Archives par mot-clé : Santé

Des enfants obèses peuvent malgré tout rester métaboliquement en bonne santé.

De nombreux adultes et de plus en plus d’enfants sont en surpoids voire carrément obèses. Ce n’est pas une nouveauté et toutes les études et de nombreux spécialistes en parlent depuis de nombreuses années en tirant les sonnettes d’alarme. Il semble que cet appel soit en train de fonctionner car selon certaines sources épidémiologiques, l’épidémie d’obésité (en tout cas aux États-Unis) serait en train de ralentir.

Malheureusement, cette tendance au ralentissement ne veut pas dire inversion de tendance et l’OMS estime qu’en 2050, 50% des américains seront obèses ! Dans ce contexte, voilà une étude qui risque de faire parler d’elle.

Des spécialistes canadiens ont étudié l’impact de l’obésité chez des enfants âgés de 8 à 17 ans et ont plus particulièrement regardé leur profil métabolique et leur risque de développer certaines complications liées aux surpoids telles qu’hypertension, hypercholestérolémie ou résistance à l’insuline.

Ces complications font partie du syndrome métabolique, nouvelle maladie inventée pour expliquer les complications liées à l’obésité. D’après cette nouvelle étude publiée dans la revue Diabetes Care (Predictors of metabolically healthy obesity in children. R.L. Prince et al. Diabetes Care. 2014. DOI: 10.2337/dc13-1697), 30% des enfants obèses seraient métaboliquement en bonne santé, c’est-à-dire sans aucune complication résultant de l’état de surpoids.

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Qui sont ces 30% d’enfants en relative bonne santé malgré une obésité marquée ? D’après l’étude canadienne qui a étudié rétrospectivement 181 enfants et adolescents, il s’agirait d’enfants dans une tranche d’âge plus jeune, avec une obésité moindre, qui passeraient moins de temps devant la télévision ou les jeux vidéos et qui ingurgiteraient des quantités de calories alimentaires moindres.

Selon Geoff Ball, l’un des auteurs de l’étude : « Quand on parle d’obésité chez l’enfant, tout ne se réduit pas au poids ou à l’adiposité des enfants. Le comportement et le mode de vie ont toute leur importance. Le niveau d’activité physique et le type d’alimentation doivent également être pris en compte ».

« L’obésité est souvent décrite comme une maladie complexe avec de nombreuses causes différentes et aux complications fort différentes également. Ainsi, un patient souffrant de diabète de type II pourrait avoir un degré de graisse moindre par rapport à un patient plus obèse, mais sans complication liée à l’utilisation de l’insuline » toujours selon le Dr Ball.

Il est donc important, d’après les conclusions de l’étude, de ne pas se limiter au problème du poids et de la perte de poids, mais également tenter d’encourager des comportements sains tels qu’une alimentation de qualité, une activité physique régulière et encourager les enfants à passer moins de temps devant les jeux et la télévision.

Les premiers résultats de cette étude seront complétés par une autre étude actuellement en cours au Canada, cette fois incluant plus de 1500 enfants afin de mieux comprendre l’impact à long terme de l’obésité chez les enfants et jeunes adultes.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
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Le travail, ça n’est pas toujours la santé : les métiers avec le plus fort taux d’obésité

Travailler plus de 40h par semaine augmenterait drastiquement les chances d’être obèse. Les métiers les plus touchés seraient ceux de l’administration publique, mais également ceux du domaine de la santé. Et manifestement le salaire joue également un rôle.

Atlantico : L’American Journal of Preventive Medicine a récemment mené une étude (voir ici) sur le problème de l’obésité au travail. On s’aperçoit que l’administration publique et le domaine de la santé accusent les plus hauts taux d’obésité. Comment l’expliquer ?

