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Plusieurs maladies et symptômes influencés par le rythme jour-nuit du système immunitaire

L’heure de la journée influe sur la sévérité d’une grande diversité d’affections, selon une étude publiée en mai dans la revue Trends in Immunology.

Christoph Scheiermann, immunologiste à l’Université de Genève (Suisse), et ses collègues ont compilé les études portant sur le lien entre les rythmes circadiens et les réponses immunitaires.

Par exemple, des études ont montré que les réponses immunitaires adaptatives – dans lesquelles des cellules spécialisées capables de combattre les agents pathogènes se développent au cours de plusieurs semaines – sont sous contrôle circadien.

« Le corps réagit à des signaux tels que la lumière et les hormones pour anticiper les rythmes récurrents du sommeil, du métabolisme et d’autres processus physiologiques. Chez les humains comme chez les souris, le nombre de globules blancs oscille également de manière circadienne, ce qui pose la question de savoir s’il serait possible d’optimiser un jour la réponse immunitaire grâce à la prise de conscience et à l’utilisation de l’horloge circadienne. »

Dans des études distinctes comparant les rythmes circadiens des cellules immunitaires dans des conditions normales, d’inflammation et de maladie, menées chez l’humain ou chez la souris, les chercheurs ont découvert que :

  • Les symptômes allergiques suivent une rythmicité dépendante de l’heure, généralement pire entre minuit et tôt le matin. L’horloge moléculaire peut stimuler physiologiquement le recrutement de cellules immunitaires innées. Des conséquences ont été montré sur l’asthme chez l’humain et sur l’inflammation des voies respiratoires chez la souris.

  • Les crises cardiaques chez l’humain sont connues pour survenir le plus souvent le matin, et des recherches suggèrent que celles survenant le matin ont tendance à être plus graves celles de la nuit. Chez la souris, un lien a été montré avec l’activité du système immunitaire.

  • La capacité des cellules immunitaires à lutter contre les plaques athéroscléreuses est liée à la CCR2, une chimiokine liée à l’inflammation. La CCR2 présente un rythme quotidien, étant plus efficace le matin.

  • Les infections parasitaires dépendent de l’heure. Les souris infectées par le parasite gastro-intestinal Trichuris muris dans la matinée sont capables de combattre l’inflammation plus rapidement que celles infectées le soir.

  • Une toxine bactérienne liée à la pneumonie initie une réponse inflammatoire dans les poumons. Chez la souris, le recrutement de cellules immunitaires au cours d’une inflammation pulmonaire présente un schéma d’oscillation circadien. Davantage de monocytes peuvent être recrutés dans la cavité péritonéale, la rate et le foie dans l’après-midi, ce qui entraîne une élimination accrue des bactéries à ce moment-là.

« Le défi consiste à canaliser cette compréhension croissante de l’immunologie circadienne dans des thérapies sur mesure pour les patients », souligne le chercheur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Cell Press, Trends in Immunology.
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Rythme scolaire : la sieste après le repas en maternelle recommandée

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Face à la réforme des rythmes scolaires qui suscite de fortes critiques, principalement au niveau des écoles maternelles, le ministère de l’Education nationale va présenter certaines recommandations inspirées des « meilleures pratiques » identifiées dans les écoles qui ont adopté d’ores et déjà la réforme au comité de suivi composé de représentants d’enseignants, d’élus et de parents.

Parmi ces préconisations, l’instauration d’une sieste après le repas, destiné selon le ministère, à permettre d’alterner de façon équilibrée les temps d’activité, les temps calmes et de repos des enfants.
Le ministère recommande ainsi de coucher les enfants jusqu’à 4 ans directement après le repas pour permettre une sieste d’une heure trente à deux heures, affirmant également que la sieste prime sur d’autres activités.

Les autorités suggèrent également la mise en place dans l’école d’un repérage au sol (pour permettre une meilleure identification des lieux) mais aussi d’un outil (ex : trombinoscope) permettant l’identification des adultes.

Un soins particulier devra être réservé, selon les recommandations de l’Education nationale, à la transition entre le scolaire et le périscolaire et à l’adaptation des activités aux besoins des jeunes enfants.

Les professeurs des écoles ont bien conscience de l’importance de ces mesures, mais évoquent le fait qu’elles ne soient pas forcément applicables dans beaucoup d’endroits avec des après-midi «coupés en trois», temps scolaire, temps périscolaire, puis garderie pour ceux qui restent après 16H30.

Afin de répondre au besoin de structuration important pour les tout-petits, les professionnels du secteur suggère de chercher à construire des modèles cohérents en se mettant autour d’une table. Il pourrait être possible par exemple de rester à la semaine de 4 jours en maternelle, sans raccourcir les journées qui intègrant temps de sieste et repos, ou alors concentrer les trois heures d’activités périscolaires sur une après-midi.

Le ministère de l'Education Nationale recommande la sieste après le repas à l'école maternelle

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Bien-être: suivez le rythme des saisons avec la médecine chinoise

On connait l’acupuncture, la branche la plus connue de la médecine chinoise. Mais on ignore souvent que la médecine orientale se base aussi sur les saisons pour préserver notre santé et notre énergie.

1. Les 4 saisons du corps

Dans la nature les saisons se suivent dans un ordre immuable : dans la médecine chinoise, il en est de même avec les saisons du corps, chacune démarrant un cycle énergétique qui lie les organes entre eux.
Le cycle démarre avec le foie, l’élément du printemps. Le foie transmet ensuite son énergie au cœur, associé à l’été. Puis le cœur transmet son énergie à la rate (pendant l’été indien) qui la transmet au poumon en automne, qui la transmet enfin au rein quand l’hiver arrive…
Lorsque ce cycle se déroule sans encombre, l’énergie circule et recharge notre organisme. Mais il suffit qu’un organe s’affaiblisse pour que la circulation de l’énergie soit bloquée. La relation entre le flux d’énergie et les saisons est donc l’une des clés de la médecine chinoise.

