Archives par mot-clé : retrouvé

Un ver retrouvé sous la peau d’une patiente

Un ver retrouvé sous la peau d’une patiente

Le 26 juin 2018.

Une femme de 32 ans a été victime d’une dirofilariose, une maladie assez rare chez les humains et qui se caractérise par la présence d’un ver sous la peau.

Une femme observe une bosse se déplacer sur son visage

En Russie, un cas de dirofilariose humaine a été diagnostiqué et traité. Cette rare affection a fait l’objet d’une publication dans The New England Journal of Medicine. La patiente est une femme de 32 ans dont les premiers symptômes se sont manifestés par des bosses sur le visage, qui avaient la particularité de se déplacer.

C’est lors d’une consultation chez un ophtalmologue que la jeune femme a fait part de ses premières inquiétudes. Inquiétudes qui ont été confirmées lorsque le médecin a observé une petite bosse se déplacer, juste sous ses yeux. Des analyses ont alors immédiatement été menées et c’est un parasite qui a été découvert sous la peau de la patiente. Ce dernier a pu être retiré lors d’une chirurgie.

Chez les animaux, la dirofilariose peut être mortelle

Ce parasite, de la famille des Dirofilaria repens, est assez rare chez les humains. En général, ils concernent davantage les animaux comme les chiens ou les chats, qui sont contaminés à la suite d’une piqûre de moustique. C’est vraisemblablement de cette façon que la patiente russe a également été contaminée puisque, selon ses dires, elle avait passé quelques temps dans une région rurale où elle avait été souvent piquée par des insectes.

En plus d’être rare chez l’homme, la dirofilariose n’est pas dangereuse, en soi, dans la mesure où le parasite ne peut pas se reproduire et ne parvient pas à maturation. Chez l’animal, cette maladie parasitaire peut en revanche être mortelle. Les vers se multiplient et envahissent les artères des animaux infectés, qui finissent par succomber d’un arrêt du cœur.

Gaëlle Latour

À lire aussi Des vers intestinaux pour traiter la maladie de Crohn

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Roundup : du glyphosate retrouvé dans notre alimentation

Roundup : du glyphosate retrouvé dans notre alimentation

Le 15 septembre 2017.

Selon l’association Générations Futures, on trouverait du glyphosate, la molécule active du Roundup, le désherbant phare de Monsanto, dans nos assiettes.

Du glyphosate dans nos céréales

Le glyphosate est une substance classée comme « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la Santé. Pourtant, on en trouverait dans des produits alimentaires du quotidien. C’est ce que révèle l’association Générations Futures qui a fait analyser 30 produits de consommation courante. Selon ces analyses, on peut trouver des traces de cet herbicide dans plus de la moitié des produits que nous consommons.

Dans le détail, sur 30 échantillons analysés, 16 contenaient du glyphosate. Parmi les produits concernés, on trouve des céréales de petit-déjeuner (Muesli Alpen Swiss, Weetabix Original, Muesli Jordan Country crisp, Country store Kellogs, Granola flocons d’avoines grillés aux pommes Jordans, All Bran Fruit’n Fibre Kellogs), des lentilles (Lentilles vertes Vivien Paille et Lentilles blondes Leader Price) et des pois chiches (pois chiches St Eloi et pois chiches Leader Price).

Convaincre la Commission de la nocivité du glyphosate

Selon l’association, dans certains produits, les concentrations d’herbicide étaient assez élevées : jusqu’à 2 micro-miligrammes/kg d’aliment. La dose est trop faible pour provoquer une intoxication alimentaire mais elle empoisonne tout de même l’organisme, surtout si on expose régulièrement son appareil digestif à cette substance. Des conclusions censées convaincre l’Union européenne de la nocivité d’une telle molécule.

Pour rappel, la Commission européenne souhaite en effet le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate, qui expire à la fin de l’année. La France a d’ores et déjà assuré qu’elle voterait contre ce renouvellement mais elle devra être soutenue. Pour que la proposition de la Commission soit acceptée, elle doit en effet obtenir l’accord de 55 % des États membres représentant 65 % de la population de l’UE. 

Marine Rondot

À lire aussi : 25 solutions pour manger l’esprit tranquille

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un aveugle retrouve partiellement la vue grâce à une autogreffe de cellules de peau

Lundi 9 mai 2016.

Une équipe de chirurgiens et de généticiens japonais vient de réaliser une nouvelle prouesse, en termes de thérapie génique. Ils ont réussi à créer des cellules souches capables de restaurer partiellement la vue d’une malade, à partir de simples cellules de peau !

Des cellules de peau utilisées pour restaurer la vue d’une malade

Les cellules en question ont été prélevées sur son bras. Un petit carré de peau de 4 mm de diamètre ! Mais ce petit carré de peau a ensuite été cultivé, puis reprogrammé en cellules souches immatures, celles qui ne sont pas encore destinées à une fonction précise. 

