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Épilation intégrale : attention aux risques d’infection !

Épilation intégrale : attention aux risques d’infection !

Le 6 juillet 2017.

Les vacances approchent à grands pas. Il est donc temps de s’acheter un joli maillot de bain mais aussi de passer chez l’esthéticienne. Mais avant de vous faire épiler intégralement le maillot, prenez le temps de lire cet article.

L’épilation intégrale n’est pas forcément une bonne idée

De plus en plus de femmes sont tentées par l’épilation intégrale. Selon un sondage Ifop pour l’émission Quotidien, une Française sur cinq serait en effet adepte de l’épilation intégrale l’été. Les autres préfèrent rester plus sages et se tournent vers le maillot classique, le bikini ou encore l’incontournable ticket de métro. De très nombreuses femmes pensent en effet que l’épilation intégrale est plus esthétique mais aussi plus propre.

Pour ce qui est de l’esthétique, chacun pense bien ce qu’il veut ; en revanche, côté propreté, l’épilation intégrale n’est pas une bonne idée. Les poils pubiens ne sont pas là par hasard, ils permettent en effet de créer une barrière de protection contre les virus et les bactéries. Quand il n’y a plus de poils, les risques d’infections ou de mycoses sont donc beaucoup plus importants. Les infections urinaires seraient aussi plus fréquentes.

Risques de contracter une maladie sexuellement transmissible

Une étude, réalisée sur le sujet il y a quelques mois et publiée dans la revue Sexuality Transmitted Infections, révélait justement que les femmes qui avaient fait disparaître tous leurs poils pubiens avaient 2,6 fois plus de risques de contracter une maladie sexuellement transmissible (MST), notamment l’herpès, la syphilis, la chlamydia ou encore la blennoragie. De quoi en décourager plus d’une…

Mais ce n’est pas tout. Plus on s’épile fréquemment le maillot, plus on prend le risque d’abîmer sa peau et de souffrir de polis incarnés, qui peuvent finir par s’infecter. La peau du pubis est particulièrement fine et sensible, alors la soumettre à la violence d’une épilation régulière peut finir par créer des irritations et des brûlures dont on se passerait bien. Ce qui est certain, c’est que pour éviter tout risque d’infection, il faut avoir une hygiène intime irréprochable. 

Marine Rondot

À lire aussi : Épilation : quelle méthode choisir ?

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Cannabis : quel délai avant de conduire ? (10 recommandations pour réduire les risques)

L’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS) et le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) ont publié 10 recommandations destinées au public pour réduire les risques de l’usage du cannabis.

Ces recommandations sont publiées en trois versions : un article scientifique dans le numéro de juin de l’American Journal of Public Health, un dépliant destiné aux usagers de cannabis et un sommaire des données probantes à l’intention des professionnels de la santé.

« Les risques pour la santé sont divers, entre autres : problèmes de mémoire et de coordination physique, accidents automobiles et problèmes de santé mentale ou de dépendance au cannabis. »

« Le cannabis dont la puissance est élevée – c’est-à-dire à forte concentration de tétrahydrocannabinol (THC) – présente pour l’usager un risque plus élevé de méfaits », explique le dépliant. « Certains produits du cannabis ont une plus forte concentration de cannabidiol (CBD), lequel agit contre certains des effets néfastes du THC. Autrement dit, les produits à teneur élevée en CBD comportent moins de risques que les produits à teneur élevée en THC. »

Parmi les recommandations : ne pas prendre de cannabis avant de conduire un véhicule motorisé ou d’utiliser une autre machine ; attendre au moins six heures après en avoir pris, même plus longtemps au besoin. Prendre du cannabis et de l’alcool en même temps affaiblit encore davantage les facultés, une combinaison à éviter si l’on doit prendre le volant.

Le document recommande, si l’on choisit d’utiliser du cannabis, de prendre du cannabis naturel et d’éviter tout produit synthétique (« K2 », « Spice »…) qui peut « causer des problèmes de santé plus graves, voire la mort ».

Il recommande aussi d’utiliser un vaporisateur ou un aliment contenant du cannabis plutôt que de fumer du cannabis brûlé dans un joint afin d’éviter la toxicité pour les poumons. Il avertit de l’effet psychoactif retardé dans le cas d’aliments contenants du cannabis.

Dépliant sur le site du CAMH : Directives canadiennes d’usage de cannabis à faible risque

Critères diagnostiques du trouble d’utilisation du cannabis (DSM-5)

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CAMH.
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Dîners tardifs : attention aux risques de diabète !

Dîners tardifs : attention aux risques de diabète !

Le 13 juin 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, aux États-Unis, dîner tard ferait grossir, mais serait aussi mauvais pour la santé.

