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Licenciements collectifs : la santé mentale des salariés affectée

Licenciements collectifs : la santé mentale des salariés affectée

Le 3 juillet 2019

Selon une étude de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), les licenciements collectifs ont un impact significatif sur la santé mentale des salariés qui restent dans l’entreprise.

Une consommation de psychotropes en hausse

Les résultats de l’étude révèlent comment les licenciements collectifs affectent de façon importante la santé mentale des salariés qui restent dans l’entreprise. L’étude, publiée fin mai, fait état d’une consommation de psychotropes en hausse de 41% après un départ de collègues.

Les participants de 20 à 65 ans ont pris part à cette étude menée dans le secteur privé entre 2010 et 2013. Les chercheurs ont mesuré la consommation de médicaments antidépresseurs, anxiolytiques et autres drogues hypnotiques prescrites par un médecin avant et après une vague de licenciements. L’étude montre également que les populations socio-économiquement les moins favorisées sont davantage affectées par les troubles de santé mentale.

De nouvelles suppressions d’emplois 

Conforama a annoncé le 1er juillet dernier 1.900 suppressions de postes. General Electric devra se séparer d’un millier de personnes et la Caisse des dépôts a annoncé 200 départs en rupture conventionnelle. Quel que soit le secteur, privé ou public, les restructurations peuvent affecter les salariés. 

Dans ce contexte difficile, les relations professionnelles s’étiolent et un manque de confiance s’installe. Toutefois, maintenir une communication avec ses collègues et ses managers est essentiel. Pour passer ce cap dans une période d’incertitude, il est important de suivre les actions de prévention collective des risques psychosociaux mises en place, quelle que soit leur forme : suivi médical ou psychologique, entretien individuel ou réorganisation du travail selon les capacités et les ressources des salariés.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les troubles anxieux (anxiété, angoisse) : qu’est-ce que c’est ?

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

En Belgique, des salariés des banques sont incités à devenir aides-soignants ou infirmiers

En Belgique, des salariés des banques sont incités à devenir aides-soignants ou infirmiers.

Alors que le secteur bancaire est contraint de réduire ses effectifs, les métiers de la santé peinent à recruter. Un accord va faciliter les transferts entre les deux secteurs, a rapporté L’Echo belge, relayé par Le Monde et Le Figaro.

Pour encadrer cette mobilité, la Fédération belge du secteur financier (Febelfin) vient de signer un protocole avec plusieurs syndicats.

Le protocole inclut l’offre d’une formation adéquate et, si le travailleur le souhaite, la conclusion d’un nouveau contrat auprès d’un nouvel employeur.

Le secteur de la santé proposera aux salariés des banques d’entamer une formation d’infirmier ou d’aide-soignant à partir de septembre 2019. « Une rémunération sera versée pendant le temps de cette formation, prise en charge pas le futur employeur, avec l’aide du fonds social de formation pour le secteur de la santé », précise Rodolphe de Pierpont, président de la Febelfin.

« Après la santé, c’est le secteur de la logistique, dynamisé par l’essor de l’e-commerce, qui démarrera prochainement des discussions avec la Fédération belge du secteur financier », rapporte Le Monde. « Une première campagne d’information sera lancée en mars prochain et les premières formations devraient démarrer en septembre 2019 », précise Le Figaro.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Echo.be, Le Monde, Le Figaro.
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Stress au travail : une bien triste réalité pour 24% de salariés

Le stress fait partie de notre quotidien. Au sein de l’entreprise il concernerait près de 24% des salariés, dont une majorité de femmes. Dans le cadre de son expertise en santé psychologique au travail, le cabinet d’experts STIMULUS vient de publier les résultats de son Observatoire du Stress au Travail (OST). Ils s’appuient sur l’analyse d’une population de plus 30.000 salariés évalués entre mi-janvier 2013 et mi-juin 2017, et travaillant dans de nombreuses entreprises de secteurs d’activité variés.

