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Évaluez votre sagesse en 7 questions

La sagesse est un trait de personnalité potentiellement modifiable qui est en forte association avec le bien-être, selon Dilip Jeste, de l’Université de Californie à San Diego, et son équipe.

Selon le modèle de ces chercheurs, elle est constituée de sept composantes principales.

Ces 7 composantes sont :

  • l’acceptation de perspectives (idées) diverses ;
  • l’esprit de décision ;
  • la régulation émotionnelle ;
  • les comportements prosociaux ;
  • la réflexion sur soi-même ;
  • la capacité de donner des conseils ;
  • la spiritualité (dans une moindre mesure).

Jeste et son équipe ont élaboré un test, l’Échelle de sagesse de San Diego (2017), qui portait sur les six premières composantes et comportait 24 items. Par la suite, des données de recherche ont convaincu les chercheurs, après certaines hésitations, à ajouter une 7e composante, celle de la spiritualité.

Dans une étude publiée en décembre 2021 dans la revue International Psychogeriatrics, Jeste et ses collègues (1) ont vérifié si un test beaucoup plus court de 7 items pouvait évaluer la sagesse avec une précision se rapprochant du test original.

L’étude, menée avec 2 093 participants âgés de 20 à 82 ans, montre que c’est effectivement le cas.

Voyez comment vous vous situez sur ces composantes (de 1 à 5) :

  1. « J’ai tendance à repousser les décisions importantes aussi longtemps que possible. » (Capacité à prendre des décisions)
  2. « J’évite la réflexion sur moi-même. » (Réflexion personnelle)
  3. « J’évite les situations où je sais que mon aide sera nécessaire. » (Comportements prosociaux)
  4. « Je ne sais souvent pas quoi dire aux gens lorsqu’ils viennent me demander conseil. » (Conseils sociaux)
  5. « Je reste calme sous la pression. (Régulation émotionnelle) »
  6. « J’aime être exposé(e) à des points de vue différents. » (Acceptation des perspectives divergentes)
  7. « Ma croyance spirituelle me donne une force intérieure. » (Spiritualité)

Pour un aperçu plus approfondi de ce qu’est la sagesse selon le modèle de ces chercheurs, voyez :

Pour plus d’informations sur la sagesse, voyez les liens plus bas.

(1) Michael Thomas, Barton Palmer, Ellen Lee, Jinyuan Liu, Rebecca Daly et Xin Tu.

Psychomédia avec sources : University of California San Diego, International Psychogeriatrics.
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Comment penser avec sagesse

La sagesse, ont décrit des philosophes et des chercheurs en psychologie, implique certains aspects de la pensée qui permettent l’application des connaissances pour faire face aux défis de la vie.

Les recherches dans différents domaines de la psychologie (cognitive, sociale, du développement et de la personnalité) suggèrent que la capacité de raisonner avec sagesse varie considérablement dans les différents contextes rencontrés au cours de la vie, fait valoir le psychologue Igor Grossmann de l’Université de Waterloo (Canada) dans la revue Perspectives on Psychological Science.

Les contextes où la personne est centrée sur elle-même inhiberaient la capacité de penser avec sagesse.

« La sagesse n’est pas seulement une “qualité intérieure » », explique-t-il, mais se déploie en fonction des situations dans lesquelles les gens se trouvent. Certaines situations sont plus susceptibles de promouvoir la sagesse que d’autres ».

« Définir la sagesse est un défi, mais Grossmann et ses collègues ont identifié quatre caractéristiques clés d’un raisonnement sage » :

  1. l’humilité intellectuelle ou la reconnaissance des limites de ses propres connaissances ;
  2. l’appréciation de perspectives plus larges que le problème en cause ;
  3. la sensibilité à la possibilité de changement dans les relations sociales ;
  4. le compromis ou l’intégration de différentes opinions.

L’une des façons les plus fiables pour penser sagement dans les décisions quotidiennes, ont montré les études de Grossmann et ses collègues, est d’examiner les scénarios du point de vue d’un tiers, comme si l’on donnait des conseils à un ami.

