Archives par mot-clé : Santé

Fortes chaleurs : conseils de Santé publique France

Santé publique France rappelle les conseils de gestes simples à adopter pour lutter contre la chaleur.

Précautions à prendre

  • Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
  • Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ;
  • Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ;
  • Evitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…) ;
  • Evitez les efforts physiques ;
  • Maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
  • Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches et, dès que nécessaire, osez demander de l’aide ;
  • Consultez régulièrement le site de Météo-France pour vous informer.

En voiture et lors de longs trajets

  • Pensez à emporter de l’eau et un brumisateur pendant les trajets en voiture ;
  • Arrêtez-vous régulièrement pour vous reposer et vous rafraîchir ;
  • Sur certaines aires d’autoroute des fontaines à eau ou des zones de brumisation sont mis à votre disposition ;
  • Si possible, décalez votre trajet aux heures les moins chaudes ;
  • Ne jamais laisser une personne seule dans une voiture, surtout un enfant car la température dans l’habitacle peut augmenter très vite.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
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MonDocteur veut en finir avec les files d’attente à l’accueil des établissements de santé

MonDocteur veut en finir avec les files d’attente à l’accueil des établissements de santé: congestion des services d’accueil, absence de dématérialisation, patients insatisfaits…

Alors MonDocteur a décidé de lancr MonDocteur Hospi pour améliorer le quotidien des cliniques, des hôpitaux et de leurs patients

Après avoir révolutionné la prise de rendez-vous dans les cabinets médicaux, MonDocteur vient en aide aux établissements de santé avec un tout nouveau service : MonDocteur Hospi. Véritable solution de gestion de la relation patient, MonDocteur Hospi prend en charge le parcours des patients, avant même leur arrivée en clinique ou à l’hôpital et dès la fin de leur hospitalisation. Un service attendu par des établissements congestionnés et des patients souvent perdus.

Des services d’admission toujours à l’ère du papier

MonDocteur Hospi est né d’un constat simple : l’admission à l’hôpital ou en clinique relève de plus en plus du parcours du combattant. Un véritable casse-tête pour les patients et le personnel administratif : les services d’accueil sont débordés, le temps d’attente aux admissions ne cesse d’augmenter, les dossiers sont encore gérés sur papier nécessitant trop souvent des allers-retours du patient et les ruptures d’informations sont fréquentes.

Face à ce constat, les patients et les professionnels de santé attendent beaucoup des nouvelles technologies, comme le montre le dernier baromètre santé 360 publié par Odoxa : pour 69% des Français, le développement de la e-santé au travers d’outils numérique constitue une « source d’espoir ».

MonDocteur Hospi, c’est une nouvelle solution au secours des établissements de santé et des patients

Ayant développé un véritable savoir-faire dans la gestion des relations entre patients et praticiens, MonDocteur a décidé de réemployer cette expertise pour faciliter le parcours patient dans les cliniques et les hôpitaux.

MonDocteur Hospi propose ainsi 3 services :
– Une présentation claire de l’offre de soins de l’établissement ;
– Une gestion en ligne des admissions, permettant notamment l’envoi dématérialisé de tous les documents administratifs des patients (photo de carte d’identité, de sécurité sociale, de mutuelle etc.), le choix de son mode d’hospitalisation (chambre simple, double, avec télévision, wifi…) et des services additionnels proposés par l’établissement ainsi qu’un suivi en temps réel des admissions par le personnel administratif de l’établissement ;
– Une évaluation de la satisfaction patients à l’issue de son hospitalisation grâce à un outil de formulaires automatiques et de reporting.

« L’utilisation de notre solution de prise de rendez-vous dans des centaines d’établissements de santé nous a permis de prendre la mesure des difficultés qu’ils rencontrent. Difficulté de récupérer de l’information avant et après l’hospitalisation, congestion des services d’accueil, patients insatisfaits, etc. ; la liste est longue ! L’admission en ligne via MonDocteur Hospi permettra de fluidifier considérablement le parcours du patient » précise Thibault Lanthier, co-fondateur et directeur général de MonDocteur.

MonDocteur envisage d’aller encore plus loin dans la simplification du parcours patient au sein des cliniques et des hôpitaux, avec un vrai suivi ambulatoire en ligne post-hospitalisation.

