Archives par mot-clé : retarder

Et si on pouvait retarder la ménopause et en diminuer les effets ?

Et si on pouvait retarder la ménopause et en diminuer les effets ?

Et si on pouvait retarder la ménopause et en diminuer les effets ?

Le 7 août 2019

Une procédure médicale pourrait permettre aux femmes de retarder la ménopause jusqu’à 20 ans, selon des spécialistes de la fécondation in-vitro en Grande-Bretagne.

Une opération pourrait retarder la ménopause de 20 ans

Selon des chercheurs britanniques, une opération de cryoconservation ovarienne permettrait de retarder la ménopause. Dans les faits, ils prélèvent un petit morceau de tissu ovarien qui est ensuite congelé. Puis, à l’arrivée de la ménopause, le tissu est greffé sur une partie du corps. Ce tissu permet d’augmenter le niveau d’hormones qui baisse à la ménopause.

Ainsi, le tissu prélevé sur une femme de 25 ans pourrait retarder la ménopause de 20 ans, alors que celui prélevé sur une femme de 40 ans pourrait repousser l’échéance de seulement cinq ans, selon les médecins qui ont mené ces travaux. L’intervention a déjà été testée sur neuf patientes britanniques, mais elle a un coût : entre 7.600 et 11.900 euros.

Diminuer les symptômes 

La procédure n’est pas nouvelle puisqu’elle est déjà utilisée pour les jeunes femmes souffrant d’un cancer. Selon les médecins, l’opération pourrait profiter à des milliers de femmes qui souffrent de graves problèmes de santé causés par la ménopause comme l’ostéoporose, qui affaiblit les os.

Pour certaines femmes, la ménopause s’accompagne aussi de symptômes tels des difficultés à dormir, la dépression, des bouffées de chaleur ou une diminution du désir sexuel. Cette découverte scientifique devrait aider à les diminuer voire les supprimer. Enfin, selon les chercheurs, une partie du tissu ovarien pourrait être greffée pour rétablir la fertilité des femmes qui ont actuellement recours à la fécondation in vitro. Cela leur permettrait de ne pas avoir recours à des traitements et autres médicaments.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Vous aimerez aussi : Des conseils pour bien vivre sa ménopause

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un anticorps parvient à retarder l’apparition du diabète

Un anticorps parvient à retarder l'apparition du diabète

Le 18 juin 2019

C’est la première fois qu’un anticorps, le teplizumab, parvient à retarder la survenue du diabète de type 1.  

Un progrès pour les recherches sur le diabète

Pour mener cette étude internationale, 76 participants se sont vus administrer pendant deux semaines le teplizumab, cet anticorps monoclonal anti-CD3. Les résultats, présentés au congrès de l’American Diabetes Association (ADA) à San Francisco, ont montré qu’il était possible de retarder de deux ans, en médiane, la survenue de la maladie auto-immune. Les tests ont été menés sur des sujets à haut risque au cours d’un suivi de cinq années.  

Le teplizumab est capable de retarder la venue du diabète de type 1. Il peut réduire la destruction des cellules pancréatiques produisant l’insuline chez des patients diagnostiqués diabétiques et traités depuis peu par insuline. L’insuline est une hormone protéique naturellement secrétée par le pancréas et permettant au glucose d’entrer dans les cellules du corps afin de réguler le taux de glucose dans le sang.  

Traiter le diabète avant les symptômes  

L’immunothérapie suscite ainsi l’espoir parmi les chercheurs. En France, le nombre de malades atteints du diabète de type 1 augmente. Cette maladie auto-immune est diagnostiquée chez plus de 2.300 jeunes chaque année. Les défenses immunitaires du malade détruisent les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Les personnes deviennent alors insulino-dépendantes et nécessitent une piqûre d’insuline au quotidien.  

Cette étude permet aux chercheurs de mieux comprendre comment fonctionne le diabète de type 1. Elle montre également que cette maladie auto-immune peut être traitée de façon précoce, chez les sujets à haut risque, avant que les symptômes n’apparaissent. Ainsi, les proches des diabétiques de type 1 présentant les marqueurs de diabète pourraient, dans le futur, prévenir la maladie grâce à un traitement immunitaire.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Régime et alimentation pour diabète de type 2

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La danse comparée à l’entraînement physique traditionnel pour retarder le déclin cognitif

Les personnes âgées qui participent régulièrement à des sessions d’exercice physique peuvent inverser des signes cérébraux du vieillissement et la danse a le plus grand effet, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.

Kathrin Rehfeld du German center for Neurodegenerative Diseases à Magdeburg (Allemagne) ont mené cette étude avec des volontaires, âgés en moyenne de 68 ans.

Ils ont été assignés au hasard à participer de façon hebdomadaire, pendant 18 mois, à des cours de danse ou à un entraînement traditionnel d’endurance et de flexibilité.

Une augmentation du volume de l’hippocampe a été constatée dans les deux groupes. Cette région est sujette à un déclin lié à l’âge et est affectée par des maladies comme l’Alzheimer, soulignent les chercheurs. Elle joue également un rôle clé dans la mémoire et l’apprentissage, ainsi que dans l’équilibre.

Seule la danse a entraîné des changements en ce qui concerne l’équilibre.

Le programme traditionnel d’entraînement physique comportait principalement des exercices répétitifs, tels que le vélo ou la marche nordique, mais le groupe de danse était mis au défi avec des apprentissages nouveaux chaque semaine.

Les routines de danse changeaient constamment (danse jazz, carrée, latino-américaine et en ligne). Les pas, les mouvements de bras, la vitesse et les rythmes étaient changés toutes les deux semaines pour maintenir un processus d’apprentissage constant. L’aspect le plus difficile pour les participants était de se rappeler les routines sous la pression du temps et sans aucune indication de l’instructeur.

Les chercheurs s’appuient sur ces résultats pour tester de nouveaux programmes de conditionnement physique ayant le potentiel de maximiser les effets anti-âge sur le cerveau.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Human Neuroscience
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia