Plus de 200 scientifiques viennent de signer un appel pour demander l’interdiction du triclosan et du triclocarban, deux substances soupçonnées d’être toxiques et présente dans les gels antibactériens.
Des perturbateurs endocriniens dans nos gel antibactériens ?
Devons-nous renoncer à utiliser nos gels antibactériens ? Il faudrait avant vérifier leur composition. S’ils contiennent du triclosan ou du triclocarban, il faudra en effet s’en méfier. C’est en tout cas ce qu’avancent plus de 200 chercheurs et professionnels de santé, originaires de 29 pays, dans un texte, le « Manifeste de Florence », publié dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives.
Dans cet appel, les scientifiques alertent sur les dangers de ces deux substances aux propriétés bactéricides qui sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Ce n’est pas un hasard si aux États-Unis, le triclosan et le triclocarban sont interdits depuis septembre 2016. L’Union européenne autorise cependant toujours leur présence dans les produits cosmétiques (teneur maximale de 0,3 %) et dans les bains de bouche (teneur maximale de 0,2 %).
Limiter l’utilisation du triclosan et du triclocarban
Pourtant « pour le consommateur, le triclosan dans les produits cosmétiques ne présente aucun bénéfice immédiat », explique Hanns Moshammer, des Médecins pour un environnement sain (MES), une organisation autrichienne signataire du « Manifeste de Florence ». La communauté internationale doit donc « limiter la production et l’utilisation du triclosan et du triclocarban », lancent les auteurs de cet appel.
De nombreuses études ont en effet déjà montré que ces deux composés étaient suspectés de favoriser le développement de certains cancers, d’altérer la fertilité, ou encore d’avoir des effets négatifs sur le développement du fœtus. Ces substances auraient été détectées aux États-Unis dans le lait maternel de 97 % des mères et dans 60 % des cours d’eau, a fait savoir dans un communiqué Rolf Halden, l’un des principaux auteurs du « Manifeste de Florence ». C’est en effet assez préoccupant.
Marine Rondot
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Le service de santé publique britannique, le National Health Service (NHS), a dressé une liste de 20 conditions de santé qui causent une douleur notoirement sévère. Elles ne sont pas classées par ordre de sévérité.
Zona
Céphalées de Horton (ou céphalées en grappe, algies vasculaires de la face)
Épaule gelée (capsulite rétractile)
Os cassés
Syndrome de douleur régionale complexe (auparavant appelé dystrophie sympathique réflexe)
Crise cardiaque (infarctus)
Disque glissé (douleur lombaire)
Cancer
Arthrite (Actualités)
Migraine (Actualités)
Sciatique
Pierres aux reins
Appendicite
Névralgies trigéminales (douleur faciale du nerf trijumeau)
Pancréatite
Goutte
Endométriose
Ulcère d’estomac
Fibromyalgie (Actualités)
Douleur après une chirurgie
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : NHS. Tous droits réservés.
Certaines personnes ayant développé une dépendance à des médicaments opioïdes d’ordonnance ne savaient même pas qu’ils en contenaient, souligne Santé Canada dans un communiqué, publié le 16 juin, annonçant le lancement d’une consultation sur de nouvelles mesures visant à informer les patients des risques liés aux opioïdes d’ordonnance
Les patients doivent bien comprendre les risques « pour pouvoir prendre des décisions éclairées quant à la nécessité d’en prendre et à leur utilisation sécuritaire. »
« Santé Canada a présenté un projet de règlement qui rendrait obligatoires l’apposition d’autocollants d’avertissement sur tous les opioïdes d’ordonnance et la remise de fiches d’information à l’intention des patients au moment de la vente. »
L’autocollant serait appliqué par le pharmacien sur le contenant pour avertir notamment des risques de dépendance, de toxicomanie et de surdose. La fiche d’information contiendrait des renseignements généraux sur l’utilisation sécuritaire des opioïdes et les risques.
En vertu du règlement proposé, également, « la ministre de la Santé pourrait obliger les entreprises pharmaceutiques à établir et à mettre en œuvre des plans pour déterminer, atténuer et surveiller les risques associés à la consommation d’opioïdes ».
Ce sera la première fois, souligne le communiqué, que le gouvernement fédéral exige cette information au patient. Ce sera aussi la première fois qu’il oblige des entreprises pharmaceutiques à mettre en œuvre des plans de gestion des risques.
La période de consultation se terminera le 31 août 2017.
Pour plus d’informations sur les antidouleurs opioïdes, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Santé Canada. Tous droits réservés.
Faire soi-même la cuisine sera toujours plus sain que d’acheter des produits tout-faits. Mais les aliments ultra-transformés sont-ils pour autant mauvais pour la santé ?
Des produits nuisibles pour la santé
Parce que nous n’avons jamais assez de temps, nous avons tendance à acheter et consommer de très nombreux produits transformés. Qu’il s’agisse de produits en conserve, de plats surgelés, de barres chocolatées ou encore de céréales pour enfants, ces produits pourraient bien finir par être nuisibles pour la santé. C’est ce qu’avance le Dr Anthony Fardet son dernier livre, Dans Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons vrai. (éd. Thierry Souccar).
Nutritionniste, chargé de recherche en alimentation préventive, il alerte sur les dangers d’une consommation excessive de ces produits qui pourrait favoriser le développement de pathologies chroniques, de cas d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires ou encore de certains cancers digestifs. Riches en matières grasses mais aussi en sucres et en sel, ces produits auraient en effet un effet néfaste sur la santé.
Limiter notre consommation de produits transformés
Ces produits contiennent aussi des additifs chimiques qui ne sont pas bons à long terme. On ne compte pas moins de 10 additifs dans un cordon bleu, par exemple. Mais ce n’est pas la seule raison, ces produits seraient également pauvres en vitamines, minéraux, fibres, et phytonutriments. Alors que faut-il faire pour rester en bonne santé ? Faut-il supprimer définitivement les produits ultra-transformés de son alimentation ?
Le Dr Anthony Fardet recommande de suivre les « trois règles d’or » suivantes : « La première consiste à ne pas dépasser 15 % de calories animales », explique-t-il dans les colonnes de la Montagne. « La deuxième vise à ne pas dépasser les 15 % de calories issues d’aliments ultra-transformés. La troisième incite à diversifier son alimentation non transformée si possible avec des aliments bio, durables et locaux. » On se limitera donc à deux portions de ces produits par jour. Pas plus.
Marine Rondot
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Selon une étude menée par une équipe de chercheurs britanniques de l’Imperial College London, connaître l’âge du cerveau donnerait un grand nombre d’indications sur l’état de santé des patients. Explications.
Apprendre à connaître l’âge de son cerveau
En calculant l’âge de notre cerveau, on pourrait savoir, à l’avance, si on va mourir prématurément ou pas. Dans quelques années, ce calcul de l’âge de notre cerveau pourra se faire grâce à une simple imagerie par résonance magnétique (IRM). C’est ce que révèlent des chercheurs britanniques dans une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry. Selon ces travaux, la différence entre l’âge cérébral et l’âge réel pourrait donner un grand nombre d’informations.
Sur notre état mental pour commencer, mais aussi sur notre état psychologique. Pour cela, les chercheurs britanniques ont mis au point une méthode de calcul qui analyse le volume de tissu cérébral. Grâce à des algorithmes et en s’appuyant sur les clichés d’examens par IRM, ils seraient capables d’établir l’âge du cerveau. Les tests qu’ils ont effectués sur un groupe de personnes âgées ont été assez éclairants.
Cet âge donne de nombreuses informations sur l’état de santé
Ils ont en effet pu observer que plus la différence entre l’âge du cerveau et l’âge réel est importante, plus les risques de mauvaise santé mentale et physique, voire de décès, sont élevés. Si le cerveau est « prédit comme plus âgé que votre âge réel, cela reflète un risque qui pourrait se produire », explique le Dr James Cole qui a dirigé les travaux. L’objectif étant, évidemment, le faire avec précision, à un niveau individuel.
