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Deux produits « brûle graisse » vendus sur Internet seraient dangereux pour la santé

Deux produits « brûle graisse » vendus sur Internet seraient dangereux pour la santé

Le 19 février 2019

Le CLENOX® et le STANOX-10® de la marque Malay Tiger, censés brûler les graisses et vendus sur internet, sont pointés du doigt par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ils contiendraient des substances interdites en France et dangereuses pour la santé.

Des produits brûleurs de graisse présentant des risques cardiaques graves

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte sur les risques pour la santé de deux produits, vendus sur Internet, comme ayant des « propriétés anabolisantes ou brûleuses de graisse ». Ces produits, utilisés par les sportifs mais également pour perdre du poids, contiendraient des substances « non autorisées et dangereuses pour la santé ».

Les analyses du CLENOX® indiquent une teneur de CLENBUTEROL plus élevée que celle indiquée sur l’emballage, sachant que cette substance « n’est pas autorisée dans la composition de médicaments à usage humain », note l’ANSM. Elle présente en effet des risques cardiaques graves.

Les analyses du STANOX-10® dévoilent, quant à elles, la présence de STANOZOLOL, également non autorisé dans les médicaments pour les humains. Par ailleurs, ces deux produits sont interdits par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Les médicaments doivent être achetés en pharmacie ou sur leurs sites officiels

Si vous avez consommé l’un de ces produits, l’Agence vous conseille de consulter votre médecin « pour un examen de contrôle ».

L’ANSM rappelle que « seul le circuit des pharmacies d’officine et de leurs sites internet autorisés pour la vente en ligne de médicaments, régulièrement contrôlés par les autorités sanitaires, apporte des garanties sur la qualité, l’efficacité et la sécurité des médicaments achetés. »

Vous pourrez trouver la liste des sites internet autorisés à vendre des médicaments sur le site du Conseil de l’Ordre National des Pharmaciens. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Régime alimentaire et menus pour maigrir

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Toux et rhume : les médicaments contenant codéine, hydrocodone et norméthadone déconseillés chez les enfants et ados (Santé Canada)

Santé Canada déconseille, par précaution, l’utilisation des médicaments contre la toux et le rhume qui contiennent des opioïdes tels que la codéine, l’hydrocodone et la norméthadone, chez les enfants et les adolescents (moins de 18 ans).

« Il y a très peu de données confirmant l’efficacité de ces produits chez les moins de 18 ans. »

« Bien que l’examen n’ait pas permis de trouver de preuves solides établissant un lien entre l’utilisation de produits contre la toux et le rhume qui contiennent des opioïdes et le risque de troubles liés à l’usage d’opioïdes chez les enfants et les adolescents, il en est quand même ressorti que la consommation de ces substances tôt dans la vie pouvait constituer un facteur de consommation problématique plus tard », indique le communiqué.

« Trois opioïdes d’ordonnance sont autorisés pour traiter les symptômes de la toux au Canada : la codéine, l’hydrocodone et la norméthadone. La codéine est également offerte sans ordonnance dans des formulations à faible dose pour traiter la toux et le rhume. »

« Au Canada, l’utilisation de médicaments d’ordonnance contre la toux et le rhume contenant des opioïdes a diminué chez les enfants et les adolescents au cours des cinq dernières années. Actuellement, l’utilisation de ces produits par les moins de 18 ans représente une faible proportion (4 %) de l’ensemble des ordonnances de médicaments opioïdes contre la toux et le rhume délivrés au Canada.

La plupart des médicaments contre la toux sont inefficaces et à éviter, selon “60 millions de consommateurs”

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Sports : pratiqués trop jeunes, ils peuvent être mauvais pour la santé

Sports : pratiqués trop jeunes, ils peuvent être mauvais pour la santé

Le 15 février 2019.

Les bienfaits du sport sur la santé ne sont plus à démontrer, quel que soit l’âge. Mais une récente étude vient de pointer du doigt certains sports qui, pratiqués trop intensément à un âge trop jeune, seraient dangereux.

