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Oignon et ail pour réduire le risque de cancer du sein (et d’autres cancers)

Les oignons et l’ail pourraient réduire le risque de cancer du sein, selon une étude publiée en août dans la revue Nutrition and Cancer.

Des chercheurs des universités de Buffalo (États-Unis) et de Porto Rico ont examiné l’association entre la consommation d’oignon et d’ail et le cancer du sein à Porto Rico.

Ils ont mené cette étude avec 314 femmes atteintes du cancer du sein et de 346 témoins.

L’oignon et l’ail sont notamment les ingrédients clés du sofrito, un condiment de base de la cuisine portoricaine.

« Nous avons constaté que, chez les Portoricaines, la consommation combinée d’oignon et d’ail, ainsi que de sofrito, était associée à un risque réduit de cancer du sein », rapporte Gauri Desai, auteure principale.

Les participantes qui consommaient du sofrito plus d’une fois par jour avaient un risque réduit de 67 % par rapport à celles qui n’en mangeaient jamais.

Des études antérieures ont montré que la consommation d’oignons et d’ail peut avoir un effet protecteur contre le cancer, indique le communiqué des chercheurs. (Oignon, ail, poireau… et prévention du cancer colorectal)

Porto Rico était un endroit propice pour étudier cette association, parce que les femmes y consomment plus d’oignons et d’ail qu’en Europe et aux États-Unis, en grande partie à cause de la popularité du sofrito, note la chercheure. Les oignons et l’ail sont également consommés régulièrement dans des ragoûts, ainsi que dans les plats à base de haricots et de riz de la cuisine portoricaine.

De plus, « Puerto Rico a des taux de cancer du sein inférieurs à ceux de la partie continentale des États-Unis, ce qui en fait une population importante à étudier ».

Les oignons et l’ail sont riches en flavonols et en composés organosulfurés. En particulier, l’ail contient des composés tels que la S-allylcystéine, le sulfure de diallyle et le disulfure de diallyle, tandis que les oignons contiennent des alc(en)yl cystéine sulphoxydes. « Ces composés présentent des propriétés anticancérigènes chez l’humain, ainsi que dans les études expérimentales sur les animaux », indique Lina Mu, coauteure senior.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University at Buffalo, Nutrition and Cancer.
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Arrêt du tabac : entre 5 à 10 ans pour diminuer le risque cardiovasculaire

Arrêt du tabac : entre 5 à 10 ans pour diminuer le risque cardiovasculaire

Le 29 août 2019.

L’arrêt du tabac chez un fumeur peut réduire le risque de maladie cardiovasculaire de 39% en 5 ans selon une étude américaine publiée il y a une semaine.

39% de risque en moins

Les fumeurs peuvent réduire leur risque de maladie cardiovasculaire de 39% en cinq ans s’ils arrêtent de fumer, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). L’étude indique que le tabagisme est responsable de 20% des décès par maladies cardiovasculaires aux États-Unis. 

Les chercheurs ont pu établir ce qu’il advenait du risque de maladie cardiovasculaire après avoir cessé de fumer en comparaison aux personnes qui ont continué de fumer et celles qui n’ont jamais fumé. Il faut entre 5 à 10 ans, et peut-être même jusqu’à 25 ans après avoir arrêté de fumer, pour que le risque de maladie cardiovasculaire devienne aussi faible que celui d’une personne qui n’a jamais fumé. 

Le système cardiovasculaire guérit rapidement

Pour réaliser l’étude, les chercheurs ont utilisé les données de 1954 à 2014 provenant de 8.770 participants. Ces données ont permis de déterminer l’effet du tabagisme au cours de la vie et de l’abandon du tabac sur le risque cardiovasculaire, comprenant l’infarctus du myocarde, l’AVC et l’insuffisance cardiaque.

