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6 façons de réduire le risque de déclin cognitif et de démence selon les nouvelles recommandations de l’OMS

De nouvelles lignes directrices pour réduire le risque de déclin cognitif et de démence ont été publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 14 mai.

« La démence est une maladie qui se caractérise par une détérioration de la fonction cognitive plus importante que celle qui pourrait se produire dans le cadre d’un vieillissement normal », rappelle l’OMS.

« Cette détérioration porte sur la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, l’aptitude à calculer, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. »

Selon ces nouvelles recommandations, il est possible de réduire le risque en :

  1. pratiquant une activité physique régulière ;

  2. ne fumant pas ;

  3. évitant l’usage nocif de l’alcool ;

  4. contrôlant son poids ;

  5. privilégiant une alimentation saine ;

  6. s’efforçant de conserver une bonne tension artérielle ainsi que des taux de cholestérol et de glycémie peu élevés.

« Les données scientifiques rassemblées en vue de l’élaboration de ces lignes directrices confirment ce que nous soupçonnons depuis un certain temps, à savoir que ce qui est bon pour notre cœur l’est aussi pour notre cerveau », a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

« La réduction des facteurs de risque de démence fait partie des domaines d’action inclus dans le Plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017-2025 de l’OMS. Parmi les autres domaines d’action figurent notamment le renforcement des systèmes d’information relatifs à la démence, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de la démence, le soutien aux aidants des personnes atteintes de démence et, enfin, la recherche et l’innovation. »

« Le soutien aux aidants de personnes atteintes de démence est une composante essentielle de tout plan national de lutte contre la démence », souligne la Dre Dévora Kestel, directrice du Département Santé mentale de l’OMS. « Les aidants de personnes atteintes de démence sont très souvent des membres de la famille qui doivent procéder à des aménagements considérables de leur vie de famille et de leur vie professionnelle pour pouvoir s’occuper de leurs proches. »

La démence est provoquée par un ensemble de maladies et de lésions qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou la démence vasculaire.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
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Faire du sport permettrait de réduire le risque de cancers du poumon et du colon

Faire du sport permettrait de réduire le risque de cancers du poumon et du colon

Le 9 mai 2019

Selon une vaste étude américaine menée pendant 18 ans sur près de 50.000 personnes, pratiquer un exercice physique permettrait de réduire le risque de développer et de mourir d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal. 

Un lien démontré entre l’activité physique et le risque de cancer

C’est une très vaste étude que les chercheurs ont mené entre 1991 et 2009, auprès de 49.143 personnes âgées de 40 à 70 ans traitées dans le système de santé Henry Ford de Détroit, dans le Michigan, afin de démontrer qu’il existe bien un lien entre la forme physique et le risque de développer ou de mourir d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal

Pendant 18 ans, les participants ont passé des tests d’effort, permettant d’évaluer leur santé cardio-respiratoire. Et une nouvelle fois, les bienfaits du sport sur la santé ont été mis en avant. Selon les conclusions de l’étude, publiée dans la revue cancer, « une condition cardio-respiratoire plus élevée [une bonne condition physique, ndlr] était associée à un risque moins élevé de cancer du poumon et de cancer colorectal chez l’homme et chez la femme ».

Faire du sport réduit le risque de mortalité en cas de cancers colorectal ou de poumon

En combinant à l’activité physique plusieurs autres facteurs comme l’âge, la race, le sexe, l’indice de masse corporelle, les antécédents de tabagisme et le diabète, les auteurs de l’étude sont parvenus à la conclusion que « les personnes de la catégorie de condition physique la plus élevée présentaient un risque de cancer du poumon réduit de 77% et une diminution de 61% du risque de cancer colorectal incident ». Le risque de développer l’un de ces deux cancers, très répandus, sont donc considérablement réduits par la pratique du sport. 

Par ailleurs, les chercheurs notent que la bonne condition physique est également associée « à un risque plus faible de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal ». En effet, parmi les personnes suivies ayant développé un cancer du poumon, celles qui étaient en meilleure forme physique avant le diagnostic de cancer présentaient un risque de décès réduit de 44%. Chez les patients atteints de cancer colorectal, ce sont même 89% de risques de décès en moins.

Une preuve de plus, s’il en était besoin, des bienfaits de la pratique régulière d’une activité physique : l’équivalent d’au moins 30 minutes de marche rapide par jour au minimum 5 fois par semaine pour les adultes et l’équivalent d’au moins 60 minutes par jour pour les enfants et adolescents.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Sport – Passer à l’action

 

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Augmenter sa consommation de riz réduirait le risque d’obésité

Augmenter sa consommation de riz réduirait le risque d’obésité

Le 7 mai 2019

Selon une récente étude, le taux d’obésité serait particulièrement bas dans les pays où l’on consomme beaucoup de riz. Les chercheurs recommanderaient ainsi de manger plus de riz afin de prévenir le risque d’obésité.

