Archives par mot-clé : remboursement

Psychothérapie : 4 séances dorénavant remboursées par les assureurs et mutuelles

« Quelques consultations de psychothérapie vont pouvoir être remboursées par les assureurs santé et les mutuelles, même si cette prise en charge n’est pas encore prévue dans les contrats », rapporte l’association de défense des consommateurs française UFC-Que Choisir.

La Mutualité française en a fait l’annonce dans un communiqué, le 22 mars 2021.

« Les personnes couvertes par une complémentaire santé individuelle ou collective (dans le cadre de leur entreprise), vont pouvoir bénéficier dès à présent d’une prise en charge de leurs séances de psychothérapie effectuées avec un professionnel libéral », précise UFC-Que Choisir.

« Cette prise en charge ira jusqu’à 60 € par séance, dans la limite de 4 séances d’ici à la fin de l’année. Elle sera valable pour les trois types d’organismes d’assurance santé complémentaire : les assureurs (Axa France, Generali…), les mutuelles (Harmonie mutuelle, la Mutuelle générale…) ainsi que les institutions de prévoyance et les groupes de protection sociale (AG2R la Mondiale, Malakoff Humanis…). »

Sur ordonnance ou recommandation médicale

Pour bénéficier de ce dispositif, il faudra une ordonnance ou une « orientation médicale » du médecin traitant. Il faudra ensuite faire parvenir à son assureur santé la ou les factures émises par le psychologue libéral.

Asuurance maladie et complémentaires santé

Cette nouvelle disposition ne concerne pas « les presque 7 millions de personnes couvertes, avec ou sans participation financière, par la complémentaire santé solidaire. Ce contrat santé est en effet spécifique : il est, d’une part, réservé aux personnes disposant de faibles ressources et, d’autre part, il est à la main des pouvoirs publics ».

Les séances effectuées auprès d’un psychothérapeute (ou d’un psychanalyste) ne bénéficient aujourd’hui d’aucun remboursement de la part de l’assurance maladie obligatoire, rappelle l’UFC-Que Choisir.

« Du côté des contrats complémentaires santé, lorsqu’elle existe (ce qui est davantage le cas avec les contrats obligatoires d’entreprise qu’avec les contrats individuels), cette prise en charge est non seulement forfaitaire, mais elle est surtout anecdotique et limitée à quelques dizaines d’euros par an, comme c’est le cas par exemple pour les séances de médecines douces… »

Dans un rapport publié en février 2021, la Cour des comptes recommandait de « généraliser dès que possible la prise en charge par l’assurance maladie des psychothérapies faites par des psychologues et prescrites par le médecin traitant ». Cette prise en charge a été testée « avec succès par l’assurance maladie il y a quelques années, dans 4 départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes et Morbihan) ».

« Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes », indique le communiqué de la Mutualité française.

Expérimentation du remboursement de la psychothérapie : un accès de plus en plus restrictif (UFC-Que Choisir, France)

Jusqu’en 2020, quatre départements en France testent la prise en charge de soins psychologiques pour les personnes souffrant de dépression ou d’anxiété modérées. L’objectif est de tester l’impact du remboursement par l’assurance maladie (Cnam) et son efficacité.

Lancée en avril 2018, l’expérimentation s’est progressivement élargie à quatre départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan).

Les médecins généralistes participants peuvent adresser à des psychologues volontaires leurs patients souffrant d’une forme légère à modérée de dépression ou de trouble anxieux. Ces soins sont intégralement pris en charge par l’assurance maladie (Cnam), à condition de respecter certains critères. (Qu’est-ce que la dépression clinique légère, modérée et sévère ?)

Mais, selon de nouvelles conditions établies en janvier, les médecins doivent appeler l’assurance maladie avant d’établir l’ordonnance, rapporte l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.

« Cette expérimentation était donc très attendue des médecins et des patients. Mais ses critères d’éligibilité sont stricts. Toute personne qui a déjà souffert de troubles psychiatriques, qui présente des troubles psychiatriques associés ou une addiction est exclue.

L’assurance maladie a choisi d’aller plus loin, s’attirant de nombreuses critiques. Pour ne plus être éligible, il suffit d’avoir pris des psychotropes au cours des 24 derniers mois ou des benzodiazépines (liste) pendant plus de 3 mois dans les 12 derniers mois.

La décision est surprenante, quand on sait que ces médicaments ne sont pas forcément un marqueur de gravité. Ils peuvent être utilisés à d’autres fins, contre les troubles du sommeil, par exemple. »

S’est ajoutée à cela, l’exigence pour le médecin, de « certifier le respect des critères d’inclusion » auprès du service médical de la Cnam, ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h. La prise en charge n’est possible qu’après réception d’une attestation de prise en charge, à remettre au psychologue.

L’UFC-Que Choisir déplore l’ajout de tels obstacles pour les personnes concernées par les troubles dépressifs et anxieux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Remboursement de la psychothérapie en Belgique : des honoraires insuffisants dénonce l’Union professionnelle des psychologues cliniciens francophones

(UPPCF) juge insuffisants les honoraires proposés aux psychologues dans le cadre du programme de remboursement gouvernemental de la psychothérapie, rapporte RTBF.be.

