Archives par mot-clé : risque

Aliments ultra-transformés : leur surconsommation augmenterait le risque de décès

Une nouvelle étude française vient de confirmer les effets néfastes sur la santé des aliments ultra-transformés, qui augmenteraient même la mortalité chez les adultes d’âge moyen en France.

Un lien entre augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés et risque de décès

Une récente étude française, publiée le 11 février dernier dans la revue américaine Jama Internal Medicine, établit un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la mortalité. Selon les chercheurs, qui préviennent qu’il ne s’agit pas d’un lien de cause a effet mais d’un lien « modeste », « une augmentation de 10% de la proportion de consommation d’aliments ultra-transformés était associée de manière significative à un risque de mortalité toutes causes confondues de 14% ».

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont étudié les données de 44.551 Français âgés de plus de 45 ans ayant participé à une grande étude NutriNet-Santé entre 2009 et 2017. Pendant 8 ans, les participants devaient indiquer leur alimentation précise sur 24 heures tous les 6 mois, avec une part de 14,4% d’aliments ultra-transformés. Après 7 ans, 602 personnes étaient décédées, dont 219 par cancer.

Les additifs mis une nouvelle fois en cause

Quels sont ces aliments ultra-transformés pointés du doigt ? Les chercheurs précisent qu’il s’agit de produits caractérisés par des formulations prêtes à consommer ou à réchauffer, constituées principalement d’ingrédients généralement combinés avec des additifs. C’est-à-dire principalement des plats préparés, des céréales ou encore des gâteaux industriels. Ces produits contiennent plus d’additifs, de sel et de sucre ajoutés, et sont pauvres en vitamines et en fibres.

Information intéressante apportée par cette nouvelle étude : les personnes ayant des revenus ou un niveau d’éducation faible, vivant seules, pratiquant peu d’activité physique et dont l’indice de masse corporelle est plus élevé que la moyenne, sont les plus grands consommateurs des aliments ultra-transformés.

Il s’agit donc d’une avancée dans le domaine de la recherche sur les liens entre aliments ultra-transformés et la santé, mais les chercheurs précisent toutefois que « d’autres études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats ».

Le virus responsable de la mononucléose et le risque de schizophrénie seraient liés

Le virus responsable de la mononucléose et le risque de schizophrénie seraient liés

Le 16 janvier 2019.

Selon une récente étude américaine, le virus d’Epstein-Barr (EBV), responsable notamment de la mononucléose infectieuse, augmenterait le risque de schizophrénie.

Des niveaux d’anticorps contre le virus d’Epstein-Barr plus élevés chez les personnes souffrant de schizophrénie 

Dans une étude publiée le 20 novembre 2018 dans la revue Schizophrenia Bulletin, des chercheurs américains du Maryland ont mis en évidence un lien entre le virus d’Epstein-Barr (EBV), responsable notamment de la mononucléose infectieuse, et le risque de développer une schizophrénie. Pour mener leur étude, les chercheurs ont mesuré les niveaux d’anticorps anti-EBV chez 743 participants, divisés en deux groupes : le premier comptait 432 individus atteints de schizophrénie et le deuxième, 311 sujets ne présentant aucun problème de santé mentale.

Selon leurs conclusions, le premier groupe avait entre 1,7 à 2,3 fois plus de risques d’avoir des taux élevés d’anticorps anti-EBV dans leur organisme que le deuxième groupe. Par ailleurs, les analyses génétiques ont révélé que les personnes qui avaient à la fois des taux élevés d’anticorps anti-EBV et un risque génétique accru de schizophrénie présentent « un risque de diagnostic de la schizophrénie supérieur à 8,5 ».

La prévention contre la mononucléose infectieuse pour limiter le risque de schizophrénie

Selon le Dr Robert Yolken, principal auteur de l’étude, le lien de cause à effet entre mononucléose et schizophrénie n’est pas confirmé, mais l’étude « indique que la prévention et le traitement du virus d’Epstein-Barr pourraient représenter une approche de prévention et de traitement de troubles psychiatriques sévères comme la schizophrénie ».