Manger 50 grammes de riz en plus suffirait à prévenir le risque d’obésité

Augmenter sa consommation de riz pour réduire le risque d’obésité. C’est la conclusion surprenante d’une étude internationale, publiée le 30 avril dernier sur le site EurekaAlert. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié la consommation de tous les produits à base de riz, (riz blanc, brun et farine de riz) dans 136 pays comptant plus d’un million d’habitants, à partir des données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. 

Selon les chercheurs, « Les taux d’obésité sont considérablement plus bas dans les pays qui consomment de grandes quantités de riz (en moyenne 150 g / jour / personne), tandis que les pays avec une consommation moyenne de riz inférieure (14 g / jour / personne) ont des niveaux d’obésité plus élevés ». En France, la consommation de riz serait en moyenne de 15 grammes par jour et par personne. Les scientifiques estiment qu’une augmentation de 50 grammes, seulement, de la consommation riz tous les jours réduirait de 1% la prévalence de l’obésité.

Du riz, oui, mais de préférence du riz brun et nature !

Il semblerait que « les fibres, les nutriments et les composés végétaux présents dans les grains entiers augmentent le sentiment de satiété et empêchent de trop manger ». Par ailleurs, « le riz est également faible en gras et présente un taux de glycémie post relativement bas » notent les auteurs de l’étudeMais attention ! Ces résultats sont à relativiser et d’ailleurs, les chercheurs ont précisé qu’il n’y avait pas de lien de cause à effet affirmé.

L’on sait que si les féculents, dont le riz fait partie, sont indispensables dans notre alimentation, ils doivent cependant être consommés avec des légumes, riches en fibres, et surtout, ne pas être noyés de ketchup ou toute autre sauce industrielle trop riche en sucre, mais aussi en sel… Pour une alimentation équilibrée, les nutritionnistes recommandent une assiette composée pour un quart de protéines, un autre quart de féculents et pour moitié de légumes. Et l’on sait aussi que la surconsommation de riz blanc peut entraîner un risque de diabète : préférez ainsi le riz brun !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les féculents à IG faible pour des performances cognitives durables

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Les bienfaits du yaourt chez les jeunes ayant un risque élevé d’obésité

Le yaourt est associé à une meilleure régulation de l’insuline chez les jeunes dont au moins un des parents est obèse, montre une étude publiée dans l’European Journal of Clinical Nutrition (EJCN).

Des chercheurs de l’Université Laval ont mené cette étude avec 112 jeunes, âgés de 8 à 26 ans, qui avaient au moins un parent obèse – indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30 – et 86 jeunes sans parent obèse. (CALCUL rapide de votre IMC)

Des études précédentes ont montré que les enfants qui ont un parent obèse ont quatre fois plus de risque d’avoir des problèmes de poids à l’âge adulte. Lorsque les deux parents sont obèses, le risque est 10 fois plus grand, rapporte Vicky Drapeau, auteure principale.

L’étude montre que les antécédents familiaux d’obésité influencent plusieurs indicateurs de santé. Les jeunes du groupe avec obésité familiale avaient un poids, un indice de masse corporelle et un taux d’adiposité nettement plus élevés que ceux sans parent obèse.

Différents indicateurs métaboliques montrent aussi une moins bonne régulation de l’insuline et un haut niveau de résistance à l’insuline, une condition qui peut évoluer vers le diabète de type 2.

Ces problèmes n’étaient toutefois pas observés chez ceux de ce groupe qui consommaient au moins une portion de yogourt par jour. Leurs valeurs pour l’insuline à jeun et pour un indicateur de la résistance à l’insuline étaient comparables à celles du groupe sans obésité familiale.

La consommation de yogourt n’avait aucun effet sur ces indicateurs métaboliques dans le groupe sans obésité familiale.

Les mécanismes en cause demeurent à élucider.

Les auteurs de l’étude sont Shirin Panahi, Annette Gallant, Angelo Tremblay, Louis Pérusse, Jean-Pierre Després et Vicky Drapeau.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université Laval, EJCN.
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Sauter le petit-déjeuner augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires

Sauter le petit-déjeuner augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires

Le 25 avril 2019

Une récente étude américaine confirme l’importance de prendre un petit-déjeuner avant de commencer la journée : sauter ce repas augmenterait le risque d’accident voire de mortalité cardiovasculaires.

