées ou celles frappées par une maladie (cancer, VIH) ou une fonte musculaire. 

Combler les manques de la personne dénutrie

Qu’est-ce que ce petit pain contient de si particulier ? C’est surtout l’ensemble de sa composition qui le place comme un véritable complément alimentaire pour les personnes dénutries : on compte 3,01 kilocalories pour un gramme, soit un peu plus de 300 kcal/100g, et 20,6g de protéines/100g. Sachez également que chaque portion de 65 grammes contient calcium, sélénium, vitamines B12, B6 et B9. 

La dénutrition et les carences touchent un très grand nombre de personnes âgées qui mangent souvent de moins bon appétit, de manière moins équilibrée. C’est ce constant qui a poussé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à prendre un arrêté, le 9 juillet 2018, afin de contribuer à la lutte contre le vieillissement. 

Maylis Choné

À lire aussi : Dénutrition, deux millions de personnes touchées en France

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Les Français séduits par un sevrage tabagique remboursé

Les Français séduits par un sevrage tabagique remboursé

Le 25 mai 2018

Si les gommes à mâcher et les patchs étaient remboursés on arrêterait de fumer. Réjouissez-vous c’est chose faite ! De nombreux Français semblent prêts à arrêter grâce à cette aide. 

Plus de fumeurs prêts à arrêter

Les patchs et les gommes à mâcher sont reconnus pour leur efficacité dans le sevrage définitif d’un fumeur. Si certains fumeurs souhaitaient vraiment arrêter, ils ne franchissaient pas toujours le pas car mettre la main à la poche pour payer des gommes à mâcher ou des patchs de nicotine n’est franchement pas très réjouissant pour le portefeuille. 

« Sortir 50 euros pour une boite de patchs, ça fait une somme. À la fin du mois si l’on fait les comptes, cela revient au même que les paquets de cigarettes que l’on achète », confie une fumeuse au micro d’ Europe 1. Mais les choses vont sans doute changer car depuis une semaine, les patchs NicoretteSkin et les gommes Nicotine EG sont remboursés à hauteur de 65% par l’Assurance maladie.

Une étude sur le sevrage tabagique

Si en plus vous avez une mutuelle, alors vous n’aurez rien à débourser. En revanche, il faut vous munir d’une ordonnance de votre médecin traitant indiquant de manière précise le traitement à entamer pour avoir accès à ces médicaments gratuitement.

Ce remboursement ne sera sans doute pas un coup d’épée dans l’eau car si l’on en croit une étude menée sur 1.000 personnes par OpinionWay/Johnson&Jonhson, sept fumeurs actuels sur dix affirment que le coût des substituts est un frein pour arrêter et 62% des fumeurs actuels estiment également que si les substituts nicotiniques étaient remboursés par la sécurité sociale cela inciterait les fumeurs à arrêter de fumer. 

Maylis Choné

Fumer : des conseils pour arrêter !

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PMA en Espagne : une offre « satisfait ou remboursé »

PMA en Espagne : une offre « satisfait ou remboursé »

Le 30 avril 2018.

Nombreuses sont les femmes qui décident de partir à l’étranger pour avoir recours à une procréation médicalement assistée (PMA). Certaines cliniques en profitent pour faire des offres plutôt surprenantes.

Un bébé garantit dans les 24 mois

En France, une femme célibataire ou en couple avec une autre femme ne peut pas avoir accès à la PMA. Si elle souhaite avoir un bébé grâce à ce procédé, elle doit donc se rendre à l’étranger. L’une des destinations les plus prisées est l’Espagne. Là-bas, la situation conjugale des femmes n’est pas un critère qui entre compte. La PMA est devenue un marché très lucratif et les cliniques cherchent donc à être le plus attractives possible.

C’est le cas de l’Institut Valencien de l’Infertilité (IVI). Selon nos confrères du Parisien, cette clinique s’engage à rembourser les femmes qui n’arriveront pas à avoir un bébé dans un délai maximum de 24 mois. Un défi rendu possible grâce à son nouveau programme baptisé « IVI Baby ». Spécialisée dans la médecine reproductive, cette clinique fait partie d’un groupe présent dans 13 pays à travers le monde aujourd’hui.

