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Temps des fêtes : conseils de vigilance face à des risques qui ne sont pas présents le reste de l’année

« Les traditions des Fêtes peuvent nous exposer à des risques qui ne sont pas présents le reste de l’année », souligne Santé Canada qui, à l’approche de Noël, réitère ses conseils de sécurité.

Les conseils portent sur les lumières et décorations lumineuses, les arbres et leurs décorations, les jouets et cadeaux et l’utilisation sans risque des bougies.

Voici quelques-uns de ces conseils.

En ce qui concerne les lumières, il est notamment important de se rappeler que les jeux de lumières et autres décorations lumineuses (p. ex. couronnes, rennes) sont conçus pour être utilisés à l’intérieur ou à l’extérieur. Les lumières et les décorations d’intérieur ne doivent pas être utilisées à l’extérieure.

Pour ce qui est des décorations et les ornements d’arbre, il est important de garder ceux qui sont coupants, cassables et faits de métal, de même que ceux qui comportent de petites pièces amovibles ou des piles boutons, hors de la portée des jeunes enfants. Les sapins doivent être éloignés des sources de chaleur et des bougies.

Les piles boutons des jouets représentent un grave dansger pour les enfants. (Très grave danger de l’ingestion de piles bouton : 1 200 visites aux urgences chaque année en France)

Il ne faut pas oublier d’exercer une grande vigilance avec les bougies. Évitez les chandeliers en bois et en plastique, qui peuvent prendre feu. Manipulez prudemment les chandeliers de verre, qui peuvent éclater s’ils deviennent trop chauds. Gardez les bougies allumées hors de la portée des enfants et des animaux de compagnie.

Plus d’informations, sur le site de Santé Canada : Santé Canada rappelle à la population canadienne des conseils de sécurité pendant le temps des Fêtes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Reste à charge Zéro en audioprothèse : la JNA se réjouit

Reste à charge Zéro en audioprothèse. L’association JNA, organisatrice des campagnes nationales d’information et de prévention Journée Nationale de l’Audition (mars) ; Fête de la Musique et Fetsivals de l’été (juin) et Semaine de la santé auditive au travail (octobre) se réjouit qu’un accord facilitant l’accès aux audioprothèses ait été conclu.

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Il était important de mettre fin à la pression sur le « patient » qui n’a d’autre solution que de s’équiper pour continuer à bien entendre et éviter les dégradations de son état de santé en se détournant de cette solution santé. Comme il était tout aussi incontournable de maintenir un accompagnement du patient sur la durée afin d’optimiser les apports santé des appareils pour les patients.

Organisatrice des campagnes nationales de prévention dans le domaine de l’audition en France, fédérant l’ensemble des acteurs de la prévention et de la santé à l’occasion de ses campagnes et mobilisant les médias et les différents ministères, l’association JNA rappelle la nécessité de modifier la place de l’audition dans le suivi santé en développant un suivi systématisé dès le plus jeune âge.

L’audition est un facteur clé de l’hygiène de santé et de vie au même titre que la nutrition, la santé dentaire, les risques cardio-vasculaires.

Cela implique un bilan régulier de l’audition chez le médecin ORL et la mise en place des solutions de compensation dès que nécessaire afin d’éviter les difficultés d’apprentissages, de parcours professionnels et de vie sociale, les désordres cognitifs coûteux en termes de santé publique.

Lors de la dernière édition de la Journée Nationale de l’Audition,  la JNA  a montré que 30% des personnes ayant réalisé un test auditif présentait une perte de l’audition. Et cela ne concernait pas que les personnes de plus de 60 ans.

Depuis 21 ans, la JNA  organise de grandes campagnes nationales de prévention dans le domaine de l’audition en France. Depuis 21 ans, la JNA  n’a eu de cesse de marteler et de mettre en place un dépistage à grande échelle des troubles de l’audition. C’est dans cette perspective que la JNA  oeuvrera lors de la Fête de la Musique de ce 21 juin et tout au long de l’été 2018.

