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Légalisation du cannabis : l’association des psychiatres alerte sur les risques pour la santé mentale des jeunes (Canada)

À l’occasion du dépôt par le gouvernement fédéral canadien du projet de loi C-45 légalisant le cannabis au plus tard le 1er juillet 2018, l’

 ».

« Des données scientifiques fiables montrent que la consommation précoce et régulière de cannabis est susceptible d’avoir une incidence sur la cognition, comme la mémoire, l’attention, l’intelligence et la capacité de traiter des pensées et des expériences », explique le président de l’APC, le Dr Renuka Prasad.

« Elle peut aussi accroître le risque de développer un trouble psychotique primaire ainsi que d’autres problèmes de santé mentale, comme la dépression chez les personnes déjà vulnérables à ces maladies.

La recherche révèle que le cerveau humain continue de se développer jusqu’à l’âge de 25 ans environ ; c’est pourquoi les psychiatres craignent que la consommation régulière de cannabis avant cet âge ait une influence négative sur le processus de maturation normal du cerveau. »

Pour cette raison, l’APC (…) recommande que la consommation de cannabis avant l’âge de 21 ans soit illégale et que la législation prévoit des restrictions quant à la quantité et à la teneur en THC permises avant l’âge de 25 ans.

« Le cannabis à forte teneur en tétrahydrocannabinol (THC) peut entraîner une détérioration cognitive importante ou des problèmes de santé mentale graves, y compris l’aggravation du trouble panique et d’autres troubles anxieux, affirme le Dr Phil Tibbo, l’auteur principal de la déclaration de principes et membre du comité de recherche de l’APC. Il est aussi le chef du Programme de détection précoce de la psychose de la Nouvelle-Écosse ».

Selon l’APC, la législation doit tenir compte du besoin de sensibiliser les jeunes et les jeunes adultes sur les effets que la consommation précoce de cannabis peut avoir sur le développement du cerveau.

« La déclaration de principes a reçu l’appui de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, l’Académie canadienne de psychiatrie gériatrique, l’Académie canadienne de psychiatrie et l’Académie canadienne de médecine psychosomatique. »

Détails sur les « données probantes » et les recommandations dans la déclaration de principes de l’APC : « Les répercussions de la légalisation du cannabis sur les jeunes et les jeunes adultes ».

Sevrage du cannabis : symptômes et critères diagnostiques du DSM-5

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé mentale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : APC.
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Gras trans : Santé Canada veut interdire les huiles partiellement hydrogénées : quels aliments ?

Santé Canada prévoit interdire la principale source de gras trans industriels dans les aliments, les huiles partiellement hydrogénées (HPH). Un avis de proposition a été publié en ligne pour recueillir les commentaires jusqu’au 21 juin 2017.

« Les gras trans sont naturellement présents dans certains aliments d’origine animale, comme le bœuf, l’agneau et les produits laitiers », indique Santé Canada.

« Ils peuvent également résulter d’un procédé industriel appelé hydrogénation partielle, qui sert à durcir et à stabiliser les huiles végétales liquides pour améliorer la durée de conservation et la texture des aliments. »

« Les huiles partiellement hydrogénées se trouvent dans les margarines dures, les graisses végétales et les produits de boulangerie et de pâtisserie, comme les biscuits. »

Des mesures antérieures ont été l’indication obligatoire des gras trans sur les étiquettes nutritionnelles et l’établissement de limites maximales volontaires concernant la teneur en gras trans des aliments transformés.

« Le maintien de l’approche volontaire actuelle n’éliminerait pas les produits contenant toujours des HPH et ne permettrait pas au gouvernement d’atteindre l’objectif en matière de santé publique consistant à réduire l’apport en gras trans de la majorité des Canadiens pour qu’il soit inférieur à 1 % de leur apport énergétique total », comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les gras trans sont malsains parce qu’ils peuvent accroître le risque de maladie du cœur en augmentant le taux de “mauvais” cholestérol (lipoprotéines de faible densité) et en abaissant le taux de “bon” cholestérol (lipoprotéines de haute densité) dans le sang », indique le communiqué de Santé Canada. « Des études ont montré qu’une consommation accrue de gras trans augmente sensiblement le risque de maladie du cœur. »

L’interdiction entrerait en vigueur un an après la finalisation du règlement pour donner aux fabricants le temps de reformuler leurs produits.

