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Un verre de vin quotidien pour éviter la dépression

Alors que de nombreuses recherches ont déjà montré qu’une consommation modérée de vin pouvait protéger le coeur, une nouvelle étude espagnole avance qu’elle pourrait aussi prévenir les risques de dépression.

Des chercheurs de l’université de Navarre en Espagne se sont intéressés à des données concernant 5505 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans. Les sujets en question n’avaient pas d’antécédents de dépression ni d’alcoolisme avant l’étude, et ont été suivis sur sept années. Pendant cette période, les scientifiques ont noté leur consommation d’alcool, leur style de vie et l’évolution de leur santé mentale à l’occasion de visites répétées et d’examens médicaux.

Leurs résultats montrent que les personnes qui boivent modérément de l’alcool, surtout du vin, enregistrent des effets protecteurs similaires envers la dépression et les maladies cardiaques. Il en ressort que les personnes qui boivent sept petits verres de vin par semaine enregistrent le taux le plus bas de dépression de l’étude. Ces résultats restaient pertinents lorsque les chercheurs ajustaient leurs données avec différents facteurs comme le type d’alimentation, le statut marital et le tabac.

Les conclusions de cette étude sont parues le 30 août dans la revue BMC Medicine.

L’auteur de l’étude, Miguel A. Martínez-González, a précisé que «l’on pense que la dépression et les maladies coronaires cardiaques partagent des mécanismes similaires de maladie».

Des recherches précédentes ont montré que des composés présents dans le vin, comme le resvératrol et d’autres phénols, ont des vertus protectrices sur certaines parties du cerveau.

Coucher son enfant à heures fixes contribue à un bon développement cérébral

Des recherches anglaises montrent que le développement cérébral des jeunes enfants peut dépendre d’un horaire de coucher régulier.

Des scientifiques de l’University College de Londres ont trouvé que le manque de rigueur sur l’heure du coucher au quotidien pouvait avoir des effets sur l’horloge biologique de l’enfant et par conséquent les aptitudes cérébrales à se souvenir et à enregistrer de nouvelles informations.

Leurs résultats ont montré que les effets étaient particulièrement frappants chez les petits de trois ans. Les enfants de cette classe d’âge avaient de moins bons résultats en math, en lecture et en repérage dans l’espace que les petits du même âge qui se couchaient tous les jours à la même heure.

« Trois ans semble être l’âge où l’on perçoit les effets les plus importants », a noté la chercheuse Amanda Sacker.

« Si un jeune enfant se couche à des horaires irréguliers, il ne synthétise pas toutes les informations autour de lui et aura plus de difficultés lorsqu’il sera plus grand », et d’ajouter, « cela lui fait prendre une direction plus compliquée ».

Amanda Sacker et son équipe ont analysé des données de 11.178 Anglais alors âgés de sept ans qui entrent désormais dans l’adolescence.

Alors que l’heure à laquelle les enfants se couchaient n’avait que très peu voire aucune conséquence sur leur performance à différents tests, le fait de ne pas avoir d’horaire de coucher fixe influait grandement sur les résultats.

Les résultats étaient plus significatifs pour les filles. En effet lors de tests passés à l’âge de trois, cinq et sept ans, les filles ayant des horaires de couchers moins fixes enregistraient de moins bons résultats que leurs camarades. Pour les garçons moins bien réglés, leurs résultats aux tests étaient moins bons dans deux catégories d’âge sur trois.

Cette étude est parue en ligne le 8 juillet dans Journal of Epidemiology and Community Health.

Routine et bonnes habitudes permettent de lutter contre le stress

Les mauvaises habitudes, c’est mal. Et encore plus en période de stress si l’on en croit l’étude publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology » qui démontre qu’en période de stress, notre corps renforce nos habitudes, aussi bien mauvaises que bonnes.

Selon une étude publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology », nos routines et habitudes seraient renforcées en période de stress, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Il semble donc nécessaire d’avoir des bonnes habitudes au quotidien afin qu’elles soient exacerbées en période de stress.

Le stress renforce notre routine

En période de stress, notre organisme aurait ainsi le réflexe de renforcer nos routines du quotidien, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Si vous avez pour habitude de faire un quart d’heure de sport le soir avant de vous endormir, vous ne perdrez pas cette habitude en période de fort stress. Même chose si votre truc c’est de manger de la pizza tous les matins.

Multiplier les bonnes habitudes

Voilà donc une excellente raison pour multiplier au maximum ses bonnes habitudes tout au long de l’année afin qu’elles soient renforcées en période de stress où notre corps et notre cerveau ne fonctionnent plus tout à fait de la même façon. Car, rappelons-le, une bonne hygiène de vie est aussi essentielle pour vivre les périodes de stress le mieux possible et en tirer profit.

Exit donc les mauvaises habitudes qui sont néfastes pour votre santé !