Pixabay

On retiendra d’abord l’importance du phénomène du stress au travail, avec près d’un quart des individus en état d’hyperstress, dangereux pour leur santé. Les femmes sont un peu plus touchées que les hommes, alors que cadres et non- cadres sont également concernés. Les taux d’hyperstress augmentent aussi légèrement avec l’âge. En fait, les plus grandes différences concernant les taux d’hyperstress s’observent en fonction des secteurs d’activité.

24% des salariés sont dans un état d’hyperstress, c’est à dire à un niveau de stress trop élevé et donc à risque pour la santé. En revanche, une moitié des salariés (51%) a déclaré connaître peu de stress.

Stress au travail : les femmes en première ligne

Autre enseignement : les femmes sont plus touchées que les hommes (respectivement 28% et 20 % de salariés en hyperstress et 46% et 55% avec peu de stress). Cadres et non cadres sont également touchés par l’hyperstress (respectivement 24% et 23%), il en est de même pour avoir ou ne pas avoir de responsabilités d’encadrement”.

A noter que les taux d’hyperstress varient selon les secteurs d’activité . Ainsi les secteurs de « la santé humaine et des actions sociales », des « arts, spectacles et activités récréatives », des « services » et des « activités financières et d’assurance (avec respectivement 42%, 31%, 29 % et 28% de salariés en hyperstress) apparaissent souffrir davantage du stress. A l’opposé, les secteurs des « transports et entreposage », du « commerce », de « la production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution » et de « l’industrie manufacturière » (avec respectivement 20 %, 21%, 21% et 21% d’hyperstress) connaissent moins de stress.

Stress au travail : selon l’âge

Sur une population un peu plus réduite de 8 876 salariés issus de 17 entreprises, on note l’influence de la tranche d’âge sur le niveau de stress. Les « 40 – 50 ans » et les « plus de 50 ans » sont les plus touchés par le stress (avec respectivement 27% et 26% d’hyperstress). Les « moins de 30 ans » sont moins stressés (20% d’hyperstress). Les salariés ayant plus de 25 ans d’ancienneté dans leur poste sont plus concernés par le stress (28% d’entre eux sont en hyperstress) alors que ceux ayant moins de 5 ans d’ancienneté souffrent moins de stress (19% d’hyperstress).

Source : STIMULUS.

Le stress au travail : en 2015 déjà…

L’occasion de revenir sur une étude publiée fin 2015. Menée par des chercheurs américains des universités de Harvard et Stanford, elle nous révélait que le stress au travail avait pour conséquence de diminuer notre espérance de vie…

© Fotolia/Andrey Popov

© Fotolia/Andrey Popov

En effet, une situation de stress permanente sur notre lieu de travail pourrait selon ces chercheurs réduire l’espérance de vie de 33 ans !

Un chiffre pour le moins impressionnant et qui fait froid dans le dos. Il dépend bien sûr de la profession, mais également du niveau d’éducation, du sexe, de la source de stress ou encore du comportement des collègues de travail.

Cette étude était alors la première à examiner l’influence des conditions de travail sur l’espérance de vie.

Les résultats ont montré que les personnes les moins instruites sont beaucoup plus susceptibles d’être confrontés à des conditions de travail difficiles et génératrices de stress. A contrario, les personnes ayant un niveau d’instruction plus élevé sont selon les chercheurs de cette étude moins touchées par le stress au travail.

News Santé

C’est la fin de la visite médicale pour les salariés

Dans le cadre de la loi Travail, la visite médicale lors d’une embauche disparait pour laisser place à un entretient basé sur l’information et la prévention auprès des salariés.

Une baisse du nombre de médecins du travail

Face à la baisse du nombre de médecin du travail, passant de 6 435 en 2010 à 5 048 fin 2014, dont la majorité est âgée de plus de 55 ans, le gouvernement a revu l’obligation de passe la visite médicale d’embauche. Cette visite qui avait avant pour but de déclarer le salarié apte ou non à travailler sur son poste, se transformera en une visite d’information et de prévention

Cette visite pourra être effectuée par un médecin ou un infirmier dans les 3 mois suivant l’entrée du salarié dans l’entreprise.

