Archives par mot-clé : Santé

Le « joint électronique » jugé légal par le ministère de la Santé

Le « joint électronique » jugé légal par le ministère de la Santé

Le 30 novembre 2017.

Ces liquides sont en vente depuis quelques mois et ont déjà convaincu de nombreux Français. Le « joint électronique » a obtenu l’approbation du ministère de la Santé qui compte encadrer sa commercialisation.

La vente de cannabidiol sera bientôt encadrée

Si la cigarette électronique suscite l’inquiétude des autorités médicales, qui ne parviennent pas à statuer sur son caractère inoffensif ou, au contraire, dangereux pour la santé, le joint électronique semble avoir recueilli l’assentiment du ministère de la Santé qui estime que celui-ci « apparaît comme légal » et pourrait faire l’objet d’une commercialisation encadrée en France.

Selon la loi, il est aujourd’hui interdit de détenir, de fabriquer et de transporter du cannabis ou toutes sortes de dérivés. Le cannabidiol en revanche, qui est une variété de cannabis qui ne contient pas de propriétés jugées stupéfiantes, n’est pas interdite et c’est à partir de cette substance que sont aujourd’hui fabriqués les liquides, vendus sur Internet ou dans les boutiques spécialisées, qui remplissent les « joints électroniques ».

700 000 consommateurs quotidiens de cannabis en France

Le ministère de la Santé estime que cette substance représente une bonne alternative au véritable cannabis, dont les dégâts sur la santé sont immenses, et compte mettre en place des contrôles pour que les substances vendues respectent bien la loi. L’Agence du médicament et la Répression des fraudes ont été saisies pour mettre en place l’encadrement de la commercialisation du cannabidiol.

Selon le dernier Baromètre santé de Santé Publique France, un quart des Français a déjà consommé du cannabis une fois dans sa vie. Au cours de l’année dernière, un adulte sur 10 affirme en avoir fumé. Les Français comptent parmi les plus gros consommateurs d’Europe, avec pas moins de 700 000 fumeurs quotidiens.

Gaëlle Latour

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Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Le 22 novembre 2017.

Alors que la Commission européenne est en train de statuer sur les éventuels effets néfastes du glyphosate, le principal composé du Roundup de Monsanto, une étude vient apporter de nouveaux éléments au dossier.

La classification de cancérogène remise en cause

Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), organe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et donc des Nations-Unis, le glyphosate serait un cancérogène « probable » pour l’homme. Or une étude de grande ampleur, publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, vient remettre en cause cette classification. Une conclusion qui risque de faire beaucoup parler d’elle.

Cette grande recherche épidémiologique, l’« Agricultural Health Study » (AHS), s’était donné pour objectif d’étudier les effets des pesticides sur la santé des agriculteurs. Or, selon ces travaux, il n’existerait pas de lien entre l’épandage de Roundup et les cancers dits « solides » ou les cancers du sang, dits « lymphomes non hodgkiniens ». Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 50 000 agriculteurs dans l’Iowa et en Caroline du Nord.

Le glyphosate est-il donc dangereux ?

80 % de ces agriculteurs utilisaient du glyphosate, et depuis les années 90, 6 000 cancers ont été observés chez ces derniers. Les auteurs de ces travaux ont cependant constaté que les épandeurs qui étaient les plus exposés au glyphosate développaient un risque accru de leucémie aiguë myéloïde. Ce risque de cancer augmentait avec la durée d’exposition et devenait statistiquement significatif au-delà de 20 ans.

Mais cela voudrait-il dire que le CIRC nous ait induit en erreur ? « Le CIRC s’est surtout appuyé sur des études expérimentales y compris chez l’animal de laboratoire, apportant des éléments d’un lien entre glyphosate et risque de cancers », a commenté Luc Multigner, médecin épidémiologiste à l’Inserm, dans les colonnes de Sciences et Avenir. Selon lui, dans 10 ans, ces agriculteurs américains développeront peut-être des maladies qui n’ont à ce jour pas encore été observées

Marine Rondot

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Extraits de thé vert : mise en garde de Santé Canada

Des cas de graves lésions du foie liés à la consommation de produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert continuent d’être signalés dans le monde entier, rapporte Santé Canada dans un avis publié le 15 novembre. Il s’agit cependant d’événements rares et imprévisibles.

L’agence veut renforcer les mises en garde sur les étiquettes des produits de santé naturels contenant des extraits de thé vert afin de réduire ce risque.

L’extrait de thé vert se retrouve, par exemple, dans des produits destinés à la gestion du poids ou comme source d’antioxydants. Il se trouve sous plusieurs formes : capsules, comprimés, poudres et liquide.

