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Cancer du poumon : un test sanguin pour remplacer la biopsie

Cancer du poumon : un test sanguin pour remplacer la biopsie

Mardi 5 novembre 2019.

Lors du Congrès ESMO 2019 qui s’est déroulé fin septembre en Espagne, des chercheurs ont présenté un nouveau test sanguin destiné aux malades atteints de cancer du poumon. Il permettrait de remplacer la biopsie.

Un test sanguin à la place d’une biopsie

La lutte contre le cancer se poursuit et c’est une étape supplémentaire qui vient d’être franchie grâce un nouveau test sanguin. Destiné aux patients atteints d’un certain type de cancer du poumon, il permettrait d’éviter la biopsie. Plus besoin de prélever un échantillon de tumeur pour l’analyser, une simple prise de sang suffirait.

Ce nouveau test sanguin a été présenté lors du Congrès ESMO 2019 qui s’est déroulé fin septembre 2019 à Barcelone, en Espagne. Shirish Gadgeel, de l’Université du Michigan, aux États-Unis, et son équipe, ont donné des détails sur leur découverte. Ils ont expliqué comment le test permet d’identifier des mutations complexes de l’ADN dans les cellules de patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC, la forme la plus répandue) qui conviennent aux derniers médicaments ciblés. Le test pourrait aider les médecins à choisir le meilleur traitement pour les patients.

Un coût élevé mais qui devrait baisser

« L’un des plus grands changements récents dans le traitement du CPNPC a été notre capacité à identifier les mutations génétiques ciblées qui entraînent la progression de la maladie, mais il est très difficile d’obtenir un échantillon tumoral approprié pour analyse » a expliqué Shirish Gadgeel. Ce nouveau test sanguin permettrait de remplacer la biopsie et obtiendrait les mêmes résultats.

Une découverte encourageante mais qui reste encore très coûteuse. Néanmoins, selon le professeur Alberto Bardelli, du département d’oncologie de l’Université de Turin, en Italie, plus ce test sera utilisé, plus son coût baissera.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi Cancer du sein : les hommes également concernés

 

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Les produits homéopathiques ne peuvent remplacer les vaccins, met en garde Santé Canada

Santé Canada a eu connaissance de reportages (en anglais) selon lesquels certains homéopathes et naturopathes font la promotion de produits homéopathiques, appelés nosodes, pour l’« homéoprophylaxie » et laissent entendre que ces produits peuvent protéger les enfants contre des maladies infectieuses, rapporte un communiqué de l’agence publié le 6 mars.

L’agence précise :

« Les nosodes ne sont pas approuvées par Santé Canada comme remplacement des vaccins et ne l’ont jamais été. Rien ne prouve leur efficacité dans la prévention ou le traitement des maladies infectieuses. Aucun produit homéopathique ne devrait être promu comme solution de rechange aux vaccins, car il n’existe aucun substitut aux vaccins. »

Santé Canada exige que l’étiquette de tous les produits homéopathiques à base de nosodes comporte les mentions suivantes pour indiquer clairement qu’il ne s’agit ni de vaccins ni de substituts vaccinaux :

  • « Ce produit n’est ni un vaccin, ni une solution de rechange à la vaccination. »

  • « L’efficacité de ce produit n’a pas été prouvée pour la prévention d’une infection. »

  • « Santé Canada ne recommande pas son utilisation chez les enfants et conseille que votre enfant reçoive tous les vaccins courants. »

« Les enfants à qui l’on a donné des nosodes au lieu de vaccins risquent de développer des maladies infantiles graves et potentiellement mortelles comme la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite et la coqueluche. »

« Si vous êtes le parent ou le tuteur d’un enfant qui n’est pas vacciné, agissez maintenant et parlez à un professionnel de la santé si vous avez des inquiétudes à ce sujet », recommande l’agence.

Santé Canada fournit sur cette page des liens vers des sources d’information crédibles sur la vaccination : Les remèdes homéopathiques ne remplacent pas les vaccins

Aucun « médicament » homéopathique n’est un vaccin contre la grippe, met en garde l’ANSM

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Bientôt une gélule pour remplacer les piqûres d'insuline ?

Bientôt une gélule pour remplacer les piqûres d'insuline ?

Le 29 juin 2018.

