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Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Le 14 décembre 2018.

Pendant presque vingt ans ce patient a vécu avec une compresse dans le poumon, oubliée lors d’une intervention chirurgicale. Un cas plutôt rare en France.

L’homme crache du sang

Nous sommes à Toulouse. Un homme se présente à l’hôpital Larray car il tousse et crache du sang depuis 9 ans. Ancien fumeur, il a déjà des antécédents puisqu’après deux arrêts cardiaques, il y a une vingtaine d’années, il s’était fait poser un défibrillateur. 

Pourquoi ses poumons le font-ils souffrir ? Après différents examens médicaux, et une chirurgie exploratrice, les médecins découvrent un abcès au poumon. Mais pas n’importe lequel. Cet abcès enveloppe un objet rond et compact en textile : une compresse.

Une compresse oubliée pendant dix-huit ans dans ses poumons

Grâce à l’article publié dans la Revue des maladies respiratoires, on en sait un peu plus. Cette compresse date de 1989, l’année de sa dernière opération chirurgicale. Incroyable qu’il n’ait ressenti aucune gêne pendant toutes ces années.

L’oubli de corps étrangers est plutôt rare dans l’Hexagone puisqu’il n’a concerné que 173 cas entre 2003 et 2016, soit 0,07% des actes chirurgicaux.

Maylis Choné

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Elle décide de se faire retirer un sein pour éviter un cancer

Elle décide de se faire retirer un sein pour éviter un cancer

Le 14 septembre 2018.

C’est une décision sans doute difficile à prendre. Cette femme a décidé de se faire retirer un sein pour éviter un cancer qui se répétait dans sa famille.

Ablation du sein : une opération préventive

Le témoignage de cette femme de 44 ans est publié en intégralité dans les colonnes du Parisien. Elle y explique son choix de se faire retirer un sein pour éviter de contracter un deuxième cancer. En effet, elle en a déjà eu un il y a deux ans et refuse de prendre le risque de tomber malade une seconde fois. Elle a trop souffert de voir sa mère malade et ne veut pas faire revivre cette épreuve à ses deux enfants aujourd’hui adolescents. 

Le cas des cancers héréditaires est particulier. Dans son cas, d’après les analyses, elle avait 67% de risques de contracter un deuxième cancer. Un pourcentage élevé qu’elle préfère chasser à tout jamais pour ne pas vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. La patiente sera opérée en novembre et se prépare physiquement et psychologiquement. 

Un témoignage pour dédramatiser la situation

Concernant son choix, la quadragénaire explique : « J’ai des amies qui n’auraient pas fait le même et je comprends ». Pourtant, elle a choisi d’effectuer cette opération et en témoigne pour dédramatiser la situation qu’elle ne considère pas du tout comme une mutilation mais plutôt comme une « modification de son corps ». La reconstruction sera effectuée par les chirurgiens grâce à une greffe de la peau de son ventre. 

Plus tard, elle explique qu’elle se fera faire un tatouage, pour dissimuler quelque peu la cicatrice et apprendre à vivre avec. Une période parfois compliquée pour certaines femmes qui bénéficient alors d’un suivi psychologique afin de se réapproprier leur corps et accepter les traces laissées par la maladie. 

Maylis Choné

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Faut-il retirer la malbouffe des pharmacies au Canada ?

Au Canada, il n’est pas rare de voir des rayons entiers de nourriture peu recommandable pour un préserver une bonne santé. Comment la malbouffe peut-elle encore avoir sa place dans des lieux dédiés à la santé ?

La malbouffe trop présente dans les pharmacies au Canada ? 

Quand on rentre dans une pharmacie au Canada, une grande partie des lieux est consacrée à la nourriture. Pourtant, ces produits ne sont pas des aliments naturels, des compléments alimentaires ou des substituts de repas pour les personnes au régime. On parle alors de malbouffe : boissons gazeuses, chips, biscuits sucrés et bonbons en tout genre.

Me Bourassa-Forcier enseigne à l’université de Sherbrooke. Elle explique que de nombreux pharmaciens n’ont pas vraiment le choix d’accepter ou de refuser ces produits. Leur pharmacie est en fait associée à des grandes chaînes, qui exercent des pressions importantes sur le contenu de leurs rayons et ils ne peuvent exercer de pouvoir de décision. 

Promouvoir la santé ou le commerce ? 

La double casquette des pharmaciens est paradoxale : comment peut-on à la fois promouvoir la santé du patient et le pousser à la consommation en lui proposant des produits néfastes pour sa santé ? Au Québec, 7 % de la nourriture est achetée dans les pharmacies. Le coût des soins pour les personnes touchées par des maladies engendrées par une mauvaise alimentation est faramineux et commence à interroger l’Ordre des pharmaciens.

« On avait un levier légal pour le tabac ; pour le sucre ou les autres aliments, nous n’en avons pas. On n’a pas de levier légal pour fouiller la boutique du pharmacien et lui interdire des choses, mais on peut très certainement l’encourager à réfléchir à ça », termine Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec.

Maylis Choné

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Faut-il retirer le gluten et les produits laitiers de notre alimentation ?

Le 26 mai 2016.

Retirer le gluten et les produits laitiers de vache définitivement de son alimentation est à la mode, mais selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela vaut le coup, puisque ce régime permet à la flore intestinale de se régénérer et assure une meilleure santé.

Le gluten responsable de maladies auto-immunes ?

Pour notre bien-être et notre santé, faut-il changer radicalement notre façon de manger ? Selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela ne fait aucun doute. Retirer le gluten et les produits laitiers de vache de notre alimentation est la première étape pour se sentir mieux. Le gluten est partout, présent dans le pain, la brioche, les pâtes, les biscuits, les pizzas et pourtant, il peut être nocif.

Auteure avec Audrey Etner du livre Je mange sans gluten (Eyrolles – 2015), Marion Kaplan en est certaine, le gluten est responsable d’un grand nombre de maladies de notre temps. Des chercheurs américains et néo-zélandais ont prouvé, selon elle, que cette protéine présente dans le blé, l’orge ou encore le seigle, était responsable d’un grand nombre de maladies auto-immunes. « Le pain fait des dégâts sur la planète », assure-t-elle.

Éviter les produits laitiers de vache et le sucre

Les Français sont pourtant très attachés à leur baguette de pain, leur fromage et leur vin rouge. Faut-il qu’ils y renoncent pour éviter de tomber malades ? Très certainement, selon la bio-nutritionniste, qui explique que les produits laitiers de vache sont aussi à prohiber, car ils ne se digèrent pas à l’âge adulte. Mais Marion Kaplan ne s’arrête pas là. Le sucre aussi pourrait être évité si on souhaite aller mieux, notamment en cas de troubles digestifs ou de troubles du sommeil.

Cette intolérance au gluten, par exemple, ne se sait pas forcément. « Ce n’est pas parce qu’on le digère qu’on le tolère », martèle Marion Kaplan, qui laisse à chacun le libre choix de son alimentation, mais qui recommande à tous ceux qui le souhaitent de tester pendant quelques mois un tel régime, pour voir les résultats sur leur état de santé.

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