Gérard Dine : Concernant les administrations publiques il est possible de se pencher sur différents aspects, qui pourraient servir d’explications : l’administration publique, c’est en quelque sorte un emploi assuré, loin des possibles problèmes de performance. On pourrait parler d’une situation de protection à l’égard du travailleur, qui ne rencontre ni remise en cause, ni compétition et concurrence au sein de l’administration. A partir de là on peut parler d’une routine, d’une habitude, qui mène à des dérapages comportementaux sur les lieux du travail. En revanche, il s’agit d’un constat autrement plus étonnant vis-à-vis des métiers de la santé, parce que les métiers qu’on assimile à l’univers de la santé sont des métiers qui exigent beaucoup de travail, où le travailleur se retrouve dans un environnement de stress. L’explication la plus logique serait celle de ce stress, qui peut avoir un impact sur les comportements de type tabagisme et grignotage. Ces addictions sont connues, et beaucoup de gens qui travaillent dans la santé fument, auraient une prise alimentaire anarchique qui n’est pas adaptée, ni qualitativement, ni quantitativement. C’est le phénomène opposé à celui de l’administration publique, qui rencontre un problème de sédentarité au sens littéral du terme. Les deux extrêmes sont à craindre, donc. Il faut toutefois faire attention à la façon dont l’étude est menée : le secrétaire du médecin fait partie du personnel de santé. La santé, comme (…)lire la suite sur Atlantico

Epidémie d’obésité : les 5 causes choquantes qui n’ont rien à voir avec les comportements individuels
50,7% : la part des parents qui sous-estiment le surpoids ou l’obésité de leurs enfants
L’obésité rend-elle pauvre et la pauvreté rend-elle obèse ?


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Pourquoi les graisses saturées ne représentent pas forcément le danger pour notre santé qu’on a longtemps redouté

Une nouvelle étude publiée lundi dans la très sérieuse revue Annals of Internal Medicine n’est pas parvenue à établir de lien entre consommation de graisses saturées et problèmes cardiaques. L’équipe du Dr Rajiv Chowdhury de l’université de Cambridge met en revanche en garde contre les graisses hydrogénées.

Plus des trois quarts  des patients  consultant pour cette pathologie sont demandeurs  de conseils d’alimentation spécifiques à la prévention des MCV.

C’est d’ailleurs un phénomène croissant. Pour autant il est fréquent d’entendre :

« Je sais d’accord je vais éviter le gras mais après ? »

C’est logique car la majorité d’entre nous se sentent coupable  de  manger du gras. Les plus informés sur la foi de ce qu’ils lisent évitent plus particulièrement les graisses saturées. Les patients sont au départ persuadés que l’essentiel est de manger maigre. C’est, on va le découvrir, infondé. Mais ces comportements conduisent aussi  à de grossières erreurs par substitution. Par exemple si on mange le même nombre de calories mais que l’on substitue le gras par des sucres (sucrés ou non sucrés comme les amidons) ou bien par d’autres graisses n’ayant pas un profil d’acides gras plus approprié (remplacement de l’huile d palme par l’huile de coco encore plus riche en acides gras saturés ou bien par de l’huile d e tournesol trop riche en acides gras polyinsaturés oméga 6).

Ce qu’il faut souligner c’est qu’on dispose aujourd’hui d’éléments concordants permettant d’affirmer que  la consommation de gras n’est pas un facteur prédictif de la survenue de maladies cardiovasculaires.

Alors pourquoi les scientifiques ont-ils vilipendé le gras dans le passé ?

Les liens entre alimentation et maladies sont complexes et très difficiles à analyser. Les corrélations ne sont pas des preuves de liens de causalité. Par ailleurs le gras ingéré ne se retrouve pas dans le sang mais est traité dans le foie et le cholestérol des LDL comme les triglycérides (…)lire la suite sur Atlantico

Comment les dérives autour des régimes anti-gras nous ont rendu gros et malades
Des salades pires que des burgers : comment reconnaître le gras là où il se cache vraiment
Aliments industriels : trop sucrés, trop salés, trop gras, trop tout


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«300: la naissance d’un Empire» est dangereux pour la santé des hommes

La pression qu’exerce la société sur les femmes et les filles pour qu’elles soient maigres à travers les images envoyées par la mode, la publicité ou le cinéma est un sujet bien connu et sur lequel on disserte depuis de nombreuses années. Il est beaucoup pus rare que l’on se penche sur l’équivalent masculin du phénomène.

