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Mélanger des boissons caféinées avec de l’alcool est risqué, rappelle Santé Canada

Santé Canada rappelle les risques de mélanger des boissons caféinées avec de l’alcool.

Une personne peut ne pas ressentir de symptômes d’ivresse en consommant des boissons caféinées mélangées à l’alcool. La caféine peut masquer l’état d’ébriété. Cela augmente le risque de consommer une quantité excessive d’alcool, ce qui pourrait entraîner :

  • une intoxication alcoolique ;
  • une déshydratation ;
  • des blessures ou la mort liées à la consommation d’alcool.

Santé Canada conseille la prudence aux adultes qui consomment ce type de boissons et recommande aux parents de parler à leurs adolescents des risques liés à la consommation d’alcool.

« Santé Canada exige que l’étiquette des boissons énergisantes caféinées porte une mise en garde indiquant qu’il ne faut pas les mélanger avec de l’alcool.

Au Canada, les boissons alcoolisées auxquelles on a ajouté directement de la caféine sont illégales. Il peut y avoir de la caféine dans certaines boissons alcoolisées en raison de la présence d’ingrédients aromatisants qui en contiennent naturellement (comme l’extrait de graines de guarana, le café et le chocolat). Le contenu de caféine dans ces aromatisants est très faible.

Par ailleurs, le Ministère prend des mesures pour restreindre la quantité d’alcool contenue dans les boissons très sucrées et fortement alcoolisées, vendues dans de grands contenants non refermables, parce que ces produits favorisent la beuverie. »

Les risques de combiner boissons énergisantes et alcool

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Gaz hilarant : un risque grave et méconnu de l’utilisation récréative (signes à surveiller)

Le protoxyde d’azote, ou gaz hilarant, utilisé en médecine comme anesthésique et en cuisine pour faire des mousses ou des crèmes, est aussi utilisé de façon récréative pour ses propriétés euphorisantes.

Il y a quelques mois, le service de neurologie de l’hôpital Bichat, à Paris, a reçu un patient de 30 ans atteint de tétraplégie, d’ataxie (trouble de la coordination des mouvements) et d’incontinence, a rapporté la Dre Philippa Lavallée, neurologue, au journal Les Echos.

« Une IRM a montré des lésions assez étendues de la moelle, qu’on constate habituellement lors d’un déficit de vitamine B12. Un des urgentistes pense alors à une intoxication au protoxyde d’azote, ce fameux “gaz hilarant”. Le patient reconnaît en avoir consommé “des dizaines de capsules” chaque soir au cours des deux semaines précédentes. »

Sur 37 étudiants étudiants en médecine interrogés dans différentes villes de France (Nantes, Strasbourg, Toulouse, Lyon, Lille et Paris), la majorité (25) dit avoir déjà tenté l’expérience, certains une ou deux fois, d’autres « trois ou quatre fois par an ». Quelques-uns confient une fréquence beaucoup plus élevée.

Interrogés sur les risques, la moitié de ces étudiants pensait qu’il n’y en a pas, ou ne savait pas en citer. Plusieurs évoquaient tout de même des problèmes respiratoires liés à l’inhalation du gaz, des risques cardiaques en cas d’usage régulier, des troubles de la conscience ou encore une dépendance. Des risques que l’on retrouve effectivement sur des sites d’informations spécialisés comme « Drogues info services », même si le risque de dépendance fait débat, indique Les Echos.

Aucun ne connaissait toutefois le risque de sclérose combinée de la moelle épinière qui a touché le patient reçu à l’hôpital Bichat. « La consommation intense et régulière de protoxyde d’azote vide les stocks de vitamine B12 et la sclérose s’installe rapidement », explique la Dre Philippa Lavallée.

Les risques sont plus élevés pour les personnes déjà carencées en B12, comme les anorexiques ou les véganes.

« Dans le cas du patient que nous avons reçu, il a eu la chance que le diagnostic soit fait rapidement. Il a été supplémenté en B12 et a pu récupérer en une dizaine de jours. Mais si la moelle se sclérose, c’est fini », met-elle en garde.

Ces dernières années, « le nombre de cas rapportés dans la littérature médicale a fortement augmenté », alerte-t-elle. Aucun cas de lésions de la moelle n’était recensé autour des années 2000 jusqu’à un premier pic en 2007 avec 8 cas. En 2017, on en rapportait 11 et, mi-2018, déjà 24.

Sachant que les étudiants n’arrêteront pas leur consommation, la neurologue souligne qu’ils doivent être informés afin d’« évaluer leur consommation et prévenir quand des symptômes apparaissent », comme « des fourmillements ou une faiblesse dans les bras et jambes, voire une paralysie ».

