Archives par mot-clé : Santé

La santé visuelle des 16-24 ans en danger

La santé visuelle des 16-24 ans en danger

Le 21 juin 2019.

Une étude de l’Association nationale pour l’amélioration de la vue alerte sur la vision des Français, en particulier celle des 16-24 ans, qui risque de s’aggraver à cause des écrans et d’un dépistage insuffisant.

Les jeunes ne soignent pas assez leur vue  

Fatigue oculaire, inconfort et douleur, les écrans fatiguent nos yeux. La lumière bleue diffusée par les ordinateurs, tablettes et smartphones, a un effet néfaste sur nos rétines. Selon le 15e Baromètre de la santé visuelle des Français de l’ANSM, publié le 20 juin 2019, avec l’Institut de sondage OpinionWay, les 16-24 ans interrogés passent environ 3h30 chaque jour sur leur smartphone et 2h47 sur leur ordinateur. De plus, la moitié des participants se plaint de fatigue visuelle. Toutefois, l’étude rapporte que 34% d’entre eux ne font rien pour soulager leurs yeux et que 15% n’ont jamais consulté un ophtalmologue. 

L’étude note également que les jeunes âgés entre 16 et 24 ans qui ont une myopie, une hypermétropie ou un astigmatisme, ne portent pas leurs lunettes. Un jeune sur deux n’utilise pas ses lunettes de vue devant un écran ou au volant, des chiffres qui traduisent de mauvaises habitudes et qu’il faut changer.  

Améliorer le dépistage  

L’association ANSM encourage le dépistage et souhaite renforcer la prévention. Elle appelle les pouvoirs publics afin de leur apporter une aide dans les écoles. Même si les Journées de la vision sont une bonne opération, davantage de dépistages gratuits pourraient avoir lieu dans les écoles, les lycées, les facultés et les mairies pour soigner les troubles de la vision.  

Une autre suggestion serait de munir les Français d’un carnet de santé spécifique à la vue. Enfin, l’association recommande une visite médicale obligatoire pour vérifier la vue avant d’obtenir le permis de conduire.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Une vision trouble doit-elle nous interpeller ?

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Rafraichir son habitation : quelques conseils du ministère de la Santé (France)

Dans un article portant sur les différents types de ventilateurs mobiles contre la chaleur, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation relève quelques conseils du ministère de la Santé pour rafraichir son habitation.

« Un ventilateur produit un mouvement d’air qui rafraîchit, sans pour autant faire baisser la température », souligne le magazine.

« En cas de canicule, voici quelques recommandations publiées par le ministère de la Santé pour éviter que la température ne monte trop dans votre logement » :

  • Installez des brise-soleil, une pergola végétalisée ou des stores bannes pour limiter le rayonnement sur les murs.

  • Fermez portes extérieures, fenêtres et volets pendant toute l’exposition au soleil.

  • Ouvrez les fenêtres situées à l’ombre uniquement si cela permet de créer un courant d’air.

  • Refroidissez les pièces grâce à l’évaporation d’eau :

    • pendez un linge humide (de préférence une serviette de bain) devant une fenêtre ouverte, dans un courant d’air ; remouillez le linge dès qu’il est sec ;
    • placez un pain de glace ou un sac de glaçons dans un courant d’air (devant un ventilateur) ;
    • versez régulièrement un seau d’eau, si possible le soir après le coucher du soleil, sur la terrasse, le balcon ou les appuis de fenêtre.
  • Ouvrez les portes, fenêtres et volets quand le soleil est couché ET que la température extérieure a baissé.

« Pour plus d’informations, consultez les dépliants et outils d’information sur les fortes chaleurs publiés par Santé publique France. »

Pour des informations sur les différents types de ventilateurs sur le site de 60 Millions de consommateurs : Un ventilateur pour éviter le coup de chaud.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé, voyez les liens plus bas.

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Les lipides des produits laitiers bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Les lipides des produits laitiers bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Le 14 juin 2019

Des lipides naturellement présents dans les produits laitiers pourraient contribuer à réduire le cholestérol et le risque cardiovasculaire.  