Une « Assiette Santé » qui se démarque des recommandations gouvernementales

Pour plus d’informations sur les différents types de gras alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada.
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La dépression, un enjeu de santé publique sous-estimé ?

La dépression, un enjeu de santé publique sous-estimé ?

Le 3 avril 2017.

L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète du manque de prise de conscience des autorités sanitaires face au dangereux problème de la dépression. Un trouble qui fait de plus en plus de victimes dans le monde.

Près de 20 % de cas de dépression en plus entre 2005 et 2015

« La dépression est la première cause de morbidité et d’incapacité dans le monde ». C’est ce constat qu’a établi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), observant avec inquiétude une augmentation flagrante du nombre de personnes atteintes depuis ces dernières années.

Les chiffres sont en effet sans appel puisqu’aujourd’hui, plus de 300 millions de personnes vivraient avec ce trouble, ce qui représente une augmentation de 18 % en 10 ans, de 2005 à 2015. Or tous les patients ne sont pas égaux face aux soins et de plus en plus de personnes atteintes de dépression ne sont pas, ou sont mal, diagnostiquées, et n’ont pas accès aux thérapies qui les soulageraient.

La dépression augmente le risque de diabète et de cardiopathies

« Ces nouveaux chiffres tirent la sonnette d’alarme pour que tous les pays repensent leur approche en matière de santé mentale et s’en occupent en lui accordant l’urgence nécessaire », a ainsi déclaré le directeur général de l’OMS, dans un communiqué, à quelques jours de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril, qui doit être le point culminant de la campagne « Dépression : parlons-en ». Une campagne qui s’est fixée de nombreux objectifs parmi lesquels l’accroissement des investissements en faveur d’un meilleur accompagnement des malades.

L’OMS rappelle en effet que dans de nombreux pays, les aides destinées aux personnes présentant des troubles mentaux sont très peu développées et que moins de 50 % des populations concernées sont traitées convenablement. D’ailleurs, seulement 3 % des budgets publics pour la santé sont investis dans la santé mentale dans les pays à faible revenu, contre 5 % dans les pays développés.

Investir dans ces maladies mentales est également un enjeu de santé publique, tant les études sont nombreuses pour démontrer que la dépression est associée à de nombreux autres troubles ou maladies telles que du diabète ou des cardiopathies. Il est également reconnu que la dépression est un facteur de risque de suicide qui conduit à la mort, chaque année, de centaines de milliers de personnes.

Sybille Latour

Faites le test : Faites-vous une dépression ?

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Comment améliorer la santé sexuelle des Français ?

Comment améliorer la santé sexuelle des Français ?

Le 31 mars 2017.

Mardi 28 mars, le gouvernement a lancé un grand plan pour améliorer la santé sexuelle des Français. Le principal objectif étant de lutter plus efficacement contre la propagation du virus du sida.

Sensibiliser les jeunes aux risques du sida

Comment faire en sorte de protéger davantage les jeunes contre les infections sexuellement transmissibles (IST) ? C’est à ce chantier que s’est attelée la ministre de la Santé, Marisol Touraine qui a dévoilé, mardi 28 mars, sa « stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle des Français ». L’idée étant de mieux sensibiliser les jeunes à ces questions, tant sur le plan biologique que sur le plan psychique.

« L’objectif de cette stratégie est ambitieux : faire en sorte, dès 2020, que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % des personnes séropositives aient accès à des traitements et que 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable », a détaillé Marisol Touraine dans un communiqué. Actuellement, près de 150 000 personnes seraient contaminées par le virus du sida et 30 000 d’entre elles ignoreraient leur séropositivité.

