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Champignons : attention au risque d’intoxication

Champignons : attention au risque d’intoxication

Le 2 octobre 2017.

Les pluies du mois de septembre promettent une belle saison pour les amateurs de cueillette de champignons. Mais la prudence reste de mise.

181 cas d’intoxication ont été recensés

Vous raffolez des champignons ? C’est le moment ou jamais d’aller faire une belle balade en forêt mais avant de déguster votre cueillette, pensez à vous rendre en pharmacie pour vérifier si tous les champignons que vous avez choisis sont comestibles. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la santé (DGS), ces 2 dernières semaines, 181 cas d’intoxication ont été recensés.

« Ces intoxications résultent, dans la majorité des cas, d’une confusion avec des champignons comestibles, d’où l’importance de rester vigilant, que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette ponctuellement », notent les autorités de santé dans un communiqué commun. Un champignon mal conservé, dans un sac en plastique par exemple, ou consommé plus de 2 jours après la cueillette peut être dangereux.

Certains champignons vénéneux sont très dangereux

Certaines intoxications ne sont pas très graves, mais il faut rester prudent, car selon ce même communiqué, depuis le mois de juillet, 5 personnes ont souffert de complications rénales ou d’atteintes du foie nécessitant une greffe. Le moindre symptôme (diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue…) qui surviendrait après la consommation de champignons doit donc être pris au sérieux.

En cas de troubles digestifs, appelez immédiatement le 15 ou le centre antipoison de votre région. Pour éviter tout risque d’intoxication, l’Anses et la DGS recommandent de ne ramasser que les champignons que l’on connaît, de séparer les champignons par espèce « pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles » et de bien se laver les mains après la cueillette. 

Marine Rondot

À lire aussi : Pourquoi il faut consommer des champignons sans modération

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Diabète de type 2 : des aliments qui diminuent et augmentent le risque (autres que les glucides)

Les empreintes métaboliques des échantillons de sang révèlent que le régime alimentaire est l’un des plus grands prédicteurs du risque de diabète de type 2, rapporte une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition

Otto Savolainen et Alastair Ross de la Chalmers University of Technology (Suède) ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 600 femmes âgées de 64 ans au début de l’étude.

Des échantillons de sang ont été analysés à deux reprises, à 5 ans 1/2 d’intervalle.

Plusieurs biomarqueurs de nutriments étaient liés à la fois au risque d’être actuellement atteint du diabète et au risque futur de le développer.

Le poisson, les grains entiers, les huiles végétales et la vitamine E se révélaient protecteurs, tandis que la viande rouge et les graisses saturées étaient liées à un risque accru de développer la maladie.

Diabète : les recommandations alimentaires en retard sur l’état des connaissances

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Chalmers University of Technology, American Journal of Clinical Nutrition
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Le stress peut augmenter le risque de fausse couche de 42%

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche. Une nouvelle étude apporte des arguments scientifiques solides démontrant l’impact du stress sur l’évolution de la grossesse

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche

Pixabay/DanielReche

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche : que dit l’étude ?

Les antécédents d’exposition au stress psychologique peuvent augmenter le risque de fausse couche jusqu’à 42%, affirme une récente étude publiée dans la revue Scientific Reports. Selon l’un des auteurs, le Dr Brenda Todd, professeur au Département de Psychologie de la City, University of London, « Cette analyse souligne la nécessité d’inclure dans les soins prénatals de routine une évaluation psychologique structurée au début de la grossesse. Notre travail a démontré une base potentielle pour des interventions nouvelles et efficaces dans ce domaine, car nous devons d’urgence identifier et traiter les facteurs psychologiques qui contribuent aux issues de grossesse indésirables. »

La fausse couche ou l’avortement spontané représente la complication la plus fréquente de la grossesse. Elle se produit avant 24 semaines de gestation dans environ 20% des grossesses et dans 12-15% des grossesses cliniquement reconnues.

Cependant, de nombreux cas de fausse couche ne sont pas signalés, en particulier ceux impliquant une perte prématurée du fœtus ; ce que veut dire que l’incidence peut être encore plus élevée. La fausse couche est également souvent associée à des niveaux élevés de détresse pour les femmes, leurs partenaires et leurs familles. Toutefois, dans la littérature scientifique, les éléments prouvant le lien entre le stress et l’avortement spontané sont contradictoires.