Pourtant, la représentation des corps masculins dans les médias fait que les hommes américains ressentent de plus en plus d’insécurité par rapport à leur corps et qu’il y a une augmentation des conduites à risque, rapporte le site de Time.

Une étude de 2007 parue dans l’International Journal of Men’s Health et portant sur 60 étudiants masculins du Midwest montrait qu’en moyenne ceux-ci désiraient gagner entre 7 kilos et 12 kilos de muscles et avoir 3% de masse graisseuse en moins. Une autre étude, parue en janvier dernier dans la revue médicale JAMA Pediatics,  s’est basée sur un échantillon plus important de plus de 5.000 garçons de 12 ans à 18 ans en 1999 interrogés pendant plus de 10 ans (jusqu’en 2010).

Les résultats: 18% d’entre eux étaient très préoccupés par leur poids et leur physique. Parmi eux, seuls 15% voulaient devenir plus maigres, tandis que près de la moitié voulaient au contraire prendre du muscle.

«L’incapacité à atteindre ces objectifs corporels irréalistes peut entraîner des dépressions, des conduites à risque comme boire ou prendre de la drogue et des troubles de l’alimentation», écrit Time, qui désigne un coupable: les films montrant systématiquement des hommes ultra musclés comme 300: La naissance d’un Empire sorti le 5 mars.

Le magazine rappelle comment, lors de la sortie du film original 300 en 2006, un programme de fitness d’une intensité insensée appelé le «300 workout», supposément utilisé par les acteurs du film pour préparer le tournage mais que la plupart d’entre eux n’avait pas réussi à suivre, avait fait fureur dans les salles de sport américaines auprès des hommes voulant se sculpter des corps de vigoureux gladiateurs.

Les troubles alimentaires chez les hommes passent souvent inaperçus parce que l’on s’attend à ce qu’ils prennent les mêmes formes que chez les femmes. Or, comme l’écrivait récemment The Atlantic:

«Les évaluations actuelles des troubles alimentaires se concentrent sur la présentation classique typique des femmes, mais comme les hommes sont plus préoccupés par le gain de muscle que par la perte de poids, ils ne présentent généralement pas de poids trop faible, contrairement aux femmes. Ils ont aussi moins de chances de s’affamer, d’utiliser des laxatifs ou de se faire vomir; ils ont en revanche beaucoup plus de chances de faire trop d’exercice ou de prendre des stéroïdes.»

L’homophobie est dangereuse pour la santé… des homophobes

L’homophobie réduit l’espérance de vie des homophobes d’environ deux ans et demi, explique le site américain Pacific Standard. C’est ce que concluent des chercheurs, dont Mark L. Hatzenbuehler, professeur en sciences socio-médicales de l’Université de Columbia, dans une étude publiée dans le American Journal of Public Health.

L’étude ne se concentre pas que sur l’espérance de vie des homophobes mais aussi sur «les attitudes sociales et les taux de mortalité d’un vaste échantillon représentatif d’Américains durant ces deux dernières décennies», souligne le Pacific Standard

Les données utilisées par les chercheurs sur les attitudes homophobes et l’espérance de vie proviennent du General Social Survey. L’étude se base sur 20.226 hétérosexuels américains, âgés entre 18 ans et 89 ans. Pour mesurer le degré d’homophobie chez ces individus, plusieurs questions leur ont été posées:

«Condamnez-vous les relations entre deux personnes de même sexe? Si oui, les condamnez-vous toujours, presque toujours ou seulement parfois? Un homme qui admet son homosexualité peut-il enseigner dans des lycées ou des universités?»

Le Pacific Standard reprend les conclusions de Mark L. Hatzenbuehler:

«Nous avons constaté que les préjugés anti-gays sont associés à un risque élevé de mortalité chez les hétérosexuels, au-delà de multiples facteurs de risques établis.»

