Archives par mot-clé : remède

Rajeunissement de la peau : le sport, un remède efficace

Share Button

Le sport serait à même d’empêcher le vieillissement cutané selon une nouvelle étude qui met en évidence que des personnes de plus de 40 ans auraient ainsi une peau “plus jeune” que celle des personnes sédentaires du même âge. Mieux : un entraînement sportif réalisé sur une période de 3 mois a permis à la peau de seniors de plus de 65 ans de rajeunir de 10 ans.

Le vieillissement de la peau se caractérise principalement par deux phénomènes :  tandis que l’épiderme qui est la partie de la peau en surface tend à s’assécher et à s’épaissir, le derme (la couche plus en profondeur) s’amincirait, faisant perdre à la peau son élasticité.  C’est la conjugaison de ces deux facteurs qui expliquent le vieillissement cutané. Une nouvelle étude vient de montrer que le sport à raison de 3 heures de sport par semaine pourrait avoir un impact positif sur la peau… en permettant qu’elle reste jeune plus longtemps.

Pour parvenir à ces conclusions, le Pr Mark Tarnopolsky a analysé la peau d’une trentaine de volontaires âgés de 20 à 84 ans.   Il a prélevé sur chaque participant de la peau sur les fesses qui présentent la caractéristique d’être peu exposées aux rayons solaires qui naturellement accélèrent le vieillissement cutané. Le groupe était constitué de personnes pratiquant régulièrement du sport à raison de 3 heures par semaine et de personnes sédentaires.

L’analyse des données montre que chez les sportifs de plus de 40 ans, la peau était était plus proche de celle de personnes de 20 ans que de celle de leur âge, voire 40 ans plus jeune que leur âge réel comparativement aux personnes sédentaires. Et ce n’est pas tout. Le sport permettrait également de retrouver une peau plus jeune puisque des personnes de plus de 65 ans invitées à faire 3 séances de 30 minutes de vélo d’appartement par semaine pendant trois mois ont vu leur peau rajeunir de 10 ans.

Les mécanismes permettant de comprendre l’effet rajeunissant du sport sur la peau ne sont pas connus. Les chercheurs s’intéressent toutefois à une protéine crée par les cellules musculaire,  la cytokine qui pourrait expliquer, du moins en partie, ces changements spectaculaires.

Sport et rajeunissement de la peau : une association bénéfique

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Un verre de vin quotidien pour éviter la dépression

Alors que de nombreuses recherches ont déjà montré qu’une consommation modérée de vin pouvait protéger le coeur, une nouvelle étude espagnole avance qu’elle pourrait aussi prévenir les risques de dépression.

Des chercheurs de l’université de Navarre en Espagne se sont intéressés à des données concernant 5505 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans. Les sujets en question n’avaient pas d’antécédents de dépression ni d’alcoolisme avant l’étude, et ont été suivis sur sept années. Pendant cette période, les scientifiques ont noté leur consommation d’alcool, leur style de vie et l’évolution de leur santé mentale à l’occasion de visites répétées et d’examens médicaux.

Leurs résultats montrent que les personnes qui boivent modérément de l’alcool, surtout du vin, enregistrent des effets protecteurs similaires envers la dépression et les maladies cardiaques. Il en ressort que les personnes qui boivent sept petits verres de vin par semaine enregistrent le taux le plus bas de dépression de l’étude. Ces résultats restaient pertinents lorsque les chercheurs ajustaient leurs données avec différents facteurs comme le type d’alimentation, le statut marital et le tabac.

Les conclusions de cette étude sont parues le 30 août dans la revue BMC Medicine.

L’auteur de l’étude, Miguel A. Martínez-González, a précisé que «l’on pense que la dépression et les maladies coronaires cardiaques partagent des mécanismes similaires de maladie».

Des recherches précédentes ont montré que des composés présents dans le vin, comme le resvératrol et d’autres phénols, ont des vertus protectrices sur certaines parties du cerveau.

Le rat-taupe nu détiendrait le secret du traitement contre le cancer

Un petit rongeur résistant au cancer pourrait s’avérer essentiel pour mettre au point un traitement de cette maladie, révèle une nouvelle étude publiée mercredi sur le site web de la revue Nature.

Des études de laboratoire ont identifié une sécrétion cellulaire sucrée du rat-taupe nu qui empêche la propagation de tumeurs cancéreuses.

Les résultats pourraient conduire à de nouvelles thérapies sur des humains à long terme, rapporte l’équipe de chercheurs américaine dirigée par Andrei Seluanov et Vera Gorbunova de l’Université de Rochester, à New York.

