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Qu’est-ce que la salmonellose et quelles précautions prendre pour l’éviter ? (Santé Canada)

À l’occasion d’une éclosion de salmonella enteritidis liée à des produits de poulet crus panés et congelés, Santé Canada rappelle quels sont les symptômes de maladie et les précautions à prendre.

La salmonelle est couramment présente dans le poulet cru et les produits de poulet crus panés et congelés. La maladie peut être évitée en suivant de bonnes pratiques de manipulation, de préparation et de cuisson, indique Santé Canada.

« Tout le monde peut contracter la salmonellose, mais les nourrissons, les enfants, les aînés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque accru de maladie grave en raison de la fragilité de leur système immunitaire », précise Santé Canada.

« La plupart des personnes qui contractent la salmonellose se rétablissent complètement en quelques jours. » Mais, « dans certains cas, la salmonelle peut causer une maladie grave et nécessiter une hospitalisation.  »

Les symptômes de l’infection à la salmonelle, aussi appelée salmonellose, se manifestent généralement de 6 à 72 heures après l’exposition à un animal infecté ou un produit contaminé par la bactérie salmonelle.

Voici quelques-uns de ces symptômes :

  • fièvre ;
  • frissons ;
  • diarrhée ;
  • crampes abdominales ;
  • maux de tête ;
  • nausées ;
  • vomissements.

« Bien que les produits de poulet crus panés et congelés peuvent sembler précuits ou dorés, ils contiennent du poulet cru et doivent être manipulés et préparés de la même manière que les autres produits de volaille crus. »

Si vous préparez des produits de poulet des pépites, des bâtonnets ou des burgers, vous devez prendre les précautions suivantes :

  • Ne mangez pas les produits de poulet panés et congelés crus ou insuffisamment cuits. Faites cuire tous les produits panés et congelés jusqu’à ce qu’ils atteignent une température interne d’au moins 74 °C (165 °F) pour les consommer en toute sécurité.

  • Le four à micro-ondes ne cuit pas de manière uniforme, il n’est donc pas recommandé d’y faire cuire des produits de poulet crus panés et congelés, comme les pépites, les bâtonnets ou les burgers.

  • Suivez toujours les instructions de cuisson indiquées sur l’emballage de tout produit de poulet cru pané et congelé, y compris les produits dont l’étiquette porte certains énoncés, comme « non cuit », « cuire et servir », « prêt à cuire » et « prêt à mettre au four ».

  • Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau chaude savonneuse avant et après la manipulation de produits de poulet crus panés et congelés.

  • Utilisez une assiette, une planche à découper et des ustensiles distincts lorsque vous manipulez des produits de poulet crus panés et congelés afin de prévenir la propagation de bactéries nuisibles.

  • Utilisez un thermomètre de cuisson numérique afin de vérifier que les produits de poulet crus panés et congelés ont atteint au moins 74 °C (165 °F). Insérez le thermomètre de cuisson numérique dans le côté du produit, jusqu’au milieu. Les thermomètres à viande qui vont au four et qui sont conçus pour vérifier des volailles entières et des rôtis ne permettent pas de vérifier adéquatement la température des pépites, des bâtonnets ou des burgers.

10 recommandations pour éviter les intoxications alimentaires (Anses)

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Psychomédia avec source : Santé Canada
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Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Le 26 septembre 2017.

Selon une étude réalisée par Harris Interactive pour Cetelem, l’usage des nouvelles technologies en matière de santé est plutôt bien accueilli par les Français, mais les changements d’habitude sont longs à mettre en place.  

Des technologies utiles pour les patients

La numérisation des données de santé, la télémédecine, la possibilité de prendre ses rendez-vous de médecin en ligne, la multiplication des applications de santé, mais aussi la transmission de données de santé aux entreprises, sont autant de sujets qui divisent les Français. C’est ce que révèle l’observatoire Cetelem/Harris Interactive. Selon ces travaux, les Français ne sont pas prêts à changer leurs habitudes du jour au lendemain.