Les hétérosexuels qui ont déclaré des niveaux plus élevés de préjugés homophobes avaient donc un risque de mortalité plus élevé que ceux qui ont déclaré des niveaux inférieurs. Pourquoi les homophobes vivraient-ils moins longtemps que les autres? Parce que les homophobes connaissent des niveaux de stress plus élevés, rapporte le Pacific Standard.

«Le stress est associé à un comportement de vie moins sain, comme la suralimentation, le tabagisme et l’alcoolisme. Ces comportements de santé sont donc des mécanismes reliant les préjugés anti-gays à la mortalité.»

Des comportements de vie qui augmentent les risques d’accidents cardiovasculaires, peut-on lire dans le résumé de l’étude.

Les chercheurs n’ont pas pu déterminer si les préjugés anti-gays étaient associés clairement à une baisse de l’espérance de vie, ou si celle-ci était liée à tous les genres de préjugés. Le Pacific Standard précise tout de même que les chercheurs pensent que l’homophobie augmente la mortalité, plus que le racisme.

Une autre étude menée par Mark L. Hatzenbuehler et relayée par le Huffington Post, montre que les personnes homosexuelles ou bisexuelles qui vivent dans un milieu homophobe voient leur espérance de vie réduire de douze ans. 

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A votre santé! – Slate.fr

Cœur Carmat : le patient en bonne santé à J + 60

Soixante jours après la première implantation du cœur artificiel bioprothétique CARMAT chez un homme de 76 ans souffrant d’une insuffisance cardiaque terminale, l’Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) publie un bulletin de santé satisfaisant.

«L’état du malade est jugé satisfaisant par ses médecins. L’évolution a pu paraître longue et difficile mais a été, en bien des points, peu différente de celle d’un malade du même âge et de même gravité pré-opératoire. Le patient s’alimente et ne nécessite plus d’assistance respiratoire continue. Il se soumet volontiers aux exercices de rééducation physique qui lui permettent d’augmenter progressivement son périmètre de marche. La bioprothèse CARMAT continue de fonctionner de façon satisfaisante, sans aucun traitement anticoagulant depuis le 10 janvier 2014. L’équipe de soins désire rendre hommage à ce malade exemplaire, à son courage, à son sens de l’humour et à son environnement familial qui, par sa présence et sa confiance, joue un rôle déterminant dans son rétablissement.»

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Les fruits et légumes non-bios sont aussi bons pour la santé de vos enfants

Quand mon fils était bébé, «biologique» était synonyme de «comestible». Si les pommes du supermarché n’avaient pas leur petit logo, je ne les achetais pas. Je savais que les fruits et légumes conventionnels pouvaient contenir des traces de pesticides, et que les pesticides pouvaient affecter son développement cérébral. Certes, les détails de cette association étaient assez flous -je ne savais pas combien de pesticides mon fils était susceptible d’ingérer en avalant des fraises premier prix, ni à partir de quelle quantité cela pouvait lui être nocif. Mais, en un sens, cela n’avait aucune importance: raquer un peu plus pour minimiser les risques, quels qu’ils aient pu être, en valait la peine.

Deux ans plus tard: mon fils gobe des fraises on ne peut plus basiques au petit-déjeuner. Je soutiens les principes de l’agriculture biologique, c’est certain, mais c’est parfois compliqué de débourser plus de 5 euros pour une barquette qu’il aura terminée en moins de deux jours. Par ailleurs, je ne peux m’empêcher de me demander si les aliments biologiques font vraiment une différence sur sa santé, vu qu’il est connu pour lécher la semelle de ses chaussures, embrasser la truffe de mon chien qui vient de remuer ses crottes avec ou manger des biscuits apéritifs -ceux d’un camarade- à même le sol de la crèche. 

Pour ne pas rester dans le flou, j’ai donc décidé de fouiller la littérature scientifique et de m’adresser à des toxicologues, horticulteurs, spécialistes des risques et autres nutritionnistes pour savoir si les produits chimiques présents dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle posaient réellement un risque pour mon enfant.

Ce que j’ai découvert m’a totalement surprise -et, en résumé, je serai un tantinet plus détendue quand il s’agira de nourrir bébé n°2.  