Augmentation du risque de développer des maladies chroniques

On conseille aux personnes qui cherchent à perdre du poids de ne plus manger après 18 heures. Une recommandation qui pourrait être suivie par tous, puisque selon une étude menée par des chercheurs américains, manger tard le soir augmenterait le risque de développer des maladies chroniques comme le diabète. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à neuf adultes en bonne santé de manger à des heures spécifiques.

Les 8 premières semaines, les participants devaient manger trois repas par jour et deux collations entre 8h et 19h. Les 8 semaines suivantes, ils devaient prendre trois repas par jour et deux collations, mais à partir de 12h et jusqu’à 23h. Les chercheurs suivaient avec attention l’évolution du poids des participants, mais aussi leur taux d’insuline, de glycémie à jeun (taux de sucre dans le sang), de cholestérol et de triglycérides (lipides).

Changer ses habitudes pour préserver une bonne santé

Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui dînaient tard avaient vu leur poids mais aussi leur taux d’insuline, leur taux de sucre dans le sang et leur cholestérol sensiblement augmenter. Des indices qui portent à croire que ces dîner tardifs pourraient être à l’origine de prise de poids, mais également de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Ils ont aussi pu constater que l’hormone responsable du sentiment de satiété, la leptine, était davantage sécrétée quand on dînait tôt. « Changer ses habitudes n’est pas toujours facile, mais ces résultats suggèrent tout de même que manger en début de la journée peut aider à prévenir les effets chroniques néfastes pour la santé », a estimé le professeur Kelly Allison qui a participé aux travaux.

Marine Rondot

À lire aussi : 8 erreurs à ne pas commettre après un repas

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Légalisation du cannabis : l’association des psychiatres alerte sur les risques pour la santé mentale des jeunes (Canada)

À l’occasion du dépôt par le gouvernement fédéral canadien du projet de loi C-45 légalisant le cannabis au plus tard le 1er juillet 2018, l’

 ».

« Des données scientifiques fiables montrent que la consommation précoce et régulière de cannabis est susceptible d’avoir une incidence sur la cognition, comme la mémoire, l’attention, l’intelligence et la capacité de traiter des pensées et des expériences », explique le président de l’APC, le Dr Renuka Prasad.

« Elle peut aussi accroître le risque de développer un trouble psychotique primaire ainsi que d’autres problèmes de santé mentale, comme la dépression chez les personnes déjà vulnérables à ces maladies.

La recherche révèle que le cerveau humain continue de se développer jusqu’à l’âge de 25 ans environ ; c’est pourquoi les psychiatres craignent que la consommation régulière de cannabis avant cet âge ait une influence négative sur le processus de maturation normal du cerveau. »

Pour cette raison, l’APC (…) recommande que la consommation de cannabis avant l’âge de 21 ans soit illégale et que la législation prévoit des restrictions quant à la quantité et à la teneur en THC permises avant l’âge de 25 ans.

« Le cannabis à forte teneur en tétrahydrocannabinol (THC) peut entraîner une détérioration cognitive importante ou des problèmes de santé mentale graves, y compris l’aggravation du trouble panique et d’autres troubles anxieux, affirme le Dr Phil Tibbo, l’auteur principal de la déclaration de principes et membre du comité de recherche de l’APC. Il est aussi le chef du Programme de détection précoce de la psychose de la Nouvelle-Écosse ».

Selon l’APC, la législation doit tenir compte du besoin de sensibiliser les jeunes et les jeunes adultes sur les effets que la consommation précoce de cannabis peut avoir sur le développement du cerveau.

« La déclaration de principes a reçu l’appui de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, l’Académie canadienne de psychiatrie gériatrique, l’Académie canadienne de psychiatrie et l’Académie canadienne de médecine psychosomatique. »

Détails sur les « données probantes » et les recommandations dans la déclaration de principes de l’APC : « Les répercussions de la légalisation du cannabis sur les jeunes et les jeunes adultes ».

Sevrage du cannabis : symptômes et critères diagnostiques du DSM-5

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé mentale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : APC.
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Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Le 10 avril 2017.

Selon une étude américaine publiée dans le journal Microbiome, grandir avec des animaux de compagnie permettrait de réduire les risques d’obésité infantile mais aussi le développement d’allergies.