Une attention particulière portée aux adolescents de moins de 15 ans

Ce plan s’adresse naturellement à l’ensemble de la population, mais le gouvernement veut porter une attention particulière aux adolescents de moins de 15 ans, « dont 20 % sont déjà entrés dans la sexualité ». Marisol Touraine souhaite que ces adolescents soient informés sur les moyens de contraception qui existent et qu’ils sachent que le préservatif reste le meilleur moyen de se protéger des maladies.

À terme, le gouvernement souhaiterait « éliminer définitivement les épidémies d’infections sexuellement transmissibles ». À la tête de ce grand plan, le gouvernement a nommé le professeur Patrick Yeni, médecin spécialiste des maladies infectieuses et président du Conseil national du Sida et des hépatites virales. Il devra par ailleurs veiller à promouvoir la recherche, les connaissances et l’innovation en matière de santé sexuelle.

Marine Rondot

À lire aussi : Infections sexuellement transmissibles : attention à l’épilation intégrale !

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Un modèle alternatif au DSM-5 proposé pour le diagnostic des troubles de santé mentale

Un consortium international d’une cinquantaine de chercheurs en psychologie et en psychiatrie propose un modèle alternatif à la classification du DSM-5, la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (1) et celle de la CIM-10 de l’OMS (2), pour le diagnostic des troubles mentaux.

Le DSM-5, édité par l’American Psychiatric Association (APA), est le modèle diagnostique dominant en Amérique du Nord et est également très influent dans le monde entier.

Ce modèle actuel est fondamentalement défectueux écrivent Roman Kotov de la Stony Brook University et ses collègues dans le Journal of Abnormal Psychology.

La révision qui a mené à la 5e édition publiée en 2013 n’a offert que de modestes raffinements, ce qui a créé une insatisfaction dans le milieu de la recherche.

Lee Anna Clark et David Watson, coauteurs, qui ont fait partie du comité de révision de la 5e édition du DSM-5 expliquent notamment : « Franchement, nous n’étions pas satisfaits des révisions qui ont été faites. Nous estimions que le DSM-5 (…) n’a pas réussi à reconnaître et incorporer des évidences scientifiques importantes sur la nature de la psychopathologie ».

Le modèle proposé, appelé « Taxonomie hiérarchique de la psychopathologie » (HiTOP, pour « Hierarchical Taxonomy of Psychopathology »), vise notamment à répondre à cette préoccupation.

HiTOP utilise une approche dimensionnelle et hiérarchique alors que les systèmes traditionnels, comme le DSM-5, sont catégoriels.

Un problème avec la classification du DSM-5 est qu’elle ne peut rendre compte du fait que plusieurs patients répondent aux critères de plusieurs diagnostics différents en même temps et que par ailleurs, des patients ayant un même diagnostic spécifique présentent plusieurs différences dans leurs symptômes.

De nombreuses évidences scientifiques suggèrent « un modèle sous-jacent de plusieurs spectres majeurs qui provoquent ces chevauchements, expliquent les chercheurs ».

Le modèle HiTOP propose de conceptualiser les troubles mentaux, en plusieurs niveaux hiérarchiques, au moyen de ces spectres (conçus comme des continuums plutôt que des catégories délimitées par des seuils précis et arbritaires). Ce cadre permettrait d’utiliser les évidences scientifiques pour comprendre les chevauchements entre les troubles ainsi que les différentes présentations entre patients ayant un même diagnostic. Cette approche aiderait à clarifier les mécanismes et les causes sous-jacents.

Les auteurs soulignent que dans l’ensemble, le modèle HiTOP adhère aux données scientifiques les plus récentes plutôt que de dépendre largement des décisions prises par un comité (l’approche utilisée pour élaborer le DSM-5).

ILlustration : Spectres de la taxonomie hiérarchique de la psychopathologie. Note : Les lignes pointillées indiquent les éléments du modèle qui ont été inclus à titre provisoire et nécessitent une étude plus poussée. Les troubles avec les charges transversales les plus importantes sont répertoriés à plusieurs endroits. Le signe négatif indique une association négative entre la personnalité histrionique et le spectre de détachement. Source: Journal of Abnormal Psychology.