79 % des personnes interrogées estiment que l’utilisation des technologies dans le domaine de la santé est une avancée efficace pour améliorer la transmission d’informations entre les professionnels de santé et 77 % pensent qu’elle permet de mieux contrôler l’évolution des maladies des patients. Ils sont même 67 % à penser que la télémédecine est un outil efficace pour lutter contre les déserts médicaux.

La collecte de données personnelles inquiète

Cependant, les Français ne sont pas encore tout à fait à l’aise avec ces changements technologiques. 49 % des personnes interrogées ne souhaitent pas, par exemple, que leur médecin fasse sa consultation en ligne. Mais en cas de rhumes ou d’angines, 42 % des Français acceptent le principe de la télémédecine. Ce qui préoccupe le plus les Français, c’est l’usage qui sera fait de leurs données personnelles.

Les médecins avancent que cette collecte de données permet de mieux les suivre, mais 64 % des Français se disent inquiets de l’exploitation de ces données. Les 25-34 ans sont même 76 % à émettre des réserves. En règle générale, les Français sont favorables à l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine de la santé : 73 % des personnes interrogées considèrent même que ces progrès scientifiques permettront de vivre plus longtemps

Marine Rondot

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Anxiété liée à la santé : efficacité d’une psychothérapie testée par le gouvernement britannique

Une forme spécifique de psychothérapie aide à surmonter l’anxiété liée à la santé, selon une étude financée et publiée par le National Institute for Health Research (NIHR) gouvernemental britannique dans la revue Health Technology Assessment.

L’anxiété portant sur la santé a récemment été reconnue comme une affection distincte, étroitement liée, mais non identique au diagnostic antérieur d’hypocondrie.

La plupart des personnes souffrant d’une anxiété liée à la santé sont atteintes d’hypocondrie, mais une proportion de celles atteintes d’hypocondrie n’est pas significativement anxieuse. L’une des raisons pour distinguer l’anxiété liée à la santé des autres formes d’hypocondrie est qu’elle peut se prêter à des interventions psychologiques, en particulier la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), explique le communiqué des chercheurs.

Les personnes souffrant d’anxiété liée à la santé craignent constamment d’avoir une maladie non diagnostiquée. Elles surveillent et vérifient fréquemment leur corps. Elles consultent fréquemment des médecins, d’autres professionnels de la santé et des proches, à la fois pour se rassurer et pour faire des tests afin d’exclure la maladie redoutée.

Il est estimé que jusqu’à une personne sur cinq qui consulte dans les cliniques médicales souffrirait d’une anxiété anormale, qui peut être aggravée par des recherches en ligne sur les symptômes, d’où le terme « cybercondrie ». Seulement une personne sur dix souffrant d’anxiété liée à la santé recevrait un diagnostic.

« L’état de santé est souvent déclenché par un événement, et la combinaison d’une plus grande vulnérabilité personnelle, rehaussée par une sensibilisation accrue du public aux maladies, renforce l’anxiété. Avec la disponibilité immédiate d’Internet, les gens sentent qu’il est de leur responsabilité de veiller à leur santé, ce que les experts de la santé publique encouragent. »

« Le problème est que les symptômes de l’anxiété de santé sont mal interprétés comme étant ceux d’une maladie physique et donc la plupart des patients vont chez un médecin, de soins primaires ou secondaires, pour demander de l’aide dans la recherche d’un diagnostic physique, ignorant ainsi le noyau mental de la condition ».

Le professeur de psychiatrie Peter Tyrer et ses collègues de l’Imperial College London et du King’s College London ont mené cette étude avec 444 personnes souffrant d’une anxiété sévère liée à la santé, recrutées dans cinq hôpitaux généraux. Elles ont été assignées au hasard à recevoir une moyenne de six sessions de 60 minutes de thérapie cognitivo-comportementale spécifiquement adaptée pour l’anxiété de santé (TCC-AS) ou à des soins continus en clinique, leur médecin ayant été informé qu’une anxiété anormale a été reconnue.

L’anxiété liée à la santé était fréquente chez des personnes atteintes de maladies physiques, par exemple des personnes s’étant rétablies d’une crise cardiaque et interprétant des symptômes mineurs comme étant des avertissements d’autres crises et réduisant ainsi toutes leurs activités. Les symptômes incluaient des douleurs thoraciques ou des maux de tête persistant malgré le fait que le médecin assurait qu’il n’y avait pas de cause physique à leur détresse.