Les lipides polaires bons pour la santé  

Des chercheurs français ont mis en évidence les effets bénéfiques des lipides polaires sur la santé. Dans l’étude publiée dans Gut, ils ont cherché à déterminer si les lipides polaires contenus dans le lait avaient un impact sur l’absorption, le métabolisme, le microbiote et les marqueurs associés à la santé cardiovasculaire. Les résultats ont montré que le fromage, le lait et les yaourts pouvaient réduire le taux sanguin de cholestérol LDL (mauvais cholestérol) en agissant sur le métabolisme des graisses. Des résultats surprenants après les mises en gardes sur les produits laitiers souvent trop riches.  

Les chercheurs ont mené une étude sur 58 femmes ménopausées et en surpoids réparties en trois groupes. Ils leur ont donné un concentré plus ou moins enrichi de lipides polaires ajouté à du fromage à tartiner. Ils ont noté une diminution de 8,7% du taux de cholestérol LDL. Ces essais n’ont pas modifié la composition du microbiote intestinal des participants.  

Quelles retombées après ces résultats  

Ces données pourraient modifier les recommandations de consommation des produits laitiers entiers. Les résultats pourraient à l’avenir influencer la composition de certains produits. Des produits enrichis en lipides polaires et appauvris en triglycérides existent déjà dans d’autres pays.

Les résultats permettront sans doute de mettre en place de nouveaux régimes diététiques à destination des patients atteints de maladies cardiovasculaires ou à destination des personnes ayant du cholestérol LDL. Les lipides polaires étant capables de réduire l’absorption du cholestérol par l’intestin et pouvant augmenter son élimination. Les études se poursuivront sur d’autres volontaires comportant des risques cardiovasculaires mais aussi sur d’autres populations sans pathologie particulière.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Régime spécial ménopause et périménopause

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Les aliments ultra transformés sont dangereux pour la santé

Les aliments ultra transformés sont dangereux pour la santé

Le 3 juin 2019.

La santé passe dans nos assiettes. C’est ce que confirme une étude sur les aliments ultra transformés. Selon les chercheurs, ils augmenteraient le risque de maladies cardio-vasculaires.

Les aliments ultra transformés augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires

Quel est le point commun entre un soda, de la soupe en sachet, du jambon vendu en barquette et des « steaks » végétaux ? Ce sont tous des aliments « ultra transformés ». Mais il ne s’agit pas de leur seul point en commun. Ils sont aussi tous mauvais pour la santé. En cause, la très longues liste d’aliments qu’ils contiennent (additifs en tous genres, sirop de glucose-fructose, graisses végétales hydrogénées, nitrites, édulcorants intenses, etc.)

Selon deux études publiées le jeudi 30 mai dans la revue médicale British Medical Journal (BMJ), les aliments « ultra transformés » augmenteraient tout particulièrement le risque cardio-vasculaire mais aussi d’obésité, de cancer et de décès. Ces études ont été menées par 20.000 chercheurs qui ont fait appel à la participation de plus de 120.000 personnes. Les scientifiques ont observé l’alimentation des participants, soit près de 3.300 aliments et boissons.

Le risque augmente en fonction de la quantité d’aliments ultra transformés que nous mangeons

Les chercheurs ont alors constaté que la consommation d’aliments transformés avait un lien étroit avec divers problèmes de santé. Elle est associée à un risque plus élevé de maladies coronariennes et cérébro-vasculaires. Ainsi, avoir une alimentation comprenant 10% et plus d’aliments ultra transformés augmente de 12% le risque de maladies cardio-vasculaires.

Cette étude permet donc de confirmer que notre santé est liée à ce que nous mangeons. L’heure est donc venue de retrouver une alimentation plus saine, riche en fruits et en légumes notamment. Faisons place dans nos assiettes aux produits « bruts » et remettons-nous à cuisiner ! Pour cela, il faudra peut-être aussi changer notre manière de faire les courses en privilégiant les marchés et les producteurs locaux.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : 25 solutions pour manger l’esprit tranquille

 

 

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Alimentation : la règle simple des « 3 V » pour protéger sa santé (et la planète)

Depuis les débuts de la recherche en nutrition en 1850, les chercheurs occidentaux en nutrition ont adopté une démarche réductionniste, expliquent Anthony Fardet

, chargé de recherche à l’Université Clermont Auvergne, et Edmond Rock, directeur de recherche à l’Inra, sur le site

.

« Autrement dit, ils ont considéré chaque aliment comme une somme de nutriments sans interaction les uns avec les autres. Les aliments ont été décortiqués selon leur composition en protéines, lipides, glucides, fibres, minéraux, vitamines, antioxydants, calories, etc. ».