Le problème, c’est que cette maladie très contagieuse touchant principalement le jeune enfant, l’adolescent et le jeune adulte, appelée aussi « maladie du baiser » en raison de son mode de transmission notamment par la salive, est très répandue et passe parfois inaperçue. Il convient donc d’adopter dès le plus jeune âge des règles d’hygiène très strictes, comme un lavage de mains régulier et rigoureux, ainsi que limiter les contacts rapprochés.

Aurélie Giraud

À lire aussi La réalité virtuelle pour comprendre la schizophrénie

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un oeuf par jour éloignerait le risque de diabète

Un oeuf par jour éloignerait le risque de diabète

Le 9 janvier 2019.

Selon une récente étude finlandaise, manger un oeuf par jour permettrait de diminuer le risque de développer un diabète de type 2.

Une étude menée pendant près de 20 ans

Une forte consommation d’oeufs est-elle bonne ou mauvaise pour la santé ? Accusés de faire grimper le taux de mauvais cholestérol, les oeufs font l’objet de nombreuses études. Une récente étude publiée dans la revue Molecular Nutrition and Food Research et menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Eastern Finland a démontré que manger un oeuf par jour pouvait réduire le risque de développer un diabète de type 2 (DT2).

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé pendant 19,3 années les échantillons sanguins de 239 participants masculins finlandais. Les échantillons ont été classés en quatre groupes : les sujets à forte consommation d’oeufs (en moyenne un oeuf par jour), ceux à consommation faible (en moyenne deux oeufs par semaine), ceux qui consommaient des oeufs et développaient un diabète de type 2 et ceux qui consommaient des oeufs et restaient en bonne santé (groupe témoin).

Un fort taux de tyrosine dans le sang prédirait un risque accru de développer un diabète sucré

Selon les chercheurs, « les échantillons sanguins des hommes qui consommaient un oeuf chaque jour comprenaient certaines molécules lipidiques qui étaient associées de façon positive au groupe d’hommes en bonne santé qui ne développaient pas de diabète », peut-on lire dans les colonnes de La Dépêche. À l’inverse, « certains métabolites prédominants dans les cas de DT2 sont positivement corrélés avec ceux du groupe à faible apport en œufs et négativement à ceux du groupe à plus forte consommation ». 

L’étude révèle par ailleurs que « le taux de tyrosine (acide aminé) de base plus élevé prédit des probabilités plus élevées de DT2 ». Des recherches supplémentaires devront être menées sur le sujet précisent cependant les scientifiques.

Aurélie Giraud

À lire aussi Tout savoir sur les trois différentes formes de diabète

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Le 20 décembre 2018.

Selon une étude menée par le CHU de Besançon et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), manger du fromage dès le plus jeune âge permettrait de réduire le risque de contracter des allergies alimentaires et cutanées.

Consommer du fromage tôt protège les enfants des allergies

Si la diversification alimentaire commence à partir de 4 mois, l’introduction précoce du fromage dans l’alimentation de l’enfant permettrait de diminuer les risques d’allergies et l’asthme. C’est le constat que révèle une étude menée par le CHU de Besançon et l’Inra, menée depuis 2002 auprès de 931 enfants vivant en milieu rural dans cinq pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande). 

Dans un communiqué, l’Inra met en exergue la connexion qui existe entre la consommation de fromage et la probabilité de développer des maladies allergiques : « Dans cette étude, toute consommation de fromage entre 12 et 18 mois était associée à une réduction significative du risque de dermatite atopique (eczéma) à 6 ans et d’allergie alimentaire mais aussi à un risque diminué de rhinite allergique, d’asthme et de sensibilisation aux allergènes, tant alimentaires qu’inhalés ». 

Un bon microbiote « est garant d’un bon système immunitaire »

« On pense que les produits laitiers, notamment les fromages qui ont du goût, contiennent beaucoup de microbes et participent à la construction d’un microbiote idéal », explique Jean-Charles Dalphin, chef du service de pneumologie au CHU de Besançon, dans un article de 20 Minutes.  Or, « un microbiote abondant et équilibré est garant d’un bon système immunitaire », précise-t-il.

