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Rien ou presque pour les psychologues malgré l’annonce de réinvestissements dans les services aux élèves (Québec)

Les plans d’effectifs 2017-2018 des commissions scolaires ne prévoient pas réellement d’embauche de psychologues et ce, malgré que le ministère de l’Éducation annonce des réinvestissements importants en faveur des services aux élèves, rapporte, le 8 juin, un communiqué de l’Association des psychologues du Québec

Par exemple, « selon les plans d’effectifs rendus publics il y a quelques semaines, la CSDM prévoit une augmentation de seulement 1 poste de psychologue pour la prochaine année ».

« À titre de comparaison, dans le même plan d’effectifs, on y prévoit 27 psychoéducateurs et 76 éducateurs spécialisés de plus. La CSMB ne fait pas mieux avec ses 3 postes. »

« Quand on coupe, ce sont les psychologues qui écopent, et quand on réinvestit ce ne sont pas les psychologues qu’on embauche. Donc, ceux qui par chance sont encore en place se retrouvent encore et toujours avec une surcharge de travail », a déclaré la Dre Salha Saïda, qui s’est faite porte-parole des psychologues du réseau de l’Éducation.

Le communiqué poursuit :

« Pourtant, le manque de psychologues et de services psychologiques dans nos écoles est depuis longtemps décrié et rien ne semble vouloir se régler. Suite aux mesures d’austérité des dernières années, force est d’admettre que le manque de psychologues et la surcharge de travail imposée à ceux qui n’ont pas vu leur poste aboli ont grandement affecté les services psychologiques. Non seulement le temps manque pour faire le dépistage précoce, la prévention/promotion de la santé mentale et d’évaluer rapidement un trouble sur le spectre de l’autisme ou une déficience intellectuelle mais l’intervention auprès des enfants présentant des besoins de stimulation ou des problèmes de santé mentale comme les troubles anxieux sévères et les dépressions majeures est inexistante. La tendance est “d’investir dans les bras” et semble privilégier la gestion des comportements. Il s’agit là d’une bien mauvaise façon de s’occuper de nos jeunes.

Ainsi, si votre enfant est en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, ce n’est malheureusement pas un ou même trois psychologues de plus qui apporteront de grands changements dans les services que vous aviez. »

Les services psychologiques publics de plus en plus réduits, déplore l’APQ (Québec, 2017)

Pour plus d’informations sur les conditions de travail des psychologues au Québec, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Association des psychologues du Québec.
Tous droits réservés.

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Gaz et pétrole de schiste : des tremblements de terre qui n’ont rien de naturel

Environ 7 millions de personnes vivent dans des régions du centre et de l’est des États-Unis où la fracturation hydraulique peut causer des secousses sismiques risquant d’endommager les constructions, selon un rapport de l’Institut américain de géophysique (US Geological Survey, USGS) publié le 28 mars.

La fracturation hydraulique consiste à extraire le pétrole et le gaz de schiste par injection d’eau et de divers produits à haute pression dans des puits profonds, sous les nappes phréatiques.

L’Oklahoma, le Kansas, le Texas, le Colorado, le Nouveau-Mexique et l’Arkansas sont, dans l’ordre, les États les plus exposés.

À certains endroits, des séismes peuvent à la fois être provoqués naturellement et par des activités de fracturation. Dans ces régions, le risque de tremblement de terre toutes causes confondues est similaire à celui, très élevé, de séismes naturels en Californie.

La carte dressée par Mark Petersen et ses collègues du USGS recense les séismes, naturels et résultants de la fracturation, survenus entre 1980 et 2015 dont la magnitude était égale ou supérieure à 2,5 sur l’échelle de Richter.

Ils ont recensé 21 endroits dans les 6 États les plus à risque où une augmentation, dans les 5 dernières années, des secousses puissantes causant des dommages résultait d’activités de fracturation.

Psychomédia avec sources : AFP (La Presse), USGS.
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Pour la mémoire de bébé, rien ne vaut une bonne sieste

© sonya etchison - Fotolia.com

© sonya etchison – Fotolia.com

La sieste a de nombreuses vertus, chacun le sait. Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Sheffield (Royaume-Uni) et de la Ruhr University Bochum (Allemagne) vient nous le confirmer aujourd’hui.

