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Santé publique : les conséquences du Distilbène® (D.E.S.)

En présence de M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois,  Anne Levadou, Présidente de l’association de patients Réseau D.E.S. France et le Pr Michel Tournaire, du comité scientifique de l’étude, ont présenté des résultats de la première étude française épidémiologique évaluant toutes les conséquences du Distilbène pour les trois générations concernées : les mères, les filles et fils exposés in utero et les petits-enfants. Menée depuis le mois d’avril 2013, cette étude a bénéficié d’une participation exceptionnelle avec plus de 10 000 questionnaires complétés et 500 000 réponses analysées.

Initiée par l’association Réseau D.E.S. France, cette étude a été financée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) dans le cadre de l’appel à projets compétitif lancé auprès des associations de patients en 2012. Elle a été soutenue par la Mutualité Française.

D’après cette étude, le risque de cancer du sein est multiplié par deux pour les 80 000 « filles D.E.S.» exposées in utero en France. Autre enseignement majeur : il existe, pour la troisième génération (issue des « filles D.E.S.»), une augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC) – qui peut être liée à un taux plus élevé de naissances prématurées -, ainsi qu’un risque de malformations plus important.

Cancer du sein : un risque deux fois plus important

Selon l’étude, le risque de cancer du sein est environ doublé pour les « filles D.E.S. », quelle que soit la tranche d’âge (moins de 40 ans, 40-49 ans, 50 ans et plus). En revanche, il n’y aurait pas d’aggravation de ce risque avec l’avancée en âge, contrairement à ce qu’une étude américaine avait pu conclure – cette étude avait en effet trouvé un risque doublé à partir de 40 ans, mais triplé pour la tranche d’âge 50 ans et plus.

Un tel doublement de risque est semblable à celui d’une femme dont une parente au premier degré (mère, sœur, ou fille) a eu un cancer du sein. Cette élévation de risque pose la question d’une adaptation éventuelle du dépistage. A titre d’exemple, les recommandations de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, pour prévenir un cancer du sein chez une apparentée au premier degré sont les suivantes : « ce point doit être signalé à votre gynécologue. En fonction de vos autres facteurs de risque personnels (selon l’âge de vos premières règles, de votre ménopause, de vos grossesses, etc.), une surveillance adaptée sera proposée. »

Ces résultats confortent la recommandation de suivi des « filles D.E.S. », d’une visite annuelle  chez le gynécologue, même en l’absence de tout symptôme, avec :

• un examen gynécologique à la recherche d’anomalies du vagin et de l’utérus,
• des frottis du vagin et du col ; une colposcopie en fonction des résultats du frottis,
• un examen clinique des seins. En fonction de l’ensemble des facteurs de risque de cancer du sein (exposition au D.E.S. mais aussi autres risques personnels et familiaux), une mammographie sera éventuellement proposée.

Des pertes de sang inexpliquées, ou l’apparition d’une anomalie dans un sein, doivent faire rapidement  consulter.

Des risques de handicap et de malformations pour les enfants des « filles D.E.S. »

Une conséquence du D.E.S., probablement la plus importante en raison de sa gravité, est mise en évidence : l’augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC), liée à un taux plusélevé de naissances prématurées, en particulier très prématurées.

Par ailleurs, des malformations pour les enfants des « filles D.E.S. » ont été constatées :

Pour les filles et garçons :  Une augmentation des cas d’atrésies (obstruction) de l’œsophage : 14 cas signalés, aucun cas dans le groupe témoin.  Un doute pour les malformations cardio-vasculaires. Une élévation a été observée, mais elle se situe à la limite du niveau significatif. Cela confirme la nécessité de poursuivre des recherches.

Pour les garçons :  Une forte incidence des cas d’hypospadias. Une fréquence augmentée de cryptorchidie.

Pour les filles : Les anomalies génitales ne sont pas en excès (contrairement à ce qui était redouté).

Compte tenu de ces résultats, des grossesses étant attendues jusqu’en 2020 environ, les recommandations de leur suivi médical, émises en 2011 par l’AFSSAPS, restent d’actualité. Les « filles D.E.S. » bénéficient d’un congé maternité spécifique (loi votée le 24 décembre 2004).