Le sport de haut niveau chez les adolescents pointé du doigt par l’Académie de médecine 

L’Académie nationale de médecine a publié en décembre dernier un rapport alertant sur les dangers de la pratique de certains sports à forte dose chez les très jeunes. « Si la pratique du sport chez l’enfant et l’adolescent est conseillée pour leur épanouissement physique et psychologique, une activité sportive trop intensive dans ces périodes de la vie, peut engendrer des effets délétères sur la croissance, le développement osseux, le métabolisme et le développement pubertaire », peut-on lire dès les premières lignes du rapport. 

Sont principalement pointés du doigt les sports de haut niveau, demandant un fort entraînement. « Au-delà de vingt heures d’entraînement par semaine, et selon les sports, des conséquences néfastes peuvent apparaître. » L’Académie de médecine préconise pour les jeunes sportifs de haut niveau une surveillance médicale prise en charge par des médecins spécialisés et adaptés. 

Attention aux sports « d’apparence », d’endurance et violents

L’Académie recommande notamment la plus grande vigilance concernant les sports « dits à silhouette ou d’apparence, pour lesquels la performance est favorisée par la petite taille ou le faible poids ». Il s’agit essentiellement de « la gymnastique (rythmique ou artistique), la danse, le patinage artistique et, à un moindre degré, la natation synchronisée », pouvant entraîner chez les filles anorexie, aménorrhée ou encore ostéoporose.

Les sports d’endurance, comme la course de fond, peuvent également être dangereux pour la santé à haute dose, en raison du niveau de dépenses énergétiques pour lesquelles les apports nutritionnels ne sont pas toujours suffisants. Le tennis fait aussi partie des sports à limiter chez les jeunes enfants ainsi que le rugby, qui peut être un sport violent. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Accro au sport : quand le sport devient dangereux

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Plus de bien-être et meilleure santé mentale chez les lève-tôt, montre une grande étude génomique

Une grande étude génomique révèle certains mécanismes de l’horloge biologique, jetant un nouvel éclairage sur ses liens avec la santé mentale.

L’étude, publiée dans la revue scientifique Nature Communications, suggère qu’être génétiquement programmé pour se lever tôt peut mener à un plus grand bien-être et à un risque moindre de schizophrénie et de dépression.

Les résultats ne montrent toutefois pas de liens avec des maladies comme le diabète ou l’obésité.

L’étude a été menée dans le cadre d’une collaboration internationale dirigée par l’Université d’Exeter et le Massachusetts General Hospital (Université Harvard).

Elle met en évidence le rôle clé de la rétine de l’œil pour aider le corps à garder le temps. Elle augmente également de 24 à 351 le nombre de zones du génome connues pour influencer le chronotype (être lève-tôt ou couche-tard).

Mike Weedon de l’Université d’Exeter et ses collègues ont analysé des données provenant de 250 000 clients de 23andMe, une entreprise privée américaine d’analyse génomique, et de 450 000 personnes participant à l’étude britannique Biobank.

Les participants ont indiqué s’ils étaient une « personne du matin » ou une « personne du soir » (TEST : Quel est votre chronotype ?). Ces données ont été mises en relation avec celle de l’analyse du génome.

Les chercheurs ont ensuite confirmé leurs résultats à l’aide d’informations provenant de traqueurs d’activité portés au poignet par plus de 85 000 personnes de la Biobanque britannique. Ces informations ont montré une différence de 25 minutes de l’heure de réveil naturel entre les personnes se situant dans les 5 % portant le plus de gènes liés au fait d’être matinal et celles se situant dans les 5 % portant le moins de ces gènes.

Les zones génétiques influençaient le moment du sommeil, mais pas la qualité ou la durée du sommeil.

Les régions génomiques identifiées incluent les régions centrales des horloges corporelles, aussi appelées rythmes circadiens, ainsi que les gènes exprimés dans le cerveau et dans le tissu rétinien de l’œil.

Les horloges biologiques sont influencées par les gènes et les facteurs liés au mode de vie, notamment l’alimentation, l’exposition à la lumière artificielle et les activités, soulignent les chercheurs. Elles affectent un large éventail de processus moléculaires, dont les niveaux d’hormones et la température corporelle, ainsi que les habitudes de réveil et de sommeil.

Pour plus d’informations sur les chronotypes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Exeter, Nature Communications.
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Top 10 des priorités de l'organisation mondiale de la Santé pour 2019

Top 10 des priorités de l'organisation mondiale de la Santé pour 2019

Le 22 janvier 2019. 