La TCC-AS aide les patients à remettre leurs pensées en question et à reconnaître la façon dont leur anxiété est maintenue par la recherche de réassurance et la surveillance excessive de leur corps, ainsi que la vérification des symptômes en ligne. Cette démarche est soutenue par des expériences comportementales pour tester les nouvelles façons de penser.

Après un an, la condition des patients ayant reçu la TCC-AS s’était améliorée, passant de sévère à modérée, comparativement à celle des participants ayant reçu les soins standards. Les symptômes d’anxiété et de dépression s’étaient également améliorés. La différence s’est atténuée avec le temps mais le niveau de sévérité est demeuré modéré après 5 ans.

Le traitement était aussi efficace lorsque dispensé par des infirmières que par des psychologues et d’autres professionnels de la santé.

Les décès ont été semblables dans les deux groupes, mais ceux du groupe ayant reçu les soins standards sont survenus plus tôt, ce qui donne à penser que la TCC-AS n’a pas mis la vie en danger en empêchant l’identification de maladies graves.

Les coûts du traitement ont été plus que compensés par les économies réalisées dans les services de santé, soulignent les chercheurs.

« La TCC-AS permet à des thérapeutes sans expérience préalable d’être formés relativement facilement. Elle a donc le potentiel de pouvoir être largement utilisée en milieu hospitalier général sous une supervision appropriée », concluent-ils.

Pour plus d’informations sur l’anxiété liée à la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Imperial College London, Health Technology Assessment, NIHR.
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Les bénéfices pour la santé psychologique d’accepter les émotions négatives

La pression pour se sentir de bonne humeur et positif peut avoir pour résultat d’amplifier les émotions négatives, alors qu’accepter les humeurs plus sombres peut aider à se sentir mieux à long terme, selon une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology (JPSP).

Les gens diffèrent dans leur tendance habituelle à accepter leurs émotions et leurs pensées négatives sans juger.

Ils peuvent les juger inacceptables ou « mauvaises », lutter contre ces expériences et s’efforcer de les modifier. Ou, ils peuvent les accepter et les reconnaître comme un phénomène naturel.

Des études ont lié l’acceptation à une meilleure santé psychologique. Iris B. Mauss, professeure de psychologie à l’Université de Californie à Berkeley, et ses collègues (1) ont mené une série d’études pour vérifier l’hypothèse selon laquelle ce lien serait expliqué par le fait que l’acceptation permet de moins réagir aux expériences mentales négatives.

« Peut-être que si vous avez une attitude d’acceptation envers les émotions négatives, vous ne leur accordez pas autant d’attention », explique la chercheuse. « Et peut-être que si vous jugez constamment vos émotions, la négativité peut s’accumuler ».

Dans une première étude, menée avec 1003 personnes, l’acceptation habituelle était mesurée avec la sous-échelle de non-jugement du Questionnaire Cinq facettes de la pleine conscience (faites le test) qui inclut des items tels que « Je me dis que je ne devrais pas ressentir ce que je ressens ».

Elle était liée à la santé psychologique telle que représentée par :

« Il est plus facile d’avoir une attitude d’acceptation si vous menez une vie choyée », c’est pourquoi l’analyse des résultats a tenu compte du statut socioéconomique et des stresseurs majeurs qui auraient pu biaiser les résultats, explique la chercheuse.

Dans une 2e étude de laboratoire menée avec 156 participants, l’acceptation habituelle prédisait des réponses émotionnelles négatives moins fortes à une expérience de stress (parler devant un public avec peu de préparation).

Enfin, dans une 3e étude, menée avec 222 participants, l’acceptation prédisait moins d’émotions négatives en réponse aux stresseurs quotidiens, lesquelles rendaient compte du lien entre l’acceptation et la santé psychologique 6 mois plus tard.

« Les gens qui acceptent leurs émotions négatives sans juger ou essayer de les changer sont en mesure de faire face à leur stress plus efficacement », souligne Brett Ford, professeur adjoint de psychologie à l’Université de Toronto et coauteur.