La présence de deux microbes particuliers dans l’intestin

Et si pour lutter contre les premiers signes d’obésité chez les enfants il suffisait d’avoir un chien ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta, au Canada, les chiens permettraient en effet de réduire significativement les risques d’allergies mais aussi d’obésité chez les enfants. Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les animaux permettraient aux enfants d’entrer en contact avec certaines bactéries.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les selles de près de 750 bébés, de 2009 à 2012, et ils ont découvert que les bébés qui étaient en contact avec un chien les premiers mois de leur vie avaient des niveaux de bactéries intestinales plus élevés. Les auteurs de cette étude ont notamment observé la présence de deux microbes dans l’intestin (Ruminococcus et Oscillospira) qui jouent un rôle important dans la prévention des allergies et de l’obésité.

Une exposition in utéro aux chiens suffit à protéger les bébés

Il semblerait que le contact avec ces bactéries permette à l’enfant de renforcer son système immunitaire même lorsque qu’il est dans le ventre de sa maman. Les nouveaux-nés qui avaient, pendant l’expérimentation, été en contact avec un chien, uniquement pendant la grossesse de leur maman, possédaient ces deux bactéries dans leurs selles après leur naissance.

« La présence de ces bactéries est multipliée par deux quand il y a un animal de compagnie dans la maison », explique le docteur Anita Kozyrskyj, épidémiologiste pédiatrique à l’Université de l’Alberta qui a dirigé ces travaux. Selon elle, il serait intéressant de concevoir des traitements contenant les bactéries Ruminococcus et Oscillospira afin de prévenir au mieux les risques d’allergies et d’obésité pendant l’enfance.

À lire aussi : Les symptômes et personnes à risque d’obésité 

Marine Rondot

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Risques de la réglisse pendant la grossesse

Une exposition élevée à la glycyrrhizine, présente dans la réglisse, pendant la grossesse pourrait avoir des effets nocifs à long terme sur le développement de l’enfant, selon une étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology (AJE).

Katri Räikkönen de l’Université d’Helsinki (Finlande) et ses collègues ont suivi près de 400 enfants de la naissance à l’âge de 13 ans.

Ils ont comparé ceux dont la mère avait consommé plus de 500 mg de glycyrrhizine (soit 250 g de réglisse) par semaine pendant la grossesse à ceux dont la mère en avait consommé moins.

À l’adolescence, ceux dont la mère avait consommé plus de 250 g, avaient des scores moins élevés dans des tests de raisonnement et de mémoire ainsi que des résultats réduits de 7 points à un test d’intelligence (test de quotient intellectuel). Ils étaient aussi trois plus nombreux à présenter un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Chez les filles, la puberté débutait plus précocement et de manière plus forte.

Les auteurs recommandent une prévention renforcée auprès des femmes enceintes.

La réglisse noire liée à de sérieux risques cardiovasculaires

Psychomédia avec sources : University of Helsinki, AJE.
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Obésité : les risques de la télévision chez les enfants

Obésité : les risques de la télévision chez les enfants

Le 3 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le temps qu’un enfant, dès ses 2 ans, passe devant les écrans a une incidence sur le poids qu’il fera plus tard.

Les petits garçons doivent être tenus à l’écart des écrans

Il ne faut pas négliger l’activité physique des enfants dès le plus jeune âge. C’est ce que recommandent des chercheurs de l’Inserm, dans une étude publiée dans la revue International Journal of Obesity. Selon ces travaux, plus les garçons de 2 ans passent de temps devant la télévision ou devant une tablette, plus ils ont un pourcentage de masse grasse corporelle élevé à 5 ans.

Chez les filles, le constat est un peu différent : ce sont celles qui passent le moins de temps dehors à jouer à l’âge de 2 ans qui sont le plus en surpoids. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 800 enfants. Ils ont observé leurs habitudes alimentaires, le temps passé à jouer dehors, c’est-à-dire à se dépenser, et le temps passé devant la télévision.

Pousser les petites filles à aller jouer dehors

Chez les garçons, « le temps passé devant les écrans est du temps qu’ils ne passent pas à des activités plus dépensières en énergie », explique le Pr. Sandrine Lioret, qui a dirigé les travaux. Selon elle, le temps passé devant un écran est aussi associé à des réflexes alimentaires moins sains. Devant la télévision, les enfants sont en effet plus en contact avec des « aliments transformés de type snacking / fast-food », même à l’âge de 2 ans.

Pour lutter contre l’obésité infantile, l’Inserm recommande donc aux parents de proposer une alimentation équilibrée à leurs enfants, de réduire au maximum le temps passé devant les écrans et d’encourager autant que possible les activités physiques et les jeux en plein air. Les parents doivent avoir une attention particulière pour les petites filles, qui ont tendance à passer moins de temps dehors que les garçons, alors qu’elles en ont autant besoin. 

Marine Rondot

À lire aussi : La télévision, un ennemi de notre santé ?

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Alzheimer, Parkinson, SEP : quels risques près des grands axes routiers ?