Cette recherche devrait être complétée par des études complémentaires qui analyseront si la diminution du risque d’allergies est liée à la diversité ou à la fréquence des fromages consommés.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Le fromage, un mets calorique mais pas si mauvais pour la santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le fromage à un très jeune âge lié à un risque réduit d’allergies alimentaires et dermatologiques

Une étude française, publiée dans la revue Allergy, montre une association entre la consommation de fromage dès le plus jeune âge et un risque réduit d’allergies alimentaires et dermatologiques.

Une « augmentation considérable de la fréquence des maladies allergiques et de l’asthme dans les pays industrialisés au cours des 40 dernières années est due notamment à l’accroissement du niveau d’hygiène et à la diminution des maladies infectieuses et des contacts microbiens dans la petite enfance », indiquent les chercheurs.

Depuis 2002, une étude coordonnée en France par le Pr Dalphin du CHU de Besançon, observe une cohorte d’enfants vivant en milieu rural dans 5 pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande).

Ce travail a déjà confirmé « la diminution dans le milieu agricole (ou fermier) du risque allergique ainsi que du rôle protecteur de la diversité alimentaire précoce ». Un volet de l’étude, mené en collaboration avec l’Inra, s’intéresse plus particulièrement à la consommation de fromage, « un aliment riche en diversité microbienne ».

Ce volet de l’étude a été mené avec 931 enfants. La consommation de fromage à l’âge de 18 mois a été quantifiée en termes de fréquence et de diversité (six types de fromage étaient consommés : fromage pressé, semi-pressé, à pâte molle, bleu, frais, de la ferme).

La consommation de fromage entre 12 et 18 mois était liée à un risque réduit de dermatite atopique (eczéma) et d’allergie alimentaire à l’âge de 6 ans.

« Des études complémentaires permettront de déterminer précisément si la diminution du risque est liée à la diversité ou à la fréquence de consommation des fromages. Parallèlement, des analyses du microbiote intestinal chez les consommateurs de fromage pourraient aider à comprendre les mécanismes en jeux. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inra, Allergy.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Noël : attention au risque accru de crise cardiaque

Le jour du réveillon de Noël est celui où le risque de crise cardiaque (infarctus) est le plus élevé de l’année, selon une étude suédoise publiée dans le British Medical Journal.

David Erlinge de l’Université Lund et ses collègues ont analysé des données portant sur 283 014 crises cardiaques survenues entre 1998 et 2013 dans la population suédoise.

Ils ont comparé l’incidence des crises cardiaques lors de différentes fêtes (Noël, Jour de l’An, Pâques…) et de différents événements sportifs importants à celle se produisant lors des semaines précédant et suivant ces événements

Le risque était accru de 37 % la veille de Noël, le pic se situant à 22 heures. Pour l’ensemble de la période des fêtes, le risque était accru de 15 %.

Il était plus élevé chez les personnes de plus de 75 ans et celles atteintes de diabète ou d’une maladie cardiaque.

Ces résultats confirment ceux de plus petites études précédentes.

Le stress, les émotions, la consommation excessive d’aliments et d’alcool, les déplacements sur de longues distances, le manque de sommeil peuvent être des facteurs qui augmentent le risque.

La tendance habituelle à une augmentation du risque le matin, qui domine le reste de l’année, était inversée à Noël, avec un risque accru le soir.

L’étude a également noté un plus grand nombre de cas de crises cardiaques pendant une fête nationale estivale.

Aucune augmentation du risque n’était observée lors des grands événements sportifs.

Ces résultats sont une invitation à prendre garde aux facteurs qui peuvent influencer le risque lors de la période des fêtes.

Pour plus d’informations sur la période des fêtes et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : BMJ.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

AVC : un bâton détecte le risque en 1 minute

AVC : un bâton détecte le risque en 1 minute

Le 2 novembre 2018.

Des neurologues du CHU de Bordeaux viennent de mettre au point une technique révolutionnaire pour détecter les risques d’AVC : un bâton disponible en pharmacie qui réalise, en 1 minute, un électrocardiogramme.

