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De grandes variations dans les connaissances scientifiques de la population américaine (comparez-vous en passant le test)

Une étude, menée par le Pew Research Center, a évalué les connaissances qu’ont les Américains de faits précis liés aux sciences de la vie et de la terre ainsi qu’à d’autres domaines des sciences physiques.

L’enquête a été menée auprès de 4 464 personnes statistiquement représentatives de la population américaine.

Environ 8 personnes sur 10 (79 %) ont correctement indiqué que la résistance aux antibiotiques est une préoccupation majeure liée à la surconsommation d’antibiotiques.

Une proportion semblable (76 %) savait qu’une période d’incubation est la période pendant laquelle une personne a une infection mais ne présente aucun symptôme.

La question la plus difficile portait sur les principaux composants des médicaments antiacides qui aident à soulager un estomac trop acide ; 39 % ont répondu correctement qu’il s’agit de bases (substance alcaline qui neutralise l’acidité).

Environ 4 personnes sur 10 (39 %) ont obtenu entre 9 et 11 bonnes réponses et étaient classées comme ayant des connaissances scientifiques élevées. Environ le tiers (32 %) étaient classées comme ayant des connaissances scientifiques moyennes (5 à 8 bonnes réponses) et environ 3 sur 10 (29 %) faisaient partie du groupe ayant des connaissances scientifiques faibles (0 à 4 bonnes réponses).

« Cette enquête fait le point sur la mesure dans laquelle le public partage une compréhension commune des faits et des processus scientifiques », a déclaré Cary Funk, directeur de recherche au Pew Research Center.

Les personnes ayant un diplôme d’études supérieures ont obtenu environ 4 questions correctes de plus, en moyenne, que celles ayant un diplôme d’études secondaires ou moins (9,1 contre 5). Environ 7 personnes sur 10 (71 %) titulaires d’un diplôme d’études supérieures ont répondu correctement à au moins 9 des 11 questions. Alors qu’environ 2 personnes sur 10 (19 %) ayant un diplôme d’études secondaires ou moins ont réussi aussi bien.

Des différences ethniques étaient constatées. Les Blancs ont obtenu en moyenne 7,6 bonnes réponses sur 11 ; les Hispaniques, 5,1 et les Noirs, 3,7. Environ la moitié des Blancs (48 %) étaient classés comme ayant des connaissances scientifiques élevées, contre 23 % des Hispaniques et 9 % des Noirs.

Les hommes obtenaient généralement de meilleurs résultats que les femmes. En moyenne, les hommes ont répondu correctement à 7,4 questions et les femmes à 6,0. Environ la moitié des hommes (49 %) ont obtenu au moins 9 points, comparativement à 30 % des femmes.

Toutefois, les différences n’étaient pas uniformes d’une question à l’autre. Par exemple, les hommes et les femmes étaient à peu près aussi susceptibles d’affirmer que la résistance aux antibiotiques est une préoccupation majeure liée à la surconsommation de ces médicaments (80 % et 77 %). Cependant, plus d’hommes (66 %) que de femmes (46 %) reconnaissaient que l’insertion d’un gène dans une plante est un exemple de génie génétique.

L’enquête incluait deux questions portant sur la compréhension des processus scientifiques. Six personnes sur 10 (60 %) ont répondu correctement que l’ajout d’un groupe témoin était la meilleure option sur quatre pour vérifier l’efficacité d’un médicament.

Dans une question supplémentaire, qui ne faisait pas partie de l’échelle de 11 questions, les 2/3 des Américains (67 %) ont répondu que la méthode scientifique « produit des résultats qui sont censés être continuellement testés et mis à jour au fil du temps » contre 15 % qui ont répondu que la méthode produit des principes fondamentaux et des vérités immuables, et 17 %, qu’ils n’étaient pas certains.

PASSER LE TEST sur le site du Pew Research Center : How much do you know about science topics? (Suggestion : utiliser le traducteur automatique de votre navigateur au besoin.)

