Archives par mot-clé : Santé

La salive des chiens et des chats peut être dangereuse pour la santé

La salive des chiens et des chats peut contenir une bactérie pouvant provoquer une infection du sang, rapporte Le Parisien.

La bactérie « Capnocytophaga canimorsus » a été à l’origine de trois décès en France entre février 2017 et avril 2018, a rapporté la Pre Geneviève Héry-Arnaud du CHRU de Brest, qui est coauteure d’un article dans la revue Médecine et maladies infectieuses publié en juin.

Le cas d’un homme de 56 ans qui a été hospitalisé en janvier 2017 pour une méningite est particulièrement étudié. Même soigné en urgence, il a été amputé des doigts. Des plaies aux bras léchées par ses animaux auraient permis à la bactérie de pénétrer dans l’organisme. Aux Etats-Unis, un patient a dû subir des amputations des mains et des pieds cet été après avoir été léché par son chien.

Dans 60 % des cas d’infection, la bactérie est transmise à la suite d’une morsure. Dans les autres cas, après le léchage d’une peau écorchée. Mais parfois on ne trouve pas la voie d’entrée de la bactérie, a expliqué la Pre Héry-Arnaud au Télégramme.

La bactérie, présente chez environ 50 % des chats et chiens, se soigne bien par antibiotiques et touche surtout des personnes aux défenses immunitaires très faibles.

Pour plus d’informations portant sur les chats et les chiens, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Parisien, Le Télégramme, Europe 1.
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Ouragan Florence : vers une catastrophe de santé publique liée aux centrales au charbon et aux élevages

Les États américains de Virginie, Caroline du Nord et Caroline du Sud se préparent à l’arrivée, jeudi, de l’ouragan Florence, classée catégorie 4 sur une échelle qui en compte 5, avec des vents atteignant 215 km/h, et qui devrait passer sous peu à la catégorie 5.

Florence est maintenant sur le point de devenir l’ouragan le plus violent depuis près de 30 ans à frapper les Carolines. Les autorités ont ordonné l’évacuation de plus d’un million et demi de personnes.

Alors que des inondations majeures sont attendues, l’ouragan pourrait causer un désastre de santé publique, rapporte l’agence de presse Bloomberg.

Les pluies torrentielles pourraient submerger les fosses où les déchets toxiques des centrales électriques sont stockés. Les lagunes de fumier animal sont également exposées au risque d’inondation.

Cendres de charbon des centrales électriques

Duke Energy Corp. a reçu l’ordre, il y a deux ans, de nettoyer les bassins de cendres de charbon en Caroline du Nord. Les travaux ne seront pas terminés à temps pour la tempête.

Après le déversement d’environ 39 000 tonnes en 2014 à partir d’un étang près d’Eden, en Caroline du Nord, l’État a donné à l’entreprise, en 2016, jusqu’au 1er août 2019 pour creuser et fermer certaines mines de charbon et près d’une décennie de plus pour s’occuper des autres.

Duke possède 31 bassins de cendres de charbon en Caroline du Nord. Ils contenaient environ 111 millions de tonnes de cendres en août 2017, selon les estimations de l’État.

Les cendres de charbon contiennent des métaux, dont l’arsenic, le chrome et le mercure, qui posent des risques pour la santé publique et l’environnement en cas de déversement dans les réserves d’eau potable.

Cinq sites dont la fermeture est prévue qui sont les plus proches de la côte ont des niveaux d’eau plus bas et « peuvent contenir des précipitations importantes », a indiqué Erin Culbert, porte-parole, dans un courriel.

Mais de nombreux bassins de stockage de cendres se trouvent près de rivières qui sont vulnérables aux débordements lors de grosses tempêtes.

« Le risque n’est probablement pas que la pluie tombe dans les bassins », explique Frank Holleman, avocat principal du Southern Environmental Law Center. « Le risque est que la terre et l’eau compromettent les barrages ».

Lagunes de fumier

L’État de Caroline du Nord est également un important producteur de volailles et de porcs, et les milliers de lagunes artificielles qui retiennent le fumier risquent de déborder dans les champs et les cours d’eau environnants.

La Caroline du Nord est le premier producteur de dindes des États-Unis, se classe au troisième rang pour le poulet et compte plus de porcs que tout autre État sauf l’Iowa, selon les données gouvernementales. Une grande partie de la production porcine de la Caroline du Nord est près de la côte.