Ces derniers ont prélevé en laboratoire des cellules du rongeur et ont constaté que les tissus étaient riches en acide hyaluronique, un sucre gluant qui répare des tissus. Une version similaire de la substance est d’ailleurs utilisée comme médicament pour traiter l’arthrite et les rides.

Lorsque cet acide est retiré des cellules du rat-taupe nu, le rongeur n’est plus résistant au cancer, révèle l’étude.

Cette espèce de rongeur myope et dépourvu de pilosité, plus près du porc-épic que du rat, peut vivre jusqu’à 32 ans. Les scientifiques n’ont jamais détecté de cancer chez aucun d’entre eux, contrairement aux souris, qui meurent souvent de cancer et vivent rarement au-delà de quatre ans.

Les chercheurs estiment que la substance qui le protège du cancer lui confère également sa peau élastique et fripée qui le caractérise.

Les bienfaits de la canneberge confirmés

Les bienfaits de la canneberge pour prévenir les infections urinaires ont été confirmés par des chercheurs québécois, qui affirment aussi que des dérivés du petit fruit rouge pourraient freiner la propagation des bactéries pathogènes dans les dispositifs médicaux implantables.

  • La consommation de produits à base de canneberges est associée à la prévention des infections urinaires depuis plus de 100 ans.
  • Ce n’est que depuis quelques années seulement que des études ont confirmé son rôle protecteur en empêchant les bactéries d’adhérer à la paroi des voies urinaires grâce à un phénomène chimique.
  • Les mécanismes par lesquels la canneberge modifie le comportement des bactéries demeuraient un mystère.

La Pre Nathalie Tufenkji et ses collègues du département de génie chimique de l’Université McGill au Canada ont fait la lumière sur ces mécanismes biologiques.

Ils ont découvert que la poudre de canneberge inhibe la capacité à se propager de la bactérie Proteus mirabilis, souvent montrée du doigt dans les infections urinaires compliquées.

Leurs travaux montrent aussi que l’augmentation des concentrations de cette poudre réduit la production bactérienne d’uréase, une enzyme contribuant à la virulence des infections.

En outre, ces résultats laissent à penser que les dérivés de la canneberge pourraient prévenir la colonisation bactérienne de dispositifs médicaux comme les cathéters.

« Si l’apport de la canneberge sur les organismes vivants doit faire l’objet d’études plus poussées, les résultats que nous avons obtenus témoignent du rôle que la consommation de ces petites baies pourrait jouer dans la prévention des infections chroniques. » – Pre Nathalie Tufenkji

Les résultats de ces travaux sont publiés dans le journal canadien de microbiologie et dans la revue Colloids and Surfaces B : Biointerfaces.

Le saviez-vous? Plus de 150 millions de cas d’infections urinaires sont recensés chaque année dans le monde. L’antibiothérapie demeure le traitement standard, mais la résistance aux antibiotiques met en lumière l’importance de mettre au point une nouvelle méthode de lutte contre ces infections.

La musique sera-t-elle bientôt prescrite aux malades ?

La musique adoucit les mœurs, mais aussi les maux si l’on en croit une étude québécoise qui a démontré qu’elle pouvait stimuler le système immunitaire et réduire l’anxiété.

Votre médecin vous prescrira-t-il bientôt un opéra de Verdi ou un menuet de Mozart ? On savait que la musique permettait de se relaxer mais nous n’avions pas encore d’explication scientifique sur ce phénomène. Une équipe de chercheurs de l’Université McGill au Québec ont donc mené des recherches sur les bienfaits de la musique sur la diminution du stress en analysant plus de 400 documents et études.

Les chercheurs ont découvert que le cortisol, l’hormone responsable du stress, diminuait à l’écoute d’une musique relaxante. Ainsi, les patients ayant écouté de la musique avant une chirurgie serait moins anxieux que les personnes ayant pris des anxiolytiques comme le Valium. De plus, la musique accroît la motivation et le plaisir, diminue le stress et l’excitation, renforce le système immunitaire et consolide l’appartenance sociale et la confiance en soi.

Le type de musique a évidemment son importance et écouter du Metallica aura forcément un effet moins relaxant qu’une berceuse pour bébé… Mais, par exemple, l’une des études analysées met en évidence que le chant en groupe permet de libérer l’ocytocine, une hormone qui favorise le sentiment de connexion sociale.

Bien que les éléments avancés par les deux chercheurs ne constituent pas des preuves scientifiques irréfutables, il s’agit de pistes intéressantes à creuser pour soigner certaines maladies comme l’anorexie ou la dépression.