+29 % de cancer du sein chez les « mères D.E.S »

On retrouve, dans les résultats de l’étude, la légère augmentation de la fréquence du cancer du sein (+29 %), connue depuis les études américaines de 1984 et 1993. Il n’y avait pas d’augmentation de risque pour les autres cancers. Par ailleurs, aucune complication non encore décelée n’a été révélée.

M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois

« Je soutiens depuis l’origine – d’abord comme député, aujourd’hui comme sénateur – l’action très remarquable de l’association Réseau D.E.S. France. Au prix d’un inlassable dévouement et d’une grande  ténacité, ses membres ont réussi à démontrer les effets très nocifs du Distilbène sur les femmes à qui il a été prescrit, sur leurs filles et leurs petits enfants – et à obtenir – encore potentiellement ! – les réparations et les mesures de prévention indispensables. Cette action est appuyée par des scientifiques de haut  niveau. L’association D.E.S. France rend publiques aujourd’hui avec ces scientifiques des données précises et précieuses, dont les pouvoirs publics doivent tenir le plus grand compte.

Jean-Martin Cohen-Solal, Délégué général de la Mutualité Française

« Il était clé pour la Mutualité Française de soutenir cette étude pour évaluer toutes les conséquences du Distilbène et contribuer ainsi à mieux prévenir les risques de cancer, malformation ou handicap liés àcette substance. »

Anne Levadou, Présidente de l’association Réseau D.E.S. France

« L’histoire du D.E.S. n’est pas terminée. Réseau D.E.S. France va continuer de se mobiliser pour que l’information parvienne à tous les professionnels de la santé pour que les « filles D.E.S. » bénéficient d’unsuivi médical adapté. »

Pr Michel Tournaire, conseiller scientifique de Réseau D.E.S. France

Cette enquête est exemplaire car elle illustre deux rôles possibles d’une association de patients. Réseau D.E.S. France a réussi à réaliser une vaste étude scientifique, grâce à une mobilisation exceptionnelle des « familles D.E.S. », de la Mutualité Française et des médias. Elle va maintenant informer directement le public concerné et les médecins, afin qu’ils choisissent ensemble la meilleure prise en charge pour limiter les effets secondaires de cette exposition.

Ceci est un communiqué du Réseau D.E.S. France, une association de patients créée en 1994 qui a pour missions : l’information des personnes concernées pour organiser la prévention; le soutien des personnes concernées; la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.; l’information et la sensibilisation de la société civile en matière de pharmacovigilance.

Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l’oestrogène de synthèse diéthylstilboestrol – en abrégé D.E.S. L’inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches a été établie en 1953. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S. On estime à 160 000 le nombre de naissances d’enfants concernés.

A propos de la Mutualité Française :  La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en  France, soit 450 mutuelles. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.  Ce sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des  dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et  d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres  dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie, elles  mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de  soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.


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Et si boire trop de lait n’était pas bon pour la santé

Et si boire trop de lait n’était pas bon pour la santé ? C’est ce que suggère une étude publiée la semaine dernière dans la très sérieuse revue médicale britannique The BMJ.

Selon cette étude menée sur plus de 100 000 individus âgés de plus de 39 ans, une consommation trop excessive de lait (supérieure à 3 verres de lait/jour) aurait pour conséquence d’augmenter le risque de décès mais aussi de fracture de la hanche.

Et ce sont les femmes qui seraient les plus touchées. Ainsi, et par rapport à celles qui ne boivent qu’un verre de lait par jour, le risque relatif de décès serait supérieur de 90% et le risque de fracture de la hanche de 60%.

Chez les hommes, un lien entre une grande quantité de lait et le risque de décès a bien été observé mais dans une moindre mesure que chez les femmes. Par contre aucun lien n’a été observé au sujet des fractures.

Et si les auteurs de l’étude appellent à la prudence en précisant qu’il ne s’agit que d’un travail d’observation – en clair que d’autres études seront nécessaires – ils tentent de justifier ce résultat par la présence trop importante de lactose et D-galactose, des sucres qui sont peu présents dans les produits fermentés. Et de citer en exemple le D-galactose qui, une fois injecté chez des souris, a accéléré leur vieillissement.