L’article « The association between psychological stress and miscarriage : A systematic review and meta-analysis » coécrit par des chercheurs de la City, University of London, de l’UCL (University College London) et de l’Université du Zhejiang, R.P. Chine fournit les preuves les plus consistantes à ce jour concernant les effets nocifs du stress sur les femmes en début de grossesse.

Pour déterminer s’il y a une association entre le stress psychologique et les fausses couches, les chercheurs ont procédé à une analyse systématique de la documentation scientifique existante et à une méta-analyse. Une recherche documentaire a été menée pour identifier les études signalant une fausse couche chez les femmes avec et sans antécédents d’exposition au stress psychologique et 8 études ont été jugées adaptées à l’analyse. Une méta-analyse a été réalisée à l’aide d’un modèle à effets aléatoires avec des tailles d’effets pondérées par la variance d’échantillonnage.

Les chercheurs ont ainsi constaté que le risque de fausse couche était significativement plus élevé chez les femmes ayant des antécédents d’exposition au stress psychologique. Cela comprend des défis psychologiques préalables tels que l’expérience de traumatismes émotionnels, les problèmes sociaux, les préoccupations concernant l’argent, la dysharmonie du couple, la charge trop importante de travail et les changements importants dans la situation personnelle (divorce, décés) ainsi que les fausses couches antérieures. Ces résultats sont ressortis après avoir vérifié le type d’étude et les types d’exposition au stress, ainsi que d’autres facteurs.

Les auteurs suggèrent que l’association entre le stress psychologique et les fausses couches pourrait résulter de l’activation et de la libération de plusieurs hormones du stress qui peuvent avoir un impact sur certaines des voies biochimiques indispensables au maintien de la grossesse.

Le Dr Brenda Todd, professeur au Département de Psychologie de la City, University of London et l’un des auteurs de l’étude, a déclaré : « Alors que les anomalies chromosomiques sous-tendent de nombreux cas d’avortement précoce, les résultats de cette méta-analyse soutiennent l’idée qu’un haut niveau de stress psychologique avant et pendant la grossesse est également associé à une fausse couche. Les résultats actuels montrent que ces facteurs psychologiques pourraient augmenter le risque d’environ 42%. Alors que cette analyse apporte des preuves solides que le stress psychologique antérieur est nocif pour les femmes en début de la grossesse, il est nécessaire d’approfondir la recherche concernant une association entre l’expérience du stress dans divers contextes et le risque de fausse couche pour bien comprendre la relation entre les deux. »

L’article est publié dans Scientific Reports : https://www.nature.com/articles/s41598-017-01792-3

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Les aliments qui diminuent et augmentent le risque de cancer colorectal (3e plus fréquent)

L’alimentation et le mode de vie jouent un rôle majeur dans le risque de cancer colorectal, confirme un nouveau rapport publié par l’American Institute for Cancer Research (AICR) et le World Cancer Research Fund (WCRF).

Le cancer colorectal est le 3e plus fréquent chez les hommes et chez les femmes aux États-Unis, soulignent les auteurs de l’étude. En France, il est le 2e plus fréquent chez les femmes (3e chez les hommes), selon les chiffres de l’Inca.

Edward L. Giovannucci de la Harvard TH Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé 99 études impliquant 29 millions de personnes.

La consommation quotidienne de grains entiers, comme le riz brun ou le pain de blé entier, réduisait le risque. Environ trois portions (90 g) par jour réduisaient le risque de 17 %.

Alors que la consommation régulière de saucisses à hot dog, jambon, bacon et autres viandes transformées augmentait le risque.

L’activité physique était aussi liée à un risque réduit. Éviter ou cesser de fumer diminuait également le risque.

D’autres facteurs qui augmentaient le risque incluent :

  • la consommation élevée de viande rouge (plus de 500 g par semaine) comme le bœuf ou le porc ;

  • l’excès de poids ou l’obésité ;

  • la consommation quotidienne de deux boissons alcoolisées ou plus (30 g d’alcool) comme le vin ou la bière.

Dans l’ensemble, 47 % des cas de cancer colorectal aux États-Unis pourraient être évités chaque année par des changements du mode de vie.