L’auteur principal de l’étude, Hilary Tindle, recommande aux fumeurs d’éteindre leur cigarette. Le système cardiovasculaire commence à guérir assez rapidement après avoir cessé de fumer, même chez les personnes qui ont fumé depuis des décennies. Selon elle, le rétablissement complet peut prendre des années, il est donc conseillé d’arrêter dès à présent afin d’améliorer sa santé cardiaque.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Régime alimentaire pour maladies cardiovasculaires

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Le traitement contre la ménopause augmente le risque de cancer du sein

Le traitement contre la ménopause augmente le risque de cancer du sein

Le 30 août 2019

Une étude publiée dans la revue britannique The Lancet confirme que les traitements hormonaux de la ménopause augmentent le risque de cancer du sein.

Un plus grand risque dans la durée

L’étude conclut que tous les traitements hormonaux de la ménopause (THM) sont associés à un risque accru de cancer du sein. Les gels aux oestrogènes pour application locale sont exempts.

Plus le traitement est long et plus le risque est élevé. Selon l’étude, une femme de cinquante ans qui suit un traitement contre la ménopause associant des oestrogènes et de la progestérone pendant cinq ans a 8,3% de probabilité de développer un cancer du sein dans les vingt années suite au traitement.

Diminuer les prescriptions des traitements hormonaux

Une précédente étude publiée en 2002 avait montré que le THM avait un lien avec un risque de cancer du sein plus élevé. Suite à cette publication, les prescriptions de ce traitement ont fortement reculé.

En France, alors qu’un quart des femmes de 50 à 60 ans étaient traitées avec ce type de traitement en 2000 et 2001, le traitement a diminué de 62% entre 2002 et 2006. De plus, entre 2003 et 2006, les cancers du sein ont également baissé de 6,6%. Il faut toutefois rappeler que d’autres facteurs comme le poids, l’âge et la consommation d’alcool peuvent augmenter les risques de développer un cancer du sein. 

 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les hormones bio-identiques à la ménopause: les réponses de la Dre Sylvie Demers

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L’antidouleur tramadol augmente le risque d’hypoglycémie

L'antidouleur tramadol augmente le risque d'hypoglycémie

Le 2 septembre 2019

Des effets secondaires inquiétants

Une étude publiée le 28 août dans la revue Scientific Reports et conduite par des chercheurs de la Skaggs School of Pharmacy, montre un lien entre la prise de tramadol et l’augmentation du risque d’hypoglycémie. Cette baisse du taux de sucre dans le sang peut provoquer des palpitations cardiaques, des troubles de la vision, du comportement voire des convulsions.

L’étude explique que depuis 2005, les visites à l’hôpital en lien aux effets indésirables du Tramadol ont été multipliées par deux. Le tramadol est l’un des analgésiques les plus utilisés dans le monde. Toutefois, ses effets secondaires tels que la dépendance, les douleurs abdominales, les vertiges et les confusions inquiètent de plus en plus. 

Un risque d’hypoglycémie multiplié par 10

Au cours de leur étude, les chercheurs ont analysé plus de 12 millions de rapports du système de notification des évènements indésirables observés par la Food and Drug Administration des États-Unis.

Les scientifiques ont observé une augmentation de l’hypoglycémie chez les patients consommant du tramadol en comparaison aux patients prenant d’autres opioïdes. Parmi les différents cas, certains montrent une hypoglycémie déclenchée par le tramadol et résolue une fois le médicament arrêté. Les chercheurs souhaitent avertir les médecins que l’hypoglycémie peut survenir en particulier chez les patients prédisposés au diabète.

Stéphanie Haerts

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Ménopause : les traitements hormonaux augmentent bel et bien le risque de cancer du sein

Les femmes suivant un traitement hormonal de substitution contre les symptômes de la ménopause ont un risque plus élevé de cancer du sein, selon une vaste étude internationale publiée dans The Lancet.

L’étude a été réalisée par le Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer, un groupe international qui regroupe plusieurs centaines de chercheurs.