Un mini électrocardiogramme pour détecter les risques d’AVC

En France, l’accident vasculaire cérébral (AVC), qui survient lorsque la circulation sanguine, vers ou dans le cerveau, est interrompue en raison d’un vaisseau sanguin bouché ou rompu, serait la première cause de mortalité chez la femme et la troisième chez l’homme, selon les données de Santé Publique France.

Plus l’AVC est détecté tôt, moins les risques de séquelles sont importants. Le dispositif mis au point par les neurologues du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux permet de détecter en une minute le risque d’AVC. Le fonctionnement de ce bâton est en réalité assez simple, puisqu‘il s’agit d’un « mini » électrocardiogramme : il permet de détecter un éventuel trouble du rythme cardiaque pouvant favoriser la formation de caillots sanguins.

Des bâtons pour l’instant testés gratuitement en Gironde dans des pharmacies 

C’est pour l’instant en Gironde, dans la ville de Pessac, que les premiers tests sont mis à disposition dans 18 pharmacies, gratuitement, pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Concrètement, le patient tient les extrémités du bâton, qui affichera au bout d’une minute une lumière verte s’il est négatif, rouge s’il est positif, c’est-à-dire lorsque l’utilisateur a un rythme cardiaque irrégulier. 

En cas de test positif, le patient devra bien évidemment se rendre chez un médecin pour des examens plus poussés. Si les résultats des tests sont concluants, ce dispositif pourrait être élargi à d’autres régions et pourrait ainsi contribuer à sauver des vies. En attendant, afin de prendre en charge le plus rapidement possible les patients victimes d’AVC, il est impératif d’appeler le 15 dès l’apparition des premiers signes : des difficultés à parler, une paralysie du visage, un mal de tête brutal et inhabituel, des étourdissements ou encore une perte d’équilibre sont autant de signes qui doivent vous inquiéter.

Aurélie Giraud

À lire aussi AVC : les gestes qui sauvent

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Le 23 octobre 2018.

Alors qu’un bébé potelé est synonyme de bonne santé, un enfant qui garde ses plis et ses rondeurs avec l’âge inquiète les parents. D’où la nécessité de repérer l’obésité infantile.

L’obésité infantile : une prédisposition génétique

Une étude réalisée chez plus de 50.000 enfants allemands et publiée dans la revue The New England Journal of Medecine, démontre que 90% des enfants trop gros à l’âge de 3 ans restent en surpoids ou obèses à l’adolescence. Pour autant, l’étude révèle qu’il est inutile de s’inquiéter avant 2 ans, car la moitié des enfants trop gros à cet âge ne le seront plus à l’adolescence.

Selon le Pr Patrick Tounian, « ces résultats confirment que l’obésité de l’enfant est un état constitutionnel génétiquement déterminé. La courbe pondérale d’un enfant est programmée à l’avance », confie-t-il au Figaro. Mais la prédisposition génétique à l’obésité n’est pas la seule explication valable, notre mode de vie actuel est également visé. 

Repérer l’obésité par le suivi de la corpulence

Si la balance est insuffisante pour juger d’un surpoids, le suivi de la corpulence, grâce au calcul de la masse corporelle (IMC), permettra de repérer le rebond d’adiposité (phénomène où la corpulence augmente à nouveau après une stabilisation). Si le rebond d’adiposité de l’enfant a lieu avant 6 ans, le risque d’obésité est plus élevé. 

Alors, que faire face à l’obésité à partir de 3 ans ? Si certains pédiatres préconisent un repérage précoce afin de ralentir la prise de poids le plus tôt possible, avec l’objectif de se rapprocher des courbes standards, d’autres n’y voient pas d’urgence. Pour ces derniers, c’est à l’âge adulte qu’il faut perdre du poids.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Embonpoint chez les enfants : arrêtons de les stigmatiser !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Éjaculer plus de 4 fois par semaine augmenterait le risque de cancer de la prostate

Éjaculer plus de 4 fois par semaine augmenterait le risque de cancer de la prostate

Le 12 octobre 2018.

