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Fluctuations des revenus et risques cardiovasculaires

Des baisses soudaines et imprévisibles de revenu au début de l’âge adulte sont associées à un risque accru de maladie cardiaque et/ou de décès de toute cause dans les années qui suivent, selon une étude publiée en janvier dans la revue

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Tali Elfassy, chercheure en santé publique à l’Université de Miami, et ses collègues ont analysé les données provenant d’une étude ayant suivi 3 937 personnes dans quatre villes américaines (Birmingham, Minneapolis, Chicago et Oakland).

Les participants étaient âgés de 23 à 35 ans en 1990, au début de l’étude.

Entre 1990 et 2005, les revenus personnels ont été enregistrés à 5 reprises et entre 2005 et 2015 les événements cardiovasculaires mortels et non mortels ainsi que les décès de toutes causes ont été évalués à l’aide des dossiers médicaux et des certificats de décès.

Les fluctuations les plus importantes du revenu étaient associées, dans les 10 années suivantes, à un risque deux fois plus élevé de maladies cardiovasculaires, comme les crises cardiaques (infarctus), les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et l’insuffisance cardiaque, ou de décès de toutes causes, comparativement à un groupe similaire de personnes dont le revenu avait moins fluctué.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Miami Miller School of Medicine, Circulation.
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Moins de symptômes dépressifs chez les gens mariés ? Tout dépendrait des revenus

Bien que des études montrent que les bénéfices pour la santé apportés par le mariage varient selon le statut socioéconomique, peu de recherches ont examiné si l’association du mariage avec le bien-être psychologique varie de la même manière, soulignent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Social Science Research.

Les psychologues Daniel L. Carlson de l’Université d’Utah et Ben Lennox Kail de l’Université d’État de la Géorgie ont analysé des données concernant 4340 personnes, âgées de 24 à 89 ans, ayant participé à une étude nationale américaine.

Les personnes mariées dont les revenus du ménage totalisaient moins de 60 000 $ US par année avaient moins de symptômes dépressifs que celles non mariées gagnant un revenu comparable.

Mais pour les couples qui gagnaient plus, le mariage ne présentait pas les mêmes avantages pour la santé mentale. Au contraire, les personnes qui n’avaient jamais été mariées et gagnaient plus de 60 000 $ par année avaient moins de symptômes dépressifs que celles mariées qui avaient un revenu comparable.

« Ce sont les personnes ayant un revenu moyen ou inférieur qui retirent un avantage du mariage pour ce qui est des symptômes dépressifs », résume Kail.

Cette étude appuie une théorie, appelée « modèle des ressources conjugales », qui suggère que les bénéfices du mariage sur le plan de la santé incluent la mise en commun des ressources, comme les finances et le soutien social.

« Les gens qui gagnent plus de 60 000 $ n’obtiennent pas ce bénéfice parce qu’ils ont déjà assez de ressources », explique le chercheur. « Environ 50 % de l’avantage que les ménages gagnant moins de 60 000 $ par année tirent du mariage est un sentiment accru de sécurité financière et d’auto-efficacité, ce qui provient probablement de la mise en commun des ressources. »

« Il est intéressant de noter que, chez les personnes ayant les revenus les plus élevés, celles jamais mariées présentent moins de symptômes de dépression que celles qui sont mariées », souligne-t-il.

Il est question de niveaux subcliniques de dépression, précise-t-il, ce qui signifie que les symptômes ne sont pas assez sévères pour rencontrer les critères diagnostiques de la dépression, mais ils peuvent néanmoins avoir un impact sur la santé et le bonheur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Georgia State University, Social Science Research.
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Montréal : langue, revenus, logements… 10 cartes interactives pour explorer la démographie de la ville

Les données du recensement de 2016 de Statistique Canada permettent de comparer les caractéristiques sociodémographiques des arrondissements et des villes liées à Montréal.

Le Devoir présente 10 cartes à zoomer et dézoomer pour explorer diverses caractéristiques démographiques : langue maternelle, immigration, scolarité, âge médian, nombre de centenaire, revenu des ménages, taux de chômage, familles monoparentales, prix et taille des logements.

Notamment, « dans l’agglomération de Montréal, 1 823 085 citoyens, soit 95 % de la population, n’ont appris qu’une seule langue maternelle. Parmi ces personnes, 49 % ont grandi en français, 17 % en anglais et 34 % dans une autre langue. L’arabe, l’espagnol et l’italien font partie des langues non officielles les plus parlées à Montréal ».

« La population née au pays demeure majoritaire à Montréal, comptant pour 63 % de l’ensemble des habitants. Les 570 940 personnes issues de l’immigration et qui sont nées à l’extérieur du pays représentent quant à elles 34 % des citoyens de la ville. Uniquement 3 % des Montréalais sont considérés comme des résidents non permanents. Haïti occupe le premier rang des pays d’origine de ces immigrants, suivi de l’Algérie et de l’Italie. »

« Le Plateau-Mont-Royal abrite la population la plus jeune avec une médiane de 33,6 ans et Westmount, la plus vieille, avec une médiane de 48,3 ans. »

Sur le site du Devoir : Connaissez-vous la démographie de Montréal ?

Carte interactive : voyez quel est le revenu médian dans votre quartier et partout au Québec

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