De nouveaux travaux vont donc être lancés pour pouvoir rendre cette technologie accessible au plus grand nombre. En se rendant chez son médecin, un patient pourra, dans un futur proche, connaître l’âge de son cerveau et, en fonction, adapter son comportement. Si le cerveau est 15 ans plus vieux qu’il ne faudrait, alors le médecin pourra lui conseiller un régime alimentaire particulier ou un traitement.
Marine Rondot
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Agnès Buzyn, 54 ans, quitte la présidence de la Haute Autorité de santé (HAS) pour devenir ministre des solidarités et de la santé.
Médecin, elle a alterné la pratique clinique hospitalière et la direction ou la présidence de différentes institutions publiques : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Institut national du cancer (INCA) et HAS, résume Le Monde.
Née à Paris, « elle a baigné dans la médecine depuis l’enfance : un père chirurgien, des oncles médecins ou chirurgiens, une mère psychologue et psychanalyste. »
À l’hôpital Necker, elle a été, de 1992 à 2011, responsable de l’Unité des soins intensifs d’hématologie pour les adultes et le traitement des leucémies par greffe de moelle.
Parallèlement, de 2009 à 2015, elle a été membre du Comité à l’énergie atomique et est entrée au conseil d’administration de l’INCA en 2009.
Alors qu’elle était présidente de l’INCA, elle a mis en œuvre le 3e Plan cancer (2014-2019). « Le tout en conservant ses fonctions de professeure d’hématologie à l’Université Pierre-et-Marie-Curie Paris-VI et une consultation d’hématologie à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. » En mars 2016, elle a été nommée présidente du collège de la Haute Autorité de santé.
Son mari, Yves Lévy, est PDG de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Photo: HAS, Jean Chiscano.
Psychomédia avec sources : Le Monde. Tous droits réservés.
Le poivre noir présente un important bénéfice pour la santé, montrent les travaux du Pr J. Scott Smith de l’Université d’État du Kansas.
Il permet d’éliminer, en grande partie, les amines hétérocycliques (AHC) qui peuvent se former à la surface des viandes lors de la cuisson. Les AHC sont reconnus comme cancérogènes par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé.
Les AHC sont en quantité beaucoup plus importante lorsque la viande est brûlée.
Presque toutes les viandes, dont le bœuf, le porc, le poulet et la plupart des poissons, peuvent former ces composés cancérogènes.
Dans une étude, le chercheur a mélangé 1 g de poivre noir finement broyé à 100 g de bœuf haché. Cette dose éliminait presque entièrement les AHC, mais la saveur du poivre était trop forte pour être agréable. Une option plus acceptable et tout aussi efficace a été de mélanger du poivre avec d’autres épices, comme l’origan et l’ail.
La plupart des épices qui sont très efficaces appartiennent à la famille de la menthe, qui inclut le romarin, le thym, l’origan, le basilic, la sauge et la marjolaine, et la famille des myrtes, qui inclut le clou de girofle et le allspice, précise le chercheur.
Barbecue : une marinade à la bière réduit la formation de substances cancérigènes
Pour plus d’informations sur les bénéfices de certaines herbes et épices, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Kansas State University. Tous droits réservés.
Quand on parle de profiler, de bilan, d’audit, de tests, on imagine un chercheur de tueurs en série, ou un chasseur de têtes de grands patrons du CAC 40. Et si on appliquait ces termes et techniques pour mieux vivre ? Un audit nutritionnel et un profil digestif peuvent nous aider à mieux nous connaître, pour manger correctement, choisir les aliments qui nous conviennent et vous engager « ventre à terre » sur le chemin de la santé. Florence Cartier, naturopathe et énergéticienne à l’Haÿ-les-Roses et Bourg-la-Reine (92), nous met sur la voie.
Parce que la nutrition est une science d’une extrême complexité, elle met en jeu bien plus qu’un simple décompte des calories consommées ou la nécessité de manger 5 fruits et légumes par jour.