À propos de MonDocteur
Lancé en 2013, MonDocteur simplifie le quotidien des professionnels de santé en leur proposant un service de prise de rendez-vous médicaux en ligne associé à un agenda sur-mesure et à d’autres services exclusifs, tels que l’envoi de questionnaires avant consultation ou l’adressage de patients entre praticiens. Dédiée aussi bien aux médecins libéraux qu’aux établissements de santé, la solution en SaaS de MonDocteur leur permet ainsi de gagner du temps de secrétariat, de réduire l’absentéisme de leurs patients, d’augmenter leur visibilité, de collaborer plus efficacement avec leurs confrères et d’instaurer une relation privilégiée avec leurs patients.
Quant aux patients, ils peuvent prendre rendez-vous avec un praticien en quelques clics et bénéficient de services innovants tels que le carnet de santé en ligne ou des alertes SMS pour être prévenus d’un nouveau créneau disponible ou d’un retard.
Soutenu par Lagardère Active depuis 2014, MonDocteur compte 200 salariés et gère 4 millions de consultations médicales chaque mois.

News Santé

Conseils pour bien communiquer avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer (Haute autorité de santé)

Le guide inclut entre autres une série de fiches pratiques pour aider à améliorer la prise en charge et maintenir le niveau d’autonomie et de bien-être notamment au domicile.

L’une de ces fiches porte sur la communication.

Les processus de compensation des déficits cognitifs, est-il expliqué, « conduisent à un usage singulier de la langue, avec la création de nouvelles formes verbales toujours porteuses de sens. Il est possible d’apprendre à interpréter ces productions pour retarder ou éviter le mutisme. »

« L’entourage familial et professionnel doit s’adapter à ce nouveau mode d’expression : prendre le temps de l’écoute, comprendre les signes du langage corporel, privilégier la mise en confiance et l’humour, ne pas toujours être rationnel. »

La fiche présente les conseils suivants afin d’adapter son discours et son attitude pour entrer en communication :

  1. Toujours s’assurer que la personne nous voie et nous entende bien

  2. Se placer face à la personne et à sa hauteur

  3. Ne pas parler en présence de la personne comme si elle n’était pas là

  4. Prendre le temps de capter son attention, regarder la personne droit dans les yeux et maintenir le contact visuel

  5. Tenir compte du langage verbal et non verbal du patient

  6. Parler lentement, faire des phrases courtes et simplifier son message

  7. Manifester son écoute, utiliser le toucher pour ancrer l’attention

  8. Adapter son discours à une autre réalité, utiliser l’humour pour convaincre

  9. Éviter les tâches multiples, ne pas encombrer le champ visuel au moment où l’on parle

  10. Laisser au patient le temps de formuler sa réponse avant de l’aider

  11. Valoriser le patient, ne pas insister sur les erreurs

  12. Manifester son écoute

  13. Former l’entourage à une communication adaptée à la maladie

  14. Pour l’entourage, adapter son langage verbal et non verbal (ton mimique, regard, gestuelle)

  15. Écouter même lorsque les mots ne semblent vouloir plus rien dire

  16. Ne pas manifester d’agacement devant des questions répétitives

Sur le site de la HAS : Guide parcours de soins – Patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée.

Les médicaments spécifiquement destinés à la prise en charge de l’Alzheimer, est-il précisé dans le nouveau guide, sont inutiles et n’ont pas leur place car ils sont d’efficacité très modeste et peu démontrée tout en comportant des effets secondaires. L’annonce de leur déremboursement serait imminente selon divers médias.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : HAS.
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Le « Carnet Santé Québec », dossier médical en ligne, devient accessible à tous

À compter du 22 mai, les Québécois auront accès à leur Carnet santé Québec en ligne, a annoncé, le 18 mai, le ministre de la Santé.

Les personnes intéressés pourront commencer leur processus d’inscription le 22 mai. Elles devront d’abord s’inscrire sur le site dédié. Un code de sécurité leur sera ensuite transmis par la poste. Il suffira ensuite de continuer le processus d’inscription en ligne.

« Grâce à un service d’authentification sécuritaire », les usagers pourront :

  • consulter leur liste de médicaments reçus en pharmacie ;
  • consulter leurs résultats de prélèvement ;
  • consulter leurs rapports d’imagerie médicale ;
  • s’inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier leur inscription au besoin ;
  • prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec.

Au fil du temps, d’autres services s’ajouteront, notamment :

  • à partir de septembre 2018 : le montant payé au médecin lorsqu’il est payé à l’acte ;

  • en décembre 2018 : sous réserve de changements législatifs, l’évolution des demandes pour une intervention chirurgicale ;

  • à la conclusion d’un prochain appel d’offres lancé en juin : la Bibliothèque Santé, qui donnera des renseignements scientifiques sur les maladies, les symptômes, les traitements, la prévention, les périodes de convalescence, etc.

Il y aura un délai de 30 jours avant que des résultats d’imagerie médicale, par exemple, deviennent accessibles. « Nous ne voulons pas que le citoyen ou la citoyenne apprenne sur un courriel, sur un carnet santé, un diagnostic de cancer. Un diagnostic de cancer, c’est une mauvaise nouvelle qui doit être annoncée dans un environnement qui est approprié et c’est dans la relation médecin-patient », a expliqué le ministre. Ce délai de 30 jours est toutefois appelé à être réduit, a-t-il précisé.