En 2013, des chercheurs de ce consortium (Avshalom Caspi et ses collègues) présentaient un modèle selon lequel la structure des troubles mentaux pourrait se résumer par 3 dimensions principales. Ils suggéraient aussi que la propension à développer quelque psychopathologie que ce soit tient à une dimension sous-jacente générale influant sur la présence ou l’absence de centaines de symptômes psychiatriques qui sont généralement regroupés dans des dizaines de diagnostics distincts.

Pour plus d’informations sur le DSM-5 et ses critiques, voyez les liens plus bas.

(1) DSM-5, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (« Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders »), publié par l’American Psychiatric Association en 2013.

Psychomédia avec sources : University of Notre Dame, University of Minnesota, University at Buffalo, Journal of Abnormal Psychology.
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Dormir en couple peut être dangereux pour la santé

Dormir en couple peut être dangereux pour la santé

Le 16 mars 2017.

Dormir à deux est toujours un choix, mais parfois une véritable épreuve. À l’occasion de la Journée du sommeil, les experts de l’Institut du sommeil et de la vigilance alertent sur les conséquences néfastes sur la santé d’un sommeil trop perturbé par son partenaire.

Dormir avec son partenaire peut nuire à la qualité du sommeil

Le sommeil représente un quart à un tiers de notre vie. À 75 ans, nous aurons passé environ 25 ans à dormir. D’où l’importance d’un bon sommeil, réparateur, qui nous aide à être en forme le reste du temps. Et pourtant, de nombreux Français avouent mal dormir, et parmi les multiples raisons qu’ils avancent pour expliquer ce phénomène, ils sont nombreux à accuser leur partenaire d’être à l’origine de ces troubles.

À l’occasion de la Journée du sommeil, qui se déroulera vendredi 17 mars 2017, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) s’intéressera de près à cette question qui concerne la moitié des Français. Car si dormir à deux est le quotidien de la plupart des couples, cette habitude peut également altérer la qualité du sommeil.

35 % des Français ronflent la nuit

Selon une enquête menée par l’INSV et la complémentaire santé Mgen, les couples souffrent en effet souvent du sommeil de leur partenaire. 58 % des personnes interrogées lors de cette étude avouent être dérangées par les mouvements de l’autre quand 50 % déclarent que les ronflements de leur voisin les incommodent. 35 % des Français savent d’ailleurs qu’ils ronflent, et parmi eux, la moitié dort en couple. Enfin, c’est la respiration bruyante et les horaires parfois différents qui gênent souvent le partenaire qui a des difficultés à dormir. Cette étude révèle par ailleurs que 14 % des Français dorment avec une personne qui souffre d’une pathologie du sommeil. L’apnée du sommeil est la plus citée, notamment par les personnes âgées de 45 à 54 ans. Viennent ensuite les insomnies, le syndrome des jambes sans repos et le trouble du rythme circadien.

Autant de difficultés qui nuisent à la qualité du sommeil et donc à la santé. Le Dr Joëlle Adrien, président de l’INSV, est formelle : « Enfant, adolescent ou adulte, court dormeur ou long dormeur, du matin ou du soir, nous n’avons pas tous les mêmes besoins en sommeil. Ne pas respecter ce besoin nous expose, à la longue, à des risques pour la santé qui sont avérés ».

Sybille Latour

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Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Le 6 mars 2017.

Les jeunes n’ont pas encore assez conscience des risques auxquels ils exposent leur système auditif lorsqu’ils écoutent de la musique, via des oreillettes, sur leur smartphone. Et pourtant, nombre d’entre eux ont déjà ressenti les premiers signes d’une baisse de l’audition.  

Les oreillettes, un accessoire dangereux pour la santé auditive

Il est de plus en plus rare de croiser, dans les transports en commun, un jeune sans son téléphone à la main, écouteurs bien fixés dans les oreilles. Cet appareillage est devenu indispensable au quotidien des adolescents et cette habitude pourrait bien être dangereuse pour leur santé. C’est ce qui inquiète l’association Journée nationale de l’audition (JNA), qui vient de publier les résultats d’une enquête réalisée sur le sujet.