« La recherche suggère que lorsque nous adoptons un point de vue personnel (« first-person viewpoint« ) nous nous concentrons sur “les caractéristiques focales de l’environnement”, et lorsque nous adoptons un point de vue de tierce personne, d’“observateur”, nous raisonnons plus largement et nous nous concentrons davantage sur les idéaux interpersonnels et moraux tels que la justice. Regarder les problèmes de ce point de vue plus large semble favoriser les processus cognitifs liés aux décisions sages. » (TEST : quelles sont vos valeurs ?)

Se décentrer de soi permet un tableau plus large, une perspective conceptuelle de l’expérience.

Nous pourrions être portés à associer la sagesse à l’intelligence ou à des traits de personnalité particuliers, dit le chercheur, mais les recherches ne montrent qu’une faible relation entre la sagesse et l’intelligence cristallisée et les traits de personnalité d’ouverture et d’amabilité.

« Il est remarquable à quel point la sagesse des gens peut varier d’une situation à l’autre et à quel point les effets contextuels sont plus forts pour comprendre la relation entre la sagesse des jugements et les résultats sociaux et affectifs que les “traits” généralisés (personnalité, intelligence…) », souligne-t-il.

« C’est-à-dire que savoir à quel point une personne se comporte sagement dans une situation donnée est plus instructif pour comprendre ses émotions ou, par exemple, sa susceptibilité de pardonner ou de se livrer à représailles, que de savoir si elle peut être sage “en général”. »

10 conseils d’experts pour aider à prendre de bonnes décisions

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Perspectives on Psychological Science.
Tous droits réservés.

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Suite à une opération des dents de sagesse, Franck Afériat est handicapé à vie

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Franck Afériat, un chef d’entreprise de 40 ans a vu sa vie basculer après une intervention sur ses dents de sagesse. Il restera en effet handicapé à vie à cause d’une maladie ignorée au moment de la reconstruction de l’os de sa mâchoire… En raison d’une coagulation trop rapide il fait une « thrombose profonde » et doit être ré hospitalisé d’urgence car sa jambe est devenue toute noire. Aujourd’hui, il doit porter des bas de contention en permanence et souffre d’un risque de phlébite important.

Franck Afériat, assisté de son avocat Me Grégory Lévy viennent d’assigner le justice le stomatologue qui l’a traité. Ils ont obtenu gain de cause puisque leurs arguments ont été jugé légitimes par le Tribunal de Paris qui a demandé qu’un expert judiciaire soit nommé.

C’est en 2006 que Franck Afériat, alors trentenaire, se voit proposer la pose d’implants par son dentiste en lieu et place des dents de sagesse. Le dentiste se rend compte, mais trop tard, que l’os est « mal configuré » qui tente tout de même de poser trois implants qui ne tiennent pas. L’os étant devenu finalement trop mince, le dentiste propose la pose d’un dentier, ce que Franck Afériat, alors âgé de 34 ans n’accepte pas.

Un stomatologue réputé, Guy Princ, décide alors de prélever de l’os de la hanche pour la reconstruction de l’os de la mâchoire. Mais là encore, c’est l’échec car non seulement, la greffe est rejetée, mais le spécialiste ignore que Franck Afériat souffre d’une maladie héréditaire, qui se caractérise par une coagulation de sang trop rapide. Son patient fait une « thrombose profonde » et évite de justesse un œdème pulmonaire mortel. Il doit être hospitalisé d’urgence, sa jambe étant devenue toute noire.

La vie de Franck Afériat a définitivement changé depuis ce jour, puisqu’il craint la phlébite s’il reste trop longtemps debout sur une nacelle et doit porter en permanence des bas de contention. De plus, son problème dentaire n’est pas réglé : non seulement il n’a plus de dents du côté droit et dit souffrir beaucoup.

FranckHandicapé à vie après une opération dentaire

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