Les chercheurs ont analysé toutes les études épidémiologiques prospectives, publiées de 1992 à 2018, portant sur les différents types d’hormonothérapie et le moment de leur utilisation.

Au cours du suivi, 108 647 femmes ménopausées ont développé un cancer du sein à l’âge moyen de 65 ans (68 % entre 58 et 72 ans) ; 55 575 (51 %) d’entre elles avaient eu recours à un traitement hormonal.

Tous les types de traitements hormonaux, à l’exception des œstrogènes vaginaux, étaient associés à des risques accrus de cancer du sein, qui augmentaient régulièrement avec la durée d’utilisation et étaient plus élevés pour les œstrogènes-progestatifs que pour les préparations à base d’œstrogènes seuls.

Parmi les utilisatrices actuelles, ces risques excédentaires étaient présents même au cours des années 1 à 4 et étaient deux fois plus élevés au cours des années 5 à 14.

Après l’arrêt des traitements, un certain risque excédentaire persistait pendant plus de 10 ans ; son ampleur dépendait de la durée de l’utilisation antérieure, avec un faible risque excédentaire pour une utilisation de moins d’un an.

En supposant que ces associations sont largement causales, l’excès de cancer du sein lié à 5 ans de traitement hormonal à partir de 50 ans représente :

  • une femme sur 50 entre 50 et 69 ans chez les utilisatrices d’œstrogènes et de progestatifs quotidiens ;

  • une sur 70 chez les utilisatrices d’œstrogènes et de préparations intermittentes de progestatifs ;

  • une sur 200 chez les utilisatrices de préparations à base d’œstrogènes seules.

Les excès correspondants à partir de 10 ans de traitement seraient environ deux fois plus importants.

L’augmentation du risque était moins importante chez les femmes débutant l’hormonothérapie après 60 ans.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur le traitement hormonal de la ménopause, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : The Lancet.
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Arthrose : un risque cardiovasculaire plus élevé dû aux médicaments

Arthrose : un risque cardiovasculaire plus élevé dû aux médicaments

Le 13 août 2019

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) utilisés contre l’arthrose contribueraient à accroître le risque de maladies cardiovasculaires.

Un risque cardiaque accru

Une étude parue dans la revue Arthritis & Rheumatology révèle que les médicaments antidouleurs augmenteraient le risque cardiaque des patients souffrant d’arthrose. Des chercheurs canadiens ont comparé les données de 7.743 patients atteints d’arthrose à 23.229 personnes non atteintes.

Ils ont noté que les personnes souffrant d’arthrose avaient 23% plus de risques de développer une maladie cardiovasculaire en comparaison aux personnes non atteintes. Les chercheurs ont évalué que le risque d’insuffisance cardiaque congestive était 42% plus élevé chez les personnes atteintes d’arthrose que chez les personnes non-arthrosiques. Le risque de cardiopathie ischémique augmenterait de 17% chez les personnes atteintes d’arthrose et le risque d’accident vasculaire cérébral serait 14% plus élevé.

L’utilisation des AINS en cause

Les scientifiques ont pris en compte des facteurs tels que le diabète, l’hypertension, l’indice de masse corporelle mais aussi le statut socioéconomique. Ils ont établi que 41% du risque accru d’une maladie cardiovasculaire était dû à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). 

L’auteur de l’étude, Aslam Anis, a déclaré qu’il s’agissait de « la première étude longitudinale à évaluer le rôle médiateur de l’utilisation des AINS dans la relation entre l’arthrose et les maladies cardiovasculaires« . Il recommande aux personnes atteintes d’arthrose de discuter avec leur médecin des risques que comportent les anti-douleurs. 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Comment soigner l’arthrose ?  

 

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Risque de cancer du sein : la viande rouge comparée à la volaille

La consommation de viande rouge est liée à un risque accru de cancer du sein, alors que celle de volaille est liée à un risque réduit, selon une étude publiée dans l’International Journal of Cancer.