Selon cette enquête, menée par l’institut Ifop, 100 % des jeunes de 15 à 17 ans possèdent et utilisent un smartphone. Un objet du quotidien devenu leur premier support pour écouter de la musique qu’ils écoutent, pour 65 % d’entre eux, avec des oreillettes. Et c’est d’ailleurs ce détail qui alerte les autorités sanitaires, puisque la dangerosité de cette habitude réside, notamment, dans le fait d’introduire des oreillettes dans le creux du conduit auditif.

De nombreux jeunes avouent écouter leur musique trop fort

Les chiffres indiquent par ailleurs qu’un quart des jeunes reconnaissent écouter de la musique avec un volume sonore élevé, notamment lorsqu’ils prennent les transports en commun qui, parce qu’ils sont généralement très bruyants, obligent à monter encore davantage le volume, augmentant alors encore le risque de lésion du système auditif.

Pour une grande partie d’entre eux, ces jeunes n’ont pas conscience des risques auxquels ils s’exposent. Et pourtant, ils sont nombreux à avoir déjà éprouvé les dangereux effets d’une écoute prolongée et trop puissante de musique. 39 % des moins de 35 ans auraient déjà ressenti des acouphènes, soit des bourdonnements ou des sifflements dans les oreilles, après avoir écouté de la musique. Et parmi eux, ils sont 26 % chez les 15-17 ans, révèle encore cette étude.

Sybille Latour

À lire aussi : Près de trois enfants sur 10 s’endorment avec un casque audio

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1 Français sur 3 ne se sent pas en bonne santé

1 Français sur 3 ne se sent pas en bonne santé

Le 3 mars 2017.

Selon une enquête menée par la Drees (Direction de la recherche, des études et de l’évaluation et des statistiques) et l’Irdes (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé), un tiers des Français se plaint de son état de santé.

Des disparités existent cependant selon l’âge et le milieu social

Selon les premières conclusions de « l’Enquête santé européenne-Enquête santé et protection sociale », deux tiers des Français de plus de 15 ans en métropole se disent en bonne ou très bonne santé. De grandes disparités existent cependant selon l’âge et le milieu social des personnes interrogées. Sans surprise, les agriculteurs et les ouvriers non qualifiés sont plus nombreux à ne pas se sentir en bonne santé.

Près d’une femme sur dix et un homme sur vingt présentent des symptômes dépressifs. Ces derniers s’accentuent à partir de 75 ans. Les personnes les plus touchées sont les employés du commerce ou administratif. Les milieux défavorisés seraient, quant à eux, moins touchées par la dépression. Au total 7 % de la population française seraient concernés, ce qui situe la France dans la moyenne européenne.

Le surpoids et le tabac, principaux facteurs de risque

Près de 40 % des personnes interrogées se plaignent d’un problème de santé chronique et 26 % se sentent limités dans leurs activités quotidiennes en raison de leur état de santé. Parmi les facteurs de risque, les auteurs de l’enquête pointent du doigt le tabac qui touchait 28 % des plus de 15 ans, en 2014. À l’heure actuelle, 41 % des 25-34 ans sont fumeurs. Ils ne sont plus que 12 % chez les plus de 65 ans, et 5 % chez les plus de 75 ans.

Autre facteur de risque : le surpoids. Si la France est le pays européen où le surpoids touche le moins de personnes (31 % contre 35 % en Europe), le taux d’obésité est proche de la moyenne européenne (15 %). Ce phénomène touche en particulier les hommes de 65-84 ans, notamment les agriculteurs, les employés, les ouvriers et les chefs d’entreprise. Notons pour rappel que l’obésité et le tabac exposent les Français à de nombreux cancers et des maladies cardiovasculaires.

Marine Rondot

À lire : Les 12 facteurs qui influencent votre santé

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Une contraception 100 % naturelle : zéro danger pour la santé des femmes !