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VIDEO. Santé : la 3D déconseillée aux plus jeunes enfants

Les films en 3D, c’est un spectacle dont raffolent les enfants. Mais selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), cette technologie aurait des effets négatifs sur la vision des enfants de moins de 6 ans, leur système visuel n’était pas encore adapté à y être confronté. Elle pourrait provoquer fatigue visuelle, maux de tête, mal de dos ou encore vertiges. Les technologies 3D créent en effet « une contrainte sur le système visuel. Cette contrainte notamment chez les enfants, pourrait induire des effets à long terme sur leur capacité à acquérir une bonne vision, une vision correcte plus tard à l’âge adulte », a estimé Olivier Merckel, de l’ANSES, au micro de France 3.

De leur côté, les ophtalmologistes sont moins alarmistes et n’ont à ce jour constaté aucune pathologie spécifiquement liée à la 3D. Ils reconnaissent que la 3D nécessite un effort particulier de la vision, un effort qui peut entraîner des céphalées, « une impression de fatigue, une impression d’œil qui pique, mais ça, on l’observe avec n’importe quelle activité soutenue devant n’importe quel média », a déclaré le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie.

Les télévisions et consoles de jeux en relief sont appelées à se multiplier dans les foyers. Il convient surtout de rester vigilant et de ne pas trop y exposer les plus jeunes.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Santé : hausse de la consommation d’antibiotiques en France
VIDEO. Santé : la 3D déconseillée aux enfants de moins de 6 ans
VIDEO. De plus en plus d’adultes ont recours à l’orthodontie
VIDEO. Orthodontie : avoir un beau sourire sans passer par les bagues
La consommation d’antibiotiques en France augmente de façon « préoccupante »


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L’alcool nuit à la santé des spermatozoïdes

Les hommes qui envisagent de devenir papa devraient réduire leur consommation d’alcool, selon les résultats d’une étude danoise publiée dans la revue médicale « BMJ Open ». En effet, boire trop et régulièrement nuit à la qualité du sperme.

Les chercheurs de l’Université du Danemark du Sud ont analysé les données médicales et les tests d’évaluation physique de 1221 jeunes Danois âgés de 18 à 28 ans. Ils ont en parallèle établi leur consommation d’alcool grâce à un questionnaire. Les participants ont dû quantifier la dose hebdomadaire d’alcool qu’ils buvaient, déclarer s’ils consommaient plus de 5 unités d’alcool en une occasion et s’ils avaient été ivres au cours du mois précédent l’étude.

Les résultats révèlent que les jeunes hommes consommaient en moyenne 11 unités d’alcool par semaine, que plus des deux tiers (64%) ont participé à une nuit d’ivresse au cours du mois et que 60% d’entre eux ont été ivres plus de deux fois. Une unité correspondant à 10g d’alcool, soit 10 cl de vin ou 25 cl de bière.

L’alcool nuit à la fertilité

Les chercheurs ont constaté que plus la consommation d’alcool était élevée, plus la qualité du sperme était en baisse. Il contenait moins de spermatozoïdes et une plus grande proportion de spermatozoïdes de mauvaise qualité (morphologiquement anormaux et moins mobiles).

Cette modification de la qualité du sperme était détectable à partir de 5 unités consommées par semaine, mais devenait plus marquée pour les hommes qui boivent plus de 25 doses hebdomadaires.

« Les plus grands buveurs (40 consommations et plus par semaine) produisaient 33% moins de spermatozoïdes que les plus petits buveurs (1-5 consommations), et 51% moins de spermatozoïdes normaux » explique Tina Kold Jensen, chercheuse et co-auteur de l’étude.

Si la quantité d’alcool bue régulièrement est corrélée à la mauvaise qualité du sperme, le mode de consommation ne joue pas. En effet, le nombre « beuveries » n’avait pas d’impact sur la composition du sperme.

