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Conservateurs dans les cosmétiques : la DGCCRF a retiré 140 produits des rayons

Conservateurs dans les cosmétiques : la DGCCRF a retiré 140 produits des rayons

Le 27 octobre 2017.

La methylisothiazolinone et l’isobutylparaben sont deux conservateurs, fréquemment utilisés dans les produits cosmétiques auparavant, mais aujourd’hui interdits en raison de leur pouvoir allergisant. Et pourtant, de nombreux produits contenants cette substance seraient encore commercialisés.

La législation en vigueur n’est pas toujours respectée par les fabricants et distributeurs

De nombreux produits cosmétiques, contenant des produits allergisants, seraient encore commercialisés, alors même que la législation en vigueur en a interdit la fabrication et la commercialisation. Depuis le début de l’année, pas moins de 140 produits ont été retirés des circuits commerciaux par les enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Dans un communiqué, l’organisme note que les fabricants et les distributeurs ne sont pas toujours très scrupuleux devant l’application de la loi. « Certains fabricants n’ont pas toujours informé de manière claire et complète leurs distributeurs de l’interdiction de commercialiser les produits contenant de la MIT (methylisothiazolinone, ndlr). Par ailleurs, si une partie des fabricants avaient anticipé l’interdiction de ce conservateur et modifié en amont la composition de leurs produits, d’autres se sont efforcés d’écouler leurs stocks jusqu’à une date très proche de l’entrée en vigueur de cette interdiction ».

Deux substances très allergisantes mises en cause

La DGCCRF note également que « certains distributeurs, notamment des gérants de commerces de type « bazar », avaient une connaissance parfois limitée de la réglementation applicable aux produits cosmétiques ».

Les conservateurs incriminés contenaient tous de la methylisothiazolinone (MIT) et de l’isobutylparaben. La première est une substance très allergisante qui est interdite dans les produits non rincés depuis le 12 février 2017. La seconde, connue pour son action inhibitrice des micro-organismes dans les produits cosmétiques, est interdite depuis le 30 juillet 2015.

Gaëlle Latour

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le Cytotec, un médicament utilisé pour accoucher, va être retiré du marché

Le Cytotec, un médicament utilisé pour accoucher, va être retiré du marché

Le 19 octobre 2017.

Le Cytotec, utilisé pour déclencher artificiellement un accouchement à terme ou pour des IVG médicamenteuses, va être retiré du marché. Il est en effet soupçonné de provoquer des complications graves.

Risques de mauvaise oxygénation du fœtus

Le Cytotec est à l’origine un médicament prescrit contre l’ulcère de l’estomac. Les médecins ont par la suite détourné son usage pour déclencher des accouchements à terme. Mais cette utilisation pour les accouchements s’est avérée risquée pour la santé de la mère et de l’enfant (il peut entraîner des contractions trop fortes et une mauvaise oxygénation du fœtus), il sera donc retiré du marché français à partir de mars 2018.

« Le laboratoire Pfizer France nous a informés de sa décision de retirer du marché français son produit le Cytotec, largement utilisé en gynécologie hors AMM (hors des indications pour lesquelles il est prévu) qui sera effective le 1er mars 2018 », a indiqué le Dr Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale adjointe de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).

Un produit dangereux pour la mère et l’enfant

Le Cytotec est utilisé depuis 1987, et depuis cette période il est très peu utilisé en gastro-entérologie. Il se prend normalement par voie orale mais c’est quand il est pris par voie vaginale qu’il peut entraîner des effets indésirables. Malgré les mises en garde de l’ANSM, certains hôpitaux continuent à utiliser ce médicament car il est très peu coûteux (30 centimes par comprimé), mais pour l’association Timéo, son utilisation en gynécologie aurait dû être interdite depuis des années.