Végétalisme : éviter la carence en vitamine B12

Pour plus d’informations sur la carence en vitamine B12, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Les Échos.
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Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Le 20 septembre 2018.

Une étude, menée par une chercheuse de l’Inserm, montre que les personnes qui consomment beaucoup de produits dont la valeur nutritionnelle n’est pas bonne, ont un risque plus élevé de développer un cancer.

Consommer trop de produits au mauvais Nutri-score augmente de 7% le risque de développer un cancer

Le Nutri-score, cet étiquetage qui permet au consommateur de repérer en un clin d’œil la valeur nutritionnelle d’un produit, pourrait bien également être un indicateur du risque de développer un cancer. C’est en tout cas ce qu’on peut conclure d’une récente étude, menée par une scientifique de l’Inserm.

Dans des conclusions parues dans la revue PLOS Medecine, cette chercheuse affirme que consommer régulièrement des produits qui ont un mauvais Nutri-score augmenterait le risque de développer un cancer de 7%.

Hommes et femmes ne risquent pas de développer les mêmes cancers

Pour parvenir à ces chiffres, l’auteure de cette étude, Mélanie Deschasaux, a observé les cas de 471.495 personnes vivant dans toute l’Europe. Entre 1992 et 2004, elle a scrupuleusement analysé les modes d’alimentation de ces participants, tout en les recoupant avec leur mode de vie (tabagisme, sédentarité etc.). Au terme de cette étude, elle a observé les cas des 50.000 personnes qui, dans ce panel, avaient développé un cancer. Or, l’alimentation de ces personnes était particulièrement riche en produits dont le Nutri-score était mauvais.

Il semble par ailleurs qu’hommes et femmes ne soient pas égaux face à ce risque de cancer. Selon les observations de cette étude, les hommes auraient davantage de risque de développer un cancer des voies aérodigestives supérieures, colorectal ou de l’estomac. En s’alimentant mal, les femmes courent quant à elles le risque de développer un cancer du foie ou du sein.

Gaëlle Latour

À lire aussi Nutri-score : Leclerc, Auchan, Intermarché et Fleury-Michon s’engagent

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Les aliments ayant un faible Nutri-Score liés à un risque accru de cancer

Une étude, publiée dans la revue Plos Medicine, montre un lien entre les aliments de faible qualité nutritionnelle et le risque de cancer.

L’étude a été coordonnée par Mathilde Touvier et Mélanie Deschasaux de l’Inserm (Université Paris 13, Inra, Cnam) en association avec le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC-OMS).

Les chercheurs ont analysé les données d’une grande cohorte (l’« European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition » – EPIC, suivie de 1992 à 2014) de 471 495 personnes dans 10 pays européens.

Les aliments consommés étaient notés selon une version modifiée du système de la British Food Standard Agency qui a servi de base au système français du logo Nutri-Score.

Les participants se situant dans le quintile (20 %) dont l’alimentation était de plus faible qualité nutritionnelle avaient un risque de cancer accru de 7 % comparativement aux participants se situant dans le quintile ayant la meilleure alimentation.

Le risque accru était plus particulièrement observé pour les cancers du côlon-rectum, des voies aérodigestives supérieures et de l’estomac, du poumon chez les hommes, du foie et du sein (post-ménopause) chez les femmes.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : PLOS, PLOS Medicine, Le Monde.
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Androcur : ce traitement hormonal augmente le risque de tumeurs au cerveau

Androcur : ce traitement hormonal augmente le risque de tumeurs au cerveau

Le 7 septembre 2018.

Androcur est un traitement hormonal pris par des milliers de femmes, notamment pour traiter une pilosité trop importante. Or ce médicament est suspecté de favoriser la survenue de méningiomes, des tumeurs du cerveau. En fonction des doses et de la durée du traitement, ce risque pourrait être multiplié par 20.

Un traitement hormonal accusé d’augmenter le risque de tumeur au cerveau

Nouvelle alerte sur un médicament qui rappelle malheureusement les derniers scandales (Mediator, Dépakine, Levothyrox…). Elle concerne cette fois  un médicament plus largement prescrit aux femmes : l’Androcur et ses génériques. Ce traitement hormonal, commercialisé depuis les années 80, est accusé d’augmenter fortement le risque de méningiome, autrement dit une tumeur du cerveau qui se développe à partir des membranes entourant le cerveau.   