Une mauvaise qualité de vie et des mauvaises habitudes alimentaires sont néfastes à la qualité du sperme. A défaut de boire de l’alcool, les hommes soucieux de leur fertilité devraient faire (…) Lire la suite sur Topsanté

GPA : Manuel Valls opposé à la gestation pour autrui
Une FIV qui permet de choisir le sexe de son bébé
Le sperme de donneurs âgés serait tout aussi efficace
Les bébés filles sont plus résistants face au réchauffement climatique
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Rainbow Loom : des bracelets dangereux pour la santé ?

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Le grand succès des cours d’école, les bracelets Rainbow Loom pourraient s’avérer dangereux pour la santé. Certaines contrefaçons pourraient en effet être toxiques en raison de la présence de phtalates, particulièrement élevés dans les petits pendentifs qui s’accrochent à ces bracelets. Telles sont en tout cas les conclusions d’une étude d’un laboratoire d’analyse de Birmingham.

Cces bracelets multicolores et colorés ont été inventés aux États-Unis en 2010. Composés de petits élastiques s’attachant les uns aux autres, ces produits très appréciés par les enfants qui les fabriquent eux-mêmes en choisissant les couleurs, connaissent un succès grandissant en France. Achetés en magasin ou sur les marchés, ils ne sont pourtant pas toujours sans risques. Visés plus spécialement par l’alerte lancée par le laboratoire britannique, les breloques qui s’attachent à ces bracelets pour les personnaliser. Et pour cause…

Les pendentifs qui décorent ou personnalisent les bracelets proviennent pour une part d’Asie de l’Est où sont fabriqués des contrefaçons dont 18 % contiennent des seuils de phtalates élevés, qui dépassent les normes européennes fixées à 0,1 % du poids total des jouets et des articles pour enfants. Dans certaines de ces contrefaçons, le seuil peut avoisiner le taux de 50 % selon les analyses réalisées par le Birmingham Assay Office.

Les phtalates utilisés pour assouplir le plastique sont connus pour être des perturbateurs endocriniens. La peau des enfants étant plus fine, elle absorbe davantage les produits chimiques, rendant les produits de contrefaçons dangereux. Pour éviter ce danger, les experts conseillent d’empêcher les enfants de porter ces bracelets à la bouche pour éviter une contamination du système digestif et de procéder à l’achat d’élastiques et de pendentifs portant la mention CE. Ce logo est en effet le gage de la qualité du produit car il a été contrôlé au niveau de la toxicité et de la sécurité par l’Union Européenne.

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Heavy Metal: Le headbanging dangereux pour la santé

SANTE – Des médecins allemands rapportent le cas d’un homme de 50 ans qui a développé un hématome dans le cerveau après avoir participé à un concert de Motörhead…

Le headbanging, un type de danse impliquant de violents mouvements de la tête synchronisés avec de la musique hard rock ou heavy metal, peut parfois s’avérer dangereux pour la santé, selon une étude de cas publiée vendredi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Bien que le headbanging soit généralement considéré comme inoffensif, des médecins allemands rapportent le cas d’un homme de 50 ans qui a développé un hématome dans le cerveau en janvier 2013 quatre semaines après avoir participé à un concert de Motörhead, un groupe de heavy metal britannique. Le patient se plaignait de violentes migraines qui s’étaient aggravées au fil des jours.

Trois cas similaires attribués au headbanging

Les médecins ont découvert un hématome sous-dural (un épanchement de sang entre les tissus des méninges qui entourent le cerveau) qu’ils ont évacué en perçant un «trou» dans le crâne (ou trépanation). Les hématomes sous-duraux font souvent suite à des traumatismes crâniens. Lorsque ce dernier est peu important, l’hématome peut apparaître plusieurs semaines après le choc. Les hématomes sont à l’origine d’une compression progressive du cerveau.

La littérature scientifique fait état de trois cas similaires attribués au headbanging ces dernières années. L’un des patients est même décédé suite à un hématome sous-dural aigu. «Mais l’incidence pourrait être plus élevée car les symptômes de ce type de blessures sont souvent silencieux sur le plan clinique ou n’entraînent que des maux de tête modérés qui disparaissent spontanément» relève le Dr Ariyan Piradesh Islamian de l’Ecole médicale de Hanovre.