Plus de 10 milliards de livres de déchets animaux humides sont produits chaque année dans l’État, selon un rapport de juin 2016 de la Waterkeeper Alliance, qui a suivi l’impact des tempêtes passées.

« Cette tempête de plus en plus violente, potentiellement sans précédent, frappe de plein fouet l’épicentre de l’agriculture animale en Caroline du Nord », a déclaré Will Hendrick de la Waterkeeper Alliance, avocat et directeur d’une campagne pour l’eau dans l’État. « Comme les déchets sont gérés selon des pratiques archaïques, ils présentent une menace importante pour la qualité de l’eau. »

Psychomédia avec source : Bloomberg (Time).
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Plastique dans les cantines : un danger inacceptable pour la santé des enfants

Dans un article publié sur The Conversation France, Jérôme Santolini, chercheur en biochimie à l’Université Paris-Saclay, alerte sur les assiettes et ustensiles de plastique dans les cantines scolaires qui représentent « un danger inacceptable pour la santé de nos enfants ».

Il y a un peu plus d’un an, le chercheur a appris que les repas pris par ses enfants à la cantine étaient cuits, réchauffés et servis dans des contenants en plastique.

« Sacs de cuisson en plastique, barquettes en plastique jetable et vaisselle plastique sont devenus la règle » dans les cantines.

Face à cette situation, un collectif de parents d’élèves, « Cantine sans plastique », a été constitué pour alerter et recueillir des informations.

L’association a publié un livre paru le 6 septembre, « Pas de plastique dans nos assiettes ! » avec pour sous-titre « Des perturbateurs endocriniens à la cantine » (Éditions du détour, 6 septembre). « Nos enfants sont exposés cinq fois par semaine pendant des années à des substances potentiellement toxiques », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur. « À quoi bon manger bio si, à l’âge où ils sont les plus vulnérables, on cuit et ils consomment leurs aliments dans du plastique ? ».

« Les informations réunies par notre collectif, écrit Jérôme Santolini, et consultables dans cet ouvrage, ont de quoi faire peur » :

« À Bordeaux, par exemple, les assiettes en plastique utilisées jusqu’à présent dans les cantines se sont avérées contenir du bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien interdit ; les poches en plastique fondent pendant la cuisson : près de 1 gramme de plastique par poche se retrouve ainsi dans la nourriture au bout de 2 heures de cuisson (sachant que les poches sont utilisées pour la cuisson plusieurs jours durant). Si l’on ne connaît pas tous les contaminants qui finissent dans les assiettes, on sait cependant qu’on y trouvait du DBP, ce phtalate interdit dans les jouets pour enfants. »

Pour plus d’informations sur les perturbateurs endocriniens, voyez les liens plus bas.

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En Suède, une crise du système de santé accentuée par des dizaines de milliers de démissions d’infirmières

« La dégradation du réseau de soins primaires et de l’hôpital, avant tout dû à une pénurie criante d’infirmières, est la principale préoccupation des Suédois à l’approche des législatives du 9 septembre », rapporte l’AFP.

« Lassées de faire des heures supplémentaires pour des salaires médiocres, des dizaines de milliers d’infirmières ont rendu leur blouse depuis le début de l’année, selon Sineva Ribeiro, cheffe de l’Association suédoise des professionnels de santé. »

« Pas moins de 80 % des structures de santé en Suède manquent d’infirmières, selon l’Institut suédois des statistiques. »

« Pour certains, l’arrivée de 400 000 demandeurs d’asile depuis 2012 aggrave les problèmes de l’hôpital liés à la pénurie d’infirmières et de spécialistes », mentionne l’AFP.

« A Solleftea, la ville d’origine du Premier ministre, l’unique maternité a fermé ses portes en 2017. La maternité la plus proche est désormais à 200 kilomètres et les sages-femmes ont dû lancer des formations à l’intention des futures mères pour leur apprendre à accoucher… dans la voiture, ce que certaines d’entre elles ont dû faire depuis », est-il notamment rapporté.

Sur le site de Yohoo Actualités : En Suède, l’hôpital au bord de la crise de « nurses »

Une étude publiée en 2016 dans le Lancet situait pourtant la Suède en 3e position pour la performance de son système de santé. En 2017, le pays était en 4e position.

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Signes et symptômes d’une surdose d’opioïdes ; comment réagir (Santé Canada)

« Les opioïdes affectent la partie de votre cerveau qui contrôle la respiration. Si vous prenez plus d’opioïdes que ce que l’organisme peut supporter (surdosage), votre respiration ralentira », indique Santé Canada.

