Archives par mot-clé : Santé

8 nutriments associés à la santé cérébrale et aux performances cognitives

Le régime méditerranéen est associé à une meilleure santé physique et mentale.

Des chercheurs ont examiné 32 nutriments apportés ce régime pour déterminer ceux qui sont spécifiquement liés à de meilleures performances cognitives. Leurs résultats seront publiés en mars 2019 dans la revue NeuroImage.

Aron Barbey, professeur de psychologie à l’Université de l’Illinois Urbana-Champaign, et ses collègues ont mené cette étude avec 116 personnes âgées de 65 à 75 ans.

Plutôt que de questionner les participants sur leur alimentation, ils ont mesuré leurs niveaux sanguins de différents marqueurs de nutriments. Les performances cognitives étaient évaluées au moyen de tests cognitifs. La connectivité cérébrale était évaluée au moyen de l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

Un lien a été constaté entre les concentrations plus élevées de plusieurs biomarqueurs sanguins de nutriments et une meilleure performance lors de tests cognitifs spécifiques. Ces nutriments, qui semblaient agir en synergie, incluaient :

  1. les oméga-3, abondants dans les poissons, les noix et les choux de Bruxelles ;

  2. les oméga-6, présents dans les graines de lin, les graines de citrouille, les pignons de pin et les pistaches ;

  3. les caroténoïdes, qui donnent aux patates douces et aux carottes leur couleur orange ;

  4. le lycopène, un pigment rouge vif dans les tomates, la pastèque et quelques autres fruits et légumes ;

  5. la riboflavine (vitamine B2) ;

  6. le folate (vitamine B9) ;

  7. la vitamine B12 ;

  8. la vitamine D.

L’analyse a également révélé qu’une combinaison d’oméga-3, d’oméga-6 et de carotène était liée à une meilleure efficacité fonctionnelle de réseaux cérébraux.

Par exemple, des niveaux plus élevés d’oméga-3 était liés à l’efficacité d’un réseau frontopariétal et à l’intelligence générale. Le réseau frontopariétal permet de focaliser l’attention et de réguler les comportements axés sur les objectifs.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Illinois at U-C, NeuroImage.
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Le talc serait dangereux pour la santé

Le talc serait dangereux pour la santé

Le 17 décembre 2018

Une nouvelle fois, le talc est pointé du doigt par les scientifiques. Une récente étude canadienne confirme sa dangerosité pour la santé, notamment pour les poumons et le vagin.

Le talc pourrait être à l’origine de problèmes pulmonaires et de cancers de l’ovaire

Dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) instauré par le gouvernement canadien pour réduire les risques que présentent les produits chimiques pour la santé des Canadiens et l’environnement, le Gouvernement canadien a publié un document d’information sur « l’ébauche d’évaluation préalable » du talc.

Selon l’enquête menée par l’agence Santé en collaboration avec le ministère fédéral de l’Environnement, «l’inhalation de poudres libres de talc et l’utilisation de certains produits contenant du talc sur les parties génitales des femmes peuvent nuire à la santé humaine ». En revanche, il n’est pas démontré pour le moment que le talc est nocif pour l’environnement.

Bientôt une interdiction de vente de certains produits à base de talc

Dans le détail, sont dans le collimateur du gouvernement canadien « les poudres libres comme des poudres pour bébé, pour le corps, pour le visage et pour les pieds », ainsi que les « produits contenant du talc comme de la poudre pour le corps, de la poudre pour bébé, des crèmes pour les irritations et l’érythème fessier, des antisudorifiques et des déodorants génitaux, des lingettes pour le corps et des bombes pour le bain ».

En conséquence, « si les conclusions provisoires sont confirmées dans l’évaluation préalable finale, Santé Canada prendra les mesures qui s’imposent pour gérer les risques » peut-on lire dans la note d’information du gouvernement. Ainsi, la vente libre de certains cosmétiques, produits de santé naturels et médicaments à base de talc pourrait être restreinte voire même interdite au Canada. 

Aurélie Giraud

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À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

Le 10 décembre 2018.

Les médecins, infirmiers et aides-soignants qui travaillent à l’hôpital sont très souvent malades. Beaucoup plus que l’ensemble de la population. Une étude publiée ce lundi revient sur les raisons de ce constat.