Menée auprès de 216 enfants âgés de moins de 12 mois, cette étude nous apprend qu’une sieste quotidienne d’au moins 30 minutes permets d’améliorer de manière significative la mémoire des nourrissons.

C’est ainsi que les scientifiques se sont penchés sur les capacités d’apprentissage de ces bébés en leur apprenant trois gestes simples avec une marionnette. 4 heures, puis 24 heures plus tard, les enfants devaient reproduire ces gestes.

Mais seuls les enfants ayant fait une sieste d’au moins 30 minutes après cet apprentissage se sont souvenus des gestes et ont été en mesure de les reproduire.

Les chercheurs estiment donc que la sieste permet de mieux assimiler les informations et que les enfants apprennent mieux juste avant de dormir.


News Santé

L’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. Pourquoi les cas de Guinée n’effraient-ils pas le reste du monde?

Le virus Ebola est de retour en Afrique. Près d’une centaine de morts auraient été recensés en Guinée où la capitale Conakry est touchée. Les premiers cas officiellement diagnostiqués au Liberia et d’autres sont fortement suspectés en Sierra Leone. Des mises en quarantaine sont décrétées concernant les cas suspects et on recherche activement les personnes ayant été en contact avec les malades. Le Sénégal a fermé sa frontière terrestre avec la Guinée et suspendu la tenue des marchés hebdomadaires près de la frontière.

Pour sa part, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) annonce qu’elle renforce ses équipes dans les zones infectées du sud de la Guinée tout en tentant de prévenir, localement, les mouvements de panique. Le virus responsable de cette fièvre hémorragique se transmet principalement par les contacts intimes, le sang, les selles ou la salive. Il faut donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les personnes infectées et leur famille.

Les mises en quarantaine strictes ne sont le plus souvent pas envisageables, pour des raisons matérielles autant que culturelles. «Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination», explique Marie-Christine Ferir, coordonatrice d’urgence de MSF. Les équipes de l’ONG sont à la recherche de «cas contacts», personnes qui ont été en relation directe avec les malades et qui pourraient être à la fois contaminés et contagieux. Des  «promoteurs de la santé» sensibilisent également la population aux modes de propagation de la maladie et enseignent les mesures à prendre pour éviter la contamination.

La principale menace sanitaire est que l’épidémie s’étende progressivement au sein des pays aujourd’hui touchés et dans les zones frontalières. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se dit fortement préoccupée par cette épidémie qui représente selon elle «une sérieuse menace régionale». Elle vient d’appeler la communauté internationale à l’aide. 

Il n’y a jamais eu de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques

Pour autant, l’histoire et l’expérience montrent qu’à la différence notable du Sras, et de la grippe, autres maladies virales, il n’existe aucun risque de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques. Aucune restriction des voyages vers ou en provenance de Guinée n’est envisagée. «La fièvre Ebola n’est pas une maladie qui, normalement, fait un nombre élevé de victimes contrairement à  la grippe ou d’autres maladies transmissibles», vient de rappeler l’OMS depuis son siège de Genève.

Membre de la petite famille des «filovirus» Ebola est apparu pour la première fois en 1976 à Yambuku (République démocratique du Congo), près de la rivière Ébola. Depuis cette date, l’OMS a recensé une vingtaine de flambées épidémiques de fièvre hémorragiques dues à différents sous-types de cet agent pathogène. Elles ont à chaque fois fait plusieurs dizaines ou centaines de victimes avec des taux de mortalité compris entre 50 et 90%. Il n’existe ni vaccin ni médicament permettant de prévenir ou de traiter cette maladie.

Les symptômes sont particulièrement spectaculaires: fièvre, vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, hémorragies internes et externes. Si elles ne meurent pas, les victimes restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. «Le virus Ebola a aussi été retrouvé dans le sperme d’un homme deux mois après l’apparition de la maladie contractée dans un laboratoire», précise-t-on auprès de l’OMS.

Toutes ces flambées épidémiques ont été initialement observées dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, à proximité immédiate des forêts ombrophiles tropicales. On sait que le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. On ne connaît toutefois pas avec certitude le réservoir animal naturel du virus, les principales suspectes étant  des chauves-souris frugivores, de la famille des ptéropidés.