« Cela peut entraîner la perte de connaissance ou même la mort. »

Les signes et symptômes d’une surdose incluent :

  • « la difficulté à

    • marcher
    • parler
    • rester éveillé
  • les lèvres ou les ongles bleus

  • les pupilles très petites

  • la peau froide et moite

  • des étourdissements et de la confusion

  • une somnolence extrême

  • des bruits de suffocation, des gargouillements ou des ronflements

  • une respiration lente, faible ou inexistante

  • l’incapacité à se réveiller, même si la personne est secouée ou qu’on lui crie après »

Comment réagir à un surdosage d’opioïdes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada (Surdosage d’opioïde).
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Perte de poids, santé : « manger de tout avec modération » et « adopter une alimentation diversifiée » ne seraient pas de bons conseils

La recommandation de la plupart des autorités de santé de consommer une grande variété d’aliments pour s’assurer de répondre à tous les besoins nutritionnels peut avoir des effets néfastes, selon une nouvelle position de l’

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« Une alimentation plus diversifiée peut être associée à une plus grande variété d’aliments sains et malsains », souligne Marcia C. de Oliveira Otto de l’Université du Texas, auteure principale. Elle « peut entraîner une augmentation de la consommation d’aliments et l’obésité ».

Consommer une variété d’aliments est une recommandation de santé publique aux États-Unis et dans le monde entier depuis des décennies, indiquent les chercheurs.

Cette recommandation a été introduite au siècle dernier en réponse aux carences nutritionnelles généralisées, en particulier dans les régions à faible revenu ayant un accès limité aux aliments nutritifs, souligne-t-elle.

« Des données récentes suggèrent que cette approche n’aide peut-être pas à améliorer les habitudes alimentaires des gens ni à prévenir l’obésité dans les endroits où les aliments transformés et malsains sont très courants, très variés et relativement peu coûteux. »

Les auteurs ont effectué une revue de la littérature scientifique publiée entre janvier 2000 et décembre 2017. Selon leurs conclusions :

  • Il n’y a pas de données montrant qu’une plus grande diversité alimentaire globale favorise un poids santé ou une alimentation optimale.

  • Il y a des données montrant qu’une plus grande variété d’options alimentaires dans un repas peut retarder le sentiment de satiété, ce qui augmente la quantité d’aliments consommés.

  • Des données limitées suggèrent qu’une plus grande diversité alimentaire est associée à une plus grande consommation de calories, à de mauvaises habitudes alimentaires et à un gain de poids chez les adultes. (CALCUL de votre besoin en calories selon votre métabolisme de base et votre activité)

Plutôt que de recommander de consommer une variété d’aliments, les auteurs de la position concluent que les recommandations devraient mettre l’accent sur la consommation adéquate d’aliments végétaux, comme les fruits, les légumes, les légumineuses, les grains entiers, les produits laitiers à faible teneur en gras, les huiles végétales non tropicales, les noix, la volaille et le poisson, et limiter la consommation de viande rouge, de sucreries et de boissons sucrées.

« Choisir une gamme d’aliments sains, qui correspond à son budget ou à son goût, et s’y tenir est potentiellement meilleur pour aider les gens à maintenir un poids santé que de choisir une plus grande variété d’aliments qui peuvent inclure des aliments moins sains, même avec modération », estime Otto.

Pour plus d’informations sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Texas, American Heart Association, Circulation.
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Avec la canicule, la pollution à l’ozone dans plusieurs régions de France (effets sur la santé)

Les fortes chaleurs qui touchent la France favorisent la formation d’ozone.

Il s’agit d’un polluant dit « secondaire », c’est-à-dire qu’il n’est pas rejeté directement dans l’atmosphère mais provient de la transformation chimique d’autres polluants : les oxydes d’azote (NOx) et les Composés organiques volatils (COV), sous l’action des rayons UV du soleil et en cas de fortes chaleurs, explique le site d’AirParif.

« C’est donc un polluant “estival” dont les concentrations sont très corrélées à l’ensoleillement et aux températures élevées. »

Les effets sur la santé sont les suivants, selon Santé publique France :

« L’ozone peut provoquer une réaction inflammatoire des bronches, et entraîner des lésions du tissu pulmonaire.

L’inhalation d’ozone peut entraîner un certain nombre d’effets sur la santé qui sont observés dans de larges portions de la population. Les symptômes respiratoires peuvent inclure : toux et irritation de la gorge, du nez et des yeux.