Pour les jeunes âgés de 14 à 18 ans moins un jour, l’inscription devra se faire par téléphone. Car il semble que légalement, si le code de sécurité était transmis par la poste, les parents auraient le droit d’ouvrir le courrier, a expliqué le ministre.

Le site sera hébergé par la Régie de l’assurance-maladie du Québec, habituée à traiter des données confidentielles.

Lors de projets pilotes à Laval et Québec, 20 000 personnes ont déjà utilisé le système au cours des derniers mois.

Pour s’inscrire, portail du Carnet Santé Québec.

Psychomédia avec sources : Bureau du ministre de la Santé, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Le 18 mai 2018.

Selon dernier baromètre Deloitte sur les Français et la santé publié ce jeudi 17 mai, nous sommes de plus en plus inquiets en ce qui concerne notre système de santé. Explications.

Les Français sont inquiets pour l’avenir

Les Français aiment leur système de santé. Ils y sont attachés mais ils sont inquiets pour l’avenir. C’est ce qui ressort du baromètre santé 2018, réalisé par OpinionWay pour la société de conseil et d’audit Deloitte. En effet, en 2016, 86 % de la population était satisfaite de la sécurité des soins, ils sont aujourd’hui 10 % de moins. Les différents scandales sanitaires ont eu des conséquences dans l’opinion publique.

La qualité des prestations s’est également détériorée, selon les Français. Elle était appréciée par 85 % des personnes interrogées en 2016, contre 77 % aujourd’hui. « Ces chiffres montrent une inquiétude des Français », a commenté Michel Sebbane, responsable Santé publique chez Deloitte. « Ils devraient interpeller les pouvoirs publics ». L’accès financier aux soins fait aussi partie des préoccupations des Français.

Quelles sont les priorités ?

Emmanuel Macron a promis d’instaurer la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’un reste à charge zéro sur les prothèses (lunettes, dents, audition). Cette dernière promesse est très attendue par les Français. La moitié des personnes interrogées estiment que cette mesure serait un pas « important ». Les Français devront cependant attendre encore un peu puisqu’elle ne devrait pas entrer en application avant 2020.

Mais quelle serait la priorité ? 9 Français sur 10 estiment que les maladies chroniques et leurs conséquences sont une priorité, devant de la pertinence des soins (85%), le fait de repenser l’organisation territoriale des soins (83%) ou les modes de rémunération, de financement et de régulation (78%). En revanche, la numérisation n’est pas perçue comme une priorité absolue. 

Marine Rondot

La feuille de soins : tout savoir pour se faire rembourser

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Système de santé : pourquoi il faut une réforme urgente

Système de santé : pourquoi il faut une réforme urgente

Le 30 avril 2018.

Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, le président de l’Ordre des médecins, Patrick Bouet, demande une « réforme globale » du système de santé. Explications.

Un système à bout de souffle

Les professionnels de santé n’en peuvent plus. Cela fait de longs mois que des appels à l’aide sont lancés pour demander plus de moyens humains et financiers. Dimanche 29 avril, dans les colonnes du JDD, c’est le président de l’Ordre des médecins, Patrick Bouet, qui a, à son tour, réclamé une réforme du système de santé. « Il y a urgence à tout repenser de fond en comble », a-t-il fait savoir.

Auteur du livre Santé : Explosion programmée (éditions de l’Observatoire), qui sort cette semaine, Patrick Bouet dénonce un système de santé « à bout de souffle ». « Si la machine continue de tourner, c’est grâce à l’engagement des aides-soignantes, des infirmiers, des kinés et des médecins, étudiants, libéraux ou salariés du public et du privé », explique-t-il. « C’est miraculeux qu’ils continuent de croire en leur mission ! »

Les restrictions budgétaires en cause

Le président de l’Ordre des médecins ne veut pas de petites réformes. Ce qu’il souhaite, c’est que le gouvernement repense intégralement le système pour le faire repartir sur des bases saines. Selon lui, il s’agit d’une urgence non seulement pour le personnel soignant, mais aussi et surtout pour les patients qui sont les premiers à pâtir des restrictions budgétaires. Des économies qui nuisent à « l’exigence de solidarité » et à « l’innovation thérapeutique ».

« Emmanuel Macron s’était engagé à réformer les retraites, mais il n’avait pas prévu de s’attaquer au système de santé », déplore Patrick Bouet. « Aussi nous craignons que le projet en préparation au ministère de la Santé soit plus un cataplasme que la réforme globale attendue par l’ensemble de la population ». Et de dénoncer le regroupement des établissements en groupes hospitaliers, qui a conduit à de nombreuses suppressions de services. Sera-t-il entendu ? 