Quel type d’aliment je consomme (bio, fait maison, plats préparés, restaurant …) ? Quelle quantité´ et a` quel moment dans la journée ? Est-ce que je consomme suffisamment de graisses et lesquelles, des protéines … ? Est-ce que je ne consomme pas trop de produits sucrés ? Comment je les consomme et est-ce que je constate des désagréments digestifs après les repas (gaz, diarrhées, brûlures, ballonnements…) ?
C’est à partir d’un questionnaire très poussé et d’un entretien personnalisé que Florence Cartier, propose un audit nutritionnel destiné à esquisser votre profil digestif, métabolique et alimentaire.
Plutôt vâta ou plutôt kapha ? Version cueilleur ou version chasseur ?
L’audit nutritionnel pratiqué par Florence Cartier, est un terme proposé et développé par Taty Lauwers, nutritionniste auteure de nombreux livres et topos sur l’impact thérapeutique d’une alimentation saine et personnalisée. Après une « anamnèse » retraçant vos antécédents médicaux et comportementaux depuis votre enfance, vous déterminerez de quel type ayurvédique vous êtes en excès : Vâta (l’air, le mouvement), Pitta (le feu et le métabolisme) ou Kapha (la terre, la structure) ? Ce test ayurvédique met en avant ces éléments, qu’on appelle doshas, en excès qui seront rééquilibrés par l’alimentation. « Un profil à majorité Vâta demandera des aliments à cuisson lente, des plats mijotés, tandis qu’une tendance Kapha profitera volontiers d’aliments crus » selon la naturopathe.
Votre groupe sanguin fait également partie de ce profil : les A se ressourceront plutôt grâce aux végétaux tandis que les O sauront mieux puiser leur énergie dans les protéines par exemple. Ensuite il faudra déterminer comment votre corps se comporte par rapport à tel ou tel aliment, en bref si vous êtes plutôt cueilleur ou chasseur comme nos ancêtres les paléo-gourmets.
Par exemple le chasseur digère vite, il oxyde les aliments rapidement, il aura besoin d’aliments denses : boeuf, agneau, canard, aubergine, champignon, haricot. Le cueilleur digère plus lentement, il aura besoin d’aliments légers comme les autres légumes, la volaille, le poisson.
Les règles générales
Cet audit nutritionnel, en forme de bilan complet de votre physiologie, vous permettra d’identifier les points forts et faibles de votre métabolisme et d’en corriger les désordres quelle qu’en soit l’origine (stress, fatigue chronique, intolérances alimentaires, allergies, mauvaise digestion, mauvais fonctionnement du foie etc.). « L’idée générale est évidemment de privilégier les produits les plus « bruts » possible, des flocons d’avoine ou du riz complet par exemple, et d’éviter à tout prix le sucre blanc qui ne nourrit pas et n’apporte que des calories, qu’on remplacera par du rapadura (sucre de cannes complet) par exemple » précise Florence Cartier.
Un petit-déjeuner bien français avec un café sucré, du pain, du beurre et de la confiture est déjà un début de catastrophe selon elle. « Suite à l’apport de sucre dans l’organisme, le pancréas va être obligé de lâcher de l’insuline dans le sang pour ramener le corps à un taux de glycémie normal. Mais comme la dose sera trop élevée, au bout de quelques heures, la personne sera en étatd’hypoglycémie (fatigue, maux de tête) et aura de nouveau besoin de sucre… ».
Si au contraire on prend un English breakfast avec un morceau de pain au levain, du beurre, du jambon, du fromage ou un œuf à la coque on n’aura pas du tout cette crise d’hypoglycémie. Le chasseur y ajoutera un café, le cueilleur, lui, préférera un thé, une tisane ou un café allongé. Et ils éviteront surtout le jus d’orange, acide et sucré.
Complètement complet…
Florence Cartier ajoute une information peu connue : « S’il faut préférer les aliments complets, attention à l’acide phytique présente dans l’enveloppe des graines de céréales. Il bloque l’absorption des oligo-éléments et des minéraux. » Pour détruire cet acide dans le riz complet par exemple, elle préconise de le faire tremper durant 2 à 3 heures dans de l’eau citronnée avant de le cuire. Et pour le pain complet, assurez-vous qu’il est cuit au levain chez votre boulanger, sinon achetez-le en magasin bio. « Il y a très peu de gens intolérants au gluten, mais beaucoup à la levure ! » conclue-t-elle.