2. L’énergie changeante du printemps

Dans les végétaux, la sève monte pour aller nourrir les jeunes pousses : dans notre corps l’énergie s’anime dans le foie et la vésicule biliaire.
Dans la médecine chinoise, le foie est chargé de « gérer » l’énergie et d’assurer sa bonne répartition dans notre organisme. Mais c’est aussi le foie qui est chargé de nourrir les tendons, les muscles et les ongles. La vésicule biliaire le soutient dans toutes ces fonctions.

Quand il y a déséquilibre
Un déséquilibre dans la circulation de l’énergie dans les organes du printemps peut provoquer des troubles digestifs, des maux de tête, des douleurs des règles… et puisque l’énergie du foie nourrit les muscles et les tendons, nos muscles sont tendus et nos tendons sont durcis quand le foie est perturbé. Enfin, le foie étant lié au fonctionnement des yeux, le vide d’énergie peut provoquer de la fatigue oculaire, des conjonctivites…

3. L’énergie brulante de l’été

L’été c’est le temps de la maturité, lorsque les fruits sont prêts à être cueillis. Dans notre corps, l’énergie qui circule est puissante et s’anime dans le cœur. De l’énergie du cœur dépend la qualité de tous les vaisseaux par lesquels le sang circule, des artères aux petits vaisseaux capillaires. L’intestin grêle le soutient dans cette fonction.

Quand il y a déséquilibre
Les troubles liés aux organes de l’été se manifestent soit par un excès de chaleur (palpitations, éruptions, troubles circulatoires) soit, à l’inverse, par un ralentissement des fonctions (fatigue générale, hypotension, anémie).

4. L’énergie fraiche de l’automne

La nature prépare la période hivernale de mise en sommeil qui va suivre : le corps se prépare à lutter contre les agressions de l’hiver. C’est l’énergie du poumon qui incarne l’automne à l’intérieur du corps et qui va faire circuler tous les liquides organiques dans le corps. Pour la médecine chinoise, la respiration n’est pas seulement une fonction physiologique mais aussi une fonction énergétique : son flux et son reflux rythment la diffusion de l’énergie dans tous les méridiens. Le poumon est soutenu dans sa tâche par le gros intestin.

Quand il y a déséquilibre
C’est toute l’énergie vitale qui s’en trouve ralentie : les troubles liés au poumon se manifestent par des problèmes respiratoires ou rhinopharyngés, bien sûr, mais aussi des problèmes de peau (psoriasis, eczéma, acné) ou une baisse des défenses immunitaires.

5. L’énergie froide de l’hiver

Dans la nature, c’est une période d’attente, de repos mais pas d’inactivité ; dans notre corps, l’énergie gère ce qui est lié à l’eau à travers les reins et la vessie. Le rein est également responsable de la solidité des os et de la régénération de la moelle, ainsi que de l’énergie de la sexualité, le Jing.

Quand il y a déséquilibre
Le vide de l’énergie du rein se manifeste par de la faiblesse physique, psychique ou sexuelle. Calculs rénaux, cystites chroniques ou néphrites peuvent apparaitre. Mais comme la relation entre le rein et le poumon est étroite, cette baisse d’énergie peut également se traduire par de la toux, un essoufflement, de l’asthme, une angine…

L’alimentation au rythme FAST FOOD

La restauration rapide basée sur le fameux trio hamburger-frites-boisson gazeuse ne connaît pas de limites d’âge. Peu importe ! Que vous soyez un enfant, un adolescent, un adulte, une personne âgée…

Associé à la mal bouffe, le fast food fait l’objet de nombreuses critiques qui insistent sur un fort déséquilibre alimentaire, une tendance visible au profit maximum.

En réaction à cette mauvaise réputation, les chaînes de restauration rapide se concentrent sur la diversification des menus. Une nouvelle variété comprend depuis quelques années des salades, du poulet, du poisson.

Il est bien connu que la nourriture de type fast food est riche, malheureusement en gras, en sucre, en sel et en produits chimiques et  pauvre en fibres végétales et en vitamines. La sensation éprouvée quelques heures après avoir mangé du fast food est la faim.

Compte tenu du menu typique hamburger, frites, coca-cola et ketchup, les trois saveurs identifiées sont : le sucré, le salé et l’acide.

Le pain, la viande et le soda contiennent du sucre, les frites sont salées et l’acide vient du vinaigre du ketchup.

Les occidentaux trouvent par contre que ce type de nourriture aide à calmer le stress. Mais ses effets nuisibles à la santé reflètent des troubles digestifs, des maux au ventre, du ballonnement, des états de léthargie.

Pour ce qui est des boissons light de type soda, il est à noter que l’aspartame est utilisé en tant qu’édulcorant artificiel.

D’autres substances chimiques, comme l’acrylamide (reconnue comme cancéreuse), la dextrose, le gluten sont associés aux frites et aux chips.

On compte le surpoids, les maladies cardiaques, le diabète (surtout celui gras), les troubles de la vésicule biliaire, le phénomène d’addiction et d’obésité parmi les risques d’une mauvaise alimentation, si l’on perd le contrôle.

A propos de l’obésité, les statistiques sont alarmantes :
– dans le monde : selon une étude internationale parue en février 2010, 10% des adultes sont obèses, à savoir 500 millions de personnes ;
– aux États-Unis, un  tiers est considéré comme obèse ;
– en Europe, 30% des adultes souffrent d’obésité ;
– en France, environ 15% de la population adulte est obèse.

Malgré son image négative, le fast food connaît un véritable succès. Il est devenu un style de vie (way of life).