D’autres associations commencent à émerger, rapporte le communiqué de l’AICR, mais les résultats ne sont pas aussi clairs que pour les précédentes. Le risque pourrait être augmenté avec une consommation faible de légumes non féculents et de fruits (apport de moins de 100 g par jour (environ 1 tasse) de chacun. Il pourrait être réduit avec la consommation de poissons et d’aliments contenant de la vitamine C tels que les oranges, les fraises et les épinards.

La recherche continue d’émerger pour ces facteurs et elle pointe vers le pouvoir d’une alimentation à base de plantes, souligne Alice Bender, directrice des programmes de nutrition de l’AICR. « Remplacer certaines céréales raffinées par des grains entiers et manger surtout des aliments végétaux, comme les fruits, les légumes et les légumineuses, constitue une alimentation riche en composés protecteurs contre le cancer et aide à gérer le poids, ce qui est si important pour réduire les risques. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Institute for Cancer Research
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Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains

Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains

Le 4 septembre 2017.

Les pacemakers du fabriquant américain Abbott souffriraient d’un défaut de sécurité et seraient potentiellement piratables. Un défaut de mise à jour qui devrait être rapidement résolu.

Les pacemakers fabriqués par St. Jude Medical

Une équipe de chercheurs de l’université de Louvain, en Belgique, a fait une étonnante découverte. Ils ont en effet révélé que les pacemakers fabriqués par St. Jude Medical, une entreprise acquise par Abbott, pouvaient être piratés. Des personnes malintentionnées pourraient en effet contrôler le rythme ou vider la batterie de ces appareils qui sont destinés aux personnes atteintes de bradycardie, c’est-à-dire qui ont un rythme cardiaque trop lent.

Cette découverte a poussé la Food and Drug Administration (FDA), la plus haute autorité sanitaire américaine, à demander aux professionnels de santé concernés et aux porteurs de ces pacemakers de mettre à jour leurs appareils. Au total, près de 460 000 pacemakers pourraient être concernés par ce défaut de sécurité. « Cette mise à jour sera lancée en France après validation locale », a assuré la société Abbott à nos confrères de L’OBS.

Risque d’épuisement rapide de la batterie

Selon la FDA, si ces failles de sécurité étaient exploitées, elles pourraient « permettre à un utilisateur non autorisé – c’est-à-dire autre que le médecin – d’accéder au dispositif en utilisant des équipements disponibles dans le commerce ». Et d’ajouter que « cet accès pourrait être utilisé pour modifier les commandes de programmation sur le stimulateur cardiaque implanté, ce qui pourrait entraîner des dommages pour le patient ».

Le risque est en effet suffisamment important pour être signalé. Les patients porteurs des appareils suivants doivent donc entrer en contact avec leur médecin : Accent SR RF™, Accent MRI™, Assurity™, Assurity MRI™, Accent DR RF™, Anthem RF™, Allure RF™, Allure Quadra RF™, et Quadra Allure MP RF™. Il n’est pas nécessaire de changer de pacemaker pour autant, une simple mise à jour suffit.

Marine Rondot

En savoir plus sur les troubles cardiaques

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Bouée de cou pour bébé : le risque de noyade existe !

Bouée de cou pour bébé : le risque de noyade existe !

Le 25 août 2017.

Vous en avez peut-être vu cet été : les bouées de tête pour bébé ont débarqué dans les piscines et au bord de la mer. Elles ne sont cependant pas sans risque pour les enfants. Explications.

Un risque de noyade ?

Vous êtes tenté d’acheter une bouée de tête pour que votre bébé patauge dans l’eau avec vous à la piscine ? Ce n’est pas forcément une bonne idée. Face à l’explosion du phénomène, tout droit importé de Chine, pédiatres et ostéopathes ont fait entendre leur voix pour prévenir les parents des risques qu’ils encourent. L’Académie américaine de pédiatrie a même cru bon communiquer sur le sujet.

« Les bouées de cou pour bébés me font peur », a confié le Dr Kyran Quinlan, membre de l’Académie américaine de pédiatrie, à WDSU News. « J’espère qu’elles font aussi peur aux parents ». « Ce sont des pièges mortels en puissance », a-t-il ajouté. S’il parle de pièges mortels, c’est que le risque de noyade existe. La bouée peut se dégonfler ou crever. Et les bébés qui la portent sont bien incapables de garder la tête hors de l’eau si cela arrive.