Timéo, c’est le prénom de l’enfant d’Aurélie Joux, la fondatrice de l’association. Timéo est né sous Cytotec surdosé, en 2010, il est aujourd’hui lourdement handicapé. Le médicament a également eu des effets désastreux sur la mère : Aurélie Joux ne pourra plus avoir d’enfants. En 2016, elle gagnait son procès en première instance, contre l’hôpital de Poissy pour le préjudice subi par son fils. Elle se bat aujourd’hui pour que sa voix soir entendue.

Marine Rondot

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Sanofi retire la demande d’enregistrement de lixisénatide aux USA

Sanofi retire la demande d’enregistrement de lixisénatide aux USA

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Sanofi a décidé de retirer la demande d’enregistrement de lixisénatide aux États-Unis. Le groupe pharmaceutique français estime que la communication publique potentielle de données intermédiaires demandée par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux pourrait compromettre l’intégrité du déroulement de l’étude ELIXA (Evaluation of LIXisenatide in Acute coronary syndrome) en cours.

Sanofi a décidé de retirer la demande d’enregistrement de lixisénatide aux Etats-Unis, qui comprenait les résultats préliminaires de l’étude ELIXA (Evaluation of LIXisenatide in Acute coronary syndrome), actuellement en cours, pour évaluer l’impact cardiovasculaire (tels que les patients ayant récemment subi un événement coronarien aigu).

Cette décision n’est pas liée à des questions de tolérance ou à des lacunes dans la demande d’enregistrement. La décision de retirer la demande d’enregistrement de lixisénatide, un agoniste des récepteurs du GLP-1 (« glucagon-like peptide-1 ») autorisé en Europe pour le traitement des patients atteints de diabète de type 2, est la conséquence d’échanges avec l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) à propos de l’évolution de son processus d’examen des données intermédiaires.

La communication publique potentielle de données intermédiaires pouvant compromettre l’intégrité du déroulement de l’étude ELIXA en cours, Sanofi considère que la meilleure option serait de demander l’évaluation de lixisénatide par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux sur la base des résultats complets de l’étude « Evaluation of LIXisenatide in Acute coronary syndrome » (ELIXA) plutôt que sur la base des résultats intermédiaires.

Le groupe pharmaceutique français prévoit de déposer une nouvelle demande d’enregistrement en 2015, une fois l’étude ELIXA CV terminée.

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Cancer : un rein partiellement retiré par le nombril à l’aide d’un robot

1ère mondiale aux Hospices Civils de Lyon : le 29 mars 2013, l’équipe d’urologie et de chirurgie de la transplantation de l’Hôpital Edouard Herriot, dirigée par le Pr Xavier Martin, a retiré la partie cancéreuse du rein d’un patient de 46 ans en passant par son nombril,. L’intervention a été réalisée avec le tout nouveau robot chirurgical acquis par le CHU de Lyon début janvier.

Une fois la tumeur prélevée, le rein a été suturé et réparé. Plus technique qu’une ablation totale du rein, la néphrectomie partielle permet une préservation maximale de la fonction rénale du patient qui conserve ses 2 reins. Le patient est sorti de l’hôpital avec un simple pansement sur le nombril.

« Cette nouvelle approche chirurgicale robotique à travers l’ombilic présente plusieurs avantages pour le patient », explique le Dr Sébastien Crouzet qui a réalisé l’intervention. « Un avantage esthétique évident : une fois refermée, la cicatrice est largement enfouie dans le nombril offrant une chirurgie quasiment sans cicatrice visible. Elle semble également diminuer les douleurs post opératoires et accélérer la convalescence, du fait de la petite taille de la cicatrice et de l’absence de lésion des muscles de la paroi abdominale. »

Mise en place des trocarts dans la gaine plastique (Single Site) à travers le nombril sous contrôle caméra - HCL

Mise en place des trocarts dans la gaine plastique (Single Site) à travers le nombril sous contrôle caméra – HCL

La technique

Une incision unique de 3 centimètres au niveau de l’ombilic (nombril) permet d’insérer une gaine plastique. Cette gaine possède plusieurs orifices permettant l’introduction d’un système robotique (une caméra et jusqu’à 3 instruments). Le chirurgien est installé sur une console de contrôle d’où il bénéficie d’une vision 3D à l’intérieur du patient grâce au système Haute Définition du robot. Les mouvements du chirurgien sur cette console sont reproduits par le robot à l’intérieur du corps du patient.