A cette occasion, l’association JNA lance le 1er webmagazine santé grand public dédié à l’audition afin de sensibiliser le public à l’importance d’une bonne audition à tous les âges de la vie. Elle invite aussi tous les acteurs de Santé à changer de paradigme en intégrant les bonnes pratiques de santé auditive dans le « prendre soin de soi » en cohérence avec les changements de valeurs de nos sociétés tournées vers le mieux être et le bien vivre.

News Santé

Le cancer du poumon reste le cancer le plus meurtrier en France

Le cancer du poumon reste le cancer le plus meurtrier en France

Le 21 juin 2017.

Selon la 9ème édition du rapport annuel « Les cancers en France » de l’Institut national du cancer (INCa), le cancer du poumon a été le cancer le plus meurtrier en 2015, hommes et femmes confondus.

Les cancers les plus fréquents ne sont pas les plus meurtriers

Le cancer continue de faire des ravages. En 2015, 384 442 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués en France. Les hommes ont cependant été plus touchés que les femmes : 57,6 % des nouveaux cas de cancer et 55,6 % des décès par cancer ont touché les hommes cette même année. Le cancer le plus fréquent chez l’homme est le cancer de la prostate, chez la femme, c’est le cancer du sein.

En revanche ces deux cancers ne sont pas les plus meurtriers. C’est le cancer du poumon qui a causé le plus de décès chez les hommes : 13 752 décès en 2015, contre 8 350 décès à cause du cancer de la prostate et 7 633 décès à cause du cancer colorectal. Chez la femme, les deux cancers les plus meurtriers sont le cancer du poumon et le cancer colorectal. Le cancer du sein a cependant entraîné la mort de 8 462 femmes en 2015.

Des cancers qui pourraient être évités

Mais le drame c’est qu’une grande partie de ces cancers pourraient être évités. L’Institut national du cancer avance en effet que 40 % des cancers pourraient être évités si nous changions nos habitudes. Si nous évitions de consommer trop de viande, trop de charcuteries ou de produits laitiers, par exemple, et que nous les remplacions par des aliments contenant des fibres, nous pourrions réduire notre risque de développer un cancer de 20 à 25 %.

Autres facteurs à risque : le tabac et l’alcool. Selon ces travaux, le tabac serait responsable de 45 000 décès par cancer en France en 2013. Quant à l’alcool, il serait responsable de près de 15 000 décès chaque année par cancer, soit 9,5 % de l’ensemble de décès par cancer. On rappelle qu’une consommation modérée d’alcool ne doit pas dépasser les 10 verres par semaine. Or, en France, un habitant de plus de 15 ans boit en moyenne 2,6 verres par jour.

À lire aussi : Cancer du sein : l’effet protecteur du régime méditerranéen 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Marisol Touraine reste opposée à la vente de médicaments hors pharmacie

Crédit : Fotolia

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Comme vous le savez très certainement Marisol Touraine a autorisé  en 2013 les pharmaciens à vendre certains médicaments en ligne, une autorisation réservée toutefois aux pharmaciens « ayant obtenu une licence pour créer une officine de pharmacie physique » et ne concernant que les médicaments en libre accès et donc délivrés sans ordonnance.

Certains – on pense en premier lieu à la grande distribution et notamment au combat mené par Michel-Edouard Leclerc – aimeraient que la ministre aille un peu plus loin encore en autorisant la vente dans les grandes surfaces.

Malheureusement elle vient de leur adresser encore une fois une fin de non-recevoir.

Dans le cadre d’une interview accordée à LCI elle s’est montrée très claire à ce sujet. Elle reste opposée à une vente des médicaments en dehors des officines de pharmacie. L’argument selon lequel une vente dans les supermarchés permettrait de faire baisser les prix ne l’a pas vraiment convaincue. Selon la ministre il y a un risque de voir la consommation de médicaments repartir à la hausse alors que l’objectif est justement de maintenir et voir même d’accentuer la baisse déjà constatée ces dernières années.