Ce lien entre l’acceptation et la santé psychologique était spécifique à l’acceptation des émotions et non pas des situations, précisent les chercheurs.

L’acceptation des expériences mentales a notamment été décrite comme faisant partie des processus de flexibilité psychologique : 6 processus favorisant la flexibilité psychologique ciblés par la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT).

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Brett Q. Ford, Phoebe Lam et Oliver P. John.

Psychomédia avec sources : JPSP, UC Berkeley News, Berkeley
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Donald Trump : pétition de 60 000 signatures de « professionnels de la santé » le considérant inapte

Un groupe fondé par John Gartner, professeur de psychiatrie à l’Université Johns Hopkins, appelé « Duty to Warn » (« Devoir d’avertir »), a recueilli plus de 60 000 signatures dans une pétition sur Change.org demandant que le président américain Donald Trump soit démis de sa fonction en raison de « maladie mentale grave » le rendant psychologiquement inapte.

Selon Gartner, rapporte The Washington Diplomat, Trump souffrirait de narcissisme qui, selon sa définition, serait caractérisé par le trouble de personnalité narcissique, la paranoïa, le trouble de personnalité antisociale et le sadisme.

En février 2017, dans une lettre au New York Times, le psychiatre Allen Frances, qui a dirigé la 4e édition du DSM, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association (APA), expliquait que la plupart des « diagnosticiens amateurs » identifient à tort un trouble de la personnalité narcissique chez le président. Le narcissisme, dont il « ne manque pas de faire preuve », est à distinguer du trouble de la personnalité narcissique.

En août 2016, en réponse, à la prolifération d’avis diagnostiques circulant dans les médias, la présidente de l’APA, Maria A. Oquendo, a rappelé à ses membres la « règle Goldwater » qui leur interdit d’émettre des opinions diagnostiques sur des personnalités publiques qu’ils n’ont pas évaluées personnellement.

The Washington Diplomat

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Comment les fibres maintiennent la santé du microbiote intestinal

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Science, ont découvert comment les sous-produits de la digestion des fibres par les microbes intestinaux agissent pour aider à maintenir la santé de l’intestin.

« L’une des meilleures approches pour maintenir la santé intestinale pourrait consister à nourrir les microbes intestinaux bénéfiques avec des fibres alimentaires (prébiotiques) qui sont leur source de nourriture préférée », explique Andreas Bäumler de l’Université de Californie à Davis.

Leur étude suggère que « les signaux générés par les microbes bénéfiques conduisent le tractus intestinal à limiter les ressources qui pourraient mener à une expansion des microbes potentiellement dangereux. »

Les microbes de l’intestin métabolisent les fibres alimentaires non digestibles pour produire des acides gras à chaîne courte qui signalent aux cellules qui recouvrent l’intestin grêle de maximiser la consommation d’oxygène, limitant ainsi la quantité d’oxygène se diffusant dans la lumière intestinale (l’espace ouvert dans l’intestin qui est en contact direct avec des aliments digérés).

« Il est intéressant de noter que les bactéries intestinales bénéfiques qui sont capables de dégrader les fibres ne survivent pas dans un environnement riche en oxygène, ce qui signifie que notre microbiote et nos cellules intestinales travaillent ensemble pour promouvoir un cycle vertueux qui maintient la santé intestinale », souligne Mariana X. Byndloss, auteure principale.

L’étude a identifié le récepteur (du signal résultant du métabolisme des fibres) des cellules de l’intestin grêle qui régule le maintien de ce cycle de protection.

« Lorsque cette voie de signalisation fonctionne mal, elle entraîne une augmentation des niveaux d’oxygène dans la lumière intestinale », explique Bäumler. « Ces niveaux plus élevés rendent plus sensibles aux agents pathogènes entériques aérobies, tels que Salmonella ou Escherichia coli, qui utilisent l’oxygène pour éliminer les microbes bénéfiques concurrents ».

Cette étude identifie une cible thérapeutique potentielle pour le rééquilibrage du microbiote intestinal et ajoute aux connaissances sur l’interaction complexe entre le microbiote intestinal et les fibres alimentaires, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UC Davis, Science
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Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Selon une récente étude réalisée par des chercheurs allemands, avoir un peu de graisse sur les hanches serait bénéfique pour la santé, à condition d’avoir un IMC normal.