Les professionnels de santé absents 7,5 jours ces 12 derniers mois

Les cordonniers sont les plus mal chaussés, et il est désormais acté que les soignants sont les plus mal soignés. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude Odoxa, publiée par Le Figaro ce lundi 10 décembre. Ce panorama de la santé des médecins, des infirmiers, aides-soignants et autres personnels de santé dresse un tableau peu reluisant de l’état du personnel hospitalier en France.

Cette étude révèle ainsi que les professionnels de la santé qui travaillent dans un milieu hospitalier sont nettement plus malades que le reste de la population. Ce constat se vérifie particulièrement chez les aides-soignants et les infirmiers, qui sont deux fois plus malades que le reste de la population. Respectivement 49% et 42% d’entre eux ont déclaré une maladie au cours des deux mois de l’étude. En tout, et en moyenne, les membres du personnel hospitalier ont pris 7,5 jours de travail sur les 12 derniers mois.

Les médecins sont-ils les derniers à se faire vacciner contre la grippe ?

Comment expliquer ces chiffres ? Sans aucun doute par la proximité avec de nombreuses maladies, mais pas seulement. Les chiffres indiquent en effet que les soignants ne sont pas les premiers à respecter leurs propres consignes de prévention. Ils sont ainsi nombreux à boire de l’alcool (1 sur 10 en boit tous les jours), à fumer (22% des infirmiers fument) et à ne pas pratiquer d’activités sportives (56% des aides-soignants ne font jamais de sport).

Ils ne semblent également pas concernés par la vaccination contre la grippe lorsque l’épidémie est annoncée. Cette étude montre que 53% des soignants ne se font pas vacciner. Ils sont seulement 36% à s’y astreindre tous les ans tandis que 16% le font, de temps en temps. Nombre d’entre eux (18%) n’ont d’ailleurs pas de médecin traitant pour leur prescrire un vaccin contre la grippe.

Gaëlle Latour

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Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Le 3 décembre 2018.

Le réchauffement climatique aura des conséquences désastreuses sur la santé des plus fragiles. Une étude scientifique pointe l’urgence de mettre en place des politiques de santé adaptées.

Près de 160 millions de personnes vulnérables ont subi une vague de chaleur en 2017

La plupart des spécialistes du climat s’accordent sur ce point : dans les années qui viennent, le réchauffement climatique sera de plus en plus perceptible et les vagues de chaleur vont se multiplier en été. Parmi les nombreuses conséquences liées à ce phénomène, une étude parue dans la revue médicale The Lancet soulève celle de l’état de santé des populations fragiles.

Selon cette publication, ces vagues de chaleur vont rendre vulnérables de plus en plus de personnes dont la santé est déjà fragiles. « En 2017, plus de 157 millions de personnes âgées de plus de 65 ans et vulnérables ont subi des vagues de chaleur à travers le monde. C’est 18 millions de plus qu’en 2016 », explique ainsi ce document, intitulé Compte à rebours sur la santé et le changement climatique.

Les gouvernements n’ont pas saisi l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique

Parmi les personnes les plus fragiles, les auteurs citent les plus de 65 ans, mais aussi les habitants des villes, et tous ceux qui souffrent déjà d’une maladie cardiovasculaire, de diabète ou de maladies respiratoires chroniques. Sur un plan géographique, cette étude met en avant le fait que cette vulnérabilité sera plus perceptible en Europe, où de nombreuses personnes âgées résident en ville.

Pour lutter contre cette fragilisation des populations concernées, le Compte à rebours sur la santé et le changement climatique insiste sur la nécessité de mettre en place des systèmes de santé adaptés à ces nouvelles problématiques et regrette que, pour le moment au moins, les gouvernements n’aient pas saisi l’ampleur du problème.

Gaëlle Latour

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La poudre de talc pourrait causer des lésions pulmonaires et le cancer des ovaires (Santé Canada)

L’inhalation de poudre de talc libre peut causer des effets pulmonaires tels qu’une diminution de la fonction pulmonaire et la fibrose alors que l’exposition de la région génitale à certains produits contenant du talc est une cause possible du cancer de l’ovaire, selon une « ébauche d’évaluation » soumise à la consultation publiée par

le 5 décembre.