L’Espagne plus souple en matière de législation

« Avec IVI Baby, vous aurez votre bébé à la maison dans un délai maximum de 24 mois », peut-on lire sur le site de la clinique. Un slogan qui met un peu mal à l’aise tant il ressemble à un message publicitaire. Le service médical semble avoir laissé place à une simple prestation de service. C’est « satisfait ou remboursé » ! Ce genre de coup marketing est encore inimaginable en France mais cela pourrait évoluer dans les années à venir.

En France, si on a dépassé un certain âge ou si après quatre tentatives de fécondation in vitro (FIV) on n’est pas parvenu à avoir un bébé, on n’a plus accès à la PMA. Mais la révision de la loi Bioéthique qui sera discutée en 2019 à l’Assemblée pourrait changer la donne. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est d’ores et déjà prononcé en faveur de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. 

Marine Rondot

Lire : 9 raisons de ne pas se précipiter vers une PMA (procréation médicalement assistée)

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Le Viagra® aurait pu être remboursé par la Sécurité sociale

Branle-bas de combat dans le marché des érectiles: depuis le 22 juin le géant pharmaceutique Pfizer n’a plus l’exclusivité pour sa spécialité Viagra® à l’exception des Etats-Unis où la multinationale américaine est parvenue à faire courir son brevet jusqu’en 2019. Pfizer précise qu’il va continuer à commercialiser son Viagra® vintage (pilule bleue) et mettre à disposition le «Sildénafil Pfizer», son propre générique (pilule blanche). Les deux versions continueront à sortir des chaînes du site français de production situé à l’ombre du château d’Amboise (Indre-et-Loire) où la multinationale américaine assure depuis quinze ans l’essentiel de la production mondiale de son érectile à base de citrate de sildénafil.

Parmi les nouveaux concurrents, la multinationale israélienne Teva est en première ligne: elle  a pris soin d’obtenir une autorisation de mise sur le marché dès 2009. Les industriels du générique ont prévu des formulations à 25 mg, 50 mag et 100 mg par comprimé. On attend des chutes notables des prix, le comprimé devant passer de 8 euros en moyenne à une fourchette comprise entre 2 euros et 3 euros. Ceci devrait bouleverser le marché, puisque les deux principaux concurrents (le Cialis® de Lilly et le Levitra® de Bayer) ne sont pas encore tombés dans le domaine public.

Il faudra peut-être aussi bientôt compter avec une autre arme de Pfizer: un Viagra sous la forme galénique assez originale du chewing-gum. «La commercialisation de “Viagra à mâcher” n’est pas à l’ordre du jour en France», a toutefois précisé à Slate.fr le service de communication de Pfizer.

Pouvoir parler ainsi du Viagra®  dit à quel point cette spécialité pharmaceutique n’en est plus une. Marque devenue nom commun, le Viagra est disponible dans 120 pays. Chaque seconde, six comprimés sont consommés. Près d’un milliard de comprimés ont été commercialisés et quarante millions d’hommes dans le monde (un million en France) ont expérimenté avant, ou non, d’adopter. Cette mondialisation des érections médicamentées a eu un effet paradoxal: démédicaliser le dysfonctionnement érectile. Si ces médicaments ne demeurent, en France, officiellement accessibles que sur prescription médicale, il s’agit dans la plupart des cas d’une prescription sans véritable interrogatoire ni examen clinique.

Une question posée par Bernard Kouchner

L’affaire est généralement tacitement entendue et la prescription bien souvent rapidement effectuée. Il en va de même des produits concurrents. Quant aux nombreux flux commerciaux via Internet, ils contournent par définition le filtre préventif des consultations médicales. Jusqu’à Pfizer qui vient de développer Viagra.com, un circuit de vente en ligne de sa spécialité pour s’opposer aux ventes illégales de contrefaçons.

Cette démédicalisation paradoxale des dysfonctionnements de la fonction érectile masculine était écrite dès le milieu des années 1990 et l’annonce du lancement prochain de la pilule bleue. Elle tient pour une bonne part à l’ambivalence de ce médicament souvent plus perçu comme un stimulateur-améliorateur des performances que comme un palliatif des insuffisances réelles ou tenues pour telles. Les érectiles masculins ont libéré la parole sur l’érection de la même manière que trente ans plus tôt la légalisation de la pilule contraceptive féminine a facilité un nouveau discours sur la sexualité. Il en est d’ailleurs allé de même, à compter du début des années 1980, avec les campagnes officielles incitant à l’usage des préservatifs masculins comme méthode officielle de prévention de l’infection par le virus du sida.