Une appli pour une contraception naturelle

Après les nombreux scandales sanitaires liés aux moyens de contraception, les chercheurs s’attèlent à trouver des moyens de contraception plus naturels et donc moins dangereux pour la santé des femmes. C’est le cas de cette nouvelle application qui vient de voir le jour en Allemagne, que les gynécologues peuvent proposer à leurs patientes.

Comment fonctionne cette application de contraception naturelle ?

L’application nommée « Natural Cycles » fonctionne évidemment sans hormone, donc sans aucun danger pour la santé des femmes qui utilisent cette technique. Mais comment ça marche alors ? Tout simplement avec un thermomètre !

Il suffit donc pour les utilisatrices de rentrer quotidiennement leur température dans l’application afin de savoir à quelle étape du cycle elles se trouvent. L’inconvénient réside donc dans l’assiduité quotidienne de l’enregistrement des données.  

Quelles sont les autres méthodes naturelles de contraception ?

Si vous souhaitez arrêter les méthodes de contraception hormonale par crainte pour votre santé, vous pouvez vous également passer par les méthodes plus naturelles. Ces techniques sont toutes basées sur l’identification de la période d’ovulation. Une fois identifiée, la femme peut éviter d’avoir des rapports sexuels fécondants :

  • La méthode des températures
  • L’abstinence périodique
  • L’observation de la glaire cervicale
  • Le système avec appareillage
  • Le retrait
  • La méthode MAMA

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Crèmes et gels au menthol contre la douleur : risque de brûlures graves (Santé Canada)

Santé Canada informe d’un « risque de brûlures cutanées graves » associé à des analgésiques topiques (crème, gel, liquide et timbre) contenant du menthol disponible en vente libre.

« Ces analgésiques sont appliqués sur la peau afin de créer une légère irritation ou une légère inflammation qui a pour but de soulager les douleurs musculaires et articulaires. Ils contiennent un ou plusieurs ingrédients actifs (…) »

« Bien qu’une légère éruption cutanée ou une légère sensation de brûlure soient des effets secondaires connus, l’utilisation de ces produits n’est généralement pas censée causer de réactions plus graves comme des brûlures cutanées, de la douleur, des cloques ou d’autres graves lésions cutanées.

Santé Canada a reçu 21 signalements d’effets secondaires graves mettant en cause des analgésiques topiques en vente libre contenant du menthol à des concentrations diverses (de 0,75 % à 11 % de menthol), comme seul ingrédient ou combiné à d’autres (généralement du salicylate de méthyle). Dans de nombreux cas, les produits ont été utilisés selon les indications, et les brûlures, enflures graves et cloques sont apparues dans les 24 à 48 heures suivant la première application.

Les données disponibles n’ont pas permis de déterminer si le risque de brûlures cutanées graves est lié à une marque, une formulation ou une concentration de menthol en particulier, ou à un ingrédient autre que le menthol. »

Santé Canada a aussi examiné le salicylate de méthyle et la capsaïcine. De graves brûlures cutanées ont aussi été signalées en lien avec des analgésiques topiques en vente libre contenant ces deux ingrédients, mais l’examen n’a pas permis de trouver suffisamment de données pour confirmer qu’ils présentent, comme seuls ingrédients, le même risque.

« Tous les analgésiques topiques contenant du menthol, du salicylate de méthyle ou de la capsaïcine procurent une sensation de chaleur ou de froid à l’endroit où ils sont appliqués », rappelle Santé Canada. Mais « ils ne devraient jamais causer de la douleur intense ni des lésions cutanées ».

« N’appliquez pas le produit sur une peau abîmée, endommagée ou irritée, et ne mettez pas de bandage serré ou de chaleur (par exemple, au moyen d’un coussin chauffant, d’une lampe ou d’une bouillotte) sur l’endroit traité », conseille l’agence.

« Cessez d’utiliser le produit et consultez un médecin sans tarder si vous présentez des réactions cutanées graves, comme de la douleur, de l’enflure ou des cloques. »

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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