Pour bien démarrer l’année, il est d’usage de formuler des voeux. Ceux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont un peu particuliers puisqu’ils pointent du doigt les dix menaces sanitaires mondiales à combattre en priorité 2019.

Quelles priorités pour l’OMS en 2019 ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) remet les pendules à l’heure et expose les menaces les plus importantes pour la santé des Hommes en 2019. Pas question pour l’organisme de comparer les maladies entre elles, en fonction de celle qui entraînerait le plus de morts : il s’agit simplement de pointer les plus grands risques sanitaires qui menacent la santé mondiale dans les mois voire les années qui viennent.

Citons en premier lieu les maladies respiratoires, pulmonaires, les cancers et les décès prématurés directement liés à la pollution de l’air par les particules fines engendrées par l’activité humaine. Autre menace, concernant plutôt les pays industrialisés : les maladies souvent chroniques non-transmissibles causées par l’obésité, le tabac, l’alcool, la sédentarité. On parle ici de diabète, de cancers, des maladies cardiovasculaires qui entraînent chaque année la mort de 15 millions de personnes de 30 à 69 ans.

Couverture vaccinale, Ebola, Dengue, grippe, VIH

Le rapport de l’OMS énonce aussi ses craintes pour diverses maladies transmissibles et qui pourraient être à l’origine d’épidémies en 2019 : ébola (11.000 morts entre 2014 et 2016), la dengue, la grippe saisonnière dont le virus mute chaque année et le VIH, qui tue un million de personnes chaque année.

Les dernières menaces exposées par l’OMS concernent la peur les vaccins, y compris dans les pays occidentaux qui pourraient entraîner un retour de certaines maladies (rougeole), la résistance des microbes aux antibiotiques, les déserts médicaux qui mettent en danger les populations les plus éloignées des villes, les déplacements de population, comme au Yémen, qui subit « la pire crise humanitaire du monde ».

Maylis Choné

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Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Le 18 janvier 2019.

Un peu plus d’un an après la mort de Naomie Musenga, non secourue par le Samu de Strasbourg, la ministre de la Santé veut mettre en place une série de réformes pour améliorer le système des urgences en France.

Naomie Musenga est-elle morte à cause de la négligence d’une opératrice du Samu ?

Cela fait un an que Naomie Musenga, cette jeune femme de 22 ans, est morte dans la détresse la plus totale. Son appel au Samu de Strasbourg a été tourné en dérision par l’opératrice, aucun secours ne lui a été envoyé et elle est morte quelques heures plus tard chez elle. Depuis ses parents se battent pour savoir ce qu’il s’est réellement passé.

Nous savons désormais que leur fille, qui se plaignait d’atroces douleurs au ventre, est décédée à cause d’une intoxication au paracétamol. L’assistante de régulation est toujours suspendue, le responsable du Samu Bas-Rhin a démissionné et c’est au tour de la ministre de la Santé de s’emparer du dossier pour creuser le problème plus en profondeur : le système des urgences téléphoniques doit être réformé.

Quelles réformes pour les urgences téléphoniques ?

En France, trois numéros peuvent être composés pour joindre un service d’urgence : le 17 (police), le 18 (pompiers) ou le 15 (SAMU). Pour que les appels soient mieux traités, mieux triés, harmonisés et mieux répartis entre les service d’urgence, la ministre, Agnès Buzyn, souhaite que tous les appels arrivent au même numéro, le 112.

Elle envisage aussi des envois de messages par SMS pour ceux qui ne peuvent parler ou des appels vidéo pour montrer une plaie à l’opérateur. La géolocalisation de la victime est également une piste qui permettrait aux sercours de gagner du temps. Mais l’urgence la plus absolue est de recruter plus d’opérateurs téléphoniques de régulation médicale et de les former davantage. 

Maylis Choné

À lire aussi : Urgences

 

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Un nouveau régime bon pour votre santé comme pour la planète

Un nouveau régime bon pour votre santé comme pour la planète

Le 18 janvier 2019

Comment nourrir une population mondiale croissante avec un régime alimentaire sain ? Une équipe d’experts venus du monde entier aurait trouvé LE régime idéal, bon pour la santé et la planète.