Quant à la difficulté à encadrer médicalement cette prescription elle tient à celle, consubstantielle, de situer (sauf les lésions organiques majeures) le normal et le pathologique de la fonction érectile masculine. Comment bâtir une grille uniforme d’évaluation en termes de fréquences, de satisfaction? Quelle place donner à la(le-les) partenaire(s)? Comment, de l’extérieur, faire la part entre la correction d’une «insuffisance» et la quête d’une meilleure «performance»? Médicament ou produit de confort? Moins souffrir ou plus jouir?

Ces ambiguïtés étaient au cœur de la question posée par Bernard Kouchner au Comité national consultatif d’éthique (CCNE). C’était il y a quinze ans, le 23 juin 1998. Secrétaire d’Etat chargé de la Santé (sous le gouvernement Jospin), Bernard Koucher saisissait le CCNE et demandait si la prise en charge financière par la collectivité de ce médicament innovant était envisageable. Le CCNE lui répondit en novembre 1999, soit un an après le début de la commercialisation. 

«La présentation du sildénafil a d’emblée pris la forme d’une réponse thérapeutique à une pathologie individuelle nouvelle, comme si le dysfonctionnement érectile était indépendant de tout contexte relationnel et affectif. Or la population ciblée était celle affectée d’un affaiblissement physiologique de la sexualité associé à l’âge, ce qui laissait penser que des hommes plus jeunes n’étaient pas confrontés à ce problème.  En visant une clientèle particulière aux revenus souvent aisés, le discours à connotation médicale amplifiait aussi la logique de la performance qui depuis une génération entoure les questions de sexualité.»

Mais quid d’un remboursement par la sécurité sociale?

«La réduction d’un acte sexuel à une érection mécanique est certes fréquente mais risque d’induire le recours à ce produit devant toute panne sexuelle, observaient les sages du Comité national d’éthique. Or les difficultés d’érection se situent dans un contexte qui nécessite souvent une approche pluridisciplinaire bénéficiant selon les cas de l’avis d’urologues, de sexologues, de gériatres, d’endocrinologues, de psychologues, de psychiatres, de cardiologues, d’internistes. Sans cette approche, l’échec éventuel du Sildénafil placerait le malade dans une situation de responsabilité psychique comportementale difficile à accepter alors que des paramètres organiques sont en cause.»

L’âge n’est pas une pathologie

Les mêmes sages notaient que le partenaire est également impliqué dans la prise en charge thérapeutique mais aussi que «l’accès à une sexualité relationnelle est de toute évidence un élément important pour le bien-être». Ne cachant pas un certains embarras devant la question qui leur était posée, ils notaient eux-mêmes que la diversité des positions adoptées par les pays européens vis-à-vis du remboursement témoignait de l’embarras ou de la diversité culturelle de cette prise en charge. Ils soulignaient:

«Dans l’ensemble, la plupart des pays occidentaux considèrent légitime qu’une pathologie reconnue comme étant à l’origine de la dysfonction érectile puisse bénéficier de la prise en charge de la prescription de quelques tablettes (4 à 6) par mois.»

Au final ils conclurent à la «légitimité» d’une aide au remboursement par la société du Viagra®; et ce dans les cas «où il est évident que la dysfonction érectile est organiquement perturbée (affection chirurgicale ou médicale)». En revanche, pas question de voir la société «prendre en charge toute perturbation de la vie sexuelle d’un individu ou d’un couple, en l’absence de pathologie identifiée connue». Etant bien entendu et rappelé que «l’âge ne d(oit) pas être assimilé à une pathologie».

Quinze ans plus tard, le Viagra® a perdu des parts de marché et ni la sécurité sociale ni les assurances complémentaires ne semblent avoir été sollicitées. Elles ne l’ont pas été non plus pour le premier médicament mis sur le marché pour lutter contre l’éjaculation précoce. Le Priligy® (dapoxétine) est depuis quelques semaines commercialisé en France par les laboratoires pharmaceutiques italiens Mérarini. Ces derniers font d’autre part de la publicité grand public pour la pathologie que leur produit est sensée soigner, l’éjaculation précoce. On trouve sur Internet le comprimé en dessous des deux euros. En pharmacie d’officine il est, sur ordonnance, vendu autour de huit euros. La question, très fréquemment évoquée, de l’association Priligy® + Viagra® n’a pas été officiellement tranchée. Une étude serait en cours, mais des sexologues laissent déjà entendre que chacun peut, s’il le veut, expérimenter. A ses frais.

J.-Y.N.

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