« Qu’il soit sous forme de boisson, d’aliment ou d’extrait dans un produit de santé naturel, le thé vert est généralement considéré comme sécuritaire pour la plupart des consommateurs. »

Les mises en garde actuelles sur le risque vont être renforcées dans la monographie Extraits de thé vert pour y inclure les mentions suivantes :

« Si vous souffrez d’un trouble du foie, consultez un professionnel de la santé avant d’en faire l’usage. Cessez l’utilisation si vous développez des symptômes de troubles du foie tels qu’un jaunissement de la peau et/ou des yeux (jaunisse), des douleurs d’estomac, de l’urine foncée, de la transpiration, de la nausée, une fatigue inhabituelle ou une perte d’appétit, et consultez un professionnel de la santé.

Certains cas rares et imprévisibles de lésions du foie associées avec des produits contenant de l’extrait de thé vert ont été rapportés (au Canada et internationalement). »

Santé Canada conseille également de consommer ces produits avec de la nourriture afin de réduire les risques d’effets indésirables comme une lésion au foie. Dans la plupart des cas, l’arrêt du traitement et l’obtention de soins médicaux permettent de renverser les effets hépatiques indésirables.

« Les produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ne peuvent être consommés que par des adultes (personnes de 18 ans et plus) et ne sont pas recommandés aux personnes présentant des troubles du foie », indique l’agence.

« Au Canada, entre 2006 et 2016, 11 cas graves de lésions hépatiques associées à des produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ont été signalés à Santé Canada. Parmi ces 11 cas, seulement 2 cas avaient suffisamment d’information pour faire l’objet d’une évaluation plus approfondie ».

Une recherche dans la base de données sur les effets indésirables des médicaments de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révélé l’existence de 89 rapports mondiaux sur des lésions hépatiques associées à la consommation de thé vert.

Les études n’expliquent toujours pas la raison pour laquelle certaines personnes sont plus à risque que d’autres de développer des lésions au foie.

Thés noir et vert favoriseraient la perte de poids en agissant comme prébiotique

Pour plus d’informations sur le thé vert, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Respirer des pets serait bénéfique pour notre santé, oui mais…

Attention à ne pas prendre au pied de la lettre cette étude selon laquelle respirer des pets serait bénéfique pour la santé ! Des résultats qui peuvent prêter à sourire et qui sont le fruit de travaux menés une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter (Comté de Devon Grande-Bretagne, ndrl).

Cet aspect bénéfique serait obtenu selon eux grâce au sulfure d’hydrogène, un gaz odorant présent naturellement dans notre corps et qui se retrouve expulsé lors de nos flatulences. Ce gaz serait si bénéfique qu’il pourrait être utilisé pour la confection des médicaments de demain. Reste le problème de l’odeur …

« Même si le sulfure d’hydrogène est bien connu comme un gaz à l’odeur âcre contenu dans les flatulences et les œufs pourris, il est naturellement produit par le corps et pourrait en fait être un héros de la santé avec des implications significatives pour des thérapies futures pour toute une variété de maladies » a déclaré le Professeur Mark Wood principal auteur de cette étude.

Et de préciser que ce gaz, s’il entrait dans la composition de certains médicaments, pourrait permettre : de diminuer les risques de certains cancers, d’attaques cardiaques et même d’AVC. Il serait également efficace dans la prévention de l’arthrite et de la démence.

D’autres vertus lui sont également prêtées puis que le sulfure d’hydrogène permettrait de préserver les mitochondries, des organites indispensables au bon fonctionnement de nos cellules, mais aussi de réguler notre pression sanguine.

Le sulfure d’hydrogène semble donc avoir bien des vertus. Dommage qu’il soit accompagné de cette odeur parfois insoutenable, véritable tue l’amour dans un couple.

Respirer des pets bénéfique pour la santé, oui MAIS car il y un MAIS !

Et puis il ne faut surtout pas oublier que ce gaz à l’odeur nauséabonde d’œuf pourri, est aussi très toxique. L’inhalation prolongée de sulfure d’hydrogène peut ainsi causer la dégénérescence du nerf olfactif et provoquer la mort juste après quelques mouvements respiratoires. D’autre part il faut savoir que l’inhalation du gaz, même en quantité relativement faible, peut également entraîner une perte de connaissance.

News Santé

Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Le 2 novembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni, le gaz expulsé quand nous faisons des pets aurait des propriétés bénéfiques pour notre santé.

Prévenir des maladies graves comme le cancer

Quand quelqu’un fait un pet, nous avons tendance à ouvrir la fenêtre pour aérer et ne plus avoir à respirer les mauvaises odeurs. Mais selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le sulfure d’hydrogène, expulsé à l’occasion d’un pet, aurait des vertus thérapeutiques. Ce gaz, naturellement présent dans le corps, pourrait même servir de base pour l’élaboration de futurs traitements.