11 millions de décès prématurés par an en moins dans le monde

« Les systèmes alimentaires peuvent nourrir la santé humaine et favoriser la durabilité environnementale, mais nos trajectoires actuelles menacent les deux. » Voici le constat établi par une équipe de 37 chercheurs venus de 16 pays différents, qui se sont penchés durant trois ans sur la possibilité de se nourrir en respectant à la fois notre santé et la planète.

Selon leurs travaux, publiés dans la revue médicale The Lancet en partenariat avec l’ONG Fondation EAT, pour atteindre cet objectif, il suffirait de « diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et doubler celle des fruits, des légumes et des noix » rapportent nos confrères de RTL.  « 11 millions de décès prématurés par an » en moins dans le monde. Telle serait la conséquence de ce nouveau régime.  

14 grammes de viande rouge par jour

Il ne s’agit cependant pas d’un régime universel : « Cela ne signifie pas que la population mondiale devrait manger exactement le même ensemble d’aliments » précisent les experts. Le régime doit être adapté à chaque pays, selon « la culture, la géographie et la démographie ». Ils ont ainsi préféré fixer des « fourchettes d’ingestions recommandées par groupes d’aliments ».

Dans le détail, les chercheurs recommandent de consommer en moyenne chaque jour 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières comme le riz, blé ou le maïs, 250 grammes de lait entier (ou équivalent). La grande nouveauté consiste à préconiser la consommation de seulement 14 grammes de viande rouge, ou 29 grammes de volaille, 28 grammes de poisson ,13 grammes d’oeufs, ou encore 50 grammes de noix en tout genre.

 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande : pourquoi ?

 

 

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Les bénéfices pour la santé des bouillons d’os

« Boire du bouillon d’os est une mode diététique récente qui, selon les partisans, combattrait l’inflammation, soulagerait les douleurs articulaires et favoriserait la santé intestinale. »

« La cuisson des os d’animaux libère dans le bouillon du collagène et d’autres protéines qui peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour valider ces allégations. »

Une étude, publiée en janvier dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry (JAFC) de l’American Chemical Society, a montré que les os de jambon contiennent des peptides qui pourraient avoir des effets cardioprotecteurs.

Pendant la cuisson et la digestion, les protéines des os d’animaux peuvent être décomposées en plus petits éléments, des peptides, qui ont des propriétés différentes de celles des protéines intactes, explique le communiqué des chercheurs.

Par exemple, certains peptides du collagène agissent comme antioxydants ou inhibiteurs d’enzymes liées à la maladie. Pour vérifier si les os de jambon sec peuvent être une source de peptides bénéfiques, Leticia Mora du Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol et ses collègues ont broyé les os et simulé des conditions de cuisson et de digestion humaine.

Ils ont ensuite examiné si les échantillons osseux pouvaient bloquer les activités de diverses enzymes impliquées dans les maladies cardiovasculaires.

Ils ont constaté que les peptides osseux, dont la plupart provenaient de collagène et de protéines d’hémoglobine, inhibaient les enzymes même après le chauffage et simulation de digestion.

En fait, ces traitements ont libéré d’autres peptides bioactifs, ce qui suggère que l’utilisation d’os de jambon pour faire des bouillons et des ragoûts pourrait avoir un effet positif sur la santé cardiovasculaire, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Chemical Society, JAFC.
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Voici les meilleures façons d’améliorer sa santé en 2019

Voici les meilleures façons d’améliorer sa santé en 2019

7 janvier 2019

Qui dit début d’année dit aussi bonnes résolutions. Ces dernières concernent souvent la santé : voici les meilleures façons de l’améliorer en 2019.

Plus d’eau, de fruits et de légumes

L’eau est la seule boisson indispensable à notre organisme. Et visiblement, nous n’en buvons pas assez. Sachez qu’une déshydratation, même très faible (1%) peut nuire à votre cerveau, notamment ses capacités de compréhension.

Plus les années passent, plus la consommation de viande diminue. Cette dernière se fait au profit du poisson mais surtout des fruits et des légumes. Et vive le végétalisme ! Selon les scientifiques, ce mode de vie, de plus en plus en vogue, est excellent pour la santé. En 2018 une étude démontrait que consommer 100g de fruits par jours réduisait le risque de dépression de 3%, 200 g de 6%, et ainsi de suite.