Je voudrais tout de suite préciser que cette chronique ne concerne pas l’intérêt environnemental de l’agriculture (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Le vélo en ville : attention, c’est dangereux pour la santé

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Une étude menée par Marguerite Nyhan du Trinity College vient de révéler que le cyclisme dans les villes fortement embouteillées serait néfaste non seulement pour le cœur mais également pour les poumons en raison de l’absorption des particules fines liées à la pollution de l’air. Cette exposition pourrait aussi favoriser la survenue de certains cancer.

Pour parvenir à ces conclusions,  Marguerite Nyhan, une chercheuse du Trinity College de Dublin en Irlande  a étudié les conséquences de l’exposition à la pollution de 32 cyclistes en bonne santé. A travers cette recherche, elle a cherché à mettre en évidence les risques de la pratique du vélo au coeur des villes où la circulation est très dense.

Les résultats, publiés dans la revue The Australian, montrent que les personnes qui utilisent leur vélo en ville prennent de grandes inspirations pour avancer,  car ils sont en plein effort physique. De ce fait,  ils inhalent  beaucoup plus de gaz d’échappement et de particules fines que les piétons.

Parmi les gaz les plus dangereux et particulièrement mauvais pour l’organisme,  le diesel et les particules fines qui s’en dégagent qui peut représenter en France jusqu’à 90 % des émissions liées au trafic routier. Plusieurs études ont en effet montré l’association significative existant entre l’émission de particules fines émises par les moteurs (diesels ou essences), les freins ou encore les pneus des véhicules et le risque de développer un cancer du poumon.

Des travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) publiés en octobre 2013 ont établi de façon certaine que la pollution atmosphérique, et particulièrement le mélange de substances inhalées en ville (émanation de gaz d’échappement, de particules fines,de pollution liées aux activités industrielles et agricoles ) seraient cancérogène. En  2010, 223 000 personnes seraient mortes de cancer du poumon après avoir respiré des substances toxiques de l’air ambiant.

Une étude parue en début décembre 2013 serait encore plus inquiétante puisqu’elle montre qu’une exposition à une concentrations aux particules fines PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air (soit un taux inférieur au seuil fixé par l’Union européenne) en terme de qualité de l’air entrainerait un risque plus grand que ce que l’on supposait précédemment en terme de santé.

L’étude de  Marguerite Nyhan montrant une inhalation plus grande de la pollution de l’air par les cyclistes par rapport aux piétons doit donc interpeller particulièrement les amateurs de vélo urbains et les inciter à prendre certaines précautions. La chercheuse conseille à la fin de son étude d’éviter les zones fortement fréquentées, de choisir des horaires où le trafic est réduit et d’éviter de rouler derrière les bus et les camions qui roulent au diesel.

Faire du vélo en ville est dangereux pour la santé

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L’aspartame, un additif sans danger pour la santé, selon l’Efsa

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L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) vient de rendre son verdict : l’aspartame ne serait pas dangereux pour la santé, à condition de respecter la dose journalière acceptable de 40 mg par kg de poids corporel. Les seules personnes pour qui ce produit est contre-indiqué sont les malades atteints de phénylcétonurie, une maladie génétique rare et grave due à un trouble du métabolisme. L’aspartame contient en effet de la phénylalanine, un composé que ne peuvent pas dégrader ces personnes.

L’Efsa avait indiqué, dès le mois de janvier 2013, dans une consultation préliminaire sur le sujet que selon les données disponibles concernant l’aspartame, il n’était pas possible de justifier d’une quelconque dangerosité de ce produit très utilisé par l’industrie agro-alimentaire si le seuil limite n’était pas dépassé.

Elle montrait dans son rapport que l’ étude italienne menée sur le long terme entre 2006 et 2010 qui avait en effet mis en évidence que la consommation d’aspartame serait cancérogène n’était pas crédible en raison de certains biais dans la méthodologie. Elle affirmait également que ces résultats étaient d’autant moins fiables que d’autres études sur différentes espèces d’animaux n’avaient montrées aucun effet nocif sur la santé.