« Le talc est un minéral naturellement présent dans l’environnement qui est utilisé comme ingrédient dans une grande variété de produits, dont les cosmétiques, les produits de santé naturels et les médicaments en vente libre. »

Les produits visés sont les cosmétiques, produits de santé naturels et médicaments en vente libre contenant du talc se présentant sous forme de poudres libres (poudre pour le visage, poudre pour le corps, poudre pour bébé et poudre pour les pieds) et produits utilisés dans la région périnéale (poudre pour le corps, poudre pour bébé, crèmes pour les irritations et l’érythème fessier, antisudorifiques et déodorants génitaux, lingettes pour le corps et bombes effervescentes pour le bain).

« Comme les particules de talc sont persistantes, elles s’accumulent dans les tissus pulmonaires humains. Cette accumulation peut entraîner à la fois une altération de la fonction d’autopurification (diminution de la capacité à combattre les infections), des changements inflammatoires et une fibrose.  »

« L’ébauche d’évaluation montre également que le talc est une cause possible du cancer de l’ovaire lorsque la région génitale de la femme y est exposée. La Société canadienne du cancer indique que l’utilisation du talc sur les parties génitales est un facteur de risque possible du cancer de l’ovaire. Plusieurs méta-analyses publiées ont rapporté de façon constante une association positive modeste entre le cancer de l’ovaire et l’exposition périnéale au talc. »

L’évaluation « n’a mis en évidence aucun effet critique sur la santé pour une exposition par voie orale, par exemple pour du talc dans des médicaments, ou par des voies d’exposition cutanées (autres que périnéales) » (ex. poudres compressées des fards à paupières ou à joues).

Santé Canada « demande aux professionnels de la santé de rappeler à leurs patients :

  • d’éviter d’inhaler les poudres libres de talc ;
  • d’éviter d’exposer les organes génitaux féminins aux produits contenant du talc ;
  • de tenir la poudre pour bébé loin du visage des enfants afin d’éviter l’inhalation ;
  • de vérifier les étiquettes des produits pour savoir s’ils contiennent du talc et choisir des solutions de rechange sans talc si l’utilisation de celui-ci les préoccupe. »

Poudre pour bébé J & J et cancer : amende de 4,69 milliards aux États-Unis et recours collectif au Québec (2018)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, Santé Canada, La Presse canadienne (Radio-Canada).
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Création de l’École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM (Québec)

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et l’Université de Montréal ont annoncé, le 14 novembre, la création de l’« École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM » (ÉIAS).

L’ÉIAS « a pour objectif d’accompagner et de soutenir les acteurs des systèmes de santé dans l’appropriation, l’implantation et la valorisation de l’intelligence artificielle (IA) ».

Elle « traitera notamment des thèmes de l’acceptabilité (sociale, légale, éthique, etc.), de la transformation des métiers, des professions, des pratiques et des équipes, ainsi que de la transformation de l’organisation et du système de santé ».

« L’IA offre des possibilités sans précédent en santé, que ce soit par l’analyse des données massives pour mieux comprendre, détecter et traiter les maladies ou encore par la robotisation », souligne le communiqué.

« L’IA transformera de manière rapide et profonde les soins, l’enseignement, la recherche et la gestion des systèmes de santé. »

L’école « a comme objectif de soutenir les acteurs des systèmes de santé au sein de cette transformation en mettant à leur disposition les éléments nécessaires au changement de culture, de structure organisationnelle, de gestion et d’accompagnement des intervenants et de mesures d’impact, tout au long du processus de transformation », a souligné le président-directeur général du CHUM, le Dr Fabrice Brunet.

« Elle est la première école de l’intelligence artificielle au monde issue d’un milieu francophone à se concentrer sur le développement des capacités humaines et l’implantation en milieu réel de l’IA, et permettra au CHUM et à l’Université de Montréal de rayonner internationalement grâce à une collaboration avec plus de 100 centres hospitaliers universitaires. »

« De manière progressive à compter de janvier 2019, elle offrira une programmation adaptée aux différentes clientèles et à leur niveau de maîtrise de l’IA. »

« Les départements et les services du CHUM en sont partie intégrante, à la fois comme milieux de stage et comme lieux d’implantation et d’expérimentation de l’IA. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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La musculation, meilleure pour la santé cardiaque que le cyclisme

La musculation, meilleure pour la santé cardiaque que le cyclisme

Le 20 novembre 2018.

Faire du sport est recommandé pour vivre en bonne santé et éloigner les risques d’accidents cardiaques ou vasculaires. Un étude récente va plus loin et pointe la différence entre les différents types de sports.