Et si les diabétiques se passaient de piqûres quotidiennes d’insuline ? Des chercheurs américains tentent de mettre au point une gélule à avaler.

Une gélule pour remplacer les injections

Les personnes touchées par un diabète de type 1 sont contraintes chaque jour de contrôler leur taux de glycémie dans le sang puis de s’administrer, par une injection, la dose d’insuline précise dont leur corps a besoin pour réguler le taux de sucre dans le sang. C’est une habitude contraignante.

Les scientifiques cherchent depuis de nombreuses années à remplacer cette piqûre quotidienne. Il a notamment été question d’un patch en 2012.  Cette fois-ci, des chercheurs américains tentent de mettre au point une gélule d’insuline à prendre oralement. 

Les contraintes de l’administration orale

Si les essais cliniques ne sont pas encore arrivés au stade de l’Homme, les premiers résultats sont encourageants et offrent un bel espoir aux diabétiques qui pourraient gagner en qualité de vie. Deux obstacles principaux se sont révélés aux chercheurs : l’acidité de l’estomac et l’absorption par l’intestin. La dose d’insuline arrive peu ou trop lentement jusqu’au sang. 

Les scientifiques de Harvard ont alors trouvé une gélule résistant à l’acidité qui se dissout dans l’intestin, où elle peut alors libérer le liquide contenant l’insuline qui doit ensuite parvenir jusqu’au sang. Chez les rats, les essais sont satisfaisants, reste à tester cette solution sur d’autres animaux puis, dans un plus long terme, sur l’Homme. 

Maylis Choné

 

À lire aussi : Le diabète de type 1 et l’insulinothérapie

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Remplacer les boissons diète par de l’eau aide à perdre du poids et contrôler le diabète

Remplacer les boissons diète par de l’eau aide à perdre du poids et contrôler le diabète, selon une étude publiée dans la revue Diabetes, Obesity and Metabolism.

Des études précédentes ont suggéré que les sucres artificiels augmentaient le risque de diabète.

L’étude a été menée avec 81 femmes atteintes de diabète de type 2, étant en surpoids ou obèse, qui consommaient habituellement des boissons diète et suivaient un programme de perte de poids.

Celles qui ont substitué les boissons diète par de l’eau pendant 24 semaines ont perdu plus de poids (6,40 vs 5,25 kg) et baisser leur indice de masse corporelle (-2,49 vs -2,06 kg/m2) comparativement à celles qui ont continué à boire des boissons diète.

Elles ont également présenté une plus grande amélioration de la glycémie à jeun et de la sensibilité à l’insuline.

Notons que le remplacement des boissons gazeuses diète par de l’eau peut être facilité avec les eaux pétillantes. (Les eaux pétillantes ont-elles des inconvénients pour la santé ?, Des alternatives aux boissons sucrées et aux sodas light).

Psychomédia avec source : Wiley.
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Obésité-surpoids : une pilule peut-elle remplacer le sport?

Photo : Peter van der Sluijs ( C.C 3.0 )

Une simple pilule peut-elle réellement remplacer l’activité physique dans la lutte contre l’obésité ? La question se pose après la publication d’une étude américaine menée par des chercheurs du Harvard Stem Cell Institute (HSCI).

Menée en laboratoire, elle a permis de révéler que deux molécules avaient la faculté de transformer la graisse blanche considérée comme « néfaste » en graisse brune  considérée comme «bénéfique » car, au lieu de stocker les lipides comme la graisse blanche, elle brûle les calories.

« L’intérêt pour le domaine des graisses brunes a beaucoup augmenté ces dernières années parce que leur capacité à brûler de l’énergie en fait une possible cible thérapeutique contre l’obésité et le diabète » déclarait il y a quelques mois à peine le Docteur Paul Lee de l’Institut de recherche médicale Garvan de Sydney (Australie).

Pour en revenir à cette étude, les chercheurs auraient réussi à mettre au point un traitement capable d’éliminer chez l’animal 30% du surplus de graisse. De là à en conclure qu’une simple pilule soit capable de remplacer le sport dans la lutte contre l’obésité, c’est aller un peu vite en besogne…

Rappelons que cette étude, qui doit être confirmée par d’autres résultats, n’a pas été menée sur l’homme mais en laboratoire. D’autre part de nombreuses étapes seront nécessaires afin qu’un traitement puisse éventuellement voir le jour et surtout être sans danger pour l’être humain.