Après dissection, la partie cancéreuse du rein cancer est placée dans un sac d’extraction et retirée par l’incision au niveau du nombril. Aucune autre incision abdominale et aucun autre trocart ne sont nécessaires.
L’équipe est fortement impliquée dans le développement des nouvelles techniques mini invasives. Elle a notamment réalisé le premier prélèvement en Europe d’un rein par le nombril chez un donneur vivant en vue d’une greffe, en février 2010.

Avec le robot chirurgical de 2ème génération, les HCL investissent dans la chirurgie de demain

En 2003, les HCL faisaient partie des premiers CHU à acquérir le robot chirurgical Da Vinci. 10 ans plus tard, devenus Centre de référence pour la chirurgie robot-assistée, ils s’équipent du nouveau robot Da Vinci de deuxième génération : un effort financier de 2,5 M € consenti par les HCL pour accompagner la forte augmentation d’activité constatée ces 2 dernières années, et investir ainsi dans « la chirurgie de demain ». Par rapport au robot de 1ère génération, le nouvel équipement offre plusieurs avancées :

– Vision en 3D en haute définition pour une meilleure qualité d’analyse et de précision.
– 4 bras robotisés au contact du patient (1 de plus que l’ancien robot) : 1 pour l’optique et jusqu’à 3 pour les instruments.
– Double console permettant la formation des jeunes chirurgiens ou le travail simultané de 2 experts.
– Embarquement de nouvelles technologies utilisées jusqu’ici uniquement en chirurgie ouverte (laser, ultrasons…)

Le Centre de chirurgie robotique des HCL est à la fois un centre de formation et un centre d’innovation technique pour le patient.

La conduite accompagnée pour former les chirurgiens de demain : La double console fait du nouvel équipement un formidable outil d’apprentissage : le chirurgien senior, installé sur la console-maître, et l’apprenti, installé sur la consoleélève, reçoivent la même image. Les gestes de l’élève sont ainsi réalisés sous le contrôle en temps réel du chirurgien expérimenté, qui peut reprendre la main tout moment, selon le principe de la conduite accompagnée. Cet esprit de formation correspond aux missions du Centre Hospitalo-Universitaire qui offre une formation diplômante depuis plusieurs années

Le travail « à 4 mains » sur le même champ opératoire

La double console permet de faire intervenir deux experts pour un meilleur geste opératoire, plus court, moins traumatisant, ouvrant la voie vers de nouvelles opérations.

Un plateau technique partagé

Certains établissements hospitaliers font l’objet d’une convention d’accès au robot avec les HCL : St Luc-St Joseph, cliniques mutualistes, centres hospitaliers de Villefranche, Bourgoin-Jallieu, Vienne, Givors. Les praticiens, formés par nos seniors à la chirurgie robotique, viennent opérer leurs patients au Centre-Hospitalier Lyon-Sud. Ces conventions permettent aux patients provenant d’autres établissements d’accéder aux techniques de chirurgie robotisée.

Les HCL et le robot chirurgical : une activité ponctuée d’innovations techniques

Mars 2013 : Le Dr Sébastien Crouzet, urologue, réalise pour la première fois au monde l’ablation partielle d’un rein tumoral à travers le nombril
Début 2013 : Les praticiens des HCL réalisent la 1000ème intervention au robot chirurgical
2012 : Les HCL acquièrent le robot chirurgical Da Vinci 2ème génération, qui permet une chirurgie toujours moins invasive
2010 : Le robot chirurgical est transféré au Centre Hospitalier Lyon-Sud
2008 : Le Dr Philippe Céruse, ORL, réalise pour la 1ère fois en France une chirurgie du larynx au robot chirurgical
2003 : Les HCL acquièrent le robot chirurgical Da Vinci

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