La différence entre les sports joue sur notre santé cardiaque

Une étude récente menée par des chercheurs de la St. George’s University de Grenade (Antilles) va plus loin que ce que l’on savait déjà sur les bienfaits d’exercer une activité physique régulière à tout âge. Cette fois-ci on en sait un peu plus sur les différents bénéfices acquis en fonction du sport choisi. Alors, sport statique ou sport dynamique ?

Les travaux des chercheurs ont été menés sur deux groupes d’adultes volontaires, classés selon leur âge : le premier de 21 à 44 ans, l’autre comprenant les plus de 45 ans. Ils ont ainsi pu voir que les personnes du groupe des plus jeunes qui exerçaient une activité statique, comme la musculation, voyaient le risque de maladies cardiovasculaires chuter.

Faire du sport avant tout

Pas facile pour vous de choisir entre un sport statique ou un sport dynamique ? Faites les deux ! « Les médecins devraient conseiller aux patients de faire de l’exercice quoi qu’il en soit – les deux types d’activité étaient bénéfiques. Cependant, l’activité statique semblait plus bénéfique que celle dynamique, et les patients qui s’adonnaient aux deux types d’activité physique s’en sortaient mieux que les patients qui augmentaient simplement le niveau d’un type d’activité » termine la chercheuse Maia P. Smith.

Faire de la musculation est donc recommandé par rapport à un sport dynamique comme le cyclisme ou la natation. Mais les résultats montraient déjà une baisse importante de ce type de maladie (de 30 à 70%) à partir du moment où le patient exerçait une activité sportive. On sait déjà qu’une demi-heure d’activité intense ou de marche donne déjà de bons résultats.

Maylis Choné

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Homéopathie, acupuncture et autres « pseudo-thérapies » seront exclues des établissements de santé et universités en Espagne

Le gouvernement espagnol a présenté un plan pour exclure ce qu’il appelle les « pseudo-thérapies » des centres de santé et des universités.

Le plan prévoit aussi interdire les allégations de santé non prouvées et la publicité pour ces thérapies alternatives.

Les établissements publics et privés qui offrent des thérapies alternatives non validées scientifiquement ne pourront plus s’identifier comme établissements de santé, ont expliqué les ministres de la Santé et de la Science, citant les exemples de l’homéopathie et de l’acupuncture.

« Leur présence dans ces endroits donne l’idée qu’elles ont un usage thérapeutique. La première chose que nous devons dire clairement, c’est que ce n’est pas le cas. Et si elles n’en ont pas, cela n’a aucun sens qu’elles soient là », a expliqué la ministre de la Santé.

Le gouvernement considère que, en plus de ne pas fonctionner, les pseudo-thérapies « affectent négativement la santé en perpétuant des maladies, en causant d’autres maladies ou même en augmentant le risque de décès » en « encourageant une personne à remplacer ou à retarder la prise d’un médicament conventionnel dont l’innocuité et l’efficacité ont été démontrées ».

Le projet, intitulé « Plan de protection de la santé contre les pseudo-thérapies », s’articule autour de quatre axes d’action :

  1. « Produire et diffuser des informations fondées sur des connaissances et des preuves scientifiques » en soumettant les thérapies alternatives au même niveau d’examen que les médicaments et en publiant les résultats sur leur efficacité.

  2. Interdire la « publicité trompeuse » sur les « pseudo-thérapies ». Le gouvernement prévoit modifier la législation afin d’imposer que les patients soient avertis qu’elles n’ont pas d’efficacité démontrée lorsqu’elles leur sont offertes dans ces centres privés et afin d’interdire la publicité faisant la promotion de services, produits, événements ou toute autre chose ayant trait aux pseudo-thérapies.

  3. Éliminer les pseudo-thérapies des centres de santé et garantir que seuls des professionnels de la santé ayant une « qualification officiellement reconnue » y travaillent.

  4. Retirer tout diplôme incluant des pseudo-thérapies des universités du pays. Un rapport à venir clarifiera quelles « pratiques et méthodes » ne sont pas étayées par des preuves scientifiques et sera utilisé pour exclure les diplômes universitaires qui ne répondent pas aux critères.

Ce plan intervient deux mois après la signature par 400 scientifiques espagnols d’une lettre ouverte appelant à agir contre les pseudosciences suite au décès d’un patient atteint d’un cancer qui avait refusé la médecine traditionnelle.