Dans tous les cas,  une pilule ne remplacera jamais les bénéfices de l’activité physique qui, comme vous le savez, ne se limitent à la perte de poids.Rappelons que le sport, c’est bon pour la santé en règle générale.

Malheureusement de moins en moins d’individus en font. Que ce soit chez les enfants, les adolescents ou les adultes, on assiste à une réduction progressive et alarmante du niveau d’activité physique depuis plusieurs années

L’occasion de revenir sur un article publié par le Docteur Erard de Hemricourt en 2010 sur l’importance de l’activité physique dans la lutte contre le cancer.

Les données scientifiques les plus récentes confirment massivement les divers avantages que procure l’activité sportive à savoir une réduction globale de la mortalité, une incidence moindre des pathologies cardiovasculaires et du risque de thrombose cérébrale, une diminution du risque d’hypertension artérielle, une amélioration du profil lipidique, une survenue moindre de diabète de type II et du syndrome métabolique, une meilleure prise en charge de l’excès de poids et de l’obésité, un impact positif sur l’humeur et la qualité du sommeil, …

Il existe par contre un autre élément encore plus important que les personnes en bonne santé et les malades ignorent : il s’agit de l’impact profond que peut avoir la pratique sportive sur certains types de cancer.

Récemment, à l’occasion d’un congrès annuel de la Société européenne contre le Cancer, une étude a confirmé l’importance de l’activité physique régulière dans la prévention et la prise en charge de certaines pathologies cancéreuses. D’après cette étude, parmi tous les nouveaux cas de cancers diagnostiqués sur le territoire européen en 2008, 124.000 ont été causés par un excès de poids. Les chercheurs anglais qui sont arrivés à cette conclusion estiment que l’obésité ou la surcharge pondérale pourrait devenir la première cause de cancers chez les femmes au cours de la prochaine décennie ! Toujours selon ces mêmes chercheurs, le pourcentage des cancers féminins liés à l’obésité varie beaucoup selon les pays. Il est de 2,1% pour le Danemark et atteint 8,2% pour les femmes tchèques.

De même, selon une étude réalisée il y a quelques années au prestigieux centre de cancérologie M.D. Anderson au Texas, par rapport à une population normale, des jeunes de 14 à 19 ans en surpoids présentaient un risque accru de plus de 60% de développer un cancer du pancréas au cours de leur vie. Non seulement, toujours d’après cette étude, l’excès de poids augmente le risque de développer ce cancer, mais il influence également l’âge d’apparition de la maladie (survenue plus précoce en cas d’obésité) ainsi que la survie globale au moment du diagnostic (sachant que la survie à 5 ans pour le cancer du pancréas reste très mauvaise et en général inférieure à 5%).

Selon le Dr Christine Friedenreich qui a, en 2008, compilé les données de 180 études épidémiologiques, toutes les analyses de suivi confirment que l’activité physique joue un rôle indéniable dans la réduction du risque du cancer du côlon chez l’homme et la femme et du cancer du sein chez la femme en post-ménopause. Le rôle de l’activité physique est considéré comme ‘probable’ concernant le cancer de la prostate et ‘possible’ pour le cancer du poumon.

Selon une vaste étude européenne, l’étude EPIC pour ne pas la nommer, la pratique d’une activité physique importante et régulière entraîne une réduction de 20% du risque de développer un cancer du côlon et de près de 30% concernant le cancer du sein chez la femme post-ménopausée. Par contre, l’obésité après la ménopause entraîne un sur-risque de 30 à 50% de développer un cancer du sein.

L’activité physique régulière n’influence pas uniquement la survenue des cancers en diminuant la surcharge pondérale. Plusieurs autres mécanismes peuvent expliquer cette relation. Certains articles scientifiques ont montré qu’une activité physique régulière s’accompagne d’une réduction du taux d’hormones sexuelles biologiquement actives dans le sang. Il faut également savoir que l’obésité abdominale est très souvent à l’origine d’un excès de production d’œstradiol dans l’organisme en raison de l’activité importante d’une enzyme, l’aromatase, présente en grande quantité dans les cellules graisseuses (adipocytes). Cet état d’hyperœstradiolémie explique par exemple la gynécomastie souvent rencontrée chez les hommes obèses. En agissant sur la masse graisseuse, et plus particulièrement sur le tour de taille, l’activité physique va réduire indirectement la fabrication d’œstradiol dans le corps humain. Les sportifs de longue haleine sont donc moins exposés au cours de leur vie à l’influence des hormones sexuelles ce qui, particulièrement chez les femmes, peut diminuer assez fortement le risque de développer certains types de cancer hormono-dépendant (sein, endomètre, ovaire). De plus, l’activité physique régulière va modifier le profil insulinique et réduire la production de l’IgF1, substance souvent augmentée dans certains cancers comme celui du côlon, de la prostate, du sein ou des poumons.