Cette étude pourrait prêter à sourire mais elle a été publiée dans la très sérieuse revue Medicinal Chemistry Communications. Selon ces travaux, ce gaz pourrait réduire le risque de développer certaines maladies graves comme le cancer, les accidents vasculaires cérébraux ou encore les crises cardiaques. Les chercheurs ont découvert que le sulfure d’hydrogène était utilisé par l’organisme pour protéger les mitochondries présentes dans chaque cellule.

Mieux protéger les cellules

Or, ces mitochondries sont indispensables à la production d’énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule. La protection des mitochondries est déjà une stratégie que la médecine utilise pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, le diabète, l’arthrite ou encore la maladie d’Alzheimer. Grâce au sulfure d’hydrogène, cette protection des cellules pourrait être encore plus efficace.

« Lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles aspirent des enzymes pour générer des quantités infimes de sulfure d’hydrogène », notent les auteurs de cette étude. « Cela permet à la mitochondrie de rester en vie et permet aux cellules de vivre. Si cela n’arrive pas, les cellules meurent et perdent la capacité de réguler la survie et de contrôler l’inflammation. » De là à respirer les pets des autres…

Claire Verdier

À lire aussi : Flatulences : tout savoir sur l’aérophagie et les gaz intestinaux

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Un environnement précaire durant l'enfance aurait une influence néfaste sur la santé

Un environnement précaire durant l'enfance aurait une influence néfaste sur la santé

Le 23 octobre 2017.

Selon une récente étude, une enfance dans un environnement précaire conduirait un individu à avoir son premier rapport sexuel et son premier enfant plus tôt, et se traduirait par un surpoids et un état de santé général plus médiocre à l’âge adulte.

Enfance précaire et précocité des rapports sexuels semblent liées

Un individu qui aurait vécu son enfance dans un milieu précaire serait en moins bonne santé, qu’une personne dont l’enfance aura été plus favorable à un bon épanouissement. Cette conclusion vient d’être tirée par une chercheuse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans une publication parue dans la revue Evolution and Human Behavior.

Partant du constat que cette situation est observable chez les animaux, la chercheuse a voulu déterminer si ce modèle était applicable chez les humains. Pour cela, elle a demandé à 1 000 volontaires âgés de 19 à 87 ans de répondre à plusieurs questions portant sur leur environnement durant leur enfance, l’âge auquel ils ont eu leur premier rapport sexuel, leur premier enfant, leur état de santé, etc.

Un constat qui doit amener les pouvoirs publics à mener des actions de sensibilisation

« L’analyse de ces données montre qu’il existe une association entre la précarité durant l’enfance et la stratégie de reproduction et de santé des individus : débuts plus précoces de la vie sexuelle, arrivée du premier enfant plus tôt, moins bonne santé à l’âge adulte (surpoids, tabagisme…) », explique l’Inserm dans un communiqué. En d’autres termes, « recevoir des signaux indiquant que l’environnement est dangereux pendant la période juvénile amènera l’organisme à ajuster sa stratégie vers une reproduction précoce, au détriment d’investissements à plus long terme dans l’entretien et la réparation du corps ».

Pour l’auteur de cette étude, puisque l’exposition des individus à des environnements précaires lorsqu’ils sont enfants a des conséquences sur la santé tout au long de la vie, il est désormais important que ces conclusions se transforment en stratégies de politiques publiques ciblées.

Gaëlle Latour

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Ce que votre relation amoureuse révèle de votre santé cardiaque

Le 25 octobre 2017

Selon une étude publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, plus la relation dans le couple est bonne, au mieux le cœur se porte. Explications.

Une étude qui touche en particulier les pères

Si vous êtes en couple et que votre relation avec votre conjoint n’est pas bonne, si vous passez beaucoup de temps à vous disputer, alors vous augmentez votre risque de souffrir un jour d’une maladie cardiaque. C’est ce qui ressort d’une vaste étude menée par une équipe de chercheurs britanniques. Selon ces travaux, la santé cardiovasculaire dépend en partie de la vie de couple.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont interrogé plusieurs centaines d’hommes mariés. Ces derniers devaient décrire leur vie de couple, plus de 6 ans après la naissance de leur premier enfant. Les chercheurs ont cherché à savoir si la relation s’était améliorée avec le temps ou, au contraire, si elle s’était détériorée, notamment avec l’arrivée des enfants.   

Une meilleure santé cardiaque chez les maris heureux

La santé cardiovasculaire des participants a par ailleurs été observée de près. Les auteurs de ces travaux ont suivi avec attention la pression artérielle, le rythme cardiaque, l’indice de masse corporelle (IMC), le taux de lipides et de sucre dans le sang de ces pères au moment de la naissance de leur premier enfant puis 19 ans plus tard. Ils ont estimé que c’est à cette période que peuvent apparaître les premiers signes d’une maladie cardiaque.