Pour plus d’informations sur l’homéopathie et l’acupuncture, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : El Pais.
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Halloween : précautions à prendre avec les lentilles cornéennes à but esthétique (Santé Canada)

Les lentilles cornéennes à but esthétique présentent des risques pour la santé, rappelle Santé Canada à l’approche de l’Halloween.

  • des réactions allergiques (p. ex. picotement, larmoiement ou rougeur des yeux) ;
  • des troubles visuels ;
  • des infections ;
  • la cécité.

Le risque d’effets secondaires « est plus élevé chez les fumeurs et les personnes ayant certains problèmes de santé, comme une infection des yeux ou une sécheresse oculaire. Le risque est aussi plus grand s’il s’agit de lentilles à but esthétique qui ne sont pas homologuées ni délivrées sur ordonnance. »

« Santé Canada a commencé à réglementer ces produits à titre d’instruments médicaux en 2016. Les lentilles cornéennes à but esthétique doivent donc être homologuées par Santé Canada avant de pouvoir être vendues. La vente de produits de santé non homologués au Canada est illégale.

Les lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada ont fait l’objet d’une évaluation visant à en assurer l’innocuité, l’efficacité et la qualité. Utiliser des lentilles non homologuées pourrait mettre votre santé en péril. En date d’octobre 2018, les entreprises qui fabriquent des lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada sont les suivantes :

Alcon Laboratories Inc.
Bausch & Lomb Inc.
Ciba Vision Corporation
Coopervision Inc.
Geo Medical Co., Ltd.
Les entreprises Lesieur inc.
Neo Vision Co. Ltd.
Unicon Optical Co., Ltd. »

Les précautions suivantes sont nécessaires :

  • « Nettoyez et désinfectez adéquatement les lentilles en suivant les directives accompagnant le produit.

  • Lavez et essuyez bien vos mains avant de manipuler et de nettoyer des lentilles à but esthétique.

  • N’échangez et ne partagez jamais de lentilles à but esthétique avec quelqu’un d’autre.

  • Ne vous couchez jamais avec des lentilles à but esthétique à moins qu’elles soient conçues pour un port prolongé.

  • Consultez un professionnel de la vue si vous avez utilisé des lentilles à but esthétique et que vous êtes inquiet de votre santé. En cas de rougeur des yeux, de vision trouble, d’écoulement continu ou de sensibilité à la lumière, retirez les lentilles immédiatement et consultez un professionnel de la vue. Si le problème n’est pas traité, il pourrait entraîner la cécité. »

« Consultez un professionnel de la vue si vous songez à porter des lentilles à but esthétique pour l’Halloween ou pour toute autre raison. Il pourra vous conseiller sur le matériau, les éléments de conception et le mode d’entretien des lentilles qui conviennent le mieux à vos yeux », conseille aussi Santé Canada.

Pour plus d’informations relatives à l’Halloween, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Mélanger des boissons caféinées avec de l’alcool est risqué, rappelle Santé Canada

Santé Canada rappelle les risques de mélanger des boissons caféinées avec de l’alcool.

Une personne peut ne pas ressentir de symptômes d’ivresse en consommant des boissons caféinées mélangées à l’alcool. La caféine peut masquer l’état d’ébriété. Cela augmente le risque de consommer une quantité excessive d’alcool, ce qui pourrait entraîner :

  • une intoxication alcoolique ;
  • une déshydratation ;
  • des blessures ou la mort liées à la consommation d’alcool.

Santé Canada conseille la prudence aux adultes qui consomment ce type de boissons et recommande aux parents de parler à leurs adolescents des risques liés à la consommation d’alcool.

« Santé Canada exige que l’étiquette des boissons énergisantes caféinées porte une mise en garde indiquant qu’il ne faut pas les mélanger avec de l’alcool.

Au Canada, les boissons alcoolisées auxquelles on a ajouté directement de la caféine sont illégales. Il peut y avoir de la caféine dans certaines boissons alcoolisées en raison de la présence d’ingrédients aromatisants qui en contiennent naturellement (comme l’extrait de graines de guarana, le café et le chocolat). Le contenu de caféine dans ces aromatisants est très faible.

Par ailleurs, le Ministère prend des mesures pour restreindre la quantité d’alcool contenue dans les boissons très sucrées et fortement alcoolisées, vendues dans de grands contenants non refermables, parce que ces produits favorisent la beuverie. »

Les risques de combiner boissons énergisantes et alcool

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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