L’Androcur peut multiplier jusqu’à 20 la probabilité de certaines tumeurs chez les femmes traitées longtemps et à hautes doses. Sur la base d’une nouvelle étude qui chiffre ce risque pour la première fois, les autorités sanitaires françaises vont demander à l’Europe de redéfinir les modalités d’utilisation de l’Androcur et de ses génériques, a annoncé ce jeudi 6 septembre 2018 l’Agence du médicament (ANSM).     

Le risque est connu depuis 2011

Cette étude, menée par l’ANSM et l’Assurance-maladie, montre que le risque de méningiome, le plus souvent bénin, est «  multiplié par 7 pour les femmes traitées par de fortes doses sur une longue période (plus de 6 mois) et par 20 après 5 années de traitement ». Cette tumeur au cerveau peut donc se soigner. Mais son traitement repose sur une chirurgie, dont les conséquences peuvent être importantes.   

Plus étrange, le risque lui-même est connu de longue date et figure depuis 2011 sur la notice de ce traitement hormonal grâce, déjà, à une alerte française. Pour rappel, l’Androcur est utilisé pour combattre une pilosité excessive dans des cas particuliers mais aussi, hors de son autorisation de mise sur le marché, dans le traitement de l’endométriose. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Quels sont les différents moyens de contraception ?

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L’heure du dernier repas de la journée liée au risque de certains cancers

L’heure du dernier repas de la journée est liée au risque de cancers du sein et de la prostate, selon une étude espagnole publiée dans l’International Journal of Cancer.

Les cancers du sein et de la prostate sont parmi ceux qui sont les plus fortement associés au travail de nuit, aux perturbations circadiennes et à l’altération des rythmes biologiques, indiquent les auteurs.

Manolis Kogevinas de l’Institute for Global Health (ISGlobal) de Barcelone et ses collègues ont suivi 621 hommes atteints de cancer de la prostate et 1 205 femmes atteintes d’un cancer du sein, ainsi que 872 hommes et 1 321 femmes témoins.

Les participants qui prenaient leur dernier repas avant 21 h ou au moins deux heures avant le coucher avaient un risque réduit de 20 % de cancer du sein ou de la prostate comparativement à ceux qui prenaient leur repas après 22 h ou se couchaient dans les deux heures suivant leur repas.

L’effet positif de distancer l’heure du dernier repas et celle du sommeil était plus prononcé chez les participants qui adhéraient aux recommandations de prévention du cancer et ceux qui avaient un chronotype matinal. (TEST : Quel est votre chronotype ?)

Tout semble indiquer que le sommeil affecte la capacité de métaboliser les aliments, souligne Dora Romaguera, coauteure.

L’impact de ces résultats pourrait être particulièrement important dans les cultures du sud de l’Europe, où l’on a tendance à dîner tard, souligne Kogevinas.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, International Journal of Cancer.
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Cécité : les oranges réduisent le risque de devenir aveugle

Cécité : les oranges réduisent le risque de devenir aveugle

Le 17 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche médicale de Westmead en Australie, manger des oranges pourrait réduire le risque de devenir un jour aveugle.

Un moyen de réduire les risques de cécité

Les agrumes sont excellents pour la santé. Riches en vitamines, ils sont recommandés pour stimuler le système immunitaire et lutter contre la fatigue. On apprend aujourd’hui que les oranges pourraient également réduire le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue spécialisée American Journal of Clinical Nutrition.

Selon ces travaux, ce sont les flavonoïdes contenus dans les oranges qui auraient des vertus contre la cécité. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi pendant 15 ans près de 3.000 Australiens âgés de 50 ans et plus. Ils ont observé leur consommation d’oranges et ont également évalué leur risque de développer une DMLA grâce à des photographies rétiniennes.

Un risque réduit de 60%

On rappelle que cette dégénérescence maculaire est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées. Elle touche environ 8% des Français et ne survient pas avant l’âge de 50 ans. Grâce à cette observation, les chercheurs ont pu constater que les personnes qui consommaient au moins une orange par jour présentaient un risque de DMLA plus faible de 60% environ par rapport à la moyenne.

« Les flavonoïdes sont des antioxydants puissants présents dans presque tous les fruits et légumes, et ils ont d’importants avantages anti-inflammatoires pour le système immunitaire », notent les auteurs de ces travaux. Selon eux, même « la consommation d’une orange par semaine apporte également des bénéfices ». Ne vous privez donc pas. Les oranges ne vous apporteront que des bienfaits pour la santé

Marine Rondot

En savoir plus sur la dégénérescence maculaire

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Allergies aux pollens de graminées : risque élevé à très élevé sur toute la France

allergies

cenczi/Pixabay

Allergies aux pollens : les graminée en force ! Même si le temps est à l’orage, les pollens ne manqueront pas de se rappeler à votre bon souvenir à la moindre occasion. Tout comme la semaine dernière, les graminées vont s’en donner à coeur joie au cours des prochains jours libérant d’importantes quantités de pollen. Conséquence : le risque associé à ces pollens sera majoritairement élevé à très élevé sur la quasi totalité des régions même si les zones de hautes altitudes et côtières seront un peu épargnées.