Sylvie Mahenc
Les explications en vidéo :
Florence Cartier, naturopathe et spécialiste en profilage digestif, fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance.
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Newcastle, en Australie, faire chauffer l’eau pour un thé au micro-ondes, plutôt que dans une bouilloire, serait meilleur pour la santé. Explications.
Un thé meilleur pour la santé
Voilà une étude qui risque de chatouiller les puristes qui considèrent que pour que la température du thé soit parfaite, il faut porter l’eau à ébullition dans une casserole. Selon une étude australienne, il serait en effet préférable de chauffer l’eau de son thé directement au micro-ondes. Cela permettrait notamment d’activer les antioxydants présents dans le thé, ces molécules qui permettent, entre autres, de prévenir les risques de cancers.
Le professeur Quan Vuong, qui a dirigé ces travaux, affirme que les bienfaits du thé seraient maximisés avec ce mode de cuisson. L’équipe du chercheur a en effet constaté que le micro-ondes permettait d’activer 80 % de la caféine et de la théanine. Or, on sait que la théanine favorise la relaxation et combat la fatigue. Le thé aurait, par ailleurs, un meilleur goût après un passage au micro-ondes.
Activer les antioxydants du thé vert et du thé noir
Toujours selon ces travaux, en activant les antioxydants présents notamment dans les thés noirs et verts (les polyphénols), nous pourrions nous prémunir du diabète, de l’hypertension, du mauvais cholestérol et des maladies cardio-vasculaires. Ce constat se vérifie quel que soit le thé que l’on consomme : qu’il soit en feuilles ou en sachet.
Mais comment procéder ? Selon le professeur Quan Vuong, il est conseillé de mettre des feuilles de thé ou le sachet dans une tasse d’eau froide et de la placer au micro-ondes. 30 secondes à puissance moyenne suffiront. On vous recommandera en revanche de patienter une petite minute avant de déguster votre boisson chaude pour éviter de vous brûler. Vous n’êtes pas convaincu par cette démonstration ? C’est le moment ou jamais d’essayer !
Marine Rondot
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Il est difficile de faire le tri parmi toutes les informations qui tombent au sujet de la viande rouge. Mais il est certain que les Français sont de plus en plus méfiants et cela peut mettre leur santé en danger.
Un quart des Français ont réduit leur consommation de viande
Les études scientifiques sur les dangers de la viande rouge sur la santé, les mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé sur le caractère « cancérogène » de ces viandes, les scandales de la vache folle ou de la viande de cheval ont créé, dans l’esprit des Français, une véritable suspicion. Si bien qu’aujourd’hui, selon les chiffres du groupe Bigard, 25 % des consommateurs auraient réduit leur consommation de viande.
Faut-il s’en féliciter ou s’en inquiéter ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs dans leur dernier numéro hors-série. « Notre idée n’est pas de trancher le débat de manière définitive, de dire ‘il faut faire ci ou ne pas faire ça’, mais d’éviter les dogmes, dans un sens ou l’autre », note Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée du magazine.
Trouver le juste équilibre
Certes, les personnes qui abusent de la viande rouge et des viandes transformées (saucisses, charcuterie…) augmentent leurs risques de « développer des maladies cardio-vasculaires, des troubles métaboliques comme le diabète de type 2, de même que certains cancers », rappellent les experts de 60 millions de consommateurs. Mais retirer la viande de son alimentation peut aussi être mauvais pour la santé car on augmente le risque de carences, notamment en vitamine B12 et en fer.
Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de limiter la consommation de viande rouge à 70 grammes par jour, il semblerait que les Français se limitent à 52,5 grammes par jour, soit 25 % de moins que ces recommandations. « Ce chiffre recouvre d’importantes disparités : si 37 % mangent moins de 245 grammes par semaine, 28 % dépassent les 500 grammes », peut-on lire dans les colonnes du magazine. Il est donc temps de retrouver un juste équilibre.
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