Un dispositif néfaste pour le développement des enfants

Mais ce n’est pas tout, ces bouées ne seraient pas idéales pour le bon développement de l’enfant. C’est en tout cas ce qu’avance le professeur Kaylë Burgham, de la Swimming Teachers Association. Selon lui, l’apprentissage de la natation, dès le plus jeune âge, doit être « basé sur le contact humain ». Le bébé aurait en effet besoin des bras de ses parents pour « explorer l’eau dans un environnement sûr, détendu et amusant ».

On a tendance à penser que l’enfant peut ainsi retrouver les sensations d’apesanteur qu’il connaissait dans le ventre de sa maman, mais cela ne doit pas conduire les parents à acheter cet accessoire sans connaître les risques. Comme toutes les bouées, ce dispositif ne saurait en aucun cas être suffisamment sécurisant pour laisser l’enfant sans surveillance. Vous voulez malgré tout essayer ? Utilisez la bouée une dizaine de minutes, pas plus. 

Marine Rondot

À lire aussi : La noyade : comment l’éviter ?

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Un lien entre éclairage extérieur de nuit et risque de cancer du sein

Les femmes qui vivent dans des zones où les niveaux de lumière extérieure pendant la nuit sont plus élevés pourraient avoir un risque plus élevé de cancer du sein, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Des études précédentes ont suggéré que l’exposition à la lumière de nuit entraîne une diminution des niveaux de l’hormone mélatonine, ce qui perturbe les rythmes circadiens, les « horloges » internes qui régissent la somnolence et la vigilance, et augmenterait le risque de cancer du sein.

Dans la présente étude, Peter James de la Harvard T.H. Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé des données concernant 110 000 femmes suivies de 1989 à 2013. Ils ont mis en relation les données d’images de la terre prises de nuit par satellite et l’adresse de résidence des participantes.

Les femmes qui faisaient partie du cinquième le plus exposé à la lumière de nuit avaient un risque de cancer du sein accru de 14 % comparativement à celles faisant partie du cinquième le moins exposé.

L’association n’a été constatée que chez les femmes n’ayant pas atteint la ménopause et celles qui étaient des fumeuses actuelles ou passées.

Le lien était plus fort chez celles qui travaillaient dans les quarts de nuit, ce qui suggère que l’exposition à la lumière au cours de la nuit et le travail de nuit contribuent conjointement au risque de cancer du sein, possiblement à travers des mécanismes impliquant une perturbation circadienne.

D’autres travaux sont nécessaires pour confirmer les résultats de cette étude et clarifier les mécanismes potentiels.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard T.H. Chan School of Public Health
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Certains végétariens ont un risque accru de 30 % de maladies cardiaques

Certains végétariens ont un risque accru de 30 % de maladies cardiaques, selon une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC).

Ambika Satija de la Harvard T.H. Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé des données concernant 73 710 femmes et 43 259 hommes, en bonne santé au début de l’étude, qui ont répondu à des questionnaires sur leur alimentation, leur mode de vie et leur histoire médicale tous les deux ans pendant 20 ans.

Durant cette périod, 8 631 participants ont développé une maladie coronarienne.

Dans l’ensemble, les participants qui adhéraient le plus à une alimentation basée sur les plantes avaient un risque réduit de 8 % comparativement à ceux qui y adhéraient le moins.

Mais ceux qui avaient un score plus élevé d’alimentation végétarienne saine, c’est-à-dire riche en grains entiers, en fruits et légumes, etc., avaient un risque réduit de 25 %.

Alors que ceux qui avaient un score élevé d’alimentation végétarienne « malsaine », c’est-à-dire mettant l’accent sur des aliments végétaux moins sains, comme les boissons sucrées, les grains raffinés (ex. farine blanche), les pommes de terre et les aliments sucrés, avaient au contraire un risque accru de 32 %.

« Il est évident qu’il existe une grande variation dans la qualité nutritionnelle des aliments végétaux, ce qui rend cruciale la prise en compte de la qualité des aliments dans un régime végétarien », conclut la chercheuse.

Pour plus d’informationssur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American College of Cardiology, JACC.
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Un lien entre problèmes de sommeil et risque accru d’Alzheimer

Les gens ayant des problèmes de sommeil seraient plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie, selon une étude publiée dans la revue Neurology.

Des chercheurs ont mis en évidence un lien entre les troubles du sommeil et des marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien.