News Santé

L’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. Pourquoi les cas de Guinée n’effraient-ils pas le reste du monde?

Le virus Ebola est de retour en Afrique. Près d’une centaine de morts auraient été recensés en Guinée où la capitale Conakry est touchée. Les premiers cas officiellement diagnostiqués au Liberia et d’autres sont fortement suspectés en Sierra Leone. Des mises en quarantaine sont décrétées concernant les cas suspects et on recherche activement les personnes ayant été en contact avec les malades. Le Sénégal a fermé sa frontière terrestre avec la Guinée et suspendu la tenue des marchés hebdomadaires près de la frontière.

Pour sa part, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) annonce qu’elle renforce ses équipes dans les zones infectées du sud de la Guinée tout en tentant de prévenir, localement, les mouvements de panique. Le virus responsable de cette fièvre hémorragique se transmet principalement par les contacts intimes, le sang, les selles ou la salive. Il faut donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les personnes infectées et leur famille.

Les mises en quarantaine strictes ne sont le plus souvent pas envisageables, pour des raisons matérielles autant que culturelles. «Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination», explique Marie-Christine Ferir, coordonatrice d’urgence de MSF. Les équipes de l’ONG sont à la recherche de «cas contacts», personnes qui ont été en relation directe avec les malades et qui pourraient être à la fois contaminés et contagieux. Des  «promoteurs de la santé» sensibilisent également la population aux modes de propagation de la maladie et enseignent les mesures à prendre pour éviter la contamination.

La principale menace sanitaire est que l’épidémie s’étende progressivement au sein des pays aujourd’hui touchés et dans les zones frontalières. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se dit fortement préoccupée par cette épidémie qui représente selon elle «une sérieuse menace régionale». Elle vient d’appeler la communauté internationale à l’aide. 

Il n’y a jamais eu de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques

Pour autant, l’histoire et l’expérience montrent qu’à la différence notable du Sras, et de la grippe, autres maladies virales, il n’existe aucun risque de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques. Aucune restriction des voyages vers ou en provenance de Guinée n’est envisagée. «La fièvre Ebola n’est pas une maladie qui, normalement, fait un nombre élevé de victimes contrairement à  la grippe ou d’autres maladies transmissibles», vient de rappeler l’OMS depuis son siège de Genève.

Membre de la petite famille des «filovirus» Ebola est apparu pour la première fois en 1976 à Yambuku (République démocratique du Congo), près de la rivière Ébola. Depuis cette date, l’OMS a recensé une vingtaine de flambées épidémiques de fièvre hémorragiques dues à différents sous-types de cet agent pathogène. Elles ont à chaque fois fait plusieurs dizaines ou centaines de victimes avec des taux de mortalité compris entre 50 et 90%. Il n’existe ni vaccin ni médicament permettant de prévenir ou de traiter cette maladie.

Les symptômes sont particulièrement spectaculaires: fièvre, vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, hémorragies internes et externes. Si elles ne meurent pas, les victimes restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. «Le virus Ebola a aussi été retrouvé dans le sperme d’un homme deux mois après l’apparition de la maladie contractée dans un laboratoire», précise-t-on auprès de l’OMS.

Toutes ces flambées épidémiques ont été initialement observées dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, à proximité immédiate des forêts ombrophiles tropicales. On sait que le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. On ne connaît toutefois pas avec certitude le réservoir animal naturel du virus, les principales suspectes étant  des chauves-souris frugivores, de la famille des ptéropidés.

Les différentes études menées sur ce thème ont démontré que le virus peut être transmis à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Mais il peut aussi s’agir de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. «Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola», soulignent encore les experts de l’OMS.

C’est l’absence de transmission immédiate par voie atmosphérique qui fait que le virus Ebola n’inquiète pas outre mesure les autorités sanitaires internationales. C’est ce qui explique qu’aucune procédure particulière d’alerte aux frontières n’est prévue en cas de flambées épidémiques africaines. Le seul cas connu où un virus de fièvre hémorragique a créé début de panique en Europe date de 1967.