Mais les pollens de graminées ne seront pas les seuls à gêner les allergiques. Sur la côte méditerranéenne, il faudra aussi compter sur les pollens d’olivier et de chêne, avec un risque d’allergie moyen

Quelques pollens de chêne persisteront ici ou là mais avec une gêne généralement faible.

Idem pour les pollens d’oseille et de plantain qui se montreront particulièrement discrets.

Et comme on se plaît à le répéter chaque semaine, les allergiques ne doivent pas oublier leurs traitements pour respirer correctement.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance

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La lumière bleue (LED) liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate

L’exposition nocturne à la lumière bleue est liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate, selon une étude européenne menée sous la direction du Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Le spectre de lumière naturelle se compose d’un ensemble de longueurs d’onde correspondant à des couleurs. La lumière bleue nocive correspond aux longueurs d’onde comprises entre 380 et 500 nm.

Présente dans la lumière naturelle, la lumière bleue est abondamment produite par les écrans, ainsi que par les systèmes d’éclairage à LED.

Les chercheurs ont analysé des données concernant 4 000 personnes âgées de 20 à 85 ans, vivant dans 11 régions d’Espagne, atteints ou non du cancer du sein et de la prostate.

Ils ont évalué leur exposition nocturne à la lumière intérieure au moyen de questionnaires et leur exposition à la lumière extérieure au moyen d’images prises depuis la Station spatiale internationale.

Les personnes qui étaient exposées à une plus grande quantité de lumière bleue avaient un risque 1,5 fois plus élevé de cancer du sein et 2 fois plus élevé de cancer de la prostate.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le travail de nuit comme probablement cancérogène pour les humains, souligne Manolis Kogevinas qui a dirigé l’étude.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, Environmental Health Perspectives.
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Manger trop souvent au restaurant : un risque pour la santé ?

Manger trop souvent au restaurant : un risque pour la santé ? Selon une très étude américaine – elle a été menée  par des chercheurs de l’université Georges Washington – la nourriture qui est servie dans les restaurants contiendrait bien plus de phtalates que celle que nous consommons à la maison. Particulièrement visés les fast-food et autre chaînes de restauration rapide.

Manger trop souvent au restaurant

PublicDomainPictures/Pixabay

Pour cette étude relayée par The Guardian les chercheurs ont étudié les habitudes alimentaires de 10.253 personnes, les auteurs de l’étude ont constaté une augmentation de 35 % du taux de phtalates dans les urines des personnes ayant opté pour un repas au restaurant ou dans un fast-food.

Pour les accros aux fast-food les chiffres sont plus effrayants encore puisque chez eux les taux de phtalates étaient 55% plus élevés. Pour les chercheurs cela pourrait s’expliquer par la forte présence de phtalates dans les hamburgers, sandwichs et autres produits de la restauration rapide.

Ami Zota, principal auteur de l’étude a déclaré à propos des résultats de cette étude : « Les aliments préparés à la maison sont moins susceptibles de contenir des niveaux élevés de phtalates ». Pour lui manger au restaurant est « une source importante et auparavant sous-estimée d’exposition aux phtalates » .

Les phtalates sont des substances chimiques accusées de contaminer et de perturber le système hormonal humain… d’où l’appel à la prudence de Julia Rosshavsky, co-auteure de cette étude qui espère que l’on parviendra un jour à “éliminer les phtalates de l’approvisionnement alimentaire.” Les femmes enceintes et les adolescents seraient les plus à risques précisent les scientifiques.

Les perturbateurs endocriniens (PE), des produits chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, sont de plus en plus associés à tout un ensemble d’impacts sanitaires dont certains cancers, le diabète, les troubles comportementaux ou du déficit de l’attention, ainsi que les atteintes à la fertilité.

En 2016 déjà une autre étude en était arrivée à des conclusions assez similaires.  A l’époque c’est la nourriture des fast-foods qui était particulièrement visée après que d’importants taux de phtalates y étaient relevés. Les auteurs de l’étude avaient alors indiqué que ces substances, présentes dans les emballages, étaient alors soupçonnées de contaminer les aliments.

>>>Les Phtalates font débat depuis longtemps… En 2011 on parlait déjà de leur interdiction…

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