Archives par mot-clé : Santé

Elections 2017 : qu'envisagent les politiques pour la santé ?

Si tous les candidats à l’élection présidentielle ne sont pas encore connus, la question de la santé et de l’assurance reste un sujet largement abordé dans les programmes.

Le programme de santé de la droite – Fillon

« Tous les français doivent pouvoir se soigner », c’est ainsi que commence le programme de santé de François Fillon, élu à la primaire de la droite et du centre le 27 novembre dernier.

Pour le candidat de droite, le système de santé français est synonyme de « cohésion sociale et de solidarité dont seul l’Etat peut être garant ». Toutefois, le candidat évoque un besoin de changement de ce système de santé dont les origines remontent à 1945. Du changement notamment en raison du vieillissement de la population et en raison d’un manque d’équilibre financier qui dure depuis 20 ans, marquant une dette énorme à « 110 milliards d’euros ».

C’est pourquoi Fillon évoque la nécessité d’une « réforme en profondeur » de ce système de santé.

Voici le 4 grandes propositions du candidat de droite :

1. Améliorer l’offre de soins sur tout le territoire

–  Revoir l’organisation des soins aujourd’hui trop cloisonnée

–  Aborder la question des déserts médicaux pour offrir à l’ensemble des Français un meilleur accès aux soins

2. Un système de santé mieux organisé et plus efficace

–  Donner à l’Etat le rôle de fixation des grandes orientations sur le long terme

–  Supprimer la généralisation du tiers payant

–  Simplifier la partie administrative des médecins

3. Pérenniser le financement de notre système de soins

–  Responsabiliser les patients et tous les acteurs du système de santé

–  Assurer l’équilibre économique du système de santé

4. Faire du secteur de la santé un des fleurons français

–  Soutenir l’innovation dans tous ces domaines

–  Exporter notre savoir-faire et d‘accueillir des patients ainsi que des stagiaires professionnels étrangers

Le programme de santé de la gauche – Hamon

Les grands axes du programme de santé de la gauche :

  1. Accès aux soins sur l’ensemble du territoire
  2. Valoriser les établissements de santé publics
  3. Revoir le financement de l’assurance maladie
  4. Prévoir un large programme de santé publique
  5. Valoriser les remboursements via la Sécurité sociales et non pas via les complémentaires santé

  6. S’intéresser de près aux professionnels hospitaliers
  7. Et aux professionnels libéraux de santé
  8. Les tarifs des médicaments et le gâchis de cette consommation
  9. Aborder les questions d’e-santé et des données de santé
  10. Revoir la prise en charge des soins par l’assurance maladie
  11. Soutenir les innovations médicales tout en contrôlant leurs tarifs
  12. Aborder enfin la question de la bioéthique
  13. Encourager la prévention
  14. Organiser les régimes d’Assurance Maladie

Une nouvelle assurance santé collaborative

Le courtier Amalfi, via sa marque commerciale Otherwise, veut « réinventer » la complémentaire santé avec une assurance santé dites « collaborative » explique l’Argus de l’Assurance. Une nouvelle vision de ce secteur pour faire face à un marché de plus en plus réglementé.

Quels avantages à cette complémentaire santé nouvelle version ?

Les assurés observant un comportement responsable peuvent se voir restitué un bonus collaboratif pouvant atteindre 50 % des cotisations (HT), explique Raphael Berger, cofondateur et président d’Otherwise (qui signifie « autrement » en Français).

Parmi 3 niveaux de garanties  («Budget», «Equilibre» ou «Optimum»), l’assuré rejoint une communauté d’assurés au profil similaire. Les cotisations vont dans une tirelire commune pour les petites dépenses de santé, dont le suivi est possible via une plateforme dédiée.

Selon les remboursements effectués à l’ensemble de la communauté, les assurés peuvent récupérer jusqu’à 50 % de leur cotisation initiale.

Regardez cette vidéo pour comprendre le fonctionnement :

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Santé : les meilleures applications mobiles

Santé : les meilleures applications mobiles

Le 2 février 2017

Sept applications mobiles ont été sélectionnées parmi 43 lors de la journée nationale de l’innovation en santé, le 28 janvier. Elles concernent le domaine médical et aident les médecins, les malades, mais aussi les bien-portants. Voici les cinq plus utiles. 