Sauter le petit-déjeuner est associé à un risque accru de mortalité par maladie cardiovasculaire

Si vous faites partie de ces personnes qui préfèrent gagner quelques minutes de sommeil le matin au détriment du petit-déjeuner, sachez que vous mettez votre santé en danger ! Selon une récente étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, ne pas prendre de petit déjeuner le matin augmenterait les risques de développer des maladies cardiovasculaires, voire même d’en mourir. « Le fait de sauter le petit-déjeuner a été associé à une augmentation significative du risque de mortalité par maladie cardiovasculaire » rapportent en effet les auteurs de l’étude.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 6.550 Américains âgés de 40 à 75 ans ayant participé à l’Enquête nationale de contrôle de la nutrition de 1988 à 1994. Parmi eux, 5% ne prenaient jamais de petit-déjeuner, 11% que rarement , 25% certains jours et 59% tous les jours.

87% de risques supplémentaires d’accident cardiovasculaire 

En combinant ces données aux autres facteurs, dont l’âge, le sexe, la race, le statut socioéconomique, le régime alimentaire, le mode de vie et bien sûr leur état de santé général, les chercheurs ont déterminé que ceux qui ne prenaient jamais de petit-déjeuner le matin, avaient 87% de risques en plus de mourir d’un accident cardiovasculaire que ceux qui en prennent tous les matins.

Dans un communiqué, l’un des auteurs de l’étude, Wei Bao, explique notamment que les personnes ne prenant pas de petit-déjeuner prennent de mauvaises habitudes alimentaires, les poussant à manger plus au cours de la journée, ce qui augmente le taux de mauvais cholestérol et la pression artérielle, et donc le risque de problèmes cardiovasculaires. Selon lui, « Les calories matinales relancent le métabolisme du corps et donnent aux gens l’énergie et les nutriments nécessaires pour bien commencer la journée ».

Aurélie Giraud

À lire aussi : Bien manger

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Vitamine D et risque de maladies auto-immunes

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Frontiers in Immunology, ont élucidé un mécanisme par lequel la vitamine D affecte l’activité de cellules clés du système immunitaire.

Cette découverte pourrait expliquer comment la vitamine D régule les réactions immunitaires qui sont impliquées dans des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, soulignent les chercheurs.

Louise Saul et ses collègues de l’Université d’Édimbourg ont étudié la façon dont la vitamine D affecte la capacité des cellules dendritiques (cellules du système immunitaire inné) à activer les lymphocytes T (cellules du système immunitaire adaptatif).

« Chez les personnes en bonne santé, les lymphocytes T jouent un rôle crucial dans la lutte contre les infections. Chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes, cependant, elles peuvent commencer à attaquer les tissus de l’organisme. »

Dans une étude de cellules en laboratoire, les chercheurs ont découvert que la vitamine D provoquait, à la surface des cellules dendritiques, la production de la molécule CD31, ce qui entravait l’activation des lymphocytes T.

La CD31 empêchait les cellules denditriques et les cellules T d’établir un contact stable – un élément essentiel du processus d’activation – et la réaction immunitaire qui en résultait était considérablement réduite.

Ces résultats permettent de comprendre comment une carence en vitamine D peut réguler le système immunitaire et influencer la susceptibilité aux maladies auto-immunes, soulignent les chercheurs.

« Le faible taux de vitamine D est depuis longtemps considéré comme un facteur de risque important pour le développement de plusieurs maladies auto-immunes. Notre étude révèle une façon dont les métabolites de la vitamine D peuvent influencer le système immunitaire », souligne Richard Mellanby, coauteur.

Pour plus d’informations sur la vitamine D, les maladies auto-immunes et la sclérose en plaques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Edinburgh, Frontiers in Immunology.
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Comment l’alimentation des bébés influence le risque d’allergie et de maladie auto-immune futur

Une réaction immunitaire, se produisant lors de la diversification alimentaire chez les bébés, est cruciale pour prévenir l’apparition des maladies inflammatoires, ont découvert des chercheurs français.

Ces travaux sont publiés dans la revue Immunity.

Le communiqué des chercheurs explique :

« Les microbes colonisent l’ensemble des surfaces de notre corps et participent au bon équilibre de notre système immunitaire.

Chez les nouveau-nés, le microbiote intestinal est d’abord formaté par les composants du lait maternel. Lors de la diversification alimentaire, il se développe et de nombreuses bactéries prolifèrent.