La proposition de la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, « prévoit le remboursement de 4 à 8 séances au maximum à condition que le patient appartienne à un groupe cible spécifique et qu’il soit adressé par un médecin généraliste ou un psychiatre. »

« L’honoraire du psychologue s’élèvera à 45 euros et le patient ne paiera que 11 euros. »

« Il nous est demandé de réduire le montant des honoraires alors que le tarif actuel n’est déjà pas viable », explique Catherine Choque, présidente de l’UPPCF.

« Pour pouvoir joindre les deux bouts, on devrait certainement demander minimum 75 € la consultation », a précisé Catherine Choque. « Moi, à Bruxelles, je demande 50 € la consultation individuelle de 45 minutes. On doit payer notre propre supervision, nos propres formations, il y a plus de la moitié qui part aux contributions, aux cotisations sociales, etc. ».

Pour plus d’informations sur la profession de psychologue et sur les programmes de psychothérapie publics, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : RTBF.be.
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Homéopathie : vers la fin du remboursement ?

Homéopathie : vers la fin du remboursement ?

Le 3 octobre 2017.

Dans un rapport qu’il vient de publier, le Conseil scientifique des Académies des sciences européennes (Easac) dénonce l’inefficacité de l’homéopathie et demande son non-remboursement.

Une efficacité de l’homéopathie qui n’est pas prouvée

Le débat sur la pertinence de prescrire des traitements homéopathiques vient d’être relancé, après le publication par le Conseil scientifique des Académies des sciences européennes d’un rapport sur le sujet. Un rapport dans lequel les auteurs dénoncent l’inefficacité de ces produits : « En dépit de la popularité de ces produits dans certains pays, les scientifiques se demandent s’ils sont utiles ou nocifs », notent les auteurs.

Et d’ajouter qu’il n’existe « pour aucune maladie, aucune preuve, scientifiquement établie et reproductible, de l’efficacité des produits homéopathiques ». Ce n’est pas la première fois que ces arguments sont avancés et ce que le rapport dénonce, c’est que malgré le manque de preuves scientifiques sur son efficacité, ces médicaments homéopathiques sont remboursés dans de nombreux pays.

L’homéopathie est-elle dangereuse ?

C’est pour cette raison que les scientifiques réclament la fin du remboursement de ces traitements, « à moins que démonstration n’ait été faite, par des tests rigoureux, qu’ils étaient efficaces et sans danger ». En France, les médicaments homéopathiques sont remboursés à hauteur de 30 %.  Mais pour quelle raison parle-t-on de danger ? Prend-on un risque en achetant de l’homéopathie ?  

« L’homéopathie peut avoir un effet nocif en retardant la consultation d’un médecin ou dissuadant le patient de rechercher les soins médicaux appropriés, qui seront basés sur des preuves scientifiques, et en fragilisant finalement la confiance des patients et du public envers la démarche scientifique fondée sur les preuves », avancent les chercheurs. En clair, les patients doivent savoir à quoi s’en tenir avant d’en acheter et ne pas penser que ces traitements peuvent soigner tous les maux même ceux qui nécessitent des antibiotiques. 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Hypertension : baisse du taux de remboursement d'un médicament

L?Hypérium, médicament contre l?hypertension voit son taux de remboursement baisser

Alors que 12 millions de Français souffrent d’hypertension et se soignent avec des traitements adéquat, l’un de ces traitements voit son taux de remboursement baisser.

Un médicament contre la tension artérielle moins bien remboursé

Depuis le 27 mai dernier, l’Hypérium, un médicament contre l’hypertension exclusivement prescrit sur ordonnance voit son taux de remboursement baisser.

Ce médicament intervient dans la régulation de la tension artérielle est actuellement pris en charge à hauteur de 65 %, pour un tarif de 9,39 euros. Son équivalent générique la Rilménidine s’affiche au tarif de 7,40 euros. A partir du 1er juin 2016, son taux de remboursement baisse à seulement 30 %.

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Un meilleur remboursement des audioprothèses pour l’accès aux soins

Les appareils d'audio prothèse coûtent cher

L’accès aux soins est en dangers en France, et notamment pour les postes de santé les plus onéreux, comme l’audioprothèses par exemple. Un récent rapport préconise une meilleure prise en charge de ce type de soins pour améliorer l’accès aux soins.

Vers un meilleur remboursement de l’audioprothèse ?

Le syndicat national des audioprothésistes, l’UNSAF vient de remettre un rapport sur la situation française en matière de couverture d’audioprothèse. Ce rapport amène à la conclusion selon laquelle un meilleur remboursement de l’audioprothèse  améliorerait le nombre de personnes appareillées, et devant l’être.

Le rapport précise que 2 millions de personnes portent un appareil alors que 3 millions devraient en porter. En raison, un cout élevé des appareils auditifs, approchant les 1 500 euros par oreille selon le rapport. Son objectif est d’interpeller les pouvoirs publics.