Le headbanging a également été associé par la littérature à d’autres types de blessures comme des traumatismes de la région cervicale (ou «coup du lapin»), des (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Menaces sur le meilleur système de santé du monde

Girod medical -DR

Girod medical -DR

Très précieux aux yeux des Français parce qu’il incarne l’engagement solidaire d’une nation envers les plus fragiles et qu’il garantit à chacun l’accès à des soins de qualité, le système de santé est le socle fondateur que tout citoyen entend préserver. Cependant, fragilisé par les déficits, sa survie relève désormais de plans d’économies. Un programme qui préoccupe les  Français – déjà affectés par l’amer constat d’inégalités territoriales et sociales croissantes – comme l’attestent les résultats de l’observatoire IPSOS/Fédération Hospitalière de France* présentés à la presse lundi 19 mai 2014, veille de l’ouverture des Salons santé autonomie.

Conscients de bénéficier d’un des meilleurs systèmes de santé au monde – deux personnes interrogées sur trois estiment même qu’il est LE meilleur – les français apprécient tout particulièrement les hôpitaux publics reconnus pour les soins de qualité qu’ils offrent –plébiscités à 90%, l’accueil de tous sans discrimination et le dynamisme de leur recherche médicale.  Mais de nombreuses menaces pèsent sur le modèle français, à commencer par son mode de financement (94%) et l’augmentation du reste à charge pour les patients (88%).

Inquiétants également le sentiment d’une médecine à deux vitesses qui met à mal la cohésion sociale, le constat d’une perte de chance liée à l’habitat et aux moyens financiers : La majorité des français (92%) pense que ceux qui ont de l’argent ont plus de possibilités de se faire bien soigner et que les innovations et les meilleurs traitements ne sont pas proposés à tous (74%). 59% des français estime que les patients ne sont pas tous traités équitablement. Assertion que vient corroborer  le fait que 48% des répondants reconnaît avoir dû renoncer à réaliser des soins ou des examens en raison du coût.

L’inégalité territoriale en question. 91% des français déplorent une mauvaise répartition des médecins sur le territoire avec pour conséquences des pertes de chances, un renoncement aux soins du fait de l’éloignement géographique et des difficultés à trouver un professionnel dans un délai acceptable (les plus longs concernant les rendez-vous avec un ophtalmologiste, un spécialiste à l’hôpital, un spécialiste en ville ou une IRM).

Comment dépasser ces difficultés ?
Parmi les pistes d’amélioration proposées, les français sont favorables a davantage de coopérations au sein d’un même territoire pour mutualiser des compétences et la coordonner les établissements : l’hôpital et la maison de retraite entre les praticiens hospitaliers et les praticiens de ville. Autre recommandation : la chasse aux actes redondants ou inutiles, aux arrêts maladie abusifs et aux fraudes à l’assurance-maladie.

Pour optimiser les dépenses de santé, les Français se prononcent également en faveur d’une permanence obligatoire des soins pour les établissements et les médecins bénéficiant d’un financement public. Il seraient aussi favorables au développement de l’hospitalisation à domicile, au regroupement des professionnels en centres spécialisés, ou encore au déplacement des équipes médicales dans les régions les moins équipées.

Enfin, comme en écho à la polémique actuelle sur les « soins aux émirs », 75% des français estiment que les hôpitaux publics devraient récolter plus de financements privés : dons,  partenariat avec les entreprises, prise en charge de malades étrangers, etc… Ces moyens supplémentaires permettraient de financer l’innovation et la recherche.

En conclusion, la Fédération Hospitalière de France saisit la tribune que lui offre cette enquête d’opinion pour exhorter le gouvernement à lancer des réformes courageuses « Les résultats de cet observatoire invitent donc les pouvoirs publics à faire preuve d’avantage d’audace pour sauvegarder et conforter le système de santé. »

Marie-Georges Fayn

Article de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés

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*Une enquête Ipsos pour la FHF menée auprès de 1 002 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon est construit selon la méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, région et catégorie d’agglomération – durée moyenne du questionnaire: 15 min – Dates du terrain : du 28 avril au 06 mai 2014


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Santé : le plan d’économies de Marisol Touraine déjà critiqué

Des professionnels de santé et les syndicats s’élèvent contre les mesures détaillées par la ministre pour dégager 10 milliards d’euros d’économies.