Le cas de Marbourg

Des chercheurs de laboratoires se contaminèrent alors en Allemagne lors de la préparation d’un vaccin à partir de cultures de cellules rénales de singes verts (Cercopithecus aethiops).  Ces singes  importés d’Ouganda étaient porteurs d’un virus inconnu. 31 laborantins du laboratoire Behring de Marbourg furent atteints et sept en moururent. On donna ensuite au virus le nom de la ville où il fut pour la première fois identifié.

Cet épisode démontre que l’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. La durée entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes peut varier de deux à vingt-et-un jours, ce qui laisse amplement le temps de sa diffusion par le canal des transports aériens. De plus, son diagnostic est difficile, les symptômes initiaux pouvant être aisément confondus avec ceux de nombreuses maladies tropicales (paludisme, fièvre typhoïde, choléra, leptospirose, etc.). Et la confirmation diagnostique réclame des tests que ne peuvent réaliser que des laboratoires très spécialisés de virologie dans des conditions extrêmes de confinement.

Pour l’heure, amplement conscientes des risques, la plupart des entreprises privées spécialisées de rapatriement sanitaire refusent de prendre en charge des malades suspects d’être infectés par le virus Ebola. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Meilleurs vœux pour 2014 : le plus beau reste encore à venir !

« Meilleurs vœux pour 2014 : le plus beau reste encore à venir ! » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Pour une fois, nous n’allons pas parler de crise économique, de difficultés financières ou d’autres tracas de la vie quotidienne. Non, nous allons nous projeter dans un futur proche.

– Imaginez un monde où nous vivrons jusqu’à 90-100 ans sans souffrance médicale.
– Imaginez un monde où nous pourrons remplacer chaque organe de notre corps usé par un autre organe, artificiellement créé.
– Imaginez un monde où les paralysés remarcheront et les aveugles reverront
– Imaginez que, demain on puisse, avec une simple goutte de salive ou de sang, prédire votre risque de développer une maladie d’Alzheimer ou un cancer particulier.
– Imaginez un monde où le cancer du sein ne serait plus mortel.
– Imaginez un monde où la technologie serait assez avancée pour faire reculer la vieillesse.

Maintenant, ouvrez les yeux !

© Futuretimeline.net

© Futuretimeline.net

D’après certains experts, on pourrait atteindre un taux de guérison complet (c’est-à-dire 100 % !) face au cancer du sein d’ici 5 à 10 ans, ceci grâce aux progrès des traitements dits personnalisés.

De même, des chercheurs américains et australiens sont parvenus récemment à modifier certaines protéines de souris âgées et faire en sorte de renverser le processus de vieillissement. Ici, il n’est plus question de ralentir le processus de vieillissement mais de redonner des années de jeunesse aux personnes âgées. Première étape déjà franchie pour les souris.

Des chercheurs anglais de l’Université de Cambridge sont parvenus pour la première fois à imprimer en 3D des cellules de la rétine chez le rat. Poussons l’étape un peu plus loin et donnons-nous rendez-vous dans 10-20 ans où l’impression de rétine en 3D pourrait fournir un traitement facilement applicable pour les patients souffrant de dégénérescence rétinienne.

Il existe encore plein d’exemples de prouesses à venir : vous en voulez une vraiment folle ?

D’accord. Alors pour commencer, vous essayer de trouver 1 milliard d’euros (projet ‘Human Brain Project’ soutenu par l’Union Européenne sur 10 ans / 2013-2023), ajoutez-y quelques centaines de millions de dollars (dons de M. Allen pour l’étude du fonctionnement cérébral – Allen Institute for Brain Science), extrapolez dans 5 à 10 ans la puissance de calcul des ordinateurs actuels (opérations à virgule flottante par seconde) et hop, projetez-vous dans à peine 10 ans.