Une personne sur 5 à l’IMC normal souffre d’une mauvaise santé métabolique

Une étude, menée par une équipe de chercheurs allemands de l’hôpital universitaire de Tubigen et du Centre allemand du diabète, a révélé que les personnes ayant un IMC (indice de masse corporelle) normal mais un peu de graisse sur les hanches et les cuisses avaient moins de risques de développer une maladie cardiovasculaire et du diabète que celles qui stockaient la graisse ailleurs dans leur corps.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont observé 981 volontaires ayant un IMC normal, en surpoids ou obèses. Leur but était de comprendre pourquoi 1 personne sur 5 ayant un IMC normal a une mauvaise santé métabolique et souffre d’au moins deux facteurs de risque de diabète et de troubles cardiaques.

La graisse sur les hanches limiterait le risque de maladie cardiovasculaire et de diabète

Selon leurs travaux, publiés dans la revue Cell Metabolism, la graisse située en bas du corps a un effet protecteur sur le cœur et diminue le risque de troubles du métabolisme. D’après le Dr Norbert Stefan, co-auteur de l’étude, « les hanches et les cuisses offrent un stockage sûr pour les graisses ». Située ailleurs dans le corps, la graisse circulerait dans le sang et atteindrait notamment le cœur et le foie, entraînant hypertension artérielle ou augmentation du taux de la glycémie.

Cette étude ouvre la voie vers de nouvelles pistes permettant d’aider l’organisme à mieux stocker les graisses, notamment grâce à des médicaments. Rappelons qu’une alimentation saine et équilibrée accompagnée d’une activité sportive régulière participera également à éloigner les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pourquoi stocke-t-on de la graisse sur les hanches ?

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La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

Le 31 juillet 2017

Saisie en avril 2017 par une association de défense des patients, la Haute autorité de santé (HAS) s’apprête à publier ses notes sur la plagiocéphalie, le phénomène de la tête plate chez les bébés. 

La plagiocéphalie peut causer des déficiences cognitives 

Depuis 1994, il est recommandé aux parents de coucher les nouveaux-nés sur le dos afin d’éviter la mort subite du nourrisson. L’ennui, c’est qu’être couché sur le dos trop fréquemment favorise la plagiocéphalie chez les nourrissons. Autrement dit, cette position contribue à aplatir le crâne des bébés. Depuis plus de vingt ans, le nombre d’enfants atteints de plagiocéphalie ne cesserait donc d’augmenter.

Actuellement, 20 % des nouveaux-nés seraient concernés par le phénomène. Or, la plagiocéphalie est une grave déformation du crâne des nourrissons. Selon un responsable de l’HAS, interrogé par nos confrères du Parisien, la plagiocéphalie peut en effet « conduire à des complications mécaniques, sur le plan maxillo-facial ou cervico-brachial, voire cognitives » 

La plagiocéphalie est extrêmement coûteuse à soigner 

Le 4 avril 2017, une association qui souhaite sensibiliser les Français sur les risques de la plagiocéphalie a saisi la HAS sur le sujet. Selon Claude Rambaud, la vice-présidente de cette association, il faudrait simplement avertir les parents qu’il existe des solution pour éviter la mort subite des nourrissons et la plagiocéphalie. « Alterner le sommeil (du nouveau-né, ndlr) un jour côté droit, un jour côté gauche » en serait une. 

D’ailleurs, si le phénomène des bébés à la tête plate est à prendre au sérieux, c’est aussi parce qu’il est extrêmement coûteux à soigner. En effet, si quelques séances chez un kinésithérapeute ou un ostéopathe peuvent suffire à enrayer les plagiocéphalies les plus légères, certains nourrissons devront porter un voire deux casques orthopédiques pour guérir. Or, ces casques orthopédiques – qui ne sont pas remboursés – coûtent entre 980 et 4 000 €. 