Pour votre santé, bougez et dormez !

On ne le répètera jamais assez, pour rester en bonne santé, il est nécessaire de pratiquer une activité physique régulière. Le sport permet non seulement d’entretenir son corps mais aide aussi à réduire certains cancers. Alors, pour 2019, bougez !

Nous ne dormons pas suffisamment et cela peut s’avérer très mauvais pour la santé : risque de dépression, fatigue intense, diabète et même obésité. Pour les éviter, dormez minimum 6h par nuit. Vous pouvez pousser jusqu’à 9h mais pas plus : au-delà, cela serait néfaste.

Vous aimerez aussi : 5 choses à faire pour être en bonne santé toute votre vie

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Nouveau Guide alimentaire canadien : les produits laitiers ne sont plus nécessaires pour la santé

Le nouveau Guide alimentaire canadien, qui devait paraître au début de l’année 2018, est attendu pour « début 2019 ».

« Une version préliminaire laisse présager de grands bouleversements », rapporte Radio-Canada. Notamment, les groupes alimentaires « lait et substituts » et « viandes et substituts » ont disparu au profit d’une catégorie d’« aliments protéinés ».

Le nouveau guide, dont La Presse et Radio-Canada, ont pris connaissance de documents préliminaires, contient trois catégories (plutôt que les 4 de l’arc-en-ciel) : les « aliments à grains entiers », les « légumes et les fruits » et les « aliments protéinés ».

Dans cette catégorie, le lait figure parmi 8 aliments (dont les noix, les légumineuses, le tofu, les œufs…) sans que des portions quotidiennes soient associées, les recommandations chiffrées pour chaque groupe alimentaire ayant disparu du guide.

Les produits protéinés d’origine végétale tels que les légumineuses et la consommation d’eau aux repas (même pour les jeunes) sont mis de l’avant, rapporte La Presse.

Alors que la version actuelle du Guide, mise à jour de 2007, recommande entre 2 et 4 portions de produits laitiers (yogourt, fromage, lait) par jour, en fonction des différents groupes d’âge.

Les documents consultés contiennent 150 messages destinés à différents publics, rapporte La Presse.

« Ces “messages” insistent à répétition sur la pertinence des noix et des crudités pour les collations.

“Les graines et les noix rôties à sec sans sel ni huile ajoutés sont parfaites pour une collation riche en protéines”, recommande par exemple l’agence fédérale. “Ayez des collations saines à portée de main, comme des légumes ou des fruits prédécoupés”, continue-t-elle. »

« C’est assez surprenant. Avant, il y avait presque toujours un yogourt ou un fromage comme collation [suggérée] », a expliqué Catherine Lefebvre, nutritionniste et auteure. Sur les 150 « messages » testés, seulement quatre encouragent la consommation de produits laitiers.

« Le nouveau guide continuerait de recommander aux Canadiens de consommer du lait, du yogourt et du fromage à légère teneur en gras et en sel », a indiqué Hasan Hutchinson, directeur général du bureau de la politique et de la promotion de la nutrition de Santé Canada, rapporte La Presse canadienne. « Le guide fera aussi mention des viandes moins grasses, de la volaille et d’autres produits d’origine animale qui sont bons pour la santé. Cependant, il y aura un accent sur les aliments d’origine végétale ».

Un virage vers les aliments végétaux, rapporte La Presse canadienne, « pourrait aider les Canadiens à consommer des produits plus riches en fibres, à moins manger de viande rouge et à remplacer des aliments contenant des gras saturés par d’autres avec des gras insaturés. »

Cette baisse de statut des produits laitiers représente une mauvaise nouvelle pour les producteurs laitiers déjà affectés par les concessions accordées dans les récents accords commerciaux.

Santé Canada a fait savoir que les documents consultés par les médias ne sont pas les documents finaux. On ne s’attend toutefois pas, à ce stade, à de grands changements.

« Le Guide alimentaire a vu le jour en 1942. Il visait alors à prévenir les déficits nutritionnels en période de rationnement alimentaire, pendant la guerre. Il a été révisé en 1961, en 1977, en 1982, en 1992, puis en 2007 », rapporte Radio-Canada.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le Guide alimentaire canadien, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, La Presse, La Presse canadienne (Métro).
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