Mieux prendre en charge l’audioprothèse

Pourquoi mieux prendre en charge ? Parce que les Français les plus modestes ont difficilement accès à ce type de soins. Selon le rapport, le restant à charge avoisinerait 1000 euros par oreille, l’assurance maladie ne prenant en charge que 120 euros par oreille. Même avec une bonne complémentaire santé, la prise en charge n’est pas assez élevée.

Pour les spécialistes du secteur, il s’agirait de discrimination sociale, réclamant ainsi une prise en charge plus élevé de la part du régime obligatoire. Mais les mutuelles santé ont également leur rôle à jouer.

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Mutuelle santé : un remboursement des étudiants en 7 jours ?

Affiche de la campagne militante de la LMDE en faveur des étudiants

La rentrée universitaire, c’est maintenant ! A leur inscription dans un établissement supérieur, les étudiants doivent obligatoirement s’affilier à la Sécurité Sociale étudiante, souvent deux par établissement (une nationale LMDE, l’autre régionale). La LMDE promet des améliorations…

LMDE : des remboursements de santé plus rapides

A partir du 1er octobre, les étudiants qui choisiront la LMDE en tant que sécurité sociale étudiante devraient bénéficier d’un meilleur service que celui proposé jusqu’alors.

En effet, un partenariat entre l’Assurance Maladie et la mutuelle étudiante permettra d’offrir une meilleure qualité de service, avec notamment un remboursement des soins plus rapide. La Sécurité sociale ne gèrerait que la partie obligatoire, mais de manière plus simple, plus rapide et plus efficace.

Dans le détail, l’Assurance Maladie propose un délai de remboursement inférieur à 7 jours avec présentation de la carte vitale chez le professionnel de santé. En plus, elle promet une relation client optimisée avec échange de courriel en moins de 48 heures, ainsi que la mise à disposition d’une ligne téléphonique, ainsi que la distribution rapide de carte européenne pour les étudiants qui voyagent.

Rien ne change pour les étudiants, l’inscription se faisant toujours lors de l’inscription. Ces derniers peuvent ensuite, s’ils le souhaitent, souscrire la partie facultative que représente la mutuelle étudiante pour complémenter les remboursements de santé.

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Remboursement des médicaments : l’abandon du taux unique

Remboursement des médicaments : quoi de neuf ?

Alors que c’était un projet cet été, il semblerait que le ministère de la Santé abandonne l’idée du taux unique de remboursement. En bref, le système de remboursement des médicaments ne devrait pas changer.

Remboursement des médicaments : le projet

Le projet consistait à appliquer un taux unique de remboursement des médicaments, autour de 50 ou 60 %. Les personnes atteintes de maladie chroniques (ALD) auraient continué à bénéficier d’une prise en charge à hauteur de 100 %.

Le taux unique de remboursement aurait fait disparaitre les différents taux (15, 30, 65 %), et ces médicaments auraient été pris en charge au taux unique ou auraient été déremboursés, selon leur importance thérapeutique.

Médicament : le taux de remboursement unique, à l’eau

Mais finalement, le ministère de la Santé ne semble pas vouloir s’aventurer dans cette réforme du remboursement des médicaments. Pourquoi ? Trop de médicaments ne seraient plus pris en charge, et ce n’est pas l’objectif du ministère.

Pour Marisol Touraine, il convient plutôt de travailler sur l’évaluation de l’utilité des médicaments pris en charge à hauteur de 15 %, afin de définir lesquels doivent conserver leur prise en charge et ceux qui seront déremboursés.

Le ministre propose d’améliorer le système d’évaluation des médicaments via le Comité d’évaluation des produits de santé. Elle cherche à améliorer la mesure de l’efficacité des différentes molécules, déterminer les tarifs… Objectif : simplifier le système actuel.

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Médicaments : suppression du taux de remboursement à 15 % ?

S’achemine t-on doucement mais sûrement vers une suppression du taux de remboursement à 15 % des médicaments ? S’il est bien sûr prématuré de le dire, le groupe de travail sur « l’évaluation des produits de santé » préconise cette solution indique le site «Les Echos». Particulièrement visés les médicaments destinés à traiter les troubles du sommeil sévères et les états dépressifs.

CC0 Public Domain/Pixabay

CC0 Public Domain/Pixabay

Ce taux de rembourse s’applique aux médicaments dont le service médical rendu (SMR) est jugé faible. D’autres pistes sont à l’étude comme le taux unique de remboursement ou le remboursement dérogatoire temporaire pour des médicaments au service médical faible mais sans alternative thérapeutique.

Quelque soit le choix définitif du gouvernement, et pour atténuer le choc de cette réforme, le groupe de travail propose la création un dispositif de prise en charge forfaitaire de médicaments non remboursés « pour des catégories de patients très limitées » et de manière très encadrée.

Le site Pourquoi Docteur a dressé la liste des 70 médicaments qui pourraient être concernés par cette réforme (voir ici)


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