Ils ont ainsi pu constater que seuls les hommes qui avaient déclaré que leur relation s’était améliorée avec le temps avaient vu leur taux de mauvais cholestérol ainsi que leur poids chuter. Dans un mouvement inverse, les hommes qui déploraient une détérioration de leur vie de couple étaient aussi ceux chez qui les médecins avaient observé une augmentation de la pression artérielle. Les travaux ont également été réalisés auprès des épouses mais les résultats n’ont pas été aussi significatifs.

Marine Rondot

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Où en est-on de la santé en France ? Une enquête de Capital

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Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Le 10 octobre 2017.

Dans leur ouvrage Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? (Belin), la neurobiologiste Catherine Vidal et l’historienne Muriel Salle expliquent comment certains clichés sur les femmes et sur les hommes peuvent nuire à leur santé.

Pourquoi les femmes font moins de sport que les hommes ?  

Et si certaines idées reçues sur les hommes et les femmes mettaient en danger notre santé ? C’est ce que dénoncent Catherine Vidal et Muriel Salle dans un livre intitulé Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? Dans cet ouvrage, elles dénoncent, par exemple, le fait qu’on n’encourage pas assez les petites filles à faire du sport, alors qu’elles en ont autant besoin que les garçons pour ne pas souffrir d’obésité ou de diabète.

Mais ce petit exemple ne serait clairement pas le seul. « Une femme qui se plaint d’oppression dans la poitrine va recevoir des anxiolytiques alors que l’homme sera dirigé vers un cardiologue », avance Catherine Vidal, dans 20 minutes. « Or, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes ». Ces idées reçues seraient très répandues même dans le monde médical.

Les hommes aussi sont victimes de clichés

De nombreuses maladies ne seraient ainsi pas diagnostiquées assez tôt chez les filles. C’est le cas de l’autisme, car on pense plus naturellement que les petites filles sont plus discrètes et plus timides que les garçons. Mais existe-t-il également des discriminations à l’égard des garçons et des hommes ? Selon Catherine Vidal, les hommes sont aussi victimes de certaines idées reçues. La dépression serait en effet moins bien diagnostiquée chez les hommes.

Ce serait également le cas de l’ostéoporose alors que, chez les hommes, « un tiers des fractures de la hanche sont dues à cette maladie des os fragiles », ajoute la neurobiologiste. Ce sujet est pris au sérieux par le groupe « Genre et recherche en Santé » du Comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui lancera en novembre une campagne de sensibilisation sur les idées reçues néfastes pour la santé. 

Marine Rondot

À lire aussi : Minceur : halte aux idées reçues !

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Une nouvelle application pour vérifier l’état de santé du cœur

Une nouvelle application pour vérifier l’état de santé du cœur

Le 4 octobre 2017.

Une équipe de chercheurs de l’Institut de technologies de Californie, aux États-Unis, a mis au point une application mobile capable de savoir si votre cœur se porte bien ou pas en l’espace de 2 minutes.

Un diagnostic en 2 minutes

Vous avez mal au cœur et vous voulez savoir si ces douleurs sont inquiétantes ? Très prochainement il vous suffira de consulter votre smartphone pour savoir si votre cœur se porte bien ou pas. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue News Medical Life Sciences. Selon ces travaux, une simple application serait utile pour savoir si nous avons une bonne santé cardiaque.

Actuellement, pour savoir si vous souffrez d’un problème cardiaque, vous devez faire une IRM ou une échocardiographie. Cela coûte cher et prend du temps (30 minutes environ). L’application mobile donne son diagnostic en 2 minutes. Les auteurs de cette étude ont testé leur outil sur 72 personnes âgées de 20 à 92 ans et elle a montré son efficacité. Ce qui pourrait déboucher sur une commercialisation dans les prochains mois.

Une commercialisation prochaine de cette application

La marge d’erreur observée lors de ces essais se trouvait autour de 19 %. Or, lorsqu’un patient passe une échocardiographie classique, la marge d’erreur se trouve autour de 20 %. Pour faire fonctionner cette application, il suffit de mettre son smartphone près du cou. En observant l’activité de l’artère carotide, grâce à la caméra du téléphone, l’application est capable de savoir si le cœur est en bonne santé.

Concrètement, l’application contrôle le pourcentage d’éjection du sang contenu dans une cavité cardiaque lors d’un battement, cela s’appelle la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEV). Cela paraît incroyable mais c’est pourtant cette simple observation qui rend le diagnostic possible. On imagine les progrès médicaux qu’une telle application permettrait. Une start up, baptisée Avicena, a d’ores et déjà été créée pour commercialiser l’outil. 

Marine Rondot

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