1/4 à 1/3 des Occidentaux ignorent que la Terre tourne autour du Soleil ! Voyez votre score à 10 questions en sciences

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Pew Research Center.
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Sports : les gazons synthétiques inquiètent des scientifiques

Des scientifiques s’interrogent sur les effets des gazons synthétiques des terrains de sport pour la santé, rapporte Radio-Canada.

Les petites billes noires, qui se retrouvent immanquablement dans les chaussures, chaussettes et vêtements, sont des pneus de voiture recyclés et broyés. En moyenne, on retrouve 20 000 pneus dans chaque terrain.

Soccer Québec recense 225 de ces terrains dans la province, rapporte Radio-Canada. Des dizaines d’autres sont utilisés pour le football.

Ces terrains inquiètent l’entraîneuse de soccer Amy Griffin, ancienne gardienne de l’équipe nationale américaine qui entraîne l’équipe de l’Université de Washington depuis 22 ans.

« “On retrouve les granulats dans nos yeux, dans notre bouche, sur nos éraflures, a expliqué Griffin à Radio-Canada Sports. (…) Après nos entraînements, j’oblige mes joueuses à prendre une douche et à mettre leurs vêtements au lavage avant d’aller en classe.”

Griffin craint que les granulats de pneus puissent causer le cancer. Elle a commencé à avoir des doutes en 2009 quand elle s’est rendu compte que deux gardiennes de but de la région avaient développé des lymphomes. Depuis, elle a rencontré neuf autres personnes dans la même situation, et huit d’entre elles étaient des gardiennes.

Elle recense depuis les cas de cancer parmi les athlètes passant de longues heures sur les gazons artificiels. Sa liste, non scientifique, contient aujourd’hui 253 noms. Parmi les joueurs de soccer, près de 60 % sont des gardiens, alors qu’ils ne représentent que 10 % des membres des équipes.

L’organisme Environment and Human Health Inc., composé d’une dizaine de scientifiques de la santé, a financé une étude du professeur Gaboury Benoit, chimiste à l’École de foresterie et d’études environnementales de l’Université Yale.

On a encore du mal à le quantifier, mais je suis convaincu, dit-il, qu’ils constituent un risque, surtout pour les jeunes enfants, a affirmé Gaboury Benoit. Notre étude a trouvé une centaine de substances chimiques dans les granulats de pneus et une vingtaine d’entre elles sont des agents cancérigènes et autant sont des irritants pour le système respiratoire.”

Le chimiste s’inquiète surtout de la présence des HAP, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, un groupe de contaminants de l’environnement reconnu prioritaire au Canada, selon l’Institut national de santé publique du Québec. »

Les résultats d’une grande étude, amorcée en 2015, menée par trois agences gouvernementales américaines, dont l’Agence de protection de l’environnement, sont attendues au cours des prochains mois.

Sur le site de Radio-Canada : Des scientifiques s’interrogent sur les effets des gazons synthétiques pour la santé.

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Des scientifiques dénoncent le déni européen face au danger des perturbateurs endocriniens

Le 1er décembre 2016.

Cent scientifiques de renom se sont associés pour publier une tribune dans Le Monde, dans laquelle ils dénoncent le laxisme européen en matière de réglementation sur les perturbateurs endocriniens.

L’Europe cède face aux lobbys industriels

La politique européenne en matière de régulation des perturbateurs endocriniens n’est pas assez dure et les experts s’inquiètent des conséquences dramatiques que ce laxisme pourrait avoir sur la santé de chacun. Dans une tribune publiée sur Le Monde, cent scientifiques se sont réunis pour dénoncer la dangerosité de ces substances encore autorisées dans de nombreux produits cosmétiques, alimentaires mais également dans des matériaux de construction et d’ameublement.

Ces scientifiques estiment notamment que les politiques minimisent gravement l’impact des perturbateurs endocriniens sur l’organisme des consommateurs. Ils cèdent ainsi au lobby des industriels en éludant les nombreuses études qui ont été rédigées sur le sujet et qui prouvent que les perturbateurs endocriniens peuvent altérer le fonctionnement normal d’un organisme. Ces derniers sont reconnus pour leur impact sur le développement des allergies, l’augmentation de la prévalence de certains cancers, le développement de déformations génitales chez les nouveau-nés et la baisse de qualité du sperme chez l’homme.

Réduire l’exposition de chacun aux perturbateurs endocriniens

Ces scientifiques n’hésitent pas à parler de « menace mondiale pour la santé » tant les données actuelles montrent les dégâts considérables que ces polluants peuvent engendrer, notamment durant « certaines périodes du développement, pendant la grossesse ou la puberté, lorsque notre organisme est particulièrement vulnérable ». « Jamais l’humanité n’a été confrontée à un fardeau aussi important de maladies en lien avec le système hormonal : cancers du sein, du testicule, de l’ovaire ou de la prostate, troubles du développement du cerveau, diabète, obésité, non-descente des testicules à la naissance, malformation du pénis et détérioration de la qualité spermatique », s’alarment les chercheurs.

Ces derniers estiment que la seule solution valable pour enrayer ce fléau serait de légiférer strictement sur l’utilisation de ces substances nocives afin de réduire au maximum l’exposition de la population.

À lire aussi : Femmes enceintes, méfiez-vous des perturbateurs endocriniens !

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Arrêter de fumer donne faim, des scientifiques en apportent la preuve

Le 9 septembre 2016.

Prendre du poids est-il inévitable lorsqu’on arrête de fumer ? Une récente étude vient de démontrer le rôle du tabac sur l’hormone qui contrôle la faim.

Le tabac modifierait l’action de la ghréline

Lorsqu’elles envisagent d’arrêter de fumer, de nombreuses personnes redoutent de prendre du poids. Plusieurs études ont en effet déjà prouvé que l’arrêt de la cigarette impliquait souvent la prise de quelques kilos. Une étude grecque, dont les conclusions ont été présentées lors du Congrès international de la Société respiratoire européenne (ERS), vient de démontrer le rôle joué par la cigarette sur l’hormone de la faim, la ghréline.

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont mené une expérience sur 14 hommes, tous fumeurs. Ces participants ont été séparés en deux groupes et tous ont dû passer une nuit sans manger ni fumer. Le lendemain, le premier groupe a été autorisé à fumer, tandis que les participants du deuxième groupe pouvaient tenir leur cigarette et faire semblant de la fumer, sans jamais l’allumer. À l’issue de cette période, les 14 personnes étaient invitées à se rapprocher d’un buffet pour se nourrir.

Les fumeurs mettent plus de temps à être rassasiés

Devant l’étalage de nourriture, les scientifiques ont observé le comportement des participants, en analysant notamment leur appétit et les aliments qu’ils sélectionnaient. En parallèle, des analyses de sang ont été effectuées chez les hommes des deux groupes, afin de déterminer les changements hormonaux liés à l’expérience.

Les scientifiques ont alors observé que les fumeurs avaient ingéré 152 calories, en moyenne, de moins que les autres. L’analyse de sang des non-fumeurs a par ailleurs démontré que leur taux de ghréline mettait davantage de temps à disparaître. Or, cette hormone apparaît avec la faim et disparaît lorsque la personne a suffisamment mangé pour indiquer au cerveau le sentiment de satiété. Les non-fumeurs mettraient donc plus de temps à être rassasiés, ce qui expliquerait la prise de poids qui suit l’arrêt de la cigarette.

Vous aimerez aussi : Arrêt du tabac : que manger ?

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Coca-Cola finance des scientifiques pour semer le doute sur les méfaits du sucre

Coca-Cola finance, à coup de millions de dollars, des scientifiques qui diffusent le message que l’obésité est plus due au manque d’exercice physique qu’au régime alimentaire et à la consommation de sucre, rapporte le New York Times.