« Une vision différente commence à émerger, consistant à considérer les aliments dans leur entièreté, c’est-à-dire selon une approche “holistique”. »

« Il ne faut pas pour autant abandonner l’approche réductionniste au profit d’une approche exclusivement holistique », soulignent les auteurs. « Les deux approches doivent coexister harmonieusement. »

« La façon dont on conçoit les aliments a des conséquences concrètes en terme de production alimentaire. (…) Si l’aliment n’est que la somme de ses composants, pourquoi se priver de le fractionner en ses parties constitutives, pour ensuite les combiner différemment, afin de fabriquer de nouvelles “matrices alimentaires” (comme dans les barres chocolatées, les confiseries, les sodas, certains desserts lactés ou steaks végétaux) ? Ou de le raffiner, puis ensuite l’enrichir en ses micronutriments perdus ? » (Qu’est-ce que le « fractionnement » qui dénature les aliments ?)

« Cette approche réductionniste est très rentable. Elle permet de développer sans cesse de nouveaux produits, tels que des compléments alimentaires à base de micronutriments, et des régimes vantant la consommation d’une partie du tout. (…) Elle a par exemple donné naissance aux fameux aliments ultra-transformés. »

« Or on sait aujourd’hui que la consommation régulière ou excessive de ces derniers est associée à des risques significativement accrus de plusieurs maladies chroniques. »

« Cette approche réductionniste pose un autre problème : elle crée un fossé entre les “sachants” (les spécialistes réductionnistes de la nutrition) et les “non sachants” (le “grand public”, qui recherche désespérément des solutions miracles sur la base erronée de super nutriments ou super aliments). »

« En outre, l’impact environnemental de cette approche est très néfaste car ces aliments ultra-transformés sont fabriqués à partir d’une multitude d’ingrédients isolés de quelques aliments bruts sur la planète et produits de façon intensive (blé, riz, maïs, soja, pois, lait, œufs…), menant à de la pollution, une perte de biodiversité, de la déforestation… »

« Le tout est supérieur à la somme des parties. La matrice ou la structure d’un aliment résulte des interactions entre ses nutriments. Lors de la digestion, elle influe notamment sur la satiété, la vitesse d’absorption et le métabolisme des nutriments, la sécrétion des hormones, la vitesse de transit digestif… (…) Par exemple un jus de fruit transite plus vite que le fruit entier correspondant, et il est moins rassasiant. »

« Comme la transformation des aliments agit à la fois sur la matrice et la composition de l’aliment, alors l’approche holistique implique de considérer le degré de transformation des aliments en lien avec la santé.  »

« Concrètement, les résultats de la science convergent vers la définition d’un régime protecteur générique qui obéit à la “règle des 3V” » :

  1. privilégier les produits « végétaux » (85 % des calories quotidiennes) ;

  2. privilégier les produits non ultra-transformés ou « vrais aliments » (qui devraient représenter au moins 85 % des calories quotidiennes) ;

  3. au sein des vrais aliments, manger « varié ».

« Le régime qui résulte de ces trois règles est riche d’une variété de produits végétaux peu ou pas transformés (et si possible bio, locaux et de saison). »

Si on applique ces règles, « on est sûr de remplir tous nos besoins nutritionnels sans avoir à se préoccuper de la teneur de chaque aliment en tel ou tel nutriment. On peut de cette façon “bien manger” pour rester en bonne santé sans posséder de grandes connaissances en nutrition », soulignent les auteurs.

Plus d’informations sur The Conversation France : Alimentation : protégez votre santé (et la planète) grâce à la règle des « 3 V ».

Pour plus d’informations sur l’alimentation, sur les aliments ultratransformés et les comportements liés au climat, voyez les liens plus bas.

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Santé : factures abusives dans les cliniques privées

Santé : factures abusives dans les cliniques privées

Le 23 avril 2018

Une clinique privée sur deux abuse de l’état de santé de ses patients. Elle leur facture des missions administratives pour lesquelles elle est déjà rémunérée par la Sécurité sociale.

Des cliniques privées malhonnêtes

Les cliniques privées hospitalisent chaque année près de 5,5 millions de personnes. À leur sortie, 50% de ces patients règlent des factures abusives. Une dérive des cliniques privées qui représenterait jusqu’à 50.000 € de surplus par an et par établissement selon un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). 