Les différentes études menées sur ce thème ont démontré que le virus peut être transmis à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Mais il peut aussi s’agir de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. «Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola», soulignent encore les experts de l’OMS.

C’est l’absence de transmission immédiate par voie atmosphérique qui fait que le virus Ebola n’inquiète pas outre mesure les autorités sanitaires internationales. C’est ce qui explique qu’aucune procédure particulière d’alerte aux frontières n’est prévue en cas de flambées épidémiques africaines. Le seul cas connu où un virus de fièvre hémorragique a créé début de panique en Europe date de 1967.

Le cas de Marbourg

Des chercheurs de laboratoires se contaminèrent alors en Allemagne lors de la préparation d’un vaccin à partir de cultures de cellules rénales de singes verts (Cercopithecus aethiops).  Ces singes  importés d’Ouganda étaient porteurs d’un virus inconnu. 31 laborantins du laboratoire Behring de Marbourg furent atteints et sept en moururent. On donna ensuite au virus le nom de la ville où il fut pour la première fois identifié.

Cet épisode démontre que l’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. La durée entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes peut varier de deux à vingt-et-un jours, ce qui laisse amplement le temps de sa diffusion par le canal des transports aériens. De plus, son diagnostic est difficile, les symptômes initiaux pouvant être aisément confondus avec ceux de nombreuses maladies tropicales (paludisme, fièvre typhoïde, choléra, leptospirose, etc.). Et la confirmation diagnostique réclame des tests que ne peuvent réaliser que des laboratoires très spécialisés de virologie dans des conditions extrêmes de confinement.

Pour l’heure, amplement conscientes des risques, la plupart des entreprises privées spécialisées de rapatriement sanitaire refusent de prendre en charge des malades suspects d’être infectés par le virus Ebola. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Trouble bipolaire : rien à voir avec de simples sautes d’humeur

Le trouble bipolaire est une vraie maladie, qui toucherait 1 à 2 % des personnes adultes. Par quoi se caractérise t-il vraiment et comme le traiter ? Zoom sur une affection médicale à ne pas prendre à la légère.

Qu’est-ce que le trouble bipolaire ?

Le trouble bipolaire, aussi appelé maladie affective bipolaire, est une affection psychiatrique sérieuse. Les personnes atteintes, souvent qualifiées de maniacodépressives, présentent des sautes d’humeur extrêmes et oscillent entre une excitation intense, appelée manie, et une profonde dépression, chacune de ces phases étant sans aucun rapport avec les événements réellement vécus. En moyenne, le trouble bipolaire apparaît chez le jeune adulte, vers l’âge de 30 ans. Les troubles peuvent durer quelques semaines ou quelques mois puis se stabiliser durant plusieurs années.

Quelle est la différence avec les sautes d’humeur ?

La vie est faite de hauts et de bas. Il est tout à fait normal, et même psychologiquement sain, de se sentir parfois triste ou irrité. Mais dans le cas du trouble bipolaire, les hauts sont très hauts et les bas très bas. L’épisode maniaque se définit par une humeur euphorique exagérée, associée à une hyperactivité physique et psychique. L’épisode dépressifse caractérise par une humeur triste souvent associée à une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes les activités, des perturbations du sommeil, voire des idées ou tentatives de suicide. Il s’agit donc d’une vraie maladie, parfois très invalidante et qui doit être traitée.

Les symptômes du trouble bipolaire

Outre l’alternance extrême de l’humeur, le trouble bipolaire peut être associé à d’autres signes qui, s’ils sont cumulés, doivent alerter et encourager le diagnostique :

– Jugement erroné de la réalité,

– Crises de violence ou d’agressivité,

– Alcoolisme,

– Problèmes avec la justice

– Conduite à risque ou vitesse excessive,

– Modification du caractère,

– Sensibilité excessive,

– Problèmes de sommeil,

– Incapacité à pleurer et ou à exprimer ses émotions,

– Antécédents familiaux.

Les causes du trouble bipolaire

L’origine du trouble bipolaire est complexe mais des facteurs de vulnérabilité génétique et (…) Lire la suite sur Topsanté

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