« Des études précédentes ont montré que le sommeil pouvait influencer le développement ou la progression de la maladie d’Alzheimer de diverses façons », explique Barbara B. Bendlin de l’Université de Wisconsin-Madison. « Par exemple, les perturbations du sommeil ou le manque de sommeil peuvent entraîner le développement de plaques amyloïdes parce qu’une élimination de toxines se produit pendant le sommeil. »

La présente étude portait non seulement sur les protéines amyloïdes, mais aussi sur d’autres marqueurs.

Bendlin et ses collègues ont mené cette étude avec 101 personnes, âgées en moyenne de 63 ans et ayant des capacités cognitives normales, mais considérées à risque car elles avaient un parent ayant été atteint de la maladie ou portaient le gène APOE.

Celles qui rapportaient une mauvaise qualité de sommeil, des problèmes de sommeil et une somnolence diurne avaient, en moyenne, plus de marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien. Ces marqueurs incluaient des signes de protéines amyloïdes et de protéines tau anormales, de dommages cellulaires et d’inflammation.

Ces relations étaient présentes indépendamment de plusieurs autres facteurs pouvant influencer le risque.

Bien que certains de ces liens étaient importants en moyenne pour l’ensemble du groupe, ce n’est pas tous les participants ayant des problèmes de sommeil qui avaient des anomalies dans le liquide céphalo-rachidien. Par exemple, il n’y avait aucun lien entre les marqueurs biologiques et l’apnée obstructive du sommeil.

« Il n’est toujours pas clair si le sommeil peut affecter le développement de la maladie ou si la maladie affecte la qualité du sommeil », explique Bendlin.

« Il existe plusieurs façons efficaces d’améliorer le sommeil. Il est possible qu’une intervention précoce pour les personnes à risque de maladie d’Alzheimer puisse prévenir ou retarder l’apparition de la maladie », ajoute-t-elle.

Le sommeil profond, une fontaine de Jouvence ?

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Psychomédia avec source : American Academy of Neurology.
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Coupe menstruelle : attention au risque de staphylocoque doré

Coupe menstruelle : attention au risque de staphylocoque doré

Le 5 juillet 2017.

Selon le Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL), les tampons hygiéniques seraient moins dangereux que la coupe menstruelle. Explications.

Les tampons ne sont pas responsables des chocs toxiques

Faut-il se méfier des tampons ? C’est la question que se posent des milliers de femmes depuis la publication de cas de chocs toxiques liés à des tampons hygiéniques. Ces chocs étaient dus à la présence de staphylocoque doré dans le vagin. Les chocs toxiques peuvent être lourds de conséquences, ils peuvent provoquer de fortes fièvres, des vomissements, des diarrhées mais aussi conduire à une amputation ou au décès.

Mais faut-il pour autant rendre les tampons responsables ? C’est à cette question qu’ont cherché à répondre des chercheurs de l’HCL. Pour cela, ils ont analysé près de 700 tampons usagés de différentes marques. Ils ont ainsi pu constater qu’aucun dispositif présent dans les tampons hygiéniques ne stimulait « la production de la toxine qui déclenche le choc toxique ». Ce choc serait plutôt dû à « un défaut d’information » sur l’utilisation du tampon.

Éviter de porter sa coupe menstruelle la nuit

Selon les chercheurs lyonnais, il faudrait en effet changer ses tampons tous les 4 à 6 heures et non pas tous les 8 heures, comme indiqué sur la notice. Il faudrait par ailleurs bien penser à avoir les mains propres avant de manipuler son tampon pour éviter toute infection supplémentaire. Ce qui est le plus étonnant, dans ces travaux, c’est que la coupe menstruelle favoriserait davantage la croissance du staphylocoque doré.

Mais comment l’expliquer ? Selon les auteurs de ces travaux, les coupes menstruelles permettent une arrivée d’air plus importante, et l’oxygène serait plus propice au développement de la bactérie. Comme pour les tampons, les chercheurs recommandent donc aux femmes de changer leur coupe menstruelle toutes les 4 à 6 heures et de ne pas la porter la nuit. Pour dormir, ils préconisent l’usage des serviettes hygiéniques, moins discrètes mais plus sûres.  

À lire aussi : Hygiène : la composition des tampons bientôt dévoilée

Marine Rondot

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