©Wired

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Vers 2025, nous aurons les moyens scientifiques et technologiques pour comprendre le fonctionnement du cerveau humain dans sa totalité. Non seulement le comprendre mais aussi simuler et recréer le fonctionnement du cerveau. Et si on rajoute encore quelques petites années, les experts anglophones prédisent qu’il sera possible vers 2030 (donc à peine d’ici une quinzaine d’années) de faire ce qu’on appelle le ‘reversed-engeneering’ ou la rétro-ingénieurie du cerveau. Recréer un vrai cerveau !

©Wired

©Wired

Si vous n’êtes pas convaincu, alors attendez de voir le film qui sortira dans quelques mois : « Transcendence »

Il ne vous reste plus qu’à rester en forme jusque-là, pour en profiter pleinement. Alors comme on dit, 5 fruits et 5 légumes par jour !

Meilleurs vœux de toute l’équipe de News Santé !

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

L’élément du corps humain resté caché 134 ans explique les genoux qui se dérobent

L’anatomie n’est pas une science morte. Un groupe de six médecins et chirurgiens belges viennent de découvrir l’existence d’une nouvelle structure au sein des genoux humains. Tous les sportifs ou presque connaissent les fameux ligaments du genou. Il faudra désormais y associer le ligament antéro-latéral (LAL).

Cette étonnante découverte est annoncée dans le dernier numéro de Journal of Anatomy. Elle y est signée d’une équipe dirigée par Steven Claes et Johan Bellemans (Université catholique de Louvain). Les autres signataires (Evie Vereecke,  Michael Maes,  Jan Victor,  Peter Verdonk) travaillent au centre hospitalier universitaire de Gand et au Centre orthopédique d’Anvers.

Ils cherchaient à comprendre  pourquoi certains de leurs patients continuaient à souffrir de dérobements (ou d’une instabilité chronique) du genou et ce en dépit d’une réparation réussie des ligaments croisés. Ces praticiens ont pris comme point de départ un article publié en 1879 par  Paul Segond, célèbre chirurgien français.

Spécialiste des interventions dans la sphère uro-génitale, cet expérimentateur-inventeur s’était aussi intéressé à l’articulation du genou. Le Dr Second en était alors arrivé à postuler l’existence d’un ligament supplémentaire antérieur. Il avait notamment décrit une structure nacrée de nature fibreuse et résistante à la face antéro-externe du genou humain. Cette région est aujourd’hui perçue de différente manière mais aucune description anatomique claire n’en a été faite, pas plus que sa fonction n’était comprise. Tel n’est plus désormais le cas.

134 ans plus tard, le postulat du chirurgien français est vérifié. Et la découverte belge vient éclairer ce qui restait une énigme de la chirurgie orthopédique de l’articulation centrale du membre inférieur – et tout particulièrement de la déchirure du croisé antérieur. Il aura fallu 41 cadavres et la mise en œuvre d’une technique de dissection macroscopique.

Les chirurgiens orthopédistes belges sont aujourd’hui formels: leur ligament antéro-latéral (LAL) est présent au sein de 97% de genoux humains. Ils en décrivent les attaches (sur le fémur et le tibia), le parcours (face antéro-interne du tibia) et les rapports avec les structures anatomiques voisines.

Et tout laisse penser qu’il a pour fonction de participer à  la rotation interne du tibia. Déchiré, il expliquerait cette situation bien particulière qu’est le «dérobement résiduel du genou» (que l’on peut voir ici au travers de la positivé du «pivot shift test »).  

Les auteurs espèrent que leur découverte permettra de mieux traiter les blessures conduisant à des lésions des croisés. Ils travaillent d’ores et déjà à mettre au point des techniques chirurgicales de réparation du LAL. Reste à lui donner un nom. Rien n’interdit de penser que les chirurgiens belges donneront, en hommage confraternel, à ce sixième ligament, le nom du Dr Second.

J.Y.N


A votre santé! – Slate.fr