Autre changement, si la visite se renouvelait tous les 2 ans, assortie d’une attestation, cette nouvelle visite sera renouvelée  tous les 5 ans.

Pour le gouvernement, il n’y a pas de crainte à avoir, l’attention portée aux salariés restera identique. Toutefois, les craintes des syndicats portent sur le manque de lien avec les risques psychosociaux et les pathologies liées.

Généralisation de la complémentaire santé : qu'en pensent les salariés ?

Les Français et leur mutuelle d'entreprise

Deloitte a mené la première enquête depuis l’entrée en vigueur de la loi ANI avec l’IFOP afin de connaître l’état d’esprit des salariés 6 mois après la loi. Le baromètre met l’accent sur les perceptions et attentes des Français vis-à-vis d’un système de santé en évolution.

Les Français pour la surmutuelle : vers de meilleurs remboursements

  • 26 % des interrogés se disent prêts à prendre une sur-complémentaire santé
  • 41 euros : la cotisation mensuelle moyenne afin d’obtenir de meilleurs remboursements et des services en plus.
  • 70 % seraient intéressés par des services liés au bien vivre et au bien vieillir
  • 70 % sont intéressés par des services d’information et de conseil santé
  • 80 % souhaitent une amélioration des remboursements et un tiers est prêt à payer plus pour le renforcement des remboursements.

Les Français qui ont déjà une mutuelle santé estime que son niveau de remboursement est satisfaisant, sur les prestations courantes (consultation du médecin, frais de pharmacie).

C’est du côté des remboursements des soins dentaires et de l’optique que le bât blesse. D’ailleurs, 40 % des Français renoncent aux soins justement pour les spécialités comme le dentaire et l’optique.

La prévention dans les réflexes français

  • 88 % des Français ont réalisé au moins une action de prévention au cours des 2 dernières années
  • 46 % ne connaissent pourtant pas le taux de prise en charge de la prévention dans le cadre de leur complémentaire santé
  • Un peu plus d’un quart des Français attendent plus de la part de leur assureur en matière de prévention.

L’e-santé : l’avenir pour se soigner ?

L’e-santé semble être l’avenir de la santé ! Un effet porté par la loi ANI ? Peut-être bien. En effet, les objets connectés en santé ont quasiment triplé depuis l’année dernière, surement sous l’influence des nouveaux services proposés par les complémentaires santé. C’est d’ailleurs presque un réflexe chez les 18/24 ans puisque 44 % d’entre eux ont l’habitude d’en utiliser.

En revanche, les Français n’oublient pas les données personnelles et souhaitent qu’elles soient protégées même s’ils sont 70 % à être prêts à les communiquer, surtout au personnel médical.

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Une mutuelle pour les salariés du jeu vidéo

Une bonne mutuelle santé pour les salariés du jeu vidéo

L’accord national interprofessionnel (ANI) concerne tous les secteurs professionnels. Ainsi les salariés évoluant dans les entreprises de jeux vidéo bénéficieront eux également d’une mutuelle santé d’entreprise dans le cadre de la généralisation de la complémentaire santé, apprend-t-on dans un communiqué de presse Syndicat National du Jeu Vidéo.

Le secteur du jeu vidéo bénéficiera d’une mutuelle collective

Les entreprises membres du Syndicat National du Jeu Vidéo pourront faire bénéficier à leurs salariés d’une mutuelle obligatoire, afin que ces derniers soit en conformité avec la généralisation de la complémentaire santé.

La mutuelle se nomme « SNJV Santé ». Créée en partenariat avec le groupe Audiens (groupe de protection sociale dédié aux professionnels de la culture, de la communication et des médias), cette mutuelle santé s’adapte parfaitement aux besoins des salariés du jeu vidéo.

Cette mutuelle d’entreprise obligatoire se décompose en 3 formules (3 tarifs et des services différents). « Bilans de santé, accès privilégié dans les centres médicaux partenaires et un accompagnement de proximité sous la forme de réunions avec les adhérents sur les thèmes spécifiques » lit-on dans le communiqué.

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