Les chercheurs japonais ont ensuite implanté ces cellules souches dans l’oeil d’une femme âgée de 70 ans, atteinte de dégénérescence maculaire (DMLA). Ils ont attendu deux ans avant de communiquer les résultats de leur expérience.

DMLA : la patiente a récupéré en partie la vue

Les cellules souches implantées dans l’oeil de la malade se sont déterminées, et ont reconstitué une partie de l’épithelium de la rétine. La DMLA détruit en effet progressivement la rétine, située au fond de l’oeil et sur laquelle se forment les images, en partant du centre. Cela provoque un « trou noir » dans la vision, qui s’agrandit au fur et à mesure, et devient de plus en plus handicapant. Dans le cas de cette expérience, non seulement le système immunitaire de la malade n’a pas rejeté la greffe de cellules souches, mais sa vue s’est significativement améliorée. 

D’autres expériences destinées à améliorer la vue, en se servant de cellules souches, ont donné également des résultats assez probants dans le monde, ce qui laisse espérer que cette technique puisse devenir non plus seulement expérimentale, mais banale, dans quelques années. 

À lire aussi : Avoir une bonne vue plus longtemps

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Implant cérébral : un tétraplégique retrouve l’usage de son bras

Le 22/04/2016

Un jeune américain, tétraplégique depuis 2010 à la suite d’un malheureux plongeon qui lui a brisé le coup, a réussi à reprendre une partie du contrôle de son bras, grâce à un implant cérébral. Une prouesse scientifique riche de promesses.

Une avancée scientifique spectaculaire

Jamais Ian Burkhart, un Américain de 24 ans paralysé depuis six ans, n’aurait pu penser pouvoir à nouveau se servir de son bras et de sa main. Et pourtant… Des chercheurs de l’Institut de technologie Battelle Memorial à Columbus et de l’Université d’État de l’Ohio, sont parvenus à mettre au point un dispositif capable de rétablir la communication entre son cerveau et ses muscles, sans passer par la moelle épinière.

Pour cela, le jeune patient a accepté de se faire placer dans le cerveau un implant composé de 96 électrodes. Cette petite puce de 1,5 millimètre, placée dans le cortex moteur du cerveau, transmet les pensées du patient à un logiciel, qui les décode et les envoie à des bracelets qui stimulent électriquement les muscles du bras.

Cette avancée totalement révolutionnaire n’est pas de la science fiction. Ian Burkhart est parvenu à se servir de son bras, pour jouer à un jeu vidéo ou pour transvaser de l’eau d’une bouteille à un verre.

Aider les personnes à retrouver le contrôle

Pour la communauté scientifique, cette expérimentation est riche de promesses. « Cela ouvre vraiment beaucoup de nouvelles portes vers des mouvements plus complexes », a précisé le Pr Chad Bouton, lors d’une conférence de presse du Feinstein Institute pour la recherche médicale aux États-Unis. « Ce que nous cherchons à faire, c’est aider ces personnes à retrouver le contrôle sur leur corps. »

Ces expérimentations sont vertueuses pour les patients, puisqu’à force d’exercices, leurs muscles atrophiés se renforcent et deviennent plus sensibles à la stimulation électrique. Prochaine étape pour les chercheurs : débarrasser Ian Burkhart des fils qui relient les bracelets de son bras à l’ordinateur et la puce de son cerveau. Peut-être pourra-t-il, à terme, retrouver l’usage de ses deux bras…

À lire aussi : Cécité : le premier implant rétinien posé avec succès

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un banquier japonais, figure-clé du scandale Olympus, retrouvé

HONG KONG (Reuters) – Reuters a retrouvé dimanche dans un ensemble d’appartements de luxe à Hong Kong un banquier japonais qui est un personnage clé du scandale financier impliquant le groupe japonais Olympus. L’homme, très en colère d’avoir été localisé, n’a pas voulu répondre aux questions de Reuters. La petite société d’investissement d’Akio Nakagawa est devenue célèbre pour avoir gagné 687 millions de dollars en honoraires auprès d’Olympus pour la prise de contrôle, pour deux milliards de dollars, de la société britannique d’équipement médical Gyrus en 2008. …
News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR

Comment on a retrouvé l’origine d’E. Coli

«Les indices s’accumulent [faisant penser] que des graines germées d’une exploitation de Basse-Saxe pourraient être infectées», a finalement déclaré vendredi 10 juin la ministre allemande de l’Agriculture. Un responsable de l’Institut fédéral de veille parle d’une «piste absolument brûlante» menant à une exploitation du Nord de l’Allemagne qui serait à …
News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR