Archives par mot-clé : Santé

Donnez du sang pour votre propre santé

Vous n’êtes pas sans savoir que l’on recherche tout le temps du sang frais. Ce n’est pas une annonce publicitaire pour faire plaisir aux fans de Twilight, mais il s’avère que d’une part donner son sang ne prend que peu de temps et ensuite, permet d’aider au moins trois patients.

On ne s’en doute pas, mais donner du sang profite souvent aussi à sa propre santé. On sait que la viscosité du sang représente un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires. En effet, un sang trop visqueux détériore les cellules des parois de nos artères. On peut justement réduire cette viscosité en donnant régulièrement son sang. Cela réduit le taux de fer dans le sang. Ce fer réalise souvent un stress d’oxydation.

Une étude a montré que les participants de 43 à 61 ans qui donnent régulièrement leur sang réduisent de 88 % le risque d’attaque cardiaque et d’infarctus par rapport à ceux qui ne le font jamais. Le risque de cancer diminue également. On pense que c’est encore le fer qui accroît les dommages par radicaux libres. Les cancers concernés sont ceux des poumons, du foie, du colon et de la gorge.

Pour ceux qui aiment faire attention à leur poids : un don correspond à 650 calories. On vous teste au passage les MST comme le virus du HIV, la syphilis, l’hépatite et quelques autres maladies.

L’huile végétale protégerait votre coeur

Des conclusions tirées de recherches proposées par des chercheurs de l’Université du Missouri sont reprises par plusieurs médias, dont le Daily Mail et Top Santé, et font état de bienfaits de la consommation d’huile végétale plus importants qu’on aurait pu le croire.

Selon les chercheurs américains, consommer jusqu’à quatre cuillères d’huile végétale au sein de notre alimentation permettrait une véritable protection du cœur, ce que tend à confirmer le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics en publiant ces recommandations.

C’est après avoir conduit 15 essais sur plus de 500 adultes que les chercheurs ont pu conclure que les huiles végétales sont bel et bien bienfaitrices pour la santé cardiaque, et encore bien plus que précédemment exposé lors d’études précédentes.

Un gain pour la santé qui serait d’autant plus important en intégrant les huiles végétales lors de la cuisson, comme l’indique le nutritionniste Kevin Fritsche : « Nous ne disons pas qu’il faut consommer de l’huile végétale sans arrêt. Mais nos recherches suggèrent qu’on peut réussir un régime sain pour le cœur en utilisant de l’huile de tournesol, de soja et de maïs, plutôt que des matières grasses animales lorsqu’on cuisine ».

Santé bucco-dent​aire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge

© Fotolia

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C’est une bien triste réalité mais la santé dentaire des enfants est un marqueur d’inégalités sociales.

Tel est l’un des constats de la DREES qui vient de publier les résultats de son étude « Santé bucco-dentaire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge ».

Il en ressort, qu’à l’instar du surpoids et de l’obésité, la santé bucco-dentaire reste un marqueur d’inégalités sociales, et ce dès le plus jeune âge.

Si la situation s’améliore nettement depuis vingt ans, des disparités continuent de subsister selon le milieu social, tant sur l’état de santé bucco-dentaire que sur le recours au dentiste.

Ainsi, cette étude a permis de révéler qu’en 2006, à l’âge de 6 ans, 7 enfants d’ouvriers sur 10 n’ont jamais eu de caries contre 9 enfants de cadres.

Autre constat, les enfants d’ouvriers de 5 à 15 ans (selon les données de l’enquête Handicap-Santé 2008) vont moins au dentiste que les autres. 6 enfants d’ouvriers ont ainsi eu recours à un dentiste dans l’année contre 8 enfants de cadres sur 10.

La Haute Autorité de santé préconise pourtant une visite annuelle chez le dentiste dès l’apparition des dents de lait.

Ces écarts de recours se traduisent par un repérage plus tardif des caries. En maternelle, à l’examen de santé scolaire obligatoire, 4 % des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée contre 23 % des enfants d’ouvriers.

Ces inégalités sociales dans l’enfance sont pénalisantes pour la santé bucco-dentaire. D’une part, les habitudes de soins et de suivi régulier non prises dans l’enfance auront plus de mal à s’acquérir à l’âge adulte.