Dale P. Sandler du National Institute of Environmental Health Sciences américain et ses collègues ont analysé des données concernant 42 012 femmes qui ont été suivies pendant 7,6 ans en moyenne.

Au cours de cette période de suivi, 1 536 cancers du sein invasifs ont été diagnostiqués.

Les femmes qui consommaient la plus grande quantité de viande rouge avaient un risque 23 % plus élevé que celles qui consommaient la plus petite quantité.

Inversement, les femmes dont la consommation de volaille était la plus élevée avaient un risque réduit de 15 % comparativement à celles dont la consommation était la plus faible. Le risque était encore plus faible chez celles qui avaient remplacé la viande rouge par la volaille.

Les résultats demeuraient inchangés lorsque les analyses tenaient compte de facteurs de risque connus du cancer du sein ou de facteurs de confusion potentiels comme le statut socioéconomique, l’obésité, l’activité physique, la consommation d’alcool et d’autres facteurs alimentaires. Aucune association n’a été observée pour les pratiques de cuisson ou les substances chimiques formées lors de la cuisson de la viande à haute température.

« La viande rouge a été identifiée comme un cancérigène probable. Notre étude s’ajoute aux données suggérant que la consommation de viande rouge peut être associée à un risque accru de cancer du sein, alors que la volaille peut être associée à un risque réduit », conclut le chercheur.

« Le mécanisme par lequel la consommation de volaille diminuerait le risque de cancer du sein n’est pas clair. »

Pour plus d’informations sur la viande rouge et la santé et sur le cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, International Journal of Cancer.
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Arthrose : un risque cardiovasculaire accru est en partie dû aux médicaments

L’arthrose a été associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire. Une étude publiée en août dans la revue Arthritis & Rheumatology suggère qu’une partie substantielle du risque provient de l’utilisation de médicaments antidouleurs de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Ces médicaments incluent l’ibuprofène (Advil…) et le naproxène (Aleve) ainsi que divers AINS d’ordonnance.

Aslam H. Anis de l’University of British Columbia (Canada) et ses collègues ont analysé des données concernant 7 743 personnes atteintes d’arthrose et 23 229 personnes témoins en santé qui ont rarement ou jamais utilisé des AINS.

Comparativement aux personnes en bonne santé, celles atteintes d’arthrose présentaient un risque d’insuffisance cardiaque accru de 42 %, un risque de coronaropathie (maladie coronaire) accru de 17 % et un risque d’AVC accru de 14 %.

Après avoir tenu compte de facteurs tels que le statut socioéconomique, l’indice de masse corporelle (calcul rapide de votre IMC et de votre poids idéal), l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et d’autres facteurs de santé, les chercheurs ont calculé que 41 % du risque accru d’événement cardiovasculaire était attribuable à l’utilisation des AINS.

Pour plus d’informations sur arthrose et sur les AINS, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, Arthritis & Rheumatology.
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Les laits hypoallergéniques censés prévenir les allergies pourraient plutôt augmenter le risque

Les préparations infantiles hypoallergéniques sont recommandées pour les bébés considérés comme à risque de développer des allergies et qui ne sont pas exclusivement allaités.

Elles sont censées éviter le développement des allergies plus tard dans leur vie.

Ces préparations ne sont pas associées à une diminution du risque d’allergie, montre cependant une étude française publiée en juin dans la revue Pediatric Allergy and Immunology.

« Ces résultats ne permettent pas d’établir de lien de causalité pour les effets observés mais ils soulignent la nécessité de réaliser des études cliniques sur ces préparations avant de promouvoir leur potentiel effet hypoallergénique », soulignent les chercheurs.