Marie-Hélène Hérouart

À lire aussi : Mort subite du nourrisson : les bons reflexes à adopter

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Sexe, drogues, alcool : les étudiants négligent leur santé

La Smerep, une mutelle étudiante, a publié le 29 juin son étude annuelle sur la santé des jeunes. Bilan : alcool, drogues, cigarettes, malbouffe, automédication et manque de sommeil. La santé des Français de 14 à 24 ans se détériore…

45 % des jeunes ont recours à l’automédication pour se soigner

L’an passé, 12 % des jeunes se déclaraient en mauvaise santé. Avec une augmentation de trois points en 2016, cet indicateur a de quoi inquièter les mutuelles étudiantes : près d’un jeune sur 6 se dit en mauvaise santé. En cause, le budget réduit des étudiants ( 379 € / mois) combiné à des habitudes de vie risquées. Or, la santé n’est pas le poste de dépenses privilégié par les étudiants qui, par exemple, favorisent largement leurs sorties à leur alimentation.

Conséquence : 90 % des étudiants française ne consultent pas un médecin aussi souvent qu’ils le devraient. Pire encore, près de la moitié d’entre eux (45 %) assument recourir à l’automédication pour se soigner. Un comportement dangereux, dont la pratique a considérablement augmenté depuis l’an passé (38 %).

77 % des étudiants ne se font pas systématiquement dépister

Par ailleurs, les 14-24 ans semblent majoritairement insensibles aux campagnes de prévention suivies durant leur parcours scolaires. Alors que plus de la moitié des étudiants (54 %) ne se protègent pas systématiquement avec un préservatif lors de leurs rapports, 77 % d’entre eux admettent ne pas se faire dépister à chaque fois qu’ils changent de partenaire sexuel.

Dans la même lignée, 1 étudiant sur 10 pense qu’il est possible de guérir du Sida, tandis qu’encore un tiers d’entre eux ont des croyances erronées sur les différentes manières d’être contaminé par une maladie sexuellement transmissible (MST). Enfin, plus d’un quart des étudiants sont fumeurs et 30 % d’entre eux ont déjà consommé des drogues (cannabis, amphétamines, cocaïne, héroïne).

Désertification médicale : la ministre de la Santé s'engage

Désertification médicale : la ministre de la Santé s'engage

La nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’investit dans la lutte contre la désertification médicale. Le 29 juin 2017, elle s’est rendue dans la maison de santé de Renazé (Pays de la Loire) pour signifier son engagement auprès des fonctionnaires oeuvrant sur le terrain. 

La ministre de la Santé cherche à comprendre le problème sur le terrain 

« Je suis ici pour identifier les blocages et voir ce qu’on peut lever comme frein ». Recueillies par nos confrères d’Ouest France, les intentions exprimées par la nouvelle ministre de la Santé sont claires. Par ces premiers pas sur le terrain dès son entrée en fonction, elle ouvre une cellule d’écoute dans les milieux ruraux, où la population souffre de la désertification médicale. 

Dans la petite maison de santé de Renazé, composée de six médecins et de quatre infirmières qui travaillent aussi à l’hôpital le plus proche, le personnel semble soulagé par la présence de la ministre de la Santé. « Madame la Ministre, merci d’être venue nous voir et observer ce qu’il se passe dans le monde rural » : le Maire de la ville, lui aussi, apprécie la manière dont Agnès Buzyn accomplit son travail. 

La gestion des enveloppes budgétaires peut freiner les solutions 

Reconnaissant que la gestion des enveloppes budgétaires ne permet pas toujours d’avancer correctement les projets en cours, la ministre de la Santé souhaite augmenter le nombre de maisons de santé. Objectif : faciliter l’accès aux soins pour tous – même dans les zones rurales – et soulager les quelques professionnels de santé qui y résident encore.

Dans la maison de santé de Rénazée, les quinze membres du personnels ont en charge plus de 8 000 patients. Finalement, cette visite apparaît donc comme un pré-requis indispensable au rapport que devait rendre la ministre de la Santé à Édouard Philippe, le Premier ministre. Ce dernier prononcera en effet un discours sur les plans d’actions majeurs du gouvernement devant le Parlement le 4 juillet 2017. 

Marie-Hélène Hérouart 

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