On l’a vu, il est important de pratiquer une activité physique régulière. Mais combien de temps par semaine doit-on y consacrer ? Les études indiquent que la relation durée/efficacité de l’exercice physique est assez linéaire pour autant qu’on se situe entre 3 et 7h par semaine. Le type d’activité physique n’a quant à lui pas vraiment d’importance : jogging, marche, course, vélo, … Toute activité physique est bonne à prendre.

Il en est également de même pour les patients déjà malades du cancer. En effet, parmi les nombreuses études de suivi clinique réalisées depuis une dizaine d’années, le Dr Friedenreich a récemment confirmé qu’une activité soutenue avant et après le diagnostic de cancer mammaire avait une influence positive sur l’évolution de la maladie et la survie globale. Cette relation est surtout observée chez les patientes en surcharge pondérale et en présence de tumeur hormono-sensible (Carmen Nicole West-Wright – 2009). De même, on estime qu’une activité physique modérée à raison de trois heures par semaine est associée à une réduction de 39 à 59% du risque de mourir des suites du cancer du côlon chez l’homme et la femme (Meyerhardt – 2006).

Malgré cela, le constat est amer ! Non seulement les patients atteints de cancer ne pratiquent pas d’activité physique significative ou en font même moins depuis le diagnostic de leur cancer, mais encore, leurs médecins traitants ou leurs cancérologues ne sont pas toujours les premiers à les encourager à modifier leurs habitudes alimentaires et à les pousser à complètement abandonner leur mode de vie sédentaire. C’est triste car il suffit seulement d’une bonne paire de chaussures et d’un peu de volonté ! par le Docteur Erard de Hemricourt.

Surpoids et obésité : les 15-25 ans de plus en plus touchés

Le saviez-vous  ? L’obésité touche de plus en plus souvent les ados et les jeunes adultes. Si de nombreuses études ont déjà été publiées sur le sujet, peu sont intéressées aux 15-25 ans. Et pourtant cette population est bien plus concernée qu’il n’y paraît.

Une récente enquête Ipsos-Logica Business Consulting menée pour le compte de Doing Good Doing Well a récemment dévoilé qu’un  jeune  français sur trois rencontrait aujourd’hui des problèmes de surpoids et/ou d’obésité.

Ce sont les mauvaises habitudes de vie qui expliquent en grande partie cette « triste » réalité,  des habitudes de vie identifiées depuis longtemps  comme des facteurs d’obésité .

Parmi ces mauvaises habitudes il y a le fait de manger devant un écran (ordinateur, console, télé…), de ne pas manger à heure fixe, de sauter des repas ou de grignoter.

Dans le détail 61% des jeunes français disent manger au moins une fois sur deux leur repas devant un écran, 54% ne pas manger au moins un repas sur deux à heure fixe ou bien encore 77% à prendre seul au moins un repas sur deux.

Parmi les autres comportements pouvant favoriser le surpoids ou l’obésité, on note  le peu de temps consacré aux repas, le fait de boire des sodas pendant les repas  et ne pas consommer suffisamment de fruits et de légumes, mais aussi la sédentarité.

De mauvaises habitudes qui surviennent à un moment critique de transition, celui du passage à la vie adulte.

Aujourd’hui on le sait la surcharge pondérale (surpoids et obésité) est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers primaires et  augmente le risque de plusieurs  autres maladies (diabète, maladies cardio-vasculaires et respiratoires…)

Pour Hélène Roques , Directrice de Doing Good Doing Well « Il faut changer radicalement de dimension en matière de lutte contre l’obésité, le surpoids et l’obésité qui atteignent les jeunes nuisent à la santé et au développement personnel de façon souvent irréversible ».


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