C’est d’autant plus désolant qu’une identification précoce des problèmes dentaires permet d’éviter des traitements lourds et coûteux ensuite.

Rappelons enfin qu’une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir des conséquences graves sur l’état de santé général, physique comme psychologique (maladies cardio-vasculaires, obésité…).

L’occasion de rappeler que, pour remédier à ces inégalités, l’Assurance-maladie a lancé en 2007 le programme de prévention « M’T’Dents ».

M’T dents c’est un examen bucco-dentaire pour faire vérifier la santé de ses dents. Cet examen est gratuit, intégralement pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie et sans avoir à faire l’avance des frais. En clair, et pour faire court, c’est un rendez-vous de prévention chez le dentiste pour vérifier si tout va bien.

Sont concernés les enfants et adolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans, âges les plus exposés aux caries. Attention il s’agit de rendez-vous complémentaires des visites habituelles chez le dentiste.

Les parents des enfants concernés reçoivent un mois avant la date anniversaire vous un courrier d’invitation de l’Assurance Maladie pour un rendez-vous de prévention dentaire.

Pour plus de détails, cliquez ici


News Santé

Les bienfaits de la canneberge confirmés

Les bienfaits de la canneberge pour prévenir les infections urinaires ont été confirmés par des chercheurs québécois, qui affirment aussi que des dérivés du petit fruit rouge pourraient freiner la propagation des bactéries pathogènes dans les dispositifs médicaux implantables.

  • La consommation de produits à base de canneberges est associée à la prévention des infections urinaires depuis plus de 100 ans.
  • Ce n’est que depuis quelques années seulement que des études ont confirmé son rôle protecteur en empêchant les bactéries d’adhérer à la paroi des voies urinaires grâce à un phénomène chimique.
  • Les mécanismes par lesquels la canneberge modifie le comportement des bactéries demeuraient un mystère.

La Pre Nathalie Tufenkji et ses collègues du département de génie chimique de l’Université McGill au Canada ont fait la lumière sur ces mécanismes biologiques.

Ils ont découvert que la poudre de canneberge inhibe la capacité à se propager de la bactérie Proteus mirabilis, souvent montrée du doigt dans les infections urinaires compliquées.

Leurs travaux montrent aussi que l’augmentation des concentrations de cette poudre réduit la production bactérienne d’uréase, une enzyme contribuant à la virulence des infections.

En outre, ces résultats laissent à penser que les dérivés de la canneberge pourraient prévenir la colonisation bactérienne de dispositifs médicaux comme les cathéters.

« Si l’apport de la canneberge sur les organismes vivants doit faire l’objet d’études plus poussées, les résultats que nous avons obtenus témoignent du rôle que la consommation de ces petites baies pourrait jouer dans la prévention des infections chroniques. » – Pre Nathalie Tufenkji

Les résultats de ces travaux sont publiés dans le journal canadien de microbiologie et dans la revue Colloids and Surfaces B : Biointerfaces.

Le saviez-vous? Plus de 150 millions de cas d’infections urinaires sont recensés chaque année dans le monde. L’antibiothérapie demeure le traitement standard, mais la résistance aux antibiotiques met en lumière l’importance de mettre au point une nouvelle méthode de lutte contre ces infections.

Les jeunes, en bonne santé… apparente

Les 15-30 ans se déclarent plutôt en bonne santé… même s’ils sont de plus en plus nombreux à fumer et à consommer de l’alcool, surtout lors de fêtes. Sans oublier qu’ils sautent fréquemment le petit-déjeuner et dorment de moins en moins… C’est en substance les principaux constats tirés du Baromètre Santé Jeunes 2010 publié ce mercredi.

« Comment va la France de demain ? » Pour répondre à cette question, l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) réalise depuis quelques années des baromètres Santé, centrés notamment sur les 15-30 ans. Et cela auprès d’un panel représentatif de la population française. L’occasion de « dresser un portrait de la jeunesse et de sa santé dans toute sa diversité », comme le souligne cet institut qui dépend du ministère de la Santé.

Une impression de bonne santé. Globalement, 96% des interrogés se déclarent en « bonne santé ». Ils sont également 48% à se dire en « excellente santé ». Cette perception tend toutefois à diminuer avec l’avancée en âge. La proportion passe par exemple de 59% chez les 15-19 ans à 38% parmi les 26-30 ans.

Le dentiste boudé… Huit jeunes sur dix ont également déclaré avoir consulté leur médecin généraliste au moins une fois dans l’année. Une proportion encourageante… relativisée par les auteurs de ce Baromètre : « il est probable qu’une partie de ces visites s’explique par un motif administratif : certificat d’aptitude au sport, certificat de vaccination… » En revanche, la visite annuelle chez le dentiste est effectuée par seulement un jeune sur deux.

Pas envie d’arrêter de fumer… En matière de produits psychoactifs, les 15-30 s’estiment « plutôt bien informés » notamment sur les risques. Ils sont pourtant plus nombreux à fumer (44% de fumeurs dont 36% de fumeurs réguliers). « Après 10 ans de diminution régulière entre 2005 et 2010, la consommation de tabac est repartie à la hausse », souligne l’INPES. Ils apparaissent également peu concernés par des perspectives de (…) Lire la suite sur destinationsante.com

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Une gomme à mâcher pour maigrir?

À ce jour, les médicaments pour maigrir qui ont été mis sur le marché étaient le plus souvent des coupe-faim basés sur des amphétamines stimulantes. Ces dernières comportent toutefois des risques d’effets secondaires graves tels que l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque. Ces médicaments ont d’ailleurs, un à un, été retirés du marché dans la plupart des pays en raison de ces effets secondaires.

Robert Doyle de l’Université de Syracuse et ses collègues ont adopté une approche différente. Ils se sont centrés sur le peptide YY (PYY) qui est une hormone libérée par les cellules qui tapissent l’intestin suite à l’absorption de nourriture ou en réponse à l’exercice. L’hormone voyage dans la circulation sanguine pour atteindre l’hypothalamus qui intervient dans la régulation de la faim, la soif, la température corporelle et le sommeil.

Des études précédentes ont montré que des injections de PYY supprimaient l’appétit et entrainaient une réduction de 30% de la consommation de calories chez des personnes minces et obèses.

Les chercheurs ont réussi une étape cruciale pour en faire un médicament oral en liant le peptide avec la vitamine B12 pour le protéger d’une destruction par les enzymes de l’estomac. Une étude sur des animaux a montré que le peptide se rend bel et bien dans la circulation sanguine. Reste à s’assurer de les effets sur l’appétit et la consommation de calories sont les mêmes que dans le cas d’une administration par injection.

Avoir un chien à la maison, c’est bon pour la santé

Une étude de l’American Heart Association montre que la présence d’un chien réduit les risque de diabète et de maladies cardiovasculaires. Promener son chien quotidiennement améliore le bien-être émotionnel, le bien-être physique, la qualité de vie et la perception de soi. Ce rôle bénéfique se retrouve aussi bien chez les adolescents que les personnes âgées.

Les chercheurs de l’American Heart Association ont observé les données médicales de près de 5.200 Américains sur plusieurs années pour s’apercevoir que les possesseurs d’animaux de compagnie, et particulièrement des chiens, sont plus actifs que les personnes qui n’en possèdent pas.

« Avoir un chien est associé à un risque plus faible de maladie cardiovasculaire », a déclaré le docteur Glenn Levine. La raison est simple : ils promènent leur chien. Cette activité physique est primordiale en prévention primaire des maladies cardiovasculaires mais également en prévention secondaire. Elle intervient également dans le traitement de la dyspnée au cours de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Elle joue un rôle fondamental pour éviter le gain de poids et elle réduit le risque de certains cancers (colorectal, sein, endomètre, poumon, prostate).

Des études épidémiologiques modernes ont montré que la pratique d’une activité physique diminue d’un tiers le risque de mortalité prématurée, améliore le bien-être émotionnel, le bien-être physique, la qualité de vie et la perception de soi. Il est également montré que la qualité de vie des malades chroniques se trouve améliorée, ainsi que celle de certaines catégories de handicaps, lorsque l’accompagnement est satisfaisant.

SANTÉ : Bientôt la fin des cheveux blancs ?

Une équipe internationale de chercheurs vient de mettre au point un nouveau traitement pour lutter contre les cheveux gris et le vitiligo. A l’heure actuelle, on ne connait pas encore la date de la mise sur le marché de ce nouveau produit qui pourrait améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes souffrant de vitiligo mais également permettre de lutter contre les effets du temps en repigmentant les cheveux gris.

Le péroxyde d’hydrogène est une molécule chimique qui s’accumulerait à la base du cheveu, conduisant à la perte de sa coloration. Ce nouveau traitement est composé d’une enzyme catalase modifiée, qui a la propriété d’agir en inversant le stress oxydatif qui est responsable de la décoloration des cheveux et la dépigmentation de la peau. Grâce à ce produit, en rétablissement les niveaux d’enzymes anti-oxydantes, les chercheurs sont parvenus à repigmenter la peau et les cils des patients. Ce produit permettrait, selon les chercheurs d’origine hollandaise, allemande et britannique, de repigmenter non seulement les cheveux gris mais également la peau. Explication.

Pour parvenir à mettre au point ce produit miracle, les scientifiques ont travaillé avec 2411 patients atteint de vitiligo. Le vitiligo, qui touche 0,5 % de la population dans le monde, est une maladie de l’épiderme qui se caractérise par des taches blanches de dépigmentation qui apparaissent et s’étendent sur la peau. Dans les stades les plus tardifs de cette maladie, une dépigmentation des cheveux ou des poils peut aussi être observée. Se développant souvent avant l’âge de vingt ans, le vitiligo a le plus souvent comme cause une cause génétique soit un stress très important.

Si cette affection n’est pas douloureuse, les taches blanches sont très sensibles au soleil dont il faut se protéger. De plus, elle peut provoquer certaines contrariétés au niveau physique et social raison pour laquelle l’annonce d’un traitement pour soigner cette maladie est une bonne nouvelle pour les personnes qui en souffrent.

Le traitement en question découvert par les scientifiques est composé d’une enzyme catalase modifiée, qui a la propriété d’agir en inversant le stress oxydatif qui est responsable de la décoloration des cheveux et la dépigmentation de la peau. Grâce à ce produit, en rétablissement les niveaux d’enzymes anti-oxydantes, les chercheurs sont parvenus à repigmenter la peau et les cils des patients.

A l’heure actuelle, on ne connait pas encore la date de la mise sur le marché de ce nouveau produit qui pourrait améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes souffrant de vitiligo mais également permettre de lutter contre les effets du temps en repigmentant les cheveux gris.

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Top Actus Santé

La fish pedicure présente des risques pour la santé

Se faire nettoyer et masser les pieds par des petits poissons de l’espèce de Garra Rufa est très à la mode aujourd’hui dans certains instituts de beauté. Cette pratique pourrait pourtant présenter certains risques pour la santé comme le risque d’infection, par exemple. C’est la raison pour laquelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a tenu à avertir des risques liés à la « fish pedicure » et souhaite également que cette méthode soit encadrée par une règlementation.

Cette pratique, née dans les pays asiatiques, tend peu à peu à se développer en Europe. En France, ce sont près d’une centaine d’établissements qui proposent actuellement cette technique. L’Anses vient de réaliser une étude sur la « fish pedicure » qui montre que le fait de tremper les pieds dans un bac d’eau qui contient des poissons de l’espèce Garra rufa pourrait transmettre certains agents pathogènes par le biais de l’eau.

Ces agents qui peuvent être d’origine humaine ou animale font surtout courir un risque d’infection aux personnes qui ont des lésions cutanées aux pieds, qui ont un épaissement de la peau d’origine mycosique, qui sont immunodéprimées ou encore atteintes de diabètes. Elles peuvent aussi, surtout si elles contractent des infections, contaminer l’eau. L’une des limites de cette pratique est le fait de ne pas pouvoir maintenir une eau désinfectante dans les bacs qui tueraient les poissons.

Au vu des résultats de cette enquête, l’Anses suggère de sensibiliser le public aux risques de la « fish pedicure, mais également de mettre en place un contrôle de la qualité de l’eau et de faire une surveillance sanitaire des poissons. La formation des professionnels est également nécessaire.

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Top Actus Santé

Le régime méditerranéen : que du bon pour votre santé !

huileolive

« Le régime méditerranéen : que du bon pour votre santé ! » par le Docteur Erard de Hemricourt. Ceux qui s’intéressent un tant soit peu à leur santé et leur alimentation savent qu’il existe des aliments à privilégier et d’autres à éviter. C’est le principe même du régime méditerranéen dont les acquis avaient déjà été confirmés dans le passé en particulier par la célèbre étude dite de Lyon qui évaluait l’impact de ce type de nutrition dans la prévention secondaire d’événements cardiovasculaires.

D’après cette étude, un régime méditerranéen typiquement constitué de beaucoup de fruits et légumes, de noix, d’huile d’olive, de viande blanche et de poisson et de peu de viande rouge, d’alcool ou de produits laitiers permettait de réduire de manière importante tout risque d’événements cardiovasculaires en prévention secondaire, c’est-à-dire après la survenue d’un problème médical.

Il restait à ce jour à montrer l’intérêt d’un tel régime non plus en prévention secondaire mais en prévention primaire, chez des individus n’ayant pas encore développé de problèmes cardiaques. C’est ce que vient de faire l’équipe du Docteur Ramon Estruch dans un article publié le mois dernier dans la revue ‘New England Journal of Medicine’ (Ramón Estruch et al. Primary Prevention of Cardiovascular Disease with a Mediterranean Diet. New England Journal of Medicine, 368 ;14 -2013).

L’étude PREDIMED, c’est son nom, avait pour but justement d’évaluer l’impact du régime méditerranéen sur un ensemble d’individus n’ayant pas souffert de pathologie cardiovasculaire mais présentant par contre des facteurs de risques tels que diabète de type II ou une association d’au moins trois facteurs parmi les suivants : tabagisme, hypertension, élévation des LDL, diminution des HDL, excès de poids ou obésité.

Précisons également que cette étude espagnole, a reposé sur un ensemble de 7447 personnes âgées de 55 à 80 ans et que celle-ci a été randomisée et multicentrique (plusieurs centres médicaux). L’ensemble de la population étudiée a été réparti de manière égale en trois groupes en fonction du type d’alimentation consommée : soit un régime méditerranéen supplémenté en huile d’olive, soit un régime méditerranéen supplémenté en noix, soit un régime dit de contrôle (où il était simplement recommandé de réduire la consommation de graisses).

Le critère d’analyse principal, et c’est là un élément crucial de ce type d’étude, n’était pas la réduction du taux de cholestérol ou de l’hypertension mais bien un événement réel et concret comme la survenue d’un infarctus, d’un accident vasculaire cérébral ou d’un décès d’origine cardiovasculaire. L’étude a été stoppée au bout d’une médiane de 4,8 ans, officiellement en raison de l’impact positif net et réel de l’alimentation sur la santé des individus suivis.

En effet, d’après les résultats récoltés au bout de la période d’étude, les régimes supplémentés soit en huile d’olive soit en noix ont entraîné une réduction de 3 événements cardiovasculaires majeurs par rapport au groupe de contrôle (rapportés à un total de 1000 personnes/années). Ce chiffre absolu, peu significatif, ne doit pas cacher la réduction relative, beaucoup plus significative de 30 % ! Cela signifie tout simplement que les individus qui consomment un régime méditerranéen particulier (soit le premier type soit le second) s’exposent à une réduction de 30 % de souffrir d’un événement cardiaque majeur.

D’après les commentaires de l’auteur, ce résultat pourrait expliquer pourquoi la mortalité cardiovasculaire rencontrée dans les pays du bassin méditerranéen est nettement moindre comparativement aux pays d’Europe du Nord.

Bien que le nombre d’événements cardiovasculaires majeurs ait été assez limité et tenant compte d’une durée d’étude assez brève (seulement 5 ans), les résultats actuels ne peuvent qu’encourager l’ensemble de la population à faire attention à leur type d’alimentation et éviter au maximum tous les pièges de la nutrition ‘moderne’.

Et comme le dit lui-même le Dr Estruch : « Nous recommandons à tous nos patients à haut risque cardiovasculaire de consommer un régime méditerranéen classique. Un régime pauvre en graisse n’est pas la bonne protection contre les maladies cardiovasculaires, même chez les patients obèses. Selon nos données, un régime méditerranéen traditionnel est beaucoup plus utile ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Photo ©Véronique PAGNIER/One Work


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