Des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’Inserm montrent chez la souris qu’une réponse immunitaire importante se produit lors de l’introduction de nourriture solide et du développement du microbiote. Mais surtout, ils ont montré que cette réaction immunitaire était essentielle car elle participe à l’éducation du système immunitaire, et permet, à l’âge adulte, une faible susceptibilité aux maladies inflammatoires (allergies, colites, maladies auto-immunes, cancer). »

« L’introduction d’une hygiène de qualité au milieu du XIXe a drastiquement fait diminuer la mortalité due aux maladies causées par des micro-organismes. »

« Dans nos sociétés industrielles actuelles, l’hypothèse hygiéniste affirme désormais que la réduction de l’exposition en bas âge aux microbes entraînerait une augmentation de la sensibilité aux maladies allergiques ou auto-immunes.

De précédentes études ont montré que la perturbation du microbiote, notamment par l’exposition aux antibiotiques, peut se traduire par des réponses allergiques.

Chez le nouveau-né, la constitution du microbiote se fait lors de l’accouchement par l’acquisition des bactéries de la mère mais aussi, grâce à la composition du lait maternel. Il est alors majoritairement composé de bifidobacteria et de lactobacilles.

A l’introduction de nouveaux aliments dans le régime, le microbiote prolifère et le nombre de bactéries augmente de 10 à 100 fois. »

Ziad Al Nabhani et Gérard Eberl ont, avec leurs collègues, découvert chez la souris que ce phénomène était accompagné d’une réponse immunitaire intense.

« “Nous avons pu montrer que ce mécanisme se produisait dans une fenêtre de temps très spécifique : entre 2 et 4 semaines chez la souris ce qui correspondrait à 3 et 6 mois chez l’homme”, explique Gérard Eberl.

“Nous avons ensuite supposé que l’existence d’une fenêtre de temps déterminée indique que la réponse immunitaire est programmée dans le temps et possède de ce fait une fonction unique dans le développement du système immunitaire”, poursuit Gérard Eberl. En effet, les chercheurs ont pu démontrer qu’en traitant les souris par antibiotiques sur la fenêtre critique de la réponse immunitaire, elles étaient par la suite plus sujettes à développer certaines maladies inflammatoires : les allergies intestinales, le cancer colorectal et les colites.

Ainsi, le microbiote une fois détruit par les antibiotiques, on constate que la réaction immunitaire ne se produit pas. “C’est ce que l’on appelle l’empreinte pathogénique” explique Gérard Eberl, “c’est-à-dire que des évènements se produisant dans la prime enfance déterminent une future susceptibilité aux maladies inflammatoires”. »

« Les chercheurs ont également pu mettre en évidence la présence des cellules spécifiques au moment de cette réaction et qui participent au bon fonctionnement des réponses immunitaires : les cellules T régulatrices (Tregs), des modulateurs clés sans lesquels les réponses immunitaires sont exacerbées, entraînant par la suite des maladies inflammatoires. »

« L’ensemble de ces données montre l’importance d’une exposition précoce au microbiote, ciblée dans le temps, pour le développement d’un système immunitaire équilibré. »

« Nous aimerions maintenant valider ces résultats sur l’influence du microbiote au moment de la diversification alimentaire sur l’apparition d’autres types de pathologies comme les maladies neurodégénératives par exemple », conclut Gérard Eberl.

L’aspartame et autres édulcorants seraient toxiques pour le microbiote

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Institut Pasteur, Immunity.
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La cigarette électronique augmente le risque de maladies cardiaques et de dépression

La cigarette électronique augmente le risque de maladies cardiaques et de dépression

Le 14 mars 2019

 

Selon une vaste étude menée sur les conséquences sur la santé de la cigarette électronique utilisée dans le but d’arrêter le tabac, vapoter augmenterait le risque de maladies cardiaques et de dépression.

Augmentation des crises cardiaques, des maladies coronariennes et de dépression

Vapoter augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires. C’est la première conclusion d’une vaste étude menée auprès de 96.467 personnes en 2014, 2016 et 2017 sur les méthodes de sevrage du tabac, publiée le 14 février dans le New England Journal of Medicine, comparant les effets de la cigarette électronique sur la santé aux autres produits à base de nicotine approuvés pour le traitement de l’arrêt du tabac. 

Les utilisateurs de cigarette électronique auraient 34% plus de risques de faire une crise cardiaque et seraient 25% plus susceptibles de développer une maladie coronarienne, en raison de l’inhalation de la vapeur dégagée par la cigarette électronique en chauffant le liquide, qui contient, en plus de la nicotine, de nombreux produits chimiques. Autre information intéressante de l’étude, la cigarette électronique augmente de 55% le risque de dépression, d’anxiété et de troubles émotifs

La cigarette électronique reste le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer

Selon les chercheurs, la cigarette électronique est cependant plus efficace pour arrêter de fumer que les autres substituts nicotiniques, comme les patchs ou les gommes à mâcher, lorsque les deux produits sont accompagnés d’un soutien comportemental. « Le taux d’abstinence sur un an était de 18% dans le groupe des cigarettes électroniques, contre 9,9% dans le groupe des substituts à la nicotine » expliquent les auteurs de l’étude.