Des applications mobiles pour prendre soin de tous

Les sept applications mobiles retenues ont été récompensées lors de la journée nationale de l’innovation en santé. Ce prix permet de mettre en avant les plus fiables, tant sur le plan juridique que médical, afin d’aider concrètement les professionnels, les malades et toutes les personnes soucieuses de leur santé de manière générale. 

Pour les professionnels, la meilleure application à utiliser est sans doute MEDPICS. Cet outil permet aux médecins francophones de partager autour de leurs cas cliniques. Les photos d’IRM, de plaies, de radios mises en ligne leur permettent de découvrir des cas rares, des diagnostics de pathologies et d’échanger sur les traitements à prescrire. Le tout en respectant l’anonymat complet des patients concernés.

Des applications pour suivre sa santé ou sa maladie

Les applications récompensées pour leur aide apportée aux patients sont plus nombreuses : DOCTYSIA par exemple, application destinée au grand public, est un carnet de santé enregistré sur son téléphone. QALYO quant à elle enregistre vos données personnelles comme le poids, la tension artérielle, le stress, le cholestérol, l’activité. Elle analyse ensuite ces informations, fournit des conseils et permet de gérer ses prises de rendez-vous médicaux. 

Les jeunes diabétiques de type 1 ont leur application, avec NOVI-CHEK. Ludique et bien conçue, elle permet de prendre les bonnes habitudes alimentaires, d’apprendre à calculer les glucides présents dans son menu, de reconnaître les signes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie. MON COACH DOULEUR, enfin, est destinée aux personnes souffrant de cancer, afin d’enregistrer jour après jour la douleur ressentie, puis de faire une synthèse en fonction de son intensité et de sa localisation

Maylis Choné

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Certains antibiotiques ont des effets secondaires persistants et incapacitants, met en garde Santé Canada

Santé Canada a averti, le 23 janvier, de l’existence d’effets secondaires persistants et incapacitants des antibiotiques de la famille des fluoroquinolones qui inclut la ciprofloxacine (Cipro), la lévofloxacine, la moxifloxacine (Avelox), la norfloxacine et l’ofloxacine.

Les fluoroquinolones sont autorisées au Canada pour le traitement de plusieurs types d’infections bactériennes, notamment des voies urinaires et des voies respiratoires.

Environ 3,1 millions d’ordonnances de fluoroquinolones sont exécutées annuellement au Canada.

L’examen effectué par Santé Canada portait principalement sur des effets secondaires graves connus, notamment les tendinites/tendinopathies (inflammation des tendons), neuropathies périphériques (lésions ou troubles touchant les nerfs), aggravation d’une myasthénie grave (une maladie auto-immune chronique), hypersensibilité et réactions cutanées graves, troubles mentaux, dépression et suicide/automutilation, convulsions (crise convulsive), troubles cardiovasculaires, phototoxicité (sensibilité à la lumière) et troubles de la vision.

Santé Canada a conclu que certains des effets secondaires connus peuvent, dans de rares cas, être persistants (subsistant 30 jours ou plus après la fin du traitement) et incapacitants. Ce sont notamment :

  • des tendinites/tendinopathies (inflammation ou troubles des tendons) ;
  • des neuropathies périphériques (altérations ou troubles touchant les nerfs) ;
  • des troubles du système nerveux central (liés à des troubles du cerveau).

En juillet 2016, la Food and Drug Administration (FDA) américaine estimait que les effets secondaires graves associés aux fluoroquinolones surpassaient généralement les bénéfices pour les patients atteints de sinusite aiguë, bronchite aiguë et infections des voies urinaires non compliquées qui ont d’autres options de traitement.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, FDA.
Tous droits réservés.

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Manger épicé c'est bon pour la santé !

Quelles propriétés du piment sur le corps humain ?

Des chercheurs de l’université du Vermont aux Etats-Unis ont voulu tester l’association entre la consommation de piments rouges et la mortalité rapporte le site Futura Sciences. Ils ont ainsi étudié 16 179 adultes américains suivis durant près de 20 ans. Il s’avèrerait qu’une alimentation épicée réduise les risques de mortalité de 13 %. Explications.

Les propriétés du piment sur le corps humain

Manger épicé serait bon pour la santé, des chercheurs ayant établi un lien entre les épices comme le piment et la baisse du risque de mortalité par crise cardiaque et AVC.