La facturation abusive est souvent maquillée sous la forme de forfaits administratifs. Il est demandé aux patients de payer la mise à jour de leur carte Vitale ou le contact avec la mutuelle, alors même qu’il s’agit de prestations prises en charge par la Sécurité sociale

Une surfacturation illégale

Ce n’est pas la première fois que des abus sont constatés dans les cliniques privées. Nos confrères du Figaro révèlent qu’en 2012, des associations de patients tiraient déjà la sonnette d’alarme sur ce comportement illégal. 

La DGCCRF a enjoint les cliniques privées à cesser immédiatement ce comportement qui pénalise des millions de personnes malades chaque année. Le ministère de la Santé devrait également porter une vigilance accrue aux quelques 1.000 cliniques privées présentes en France. 

Flore Desbois

À lire aussi : La feuille de soins : tout savoir pour se faire rembourser

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Seniors : adopter un chien permet de garder un cœur en bonne santé

Seniors : adopter un chien permet de garder un cœur en bonne santé

Lundi 13 mai 2019

Une étude vient de montrer qu’avoir un chien réduirait nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire. Par conséquent, la Fédération française de cardiologie conseille aux personnes âgées d’adopter un compagnon à quatre pattes.

Le chien réduit nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire des seniors

Nos amis les bêtes sont bénéfiques pour la santé et une étude suédoise vient de nouveau confirmer ce constat. Vivre avec un chien réduirait nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire. Une nouvelle sur les bienfaits que peut apporter le meilleur ami de l’homme et sur laquelle la Fédération française de cardiologie (FFC) a décidé de communiquer 

« Oh my dog »! Tel est le nom de cette campagne qui a débuté le dimanche 12 mai 2019 et se clôturera le 4 juin 2019. Son objectif ? Inciter les seniors à adopter un chien. Selon l’étude danoise le meilleur ami de l’homme réduirait de 36% le risque de mortalité cardio-vasculaire : un chiffre non négligeable.

Avec un chien les personnes âgées sont moins sédentaires et moins isolées

Vous vous demandez pourquoi avoir un chien réduirait autant le risque de mortalité cardio-vasculaire ? La réponse est simple : quand on a un chien, on est obligé de le sortir quotidiennement et donc d’être moins sédentaire. C’est une manière comme une autre de pratiquer une activité physique. Par ailleurs, « de récentes études ont montré que les personnes seules ou privées de relations sociales sont deux fois plus susceptibles que les autres de développer des pathologies graves, comme les maladies cardio-vasculaires » affirme la FFC. Or, « avec un chien, vous prenez soin de votre cœur en luttant contre l’isolement social ».

Vous comprenez donc pourquoi cette campagne de sensibilisation concerne les chiens. Il va de soi qu’un chat, par exemple, ne nécessite pas d’être sorti en laisse et donc ne permet pas de réduire la mortalité cardio-vasculaire. Alors rendez-vous à la SPA pour adopter votre nouveau compagnon !

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Maladies de l’appareil circulatoire

 

 

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Dépenses de santé : de fortes disparités entre les régions

Dépenses de santé : de fortes disparités entre les régions

Le 14 mai 2019

Selon une récente étude sur les dépenses de santé en France pour l’année 2018, les Français ont dépensé 1.129,30 euros en moyenne pour leur santé, des frais en hausse de 1,30% entre 2016 et 2018. Mais il existerait de fortes disparités entre les régions.

Un Français a dépensé 1.129,30 euros en moyenne pour sa santé en 2018

Les dépenses des Français pour leur santé ont augmenté de 1,30% en deux ans : elles sont passées en moyenne de 1.115 € par adulte en 2016 à 1.129,30 € en 2018. C’est la conclusion d’une étude menée par le courtier en assurance Verspieren et publiée par Dossier familial le 13 mai.

Selon l’étude, le poids du reste à charge par les patients, c’est-à-dire les frais non couverts par la Sécurité sociale et avant remboursement éventuel par une complémentaire santé, est de 54,60% en moyenne en 2018. En moyenne toujours, les soins dentaires s’élevaient à 31,70 € et les frais d’optique à 470,40 € pour un équipement unifocal. Mais l’étude relève de fortes disparités selon les régions.