Plan « inique », « copie à revoir »: les mesures détaillées par la ministre des Affaires sociales pour dégager 10 milliards d’euros d’économies pour l’Assurance maladie d’ici à 2017 ont essuyé vendredi de nombreuses critiques de professionnels et de syndicats. L’industrie pharmaceutique, visée par 3,5 milliards d’économies, a réagi à travers la fédération des industriels du médicament (Leem) pour laquelle ce plan « fait encore une fois porter tout l’effort sur le médicament ». Les mesures prévues « font peser une menace directe sur les effectifs », selon elle.

« En annonçant un niveau d’économies de 3,5 milliards d’euros sur les trois prochaines années sur le poste médicament, auquel s’additionneront les mesures de maîtrise médicalisée, le gouvernement renie la dimension stratégique de l’industrie du médicament », affirme le Leem dans un communiqué.

En écho, le Medef, qui demande au gouvernement de revoir sa « copie », estime qu’il « fragilise à nouveau une industrie d’excellence de notre pays, innovante, fortement exportatrice et confrontée à des défis majeurs dans les années qui viennent ». Par ailleurs, « la pérennité de ces économies n’est pas assurée puisqu’elles n’engagent pas de réformes structurelles de l’organisation du système de santé, de sa gouvernance et de son financement », estime l’organisation patronale. « Il faut faire certainement un effort plus important pour assainir nos comptes publics », juge-t-elle.

Un plan « inacceptable »

Le premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF, a dénoncé quant à lui un plan « inique et inacceptable » et demandé « une répartition équitable des efforts entre tous les acteurs du système de (…)

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Santé : comment Marisol Touraine compte économiser 10 milliards d’ici 2017

« Un effort sans précédent ». C’est ainsi que Marisol Touraine qualifie le plan d’économies dans le monde de la santé qu’elle présente dans un entretien aux Echos, publié vendredi 25 avril. Mercredi 16 avril, dans le cadre de son programme de stabilité qui prévoit 50 milliards d’économies d’ici 2017, le gouvernement avait annoncé que les dépenses de santé ne devraient pas progresser de plus de 2% par an en moyenne entre 2015 et 2017, soit le niveau le plus bas depuis 1997.

La ministre chargée du dossier indique que le pari sera presque tenu, avec une hausse des dépenses de 2,1% en 2015, 2% en 2016 et 1,9% en 2017, afin de permettre à l’Assurance maladie d’économiser 10 milliards d’euros d’ici trois ans.

3,5 millards d’économie sur les médicaments, 2 sur l’hôpital

D’abord, les médicaments: « Nous ferons une économie de 3,5 milliards d’euros en trois ans en baissant les prix des médicaments et en favorisant les génériques », indique Marisol Touraine.

Les hôpitaux seront aussi mis à contribution, à hauteur de 2 milliards d’euros : « ils devront en particulier mieux gérer et mutualiser leurs achats ». « Des mesures seront aussi prises pour résorber le recours excessif aux médecins intérimaires, qui coûtent trop cher aux établissements publics », affirme Mme Touraine.

2,5 milliards d’économie sur « les actes inutiles »

Des économies à hauteur de 2,5 milliards d’euros seront également réalisées pour « éviter les actes inutiles ou redondants et la consommation de médicaments inadaptée ». Ainsi, « il n’est pas rare que des radios ou des analyses médicales soient faites deux fois. Des mesures seront prises pour y remédier », assure la ministre. Des listes de médicaments recommandés pour chaque spécialité seront aussi mises en place « pour faciliter la qualité de la prescription ».

1,5 milliard sur la chirurgie ambulatoire et la coopération (…) Lire la suite sur Francetv info

Sept choses à savoir sur l’alcool en poudre
Peut-on vraiment survivre à un vol caché dans le train d’atterrissage d’un avion ?
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