Une récente étude chinoise, publiée dans le Journal of Sexual Medecine, révèle un lien entre le nombre élevé d’éjaculations par semaine et le risque de développer un cancer de la prostate.

Diminuer la fréquence d’éjaculations hebdomadaire réduit les risques de cancer de la prostate

Alors que de nombreuses études prouvaient que l’éjaculation était un moyen de prévention du cancer de la prostate, cette nouvelle recherche vient contredire ces affirmations. Pour arriver à cette conclusion, les recherches se sont basées sur 22 études avec la participation de 55.490 personnes.

Les chercheurs ont donc observé que pour réduire les risques de cancer de la prostate, la fréquence d’éjaculation devrait se situer entre 2 et 4 éjaculations par semaine. L’hyperactivité sexuelle n’est donc plus protectrice.

D’autres facteurs sont pointés du doigt : le nombre de partenaires sexuelles et l’âge au premier rapport

Plus les partenaires sexuelles sont nombreuses, plus les hommes se trouvent exposés au risque de cancer de la prostate. Avoir plus de 10 partenaires féminines multiplierait  par 1,10 le risque de contracter le cancer de la prostate. Alors que reculer l’âge du premier rapport sexuel à un âge avancé, diminuerait le risque de 4% tous les cinq ans.

Selon les chercheurs, ces résultats peuvent s’expliquer par une plus grande exposition aux infections sexuellement transmissibles (IST). Ces nouveaux facteurs ne sont donc pas à prendre à la légère quand on sait que le cancer de la prostate touche environ 50.000 hommes en France chaque année. 

Anne-Flore Renard

Lire notre fiche : Le cancer de la prostate

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Cabines de bronzage : le risque de cancer est avéré

Cabines de bronzage : le risque de cancer est avéré

Le 10 octobre 2018.

Dans un avis publié mercredi 10 octobre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) demande la fermeture des cabines de bronzage, en raison du risque de cancer « avéré ». 

Les cabines de bronzages augmentent le risque de cancer de la peau

En plus de l’accélération du vieillissement de la peau, « l’exposition aux rayonnements ultraviolets artificiels constitue un risque avéré de cancers de la peau » peut-on lire sur le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a rendu un avis sur les dangers du bronzage artificiel en cabines de bronzage mercredi 10 octobre. 

L’Anses explique que les cabines de bronzage « sont des lieux d’exposition à des sources intenses d’UV qui sont beaucoup plus riches en UVA (qui pénètrent plus profondément le dermendlr) que la lumière naturelle » et augmente ainsi le risque de cancer de la peau. Le recours au moins une fois dans sa vie aux cabines de bronzage entraîne une « augmentation de 15% du risque de développer un mélanome cutané. Ce risque de mélanome augmente de 75% quand l’utilisation d’appareils de bronzage artificiel débute avant l’âge de 35 ans » souligne par ailleurs l’agence.

L’Anses demande la fermeture des cabines de bronzage 

En 2005, l’Anses préconisait de ne pas s’exposer aux UV artificiels. Selon l’Agence, en juillet 2009 déjà, « le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a classé l’ensemble du spectre UV (UVA, UVB, UVC) ainsi que les appareils de bronzage comme ‘cancérogène certain pour l’Homme’ ». 

L’Anses, qui soulignait en 2012 que la réglementation sur l’utilisation des cabines de bronzage « constituait une réponse partielle et insuffisante au regard du risque avéré de cancers cutanés », va aujourd’hui plus loin. Elle recommande aux pouvoirs publics de « prendre toute mesure de nature à faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels », c’est-à-dire très clairement la fermeture des cabines de bronzage, comme le demandent les dermatologues depuis 2015 ainsi que l’Académie de médecine. 

L’Anses rappelle enfin que l’exposition aux ultraviolets artificiels comme naturels représente un « facteur de risque majeur dans le développement des cancers de la peau » ; il est donc très important aussi de limiter son exposition au soleil.

Aurélie Giraud

À lire aussi Comment préparer la peau au soleil ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net