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L’heure du dernier repas de la journée liée au risque de certains cancers

L’heure du dernier repas de la journée est liée au risque de cancers du sein et de la prostate, selon une étude espagnole publiée dans l’International Journal of Cancer.

Les cancers du sein et de la prostate sont parmi ceux qui sont les plus fortement associés au travail de nuit, aux perturbations circadiennes et à l’altération des rythmes biologiques, indiquent les auteurs.

Manolis Kogevinas de l’Institute for Global Health (ISGlobal) de Barcelone et ses collègues ont suivi 621 hommes atteints de cancer de la prostate et 1 205 femmes atteintes d’un cancer du sein, ainsi que 872 hommes et 1 321 femmes témoins.

Les participants qui prenaient leur dernier repas avant 21 h ou au moins deux heures avant le coucher avaient un risque réduit de 20 % de cancer du sein ou de la prostate comparativement à ceux qui prenaient leur repas après 22 h ou se couchaient dans les deux heures suivant leur repas.

L’effet positif de distancer l’heure du dernier repas et celle du sommeil était plus prononcé chez les participants qui adhéraient aux recommandations de prévention du cancer et ceux qui avaient un chronotype matinal. (TEST : Quel est votre chronotype ?)

Tout semble indiquer que le sommeil affecte la capacité de métaboliser les aliments, souligne Dora Romaguera, coauteure.

L’impact de ces résultats pourrait être particulièrement important dans les cultures du sud de l’Europe, où l’on a tendance à dîner tard, souligne Kogevinas.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, International Journal of Cancer.
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38 % des Français mangent en dehors des repas

38 % des Français mangent en dehors des repas

Le 12 mars 2018.

Selon une étude menée par Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) pour le géant de l’alimentaire Mondelez International, près de 4 Français sur 10 ont pris l’habitude de grignoter.

4 Français sur 10 grignotent

Petite pause du matin avec un café, goûter, apéritif dinatoire… Les occasions de grignoter sont très nombreuses dans une journée et les Français ne se privent pas. C’est ce qui ressort d’une étude du Credoc, révélée par nos confrères du Parisien. Selon ces travaux, 38% des Français grignotent, contre 20 à 30% en 2010. Le grignotage est une habitude qui séduit donc de plus en plus.

Mais pourquoi grignote-t-on ? « Pour le plaisir », selon 38% des personnes interrogées. 28% le font pour stopper leur faim et 17% simplement pour décompresser. Et cette habitude ne les fait absolument pas culpabiliser : 86% d’entre eux grignotent en effet sans regret. Au total, 34,4% des Français font une pause grignotage dans la matinée, 43,5% prennent un goûter l’après-midi et 22,5% remplacent le dîner par un apéritif prolongé.

Une mauvaise habitude malgré tout

Mais « contrairement aux Anglo-Saxons, pour qui le snacking tout au long de la journée est devenu le principal mode d’alimentaire, les Français ne délaissent pas pour autant les repas traditionnels à table qui sont autant de moments de convivialité », précise Thibaut de Saint Pol, co-auteur de ce premier Observatoire du snacking, dans les colonnes du Parisien. Ce n’est pas pour autant que cette pratique n’est pas à dénoncer.

En effet, le grignotage consiste la plupart du temps à consommer des aliments gras, salés ou sucrés. On grignote rarement des carottes ou des morceaux de concombres… Or les gâteaux, les chips, le fromage et la charcuterie ne sont pas des aliments recommandés pour rester en bonne santé. Consommés en grande quantité, ils peuvent augmenter le risque d’obésité ou de maladies cardiovasculaires. 

Marine Rondot

À lire aussi : Des règles à suivre pour un grignotage réussi !   

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Repas de fêtes : comment préparer son organisme ?

Repas de fêtes : comment préparer son organisme ?

Le 20 décembre 2016.

Chaque année, notre corps est soumis à rude épreuve avec les repas de fêtes. Souvent très copieux et riches en calories, ces repas peuvent porter un coup à notre organisme si on ne prend pas soin de le préparer.

Alléger au maximum ses plats

La prétox, vous connaissez ? Il s’agit de méthodes à mettre en place avant un repas que l’on sait riche et particulièrement agressif pour notre foie. Faire un régime détox après les fêtes, c’est bien, mais mettre en place une alimentation saine avant ces repas festifs, c’est encore mieux. Il s’agit de purifier l’organisme pour que le changement d’alimentation ne soit pas trop perturbant.

Comme pour un régime détox, de nombreux menus sont envisageables. Ce qu’il faut c’est alléger au maximum ses plats au moins une semaine avant le réveillon et éviter tout aliment trop gras ou trop sucré. On n’hésitera pas à manger des légumes et des fruits et tout ce qui contient des fibres comme les céréales complètes.