Une étude canadienne, publiée dans The Lancet, a analysé les données de plus de 6,5 millions de personnes afin de déterminer s’il y a un lien entre la proximité de grands axes routiers et les risques de démence, de maladie de Parkinson et de sclérose en plaques.

Hong Chen de la Public Health Ontario et ses collègues de diverses institutions ont analysé des données concernant plus de 6,5 millions de résidents ontariens âgés de 20 à 85 ans.

Leur lieu de résidence dans les cinq années précédant l’étude était considéré. Les données étaient ajustées pour tenir compte de facteurs individuels et contextuels tels que le diabète, les lésions cérébrales, le revenu du quartier et la pollution d’autres sources.

L’augmentation du risque de démence était liée à la distance entre la résidence et un grand axe routier :

  • moins que 50 mètres : risque accru de 7 % comparativement à plus de 300 mètres ;

  • entre 50 et 100 mètres : risque accru de 4 % ;

  • entre 101 et 200 mètres : 2 % ;

  • plus de 200 mètres : pas de risque accru.

Les risques de maladie de Parkinson et de sclérose en plaques n’étaient pas en lien avec la proximité d’un grand axe routier.

La population exposée est importante : 20 % de celle étudiée vivait dans la zone la plus à risque, souligne Ray Copes, coauteur.

En 2016, une étude menée dans 50 grandes villes américaines montrait un lien entre les risques démence, de maladie d’Alzheimer et de maladie de Parkinson et les niveaux de pollution aux particules fines.

Également en 2016, une étude montrait que des nanoparticules de la pollution connues pour être neurotoxiques pénètrent bel et bien dans le cerveau.

Psychomédia avec sources : Public Health Ontario, The Lancet, Le Monde.
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Tatouage : plusieurs risques de santé, dont le cancer, pour une couleur en particulier

Certaines encres de tatouage présentent plusieurs risques pour la santé, selon un rapport de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) qui sera prochainement publié. L’ECHA pourrait limiter ou bannir l’usage de plusieurs substances, rapporte le Daily Mail.

« Les préoccupations les plus graves sont les allergies causées par des substances dans les encres et les possibles effets cancérigènes, mutagènes ou les effets toxiques sur la reproduction », rapporte le Daily Mail.

L’encre rouge est considérée comme la plus dangereuse. Le vert, le bleu et le noir seraient également à risque.

Bien que les encres soient injectées dans le corps, elles ne sont pas sujettes aux mêmes règlements que les médicaments et les aliments.

Psychomédia avec source : Daily Mail.
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Viande rouge : attention aux risques d’insuffisance rénale ?

Le 22 juin 2016.

Selon une équipe de chercheurs de l’université nationale de Singapour, manger quotidiennement de la viande rouge augmenterait le risque de souffrir d’insuffisance rénale.

Jusqu’à 40 % d’augmentation du risque de pathologies rénales

Ce n’est pas la première fois que la viande rouge est dans la ligne de mire des scientifiques. Non pas que sa consommation soit dangereuse en soi, mais gare aux excès. De précédentes études ont révélé que la consommation très régulière de viande rouge était mauvaise pour le cœur et pouvait augmenter le risque de développer un cancer colorectal. On apprend aujourd’hui qu’elle peut augmenter de manière significative le risque d’insuffisance rénale.

C’est tout cas ce que révèle une étude, publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology. Pour parvenir à ce constat, les chercheurs de l’université nationale de Singapour ont suivi pendant quinze ans plus de 60 000 Chinois adultes, chez qui le porc faisait partie intégrante de 97 % de leur repas. Résultat : manger quotidiennement « la chair issue des muscles des bœufs, porcs, moutons, chevaux et autres chèvres » ferait augmenter jusqu’à 40 % le risque de pathologies rénales.

Quelles alternatives à la viande rouge ?

« Nos découvertes suggèrent que les personnes consommant beaucoup de viande rouge et souffrant déjà d’insuffisance rénale peuvent continuer à absorber des protéines mais par le biais d’aliments à base de plantes », explique Woon-Puay Koh, le principal auteur de l’étude. « Quant à celles qui désirent manger de la viande malgré tout, le poisson, les fruits de mer et la volaille représentent de meilleures alternatives à la viande rouge ».

L’étude montre en effet que le risque de déficience rénale diminuait de 62 % chez les personne qui avaient choisi de remplacer au moins une portion de viande rouge par une autre source de protéine animale ou végétale, pendant l’expérimentation. Manger davantage de poisson vous apportera l’apport de protéines dont vous avez besoin, mais ne présentera aucun danger pour votre santé.

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande, pourquoi ?

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