En plus de ces symptômes, les résultats d’études épidémiologiques indiquent que des concentrations journalières élevées d’ozone sont associées à une augmentation de crises d’asthme, d’admissions hospitalières pour causes respiratoires et cardiovasculaires et peuvent conduire à un excès de mortalité.

De nouvelles études de suivi de l’exposition à long terme à l’ozone ont par ailleurs rapporté un rôle de l’ozone sur les nouveaux cas d’asthme et sur la sévérité de l’asthme. Et plusieurs analyses de cohorte réalisées récemment ont montré des effets de l’exposition à long terme à l’ozone sur la mortalité respiratoire. L’ozone pourrait également induire des troubles de la reproduction et du développement. »

Les seuils d’information ou d’alerte ont été déclenchés et la pollution persistera dans plusieurs régions, rapporte Le Monde : en Ile-de-France, dans le Grand Est, en Alsace et dans les Ardennes, l’Aube et la Marne ; en Auvergne-Rhône-Alpes, une bonne partie de l’Ain, de l’Ardèche, du Rhône, de l’Isère et de la Savoie ; en Bourgogne-Franche-Comté ; dans plusieurs départements du pourtour méditerranéen : Gard, Hérault, Vaucluse et Bouches-du-Rhône ; dans le nord de la Nouvelle-Aquitaine et en Gironde.

« Il est recommandé d’éviter les sorties durant l’après-midi lorsque l’ensoleillement est maximum, ainsi que les activités physiques et sportives intenses en plein air. Des conseils qui rejoignent les mesures préconisées en cas de canicule. »

La circulation différentiée sera notamment mise en place lundi à Paris et en proche banlieue (intérieur de l’autoroute A86), selon un communiqué de la mairie de Paris.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AirParif, Le Monde, Santé publique France.
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Cannabis : effets psychotropes et sur la santé (Santé Canada)

Santé Canada a mis en ligne, en mars 2018, une page d’information sur les effets du cannabis sur la santé.

« Les effets peuvent se faire sentir dans les secondes ou les minutes après avoir fumé, vaporisé ou “dabbé” du cannabis. Ces effets peuvent durer jusqu’à 24 heures », est-il indiqué.

« Si vous consommez du cannabis sous forme d’aliment ou de liquide, les effets peuvent apparaître de 30 minutes à 2 heures après la consommation, et durer jusqu’à 24 heures. »

Sont décrits les effets à court terme sur la santé (dont les effets psychotropes), les effets à long terme sur la santé, les effets sur la santé pendant la grossesse et l’allaitement ainsi que les usages thérapeutiques éventuels du cannabis.

S’y trouvent aussi des liens vers des pages d’information sur le cannabis et la santé mentale ainsi que sur l’affaiblissement des facultés et les risques pour la sécurité.

Sur le site du gouvernement du Canada : Effets du cannabis sur la santé

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

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Santé mentale et services de psychologie : 4 questions aux partis politiques (Association des psychologues du Québec)

, qui réunit plus de 3000 psychologues, adresse quatre questions aux quatre partis politiques qui abordent les sujets de la santé mentale, l’accès à la psychothérapie, les services psychologiques du secteur de la santé et les psychologues scolaires.

1. Santé mentale

« Ce domaine demeure le parent pauvre des services de santé. De nombreuses recherches démontrent pourtant la rentabilité financière d’investir en santé mentale », écrit notamment Charles Roy, président de l’association dans son blogue du Huffpost. « L’économie est d’au moins le double de chaque dollar investi, parce qu’il s’en suit une réduction marquée des visites aux urgences, aux cabinets des médecins, de l’usage de médicaments et de l’absentéisme au travail. »

La question : Que propose votre parti politique pour ce qui est de l’offre de services à la population en santé mentale ?

2. Accès à la psychothérapie

Plusieurs pays industrialisés ont décidé de subventionner les services de psychothérapie. L’actuel gouvernement a amorcé un projet pilote. « Mais l’accès à la psychothérapie financé par l’État soulève plusieurs questions. En effet, écrit M. Roy, l’expérience amorcée dans quelques pays européens a révélé plusieurs lacunes qui nous inquiètent :

– « On observe une dérive dans le concept de psychothérapie : un protocole mécanisé restreint à une seule approche de psychothérapie. L’accent est mis sur le volume, au détriment de la qualité : les utilisateurs de ces services décrochent rapidement.

– Il s’agit principalement de services d’aide en santé mentale : un concept utile à la population, mais qui ne devrait pas être annoncé comme étant de la psychothérapie.