En effet, les épices auraient plusieurs propriétés médicinales :

  • Anti-microbiennes
  • Anti-oxydantes
  • Anti-inflammatoires
  • Anti-cancer

Le piment aurait le pouvoir de détruire les lipides dans les organes, faisant de lui un allié contre l’obésité, l’hypertension, le diabète de type 2 et l’athérosclérose (perte d’élasticité des artères due à la sclérose, présente par l’accumulation de corps gras).

Les résultats de l’étude

  • Taux de décès des patients qui consomment du piment rouge : 21,6 %
  • Taux de décès des patients qui ne consomment pas du piment rouge : 33,6 %

Une réduction du risque de décès de quasiment 13 %.

Un résultat qui vient confirmer les résultats obtenus dans une étude chinoise précédente sur 199 000 hommes et 288 000 femmes âgés de plus de 30 ans.

Selon l’étude, ce serait la capsaïcine présente dans les piments rouges qui ferait le lien entre la santé et le piment.

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20 % des dépenses de santé sont inutiles en Europe

Gaspillage pour les dépenses de santé en Europe

Selon un récent rapport de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE), une grande part des dépenses de santé dans les pays européens seraient inutiles. Une information qui est à mettre en parallèle de la part des dépenses de santé par rapport au PIB : en France, elle était de 11,5 % en 2014, contre 5 % dans les autres pays européens (OMS).

Gaspillage pour les dépenses de santé en Europe

Selon l’OCDE, en Europe, 20 % des dépenses de santé sont jugées inutiles. Des dépenses « gaspis » qui inquiètent les experts du secteur. Le rapport vise 35 pays membre de l’OCDE et montre du doigt un « gaspillage est omniprésent dans les systèmes de santé » selon Francesca Colombo, chef de la division Santé de l’OCDE, lit-on dans Les Echos.

Comme les dépenses de santé sont-elles gâchées ?

Liées notamment au vieillissement de la population, coût de l’innovation dans la santé, la hausse des dépenses de santé comporte beaucoup de gaspillages, répartis comme suit :

  • Dépenses sans intérêt médical pour le patient, incluant les césariennes évitables, les examens d’imagerie injustifiés, les prescriptions d’antibiotiques toujours trop importantes, etc.
  • Dépenses qui ont un coût trop important : prescription insuffisante de médicaments génériques, recours aux urgences trop fréquents
  • Erreurs, fraudes à la Sécurité Sociale et autres abus

L’OCDE alerte : il faut réorganiser les dépenses de santé

Bien que la lutte contre le gaspillage des dépenses de santé soit une réalité pour la grande majorité des pays européens, l’OCDE appelle à davantage d’efforts, notamment en changeant les comportements, aussi bien des patients que des personnels de santé.

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Le cannabis est-il dangereux pour la santé ?

La dépénalisation du cannabis, proposée par certains candidats à la présidence de la République, pose un certain nombre de questions. La première concerne les dangers potentiels pour la santé.

Le cannabis, 20 fois plus dangereux pour la santé que le tabac

Est-ce dangereux de fumer du cannabis ? De nombreuses études ont tenté de répondre à cette question et force est de constater que les effets néfastes semblent être plus importants que les effets bénéfiques. Selon un rapport de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), le cannabis est le produit psychoactif le plus consommé chez les jeunes en France.

Il est donc impératif de savoir quels sont les impacts d’une telle consommation sur la santé des jeunes. Il faut tout d’abord savoir que fumer un joint équivaut à fumer entre 2,5 et 5 cigarettes de suite. Et selon une étude néo-zélandaise publiée par le Journal Européen de Pneumologie (ERJ), le cannabis serait 20 fois plus dangereux pour la santé que le tabac, fumé à dose égale, car la fumée du cannabis est deux fois plus concentrée en agents cancérigènes que celle du tabac.

Le cerveau mal irrigué

Fumer du cannabis augmente significativement le risque de développer un cancer du poumon ou encore des bronchites chroniques. Par ailleurs, les effets neurologiques de la marijuana sont nombreux et peuvent être irréversibles. Une baisse de plus de 10 % de l’irrigation sanguine du cerveau a été constatée chez les gros fumeurs de cannabis, selon une vaste étude menée par des chercheurs californiens.