Marine Rondot

À lire aussi : Études de médecine : les pistes de réforme du gouvernement  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le carnet de santé numérique bientôt finalisé

Le carnet de santé numérique bientôt finalisé

Le 17 avril 2018.

Le carnet de santé numérique est en passe de voir le jour ! Après avoir promis son lancement depuis des années, les autorités sanitaires s’apprêtent à annoncer son déploiement.

Le carnet de santé en ligne bientôt ouvert à tous les patients

Les autorités sanitaires en parlent depuis des années, mais cette fois-ci semble être la bonne ! C’est en tout cas ce que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, veut croire en relançant la machine du Dossier médical partagé (DMP), ce carnet de santé en ligne, accessible tant par le médecin que par le patient, et qui permettrait à l’Assurance maladie de faire de considérables économies.

Dans les faits, ce carnet de santé numérique existe déjà et un million de Français en ont un. Mais il est totalement laissé à l’abandon en raison d’un manque de coordination de tous les acteurs concernés. C’est par là que le ministère de la Santé et l’Assurance maladie comptent entamer sa résurrection en offrant la possibilité aux patients d’ouvrir eux-mêmes leur DMP. Les pharmaciens, agents de la Sécurité sociale et infirmières seront également missionnés pour ouvrir des dossiers.

Le DMP pourrait faire économiser 3,5 milliards d’euros à l’Assurance maladie

Dans un premier temps, ce carnet de santé sera rempli par vos deux dernières années d’historique médical. Cette manipulation se fera automatiquement par l’Assurance maladie. Puis les médecins seront ensuite chargés d’y entrer le bilan de chacune de leur consultation.

Concrètement, si ce carnet de santé numérique offrira à chaque médecin la possibilité d’avoir accès, en quelques clics, à tous les antécédents médicaux d’un patient, il permettra également à l’Assurance maladie de faire de considérables économies. Selon des chiffres relayés par Le Figaro, le DMP pourrait générer 3,5 milliards d’euros d’économies, notamment en permettant d’éviter les doublons d’actes médicaux.

Gaëlle Latour

À lire aussi Des astuces pour prendre soin de votre santé

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Manger trop souvent au restaurant : un risque pour la santé ?

Manger trop souvent au restaurant : un risque pour la santé ? Selon une très étude américaine – elle a été menée  par des chercheurs de l’université Georges Washington – la nourriture qui est servie dans les restaurants contiendrait bien plus de phtalates que celle que nous consommons à la maison. Particulièrement visés les fast-food et autre chaînes de restauration rapide.

Manger trop souvent au restaurant

PublicDomainPictures/Pixabay

Pour cette étude relayée par The Guardian les chercheurs ont étudié les habitudes alimentaires de 10.253 personnes, les auteurs de l’étude ont constaté une augmentation de 35 % du taux de phtalates dans les urines des personnes ayant opté pour un repas au restaurant ou dans un fast-food.

Pour les accros aux fast-food les chiffres sont plus effrayants encore puisque chez eux les taux de phtalates étaient 55% plus élevés. Pour les chercheurs cela pourrait s’expliquer par la forte présence de phtalates dans les hamburgers, sandwichs et autres produits de la restauration rapide.

Ami Zota, principal auteur de l’étude a déclaré à propos des résultats de cette étude : « Les aliments préparés à la maison sont moins susceptibles de contenir des niveaux élevés de phtalates ». Pour lui manger au restaurant est « une source importante et auparavant sous-estimée d’exposition aux phtalates » .

Les phtalates sont des substances chimiques accusées de contaminer et de perturber le système hormonal humain… d’où l’appel à la prudence de Julia Rosshavsky, co-auteure de cette étude qui espère que l’on parviendra un jour à “éliminer les phtalates de l’approvisionnement alimentaire.” Les femmes enceintes et les adolescents seraient les plus à risques précisent les scientifiques.

Les perturbateurs endocriniens (PE), des produits chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, sont de plus en plus associés à tout un ensemble d’impacts sanitaires dont certains cancers, le diabète, les troubles comportementaux ou du déficit de l’attention, ainsi que les atteintes à la fertilité.

En 2016 déjà une autre étude en était arrivée à des conclusions assez similaires.  A l’époque c’est la nourriture des fast-foods qui était particulièrement visée après que d’importants taux de phtalates y étaient relevés. Les auteurs de l’étude avaient alors indiqué que ces substances, présentes dans les emballages, étaient alors soupçonnées de contaminer les aliments.

>>>Les Phtalates font débat depuis longtemps… En 2011 on parlait déjà de leur interdiction…

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