– Le passage obligé par la référence d’un médecin entraîne un dédoublement inutile, un gaspillage de fonds publics, alors qu’ici au Québec, les psychologues sont reconnus par la Loi 21 comme spécialistes en santé mentale et que les médecins sont déjà débordés.

– Des économies sont faites sur le dos des professionnels effectuant les traitements (secteur privé) et ceux-ci déplorent l’ingérence administrative dans leur autonomie professionnelle de même que des conditions de travail et tarifs insatisfaisants. »

La question : Quelle est la vision de votre parti politique à l’égard d’un programme public de psychothérapie ?

3. Accès aux psychologues du secteur public de santé

« Il y a une forte pénurie (artificielle) de psychologues dans le réseau public de santé (quelques centaines de psychologues manquants) ».

« Pourtant nous ne manquons pas de psychologues au Québec, puisque nous en comptons près de 9000. Depuis plus d’une dizaine d’années, nous assistons à un exode des psychologues vers le secteur privé. Il faut se poser des questions sur les facteurs qui sont responsables de cette fuite et trouver des solutions. »

« Avant même d’inventer un coûteux programme d’accès à la psychothérapie, nous croyons que la priorité est de corriger la pénurie de psychologues dans le réseau public de santé », écrit M. Roy.

La question : Que propose votre parti politique pour remédier à cette situation et améliorer l’accès aux psychologues du secteur public ?

4. Psychologues scolaires

« D’année en année, le nombre de psychologues scolaires est en diminution, plusieurs commissions scolaires ayant choisi d’abolir leurs postes. »

« L’impact est désastreux : des centaines d’élèves sont en attente d’une évaluation psychologique ou d’un traitement psy pour différents cas de santé mentale et divers troubles d’apprentissage. »

« Si plusieurs parents se tournent vers les cabinets privés de psychologues, cette possibilité est loin d’être à la portée de tous, ce qui entraîne un système à deux vitesses (…).

La Fédération canadienne des enseignants attribue la dégradation du climat dans les classes et la hausse de la violence subie par les enseignants à deux facteurs : le nombre plus élevé d’élèves à besoins particuliers et le manque de personnel de soutien, notamment de psychologues. »

La question : Que propose votre parti politique pour régler cette situation ? Quelle sera la place des psychologues scolaires dans la réussite éducative de nos jeunes ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Huffpost.
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Les jus de fruits ne sont pas très bons pour la santé (« 60 millions de consommateurs »)

Dans un numéro hors-série consacré au business du « healthy », le magazine « 60 millions de consommateurs » de l’Institut national français de la consommation a passé en revue les étiquettes des jus, nectars et autres smoothies.

Il met en garde, rapporte Le Figaro, contre certains d’entre eux qui contiennent beaucoup de sucres (fructose, glucose, saccharose), sans parler du manque de fibres.

Par exemple, le jus d’orange sans pulpe de 330 ml de la marque Innocent contient 25,7 g de sucre, soit l’équivalent de 4,5 morceaux.

Et, un verre de 250 ml de « Super smoothie antioxydant » à base de kiwi, citron vert et graine de lin de la marque contient 27,5 g de sucres, soit plus qu’un verre de Coca-Cola de la même quantité (26,5 g) ! « Des fruits très caloriques tels que la banane ou le raisin s’invitent très fréquemment dans ces mélanges ».

Autre exemple, le jus de pamplemousse de la marque Joker contient 50 % de sucres de plus que le Schweppes Agrum.

« Les marques ont aussi tendance à embrouiller le consommateur sur la catégorie de jus qu’il consomme. Or il existe une différence notable entre un pur jus (auquel rien n’est ajouté), un jus à base de concentré (dans lequel la quantité d’eau est importante) et un nectar, seule catégorie pour laquelle les industriels peuvent ajouter du sucre, des conservateurs et des colorants.

“Les marques s’arrangent pour que le consommateur ait du mal à identifier ces trois familles. Souvent les nectars avancent masqués”, dénonce 60 millions de consommateurs. Et de citer la marque Pressade qui pour son “Bio Orange” inscrit la mention nectar en bas de la brique, en petits caractères. »

Le magazine conseille de privilégier les purs jus, de vérifier les taux de sucres, de ne pas boire plus d’un verre de 200 ml par jour et d’avoir « conscience que vous ne buvez pas du jus pour votre santé mais pour le plaisir ».

Pour plus d’informations sur les jus de fruits, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro.
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