Parmi les régions concernées par cette baisse d’irrigation, l’hippocampe, qui joue un rôle dans l’apprentissage, l’attention et la mémoire. D’autres études ont prouvé qu’une consommation importante de cannabis entraînait une réduction de la matière grise du cerveau. En revanche, aucune étude n’a clairement démontré les effets bénéfiques, voire thérapeutiques, du cannabis pour soulager certaines maladies.

 

Pourquoi la généralisation de la complémentaire santé est-elle un échec ?

Cela fait un an que la généralisation de la complémentaire santé est entrée en vigueur. Le 1er janvier 2016, l’ensemble des entreprises du secteur privé était obligé de souscrire une mutuelle pour les salariés. Un dispositif visant à mieux couvrir l’ensemble des Français…

Bilan peu élogieux de la généralisation de la complémentaire santé

Sans réel bilan officiel, les experts s’accordent à dire que la généralisation de la complémentaire santé n’a pas rencontré le succès escompté.

Un quart des entreprises concernées par le dispositif n’auraient toujours pas couvert leurs salariés et ceux qui le sont constatent le plus souvent une couverture moins efficace qu’avec une couverture individuelle. Une constatation qui a d’importantes conséquences sur les finances des Français : le restant à charge des salariés aurait augmenté de 10 % en 2016.

Quand Emmanuel Macron parle de santé

Emmanuel Macron a énoncé ses propositions en matière de santé lors d’un meeting à Nevers. L’une de ses propositions principales s’articule autour de la prise en charge intégrale de l’optique des soins dentaires et de l’audioprothèse.

Un accès aux soins à tous les Français

Les Français doivent avoir accès aux soins d’optique, dentaires et d’audioprothèse « sans se ruiner ». Le candidat de la gauche s’est ainsi fixé un objectif de 100 % de prise en charge pour ces prestations d’ici 2022.

Pour parvenir à cette proposition, Macron souhaite que les régimes obligatoires et les complémentaires santé se responsabilisent et travaillent main dans la main pour construire une couverture à 100 %, tout en faisant baisser les tarifs.

Le candidat s’interroge sur les tarifs de prothèses auditives 3 fois moins chers en Allemagne. Pour lui, ces tarifs exorbitants existent uniquement en raison de trop de liberté de certains et trop peu de concurrence. Il souhaite ainsi faire baisser les tarifs « en mettant une pression sur certains producteurs de prothèses dentaires ou auditives, faire baisser les prix, retrouver un prix plus juste en protégeant mieux ».

Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Le 5 janvier 2017.

Selon l’Association américaine du sommeil, un adulte a besoin en moyenne de 7 heures de sommeil. Ne pas dormir assez peut même avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Il faut dormir au minimum 7 heures par nuit

Les fêtes de fin d’année vous ont épuisé. Et cela tombe mal, puisque fin décembre, vous accumuliez déjà beaucoup de fatigue. Alors, comment faire pour récupérer ce sommeil en retard et retrouver des forces pour bien commencer cette nouvelle année ? Les autorités sanitaires recommandent de dormir au minimum 7 heures par nuit. Il faudrait donc dormir environ 8 heures par nuit, pendant un certain temps, dont un maximum d’heures avant minuit, pour être certains de bien récupérer.

Il est aussi bon de faire des micro-siestes ou de prendre le temps de reposer son cerveau quelques minutes dans la journée. Faire des exercices de relaxation ou encore méditer peut être aussi reposant qu’une sieste et aussi réparateur. Cette récupération de la fatigue accumulée est indispensable, dans la mesure où le manque de sommeil n’est pas sans conséquence au quotidien.

Les conséquences du manque de sommeil

Manquer de sommeil peut entraîner des troubles de la vigilance et de l’attention et de la somnolence diurne. Un comportement qui peut avoir un impact direct sur votre conduite par exemple. Par ailleurs, le manque de sommeil accumulé dans le temps peut dérégler notre le métabolisme et augmenter le risque de contracter certaines maladies, comme le diabète ou l’obésité.

De nombreuses études ont aussi prouvé que lorsqu’on manque de sommeil, on a tendance a manger d’avantage. « De fait, une durée insuffisante de sommeil limite aussi l’efficacité d’un régime amaigrissant », explique Véronique Viot-Blanc, du Centre du sommeil de l’hôpital Lariboisière (Paris), dans les colonnes su magazine Sciences et Avenir. À terme, certains scientifiques affirment que le manque de sommeil peut affaiblir le système immunitaire, jusqu’à augmenter le risque de développer certains cancers.

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique 

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