Le rapport définitif qui devait suivre cette consultation préliminaire concernant l’innocuité ou non de l’aspartame vient donc de sortir. Selon l’Efsa l’aspartame ne présenterait aucun danger pour les consommateurs, et n’augmenterait ni les risques de dommages génétiques, ni les risques de cancer ou de troubles cérébraux. L’aspartame n’aurait pas non plus d’impact sur le comportement et les fonctions cognitives chez l’enfant et l’adulte, ni sur le développement du foetus au cours de la grossesse.

Ce verdict qui était très attendu par l’industrie agroalimentaire, qui utilise fréquemment ce produit pour sucrer les boissons ou encore certains aliments (yaourt, desserts, produits de régime etc.). Il confirme en grande partie ce qui était déjà annoncé par l’Efsa dans la consultation préliminaire.

C’est parce qu’elle était soupçonnée de céder aux pressions de l’industrie, que l’Efsa avait lancé, dés janvier 2013, une consultation publique pour finaliser les premières conclusions du rapport provisoire. Elle persiste et signe au point qu’elle soit encore une fois accusée d’avoir cédé à certaines pressions, principalement des industries agro-alimentaires.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces lobby expriment leur satisfaction. L’Association Internationale pour les Édulcorants, et notamment Coca-Cola, sont venus féliciter une décision qui confirme les conclusions de près de 600 travaux scientifiques sur 40 ans.

Face aux enjeux financiers majeurs sur la question de l’aspartame, on peut rester quelque peu dubitatif sur les conclusions de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire. Une chose devrait toutefois permettre de voir si ces analyses de l’Efsa ont été faites en toute objectivité : ses conclusions doivent en effet être évaluées par la Commission européenne et par les États membres.

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Pollution : les particules fines plus néfastes pour la santé qu’on ne pense

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Une analyse publiée ce lundi dans la revue médicale The Lancet montre que l’exposition aux particules fines serait plus dangereuse qu’on ne le pensait. Une concentration aux particules PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air, soit un taux bien inférieur par le seuil fixée par l’Union européenne en terme de qualité de l’air serait néfaste pour la santé.

Si l’impact des particules fines sur la santé est déjà connu, cette nouvelle recherche pointe la dangerosité des PM 2,5 qui sont les plus fines microparticules connues ayant un diamètre inférieur à 2,5 microns. Ces particules, en raison de leur taille, sont en effet capables de pénétrer facilement et profondément dans les poumons.

Pour parvenir à ces conclusions, et évaluer de façon précise les impacts de ces microparticules, les scientifiques ont réalisé une méta-analyse à partir de 22 enquêtes conduites dans 13 pays européens auprès de 370 000 personnes sur 14 années en moyenne.

Les résultats sont sans appel : une variation même légère de la pollution par PM 2,5 entraîne un risque nettement plus important pour la santé de ceux qui y sont exposés. Pour chaque augmentation de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 sur l’année, le risque de décès s’accroît de 7 %.

Le mélange de différentes substances chimiques, qui prises séparément n’ont aucun effet sur la santé, représente un autre genre de pollution qui peut avoir des effets néfastes sur l’organisme. Ces « coktails » de substances chimiques sont en effet dangereux en raison du fait que les molécules peuvent interagir, potentialiser leurs effets mutuels ou encore aboutir à la formation d’un nouveau composé qui peut être toxique.

L’égide de l’Agence nationale de sécurité sanitaire avec le DTU (institut du Danemark) et le BFR (institut en Allemagne) vont en faire un sujet d’investigation dès mardi. Grâce à l’amélioration des méthodes de recherche, les scientifiques pourront échanger sur les connaissances récentes concernant les effets des mélanges chimiques sur la santé humaine.

Le combat contre la pollution est nécessaire, car l’exposition aux particules, outre le risque de développer de l’asthme et des allergies, peut aussi être responsable du développement de cancers, de maladies respiratoires ou encore de maladies cardio-vasculaires.

Les particules fines plus dangereuses qu'on ne croit

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