Par ailleurs, « l’utilisation continue de la cigarette électronique peut atténuer les symptômes de sevrage, tels que la constipation, les ulcères de la bouche, et la prise de poid». Si l’on manque encore de recul sur les effets réels sur la santé du vapotage, de nombreux scientifiques rappellent que les risques du tabac sur la santé sont beaucoup plus élevés, notamment le cancer.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Le sucre, une drogue ?

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Les statines (médicaments anticholestérol) sont liées à un risque accru de diabète, rappelle une étude

Les personnes qui prennent des « statines », des médicaments anticholestérol, peuvent être à risque plus élevé d’hyperglycémie, de résistance à l’insuline et éventuellement de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Bruno H. Stricker et ses collègues de l’Université Eramus (Pays-Bas) ont analysé des données concernant 9 535 personnes âgées de plus de 45 ans qui n’étaient pas atteintes de diabète au début d’une étude dans laquelle elles été suivies pendant 15 ans.

Comparativement aux participants qui n’ont jamais pris de statines, ceux qui en prenaient avaient tendance à avoir des concentrations sanguines plus élevées d’insuline à jeun et une résistance à l’insuline (dans laquelle l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline).

Les participants qui avaient déjà pris des statines avaient un risque 38 % plus élevé de développer un diabète de type 2 au cours de l’étude.

Ce risque était plus important chez les personnes qui présentaient une altération de l’équilibre glycémique au début de l’étude et celles en surpoids ou obèses.

« Ces résultats suggèrent que chez les patients qui commencent un traitement aux statines, des stratégies préventives telles que le contrôle de la glycémie et la perte de poids peuvent être justifiées pour minimiser le risque de diabète », conclut le chercheur.

Pour plus d’informations sur les statines, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
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Le Smecta déconseillé pour les enfants de moins de 2 ans en cas de diarrhée (risque lié au plomb)

« Les médicaments à base d’argiles extraites du sol, comme le Smecta (diosmeticte) disponibles sur ordonnance ou en automédication, sont utilisés en traitement symptomatique de la diarrhée aigüe. »

« Par mesure de précaution », l’Agence française du médicament (ANSM) demande, dans un point d’information publié le 28 février, « de ne plus utiliser ces médicaments chez l’enfant de moins de 2 ans, en raison de la possible présence d’infime quantité de plomb, même si le traitement est de courte durée. »

« Les argiles obtenues par extraction du sol peuvent contenir de faibles quantités de métaux lourds présents naturellement dans l’environnement, tel que le plomb. »

« L’ANSM rappelle que la prise en charge de la diarrhée aiguë repose avant tout sur des mesures hygiéno-diététiques et que si les symptômes persistent chez le nourrisson et l’enfant de moins de 2 ans le traitement de référence est l’administration de soluté de réhydratation orale (SRO). Les SRO sont des sachets de poudre à verser dans un biberon d’eau, disponibles en pharmacie sans ordonnance. »

« Suite à de nouvelles recommandations internationales sur les seuils de métaux lourds acceptables dans les médicaments, l’ANSM a demandé aux laboratoires commercialisant des médicaments à base d’argile de s’assurer de l’absence de risque de passage de plomb dans le sang chez les patients traités, et plus particulièrement chez les enfants. En réponse, les laboratoires IPSEN ont fourni une étude clinique, dont les résultats indiquent qu’il n’existe pas de risque de passage de plomb dans le sang chez les adultes traités par Smecta (diosmectite) pendant 5 semaines. Ce risque ne peut être exclu chez les enfants de moins de 2 ans. En conséquence, il est recommandé par mesure de précaution de ne plus administrer du Smecta ou son générique Diosmectite Mylan aux enfants de moins de 2 ans.

Dans le même sens, l’utilisation de Smecta, ou de son générique, n’est pas recommandée chez la femme enceinte ou allaitante. »

« L’ANSM précise qu’il s’agit d’une mesure de précaution et qu’elle n’a pas connaissance de cas de saturnisme (intoxication au plomb) chez des patients adultes ou enfants qui auraient été traités par Smecta ou son générique. »

« L’ANSM indique également que les autres médicaments à base d’argile, autre que la diosmectite (attapulgite de Mormoiron, montmorillonite beidellitique, kaolin et hydrotalcite), sont réservés à l’adulte. »

Psychomédia avec source : ANSM.
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