Les frais de santé sont plus chers en Île-de-France et en région PACA-Corse

En tête des régions où les dépenses de santé sont les plus élevées en 2018 : la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)-Corse, « avec un montant moyen de 1.357,26 € pour un adulte, en hausse de 168,74 € sur un an », et un reste à charge de 56,63%. Avec 1.230,79 € (+47,41 €) de frais de santé sur l’année pour un adulte, la région Île-de-France occupe la seconde place du podium, où le reste à charge est de 61,44%, en raison certainement des dépassements d’honoraires plus importants, suivie de l’Occitanie, avec 1.143,78 € (+70,61 €) de dépenses.

C’est en Centre-Val de Loire (921,14 € et 51,57% de reste à charge), dans la région Pays de la Loire (879,55 € et 54,90% de reste à charge) et enfin en Bretagne (836,72 € et 51,35% de reste à charge) que les dépenses sont les moins élevées. Une prothèse dentaire coûte par exemple en moyenne 493,33 € en Bretagne contre 754,75 € en région PACA, et concernant les frais d’optique,« il faut compter en moyenne 153,51 € pour une monture en Pays de la Loire, contre 173,75 € en Île-de-France ».

Aurélie Giraud

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Les changements climatiques menacent la santé des Québécois (association de médecins)

« Les changements climatiques constituent la plus grande menace pour la santé des Québécois », selon l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).

L’ACME a organisé, avec plusieurs organisations de professionnels de la santé, une conférence de presse, le 23 avril à Montréal, pour appeler les citoyens à se mobiliser contre les changements climatiques.

« La population devra faire face à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, des insectes responsables de divers problèmes comme la maladie de Lyme voient leur territoire décupler avec le réchauffement du climat et la pollution est responsable de crises d’asthme et d’autres problèmes cardiorespiratoires », mentionnent-ils notamment, relayés par La Presse canadienne.

L’ACME invite « les Québécois à faire pression sur les élus pour demander des changements rapides, tels que la réduction de la dépendance au pétrole, une transition vers le transport collectif et le transport actif, et l’accélération du verdissement des villes. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

« De telles actions vont diminuer les visites à l’urgence des hôpitaux, les hospitalisations et les maladies chroniques ».

L’ACME appelle les citoyens à participer à la manifestation de la « semaine de la terre » qui aura lieu le 27 avril.

Pour plus d’informations sur le changement climatique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : La Presse canadienne (Le Devoir), Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE).
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Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Le 23 avril 2019

Selon une récente étude, faire la grasse matinée le week-end, pour « rattraper » les heures de sommeil en retard de la semaine, serait inutile voire même néfaste pour la santé. Explications.

La grasse-matinée ne permet pas de rattraper le déficit de sommeil

Si vous pensez que vos grasses-matinées du week-end rattrapent vos heures de sommeil en retard cumulées pendant la semaine, vous faites erreur ! Selon une enquête révélée par nos confrères de France Inter le 17 avril dernier, menée par une équipe de chercheurs américains de l’Université du Colorado et publiée dans la revue Current Biology, dormir plus le week-end serait non seulement inutile, mais serait surtout mauvais pour la santé.

Pour mener leurs travaux, les scientifiques ont observé le sommeil de 36 adultes en bonne santé, pendant 9 nuits. Ils ont été séparés au hasard en trois groupes en fonction de leur temps de sommeil : 5 heures par nuit, 9 heures par nuit et pour le dernier groupe, des nuits de 5 heures pendant la semaine mais sans limite durant le week-end.

Dormir plus le week-end augmenterait l’insulino-résistance

Première conclusion des chercheurs : augmenter le temps de sommeil le week-end, par rapport à la semaine, n’aurait aucun impact positif sur le métabolisme. En cause, le bouleversement du cycle circadien, c’est-à-dire le rythme de sommeil et d’éveil au cours d’une journée : « Le réveil tardif entraîne une désynchronisation en empêchant l’organisme d’être exposé à la lumière du matin ».

En effet, s’il apparaît que le manque de sommeil a un impact négatif sur le métabolisme, il semblerait que le groupe de personnes ayant dormi plus longtemps le week-end réagit comme s’il subissait un décalage horaire, augmentant l’insulino-résistance comme chez les diabétiques. « Le sommeil de récupération le week-end n’est pas une stratégie efficace pour prévenir la dysrégulation métabolique associée à un sommeil insuffisant récurrent » concluent les auteurs.

Aurélie Giraud

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