Purifier son appareil digestif

Par ailleurs, il faudra penser à boire beaucoup d’eau, de thé vert, de tisanes ou encore de bouillons qui vont permettre un véritable drainage. L’idéal, c’est de boire tous les matins un citron pressé, dans une tasse d’eau chaude. Cette boisson vous permettra de vous débarrasser de toutes vos toxines et de purifier votre appareil digestif.

On vous recommandera, enfin, de pratiquer une activité physique un peu plus intensive que d’habitude. Là encore l’objectif est d’éliminer les toxines. Pensez aussi à vous coucher tôt car le repos fera du bien à l’ensemble de votre organisme. On le sait, ces fêtes sont rarement reposantes, il est donc nécessaire de prendre des forces avant de les affronter.

En règle général, pour ne pas trop faire souffrir votre foie, ne faîtes pas d’excès et mangez doucement. Pour ce qui est de la consommation d’alcool, la encore on ne saurait recommander autre chose que de la modération.

À lire également : Cures détox : nos conseils pour se lancer

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Rythme scolaire : la sieste après le repas en maternelle recommandée

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Face à la réforme des rythmes scolaires qui suscite de fortes critiques, principalement au niveau des écoles maternelles, le ministère de l’Education nationale va présenter certaines recommandations inspirées des « meilleures pratiques » identifiées dans les écoles qui ont adopté d’ores et déjà la réforme au comité de suivi composé de représentants d’enseignants, d’élus et de parents.

Parmi ces préconisations, l’instauration d’une sieste après le repas, destiné selon le ministère, à permettre d’alterner de façon équilibrée les temps d’activité, les temps calmes et de repos des enfants.
Le ministère recommande ainsi de coucher les enfants jusqu’à 4 ans directement après le repas pour permettre une sieste d’une heure trente à deux heures, affirmant également que la sieste prime sur d’autres activités.

Les autorités suggèrent également la mise en place dans l’école d’un repérage au sol (pour permettre une meilleure identification des lieux) mais aussi d’un outil (ex : trombinoscope) permettant l’identification des adultes.

Un soins particulier devra être réservé, selon les recommandations de l’Education nationale, à la transition entre le scolaire et le périscolaire et à l’adaptation des activités aux besoins des jeunes enfants.

Les professeurs des écoles ont bien conscience de l’importance de ces mesures, mais évoquent le fait qu’elles ne soient pas forcément applicables dans beaucoup d’endroits avec des après-midi «coupés en trois», temps scolaire, temps périscolaire, puis garderie pour ceux qui restent après 16H30.

Afin de répondre au besoin de structuration important pour les tout-petits, les professionnels du secteur suggère de chercher à construire des modèles cohérents en se mettant autour d’une table. Il pourrait être possible par exemple de rester à la semaine de 4 jours en maternelle, sans raccourcir les journées qui intègrant temps de sieste et repos, ou alors concentrer les trois heures d’activités périscolaires sur une après-midi.

Le ministère de l'Education Nationale recommande la sieste après le repas à l'école maternelle

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Les repas en famille sont meilleurs pour la santé des enfants

Par manque de temps, les familles peinent souvent à organiser les repas familiaux. Mais, manger en famille autour de la table est meilleur pour la santé des enfants et réduit légèrement le risque d’obésité, selon une étude américaine présentée au congrès annuel de l’American Society for Nutrition. Plus de 40% du budget alimentaire typique des Américains est dépensé à manger à l’extérieur, soulignent les chercheurs, ce qui est préoccupant car les repas à l’extérieur tendent à être beaucoup plus gras, salés et élevés en calories que ceux cuisinés à la maison.

Jennifer Martin-Biggers et ses collègues de l’Université Rutgers ont analysé 68 études mesurant la fréquence et l’atmosphère des repas en famille en lien avec la qualité de l’alimentation et le risque de prise de poids.

Plusieurs bénéfices étaient liés aux repas en famille, incluant une plus grande consommation de fruits, légumes, fibres, aliments riches en calcium et en vitamines. Un modeste lien entre la prise de repas en famille et l’obésité était constaté.

Des bénéfices sociaux étaient également constatés. Les adolescents mangeant à la table familiale rapportant moins de signes de dépression et sentant que leur famille était d’un meilleur support que ceux mangeant moins souvent à la maison.

Pour surmonter la difficulté d’organiser les repas du soir, les parents qui travaillent pourraient viser à développer une meilleure planification, soulignaient des chercheurs québécois en septembre dernier. Leur étude montrait que près de la moitié (44%) des parents ne savent pas, à 17 h, ce qu’ils mangeront pour le souper et ce, 3 fois et plus par semaine.