Leur communiqué explique :

« Les préparations infantiles hypoallergéniques contiennent des protéines partiellement hydrolysées, c’est-à-dire fragmentées en petits morceaux. Elles sont censées protéger l’enfant contre le développement d’allergies et sont, de ce fait, recommandées par certaines sociétés savantes pour l’alimentation des nourrissons dont au moins un parent ou un membre de la fratrie a des antécédents d’allergie.

Or, l’efficacité de ces préparations est controversée. Peu de données sont disponibles sur leur influence dans la prévention des allergies en conditions réelles d’utilisation. Et certaines sociétés de pédiatrie comme la société américaine de pédiatrie et la société suisse de pédiatrie ont récemment retiré leur recommandation vis-à-vis de ces préparations infantiles. »

Blandine de Lauzon-Guillain et ses collaborateurs de l’Inra et de l’Inserm (Université de Paris) ont voulu établir la relation entre la consommation de ces préparations infantiles et la survenue de manifestations allergiques telles que l’eczéma, les sifflements respiratoires, l’asthme et les allergies alimentaires.

Ils ont suivi pendant deux ans 15 000 enfants dans le cadre de l’étude ELFE (Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance) conduite par l’INED et l’INSERM.

Ils ont constaté « que 5 % des enfants consommant à l’âge de 2 mois des préparations infantiles recevaient ces préparations dites hypoallergéniques. Pourtant, la moitié d’entre eux n’avait aucun antécédent familial d’allergie qui justifierait leur prescription ».

Ils n’ont observé aucun effet protecteur des laits hypoallergéniques contre d’éventuelles manifestations allergiques comparativement aux préparations infantiles classiques.

« Au contraire, l’utilisation à 2 mois de préparations hypoallergéniques chez des enfants sans signe d’allergie à cet âge était associée, dans les années qui suivent, à un risque plus élevé de sifflements respiratoires et d’allergies alimentaires. »

« Ces résultats épidémiologiques devront être complétés par de nouvelles études. Ils apportent en outre des arguments en faveur d’un nouveau règlement européen, qui entrera en vigueur en 2021 et qui imposera la réalisation d’études cliniques sur ces produits avant de promouvoir un effet protecteur face au développement d’allergies », concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Pediatric Allergy and Immunology.
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Une alimentation qui diminue le risque de diabète

Une alimentation principalement végétale est liée à un risque réduit de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine.

L’association avec un risque réduit est plus forte chez les personnes dont l’alimentation met l’accent sur les aliments sains.

Frank Qian et Qi Sun de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont, avec leurs collaborateurs, réalisé une méta-analyse (combinaison des données) de 9 études portant sur cette association. Ces études incluaient un total de 307 099 participants dont 23 544 ont développé un diabète de type 2.

Ils ont « analysé l’adhésion globale à une alimentation à prédominance végétale, qui pouvait inclure une combinaison d’aliments sains comme les fruits, les légumes, les grains entiers, les noix et les légumineuses, mais aussi des aliments moins sains comme les pommes de terre, la farine blanche, le sucre et de petites quantités de produits animaux ».

Les personnes ayant la plus forte adhérence à une alimentation à prédominance végétale avaient un risque de diabète de type 2 réduit de 23 % comparativement à celles ayant une adhérence plus faible. L’association était renforcée chez celles qui consommaient plus d’aliments sains.

Il a déjà été montré, mentionnent les chercheurs, que les aliments sains à base de plantes améliorent individuellement et conjointement la sensibilité à l’insuline et la tension artérielle, réduisent le gain de poids et l’inflammation générale, tous des facteurs pouvant contribuer au risque de diabète. (Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques)

« Dans l’ensemble, ces résultats soulignent l’importance d’adhérer à une alimentation à base de plantes pour atteindre ou maintenir une bonne santé, et de choisir des fruits et légumes frais, des grains entiers, du tofu et d’autres aliments végétaux », conclut Qi Sun, auteur sénior.

Pour plus d’informations sur le diabète et l’alimentation et sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard T.H. Chan School of Public Health, JAMA Internal Medicine.
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