La stratégie survient alors que les ventes de boissons gazeuses ne cessent de baisser et que plusieurs autorités de santé ont entrepris de mieux sensibiliser la population aux méfaits du sucre.

Coca-Cola a notamment financé le Global Energy Balance Network, un organisme sans but lucratif qui fait la promotion de l’idée que les gens soucieux de leur poids sont trop obsédés par leur alimentation et n’accordent pas assez d’importance à l’exercice.

Et ce, alors que les experts s’entendent de plus en plus pour dire que l’alimentation a un impact beaucoup plus important que l’exercice sur le poids.

Par exemple, rappelle Barry M. Popkin, professeur de nutrition à l’Université de Caroline du Nord, une canette de 12 onces (355 ml) de Coca-Cola contient 140 calories et environ 10 cuillères à thé de sucre. Il faut marcher près de 5 Km pour brûler ces calories.

Les niveaux d’activité physique dans les pays occidentaux sont restés stables au cours des trois dernières décennies, alors que les taux d’obésité ont explosé, soutenaient par exemple Aseem Malhotra directeur scientifique de l’organisme Action on Sugar et ses collègues dans le British Journal of Sports Medicine en avril dernier.

Une récente analyse des études portant sur les boissons, publiée dans la revue Plos One et citée par l’article du New York Times, montre que celles qui sont financées par Coca-Cola, PepsiCo, l’American Beverage Association et l’industrie du sucre sont 5 fois plus susceptibles de ne pas trouver de lien entre les boissons sucrées et la prise de poids que celles dont les auteurs ne rapportent pas de conflits d’intérêts.

Le financement offert par Coca-Cola à d’éminents chercheurs rappelle les tactiques utilisées par l’industrie du tabac qui enrôlait des experts pour devenir des « marchands de doute » sur les dangers du tabagisme pour la santé, note Barry Popkin.

Mentionnons que les mêmes stratégies de création d’apparences de doute scientifique sont également utilisées en ce qui concerne le climat.

Psychomédia avec sources : New York Times, British Journal of Sports Medicine.
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Le régime basé sur le groupe sanguin est non fondé, selon les scientifiques

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Le régime alimentaire se basant sur le groupe rhésus sanguin ne serait pas fondé, selon une équipe de chercheurs canadiens. Le secteur est porteur et ceux qui conçoivent des régimes ne manquent pas d’imagination. Entre le régime chocolat, le régime à base de soupe de choux, le régime Holliwood, le chrono régime, tout est fait pour vendre un produit… sans forcément obtenir les résultats escomptés.

Le régime se basant sur le groupe rhésus sanguin a été conçu par le naturopathe américain Peter D’Adamo, qui a appuyé sa méthode sur son best-seller « Eat Right for Your Type » qu’il a publié en 1996.
De nombreuses célébrités hollyvoodiennes comme Miranda Kerr, Demi Moore ou encore Elizabeth Hurley ont suivi cette méthode pourtant remise en cause par les scientifiques.

Dans une étude de l’Université de Toronto, des chercheurs ont en effet décortiqué la composition de l’alimentation de 1455 jeunes adultes en bonne santé. Ils ont ensuite comparé les informations dont ils disposaient aux aliments décrits dans l’ouvrage du naturopathe en fonction des groupes sanguins.

Les résultats de cette analyse montrent que le régime se basant sur les groupes sanguins n’a pas de fondement clair.

Plus encore, l’hypothèse de Peter d’Adamo, selon laquelle des aliments réagiraient de manière différentes dans l’organisme selon le groupe sanguin de la personne serait fausse. Le naturopathe prônait en effet dans son livre, pour perdre du poids ou réduire son risque de maladies chroniques, de consommer certains aliments et d’en éviter d’autres selon son groupe rhésus.

Son ouvrage, qui a été vendu à plus de 5 millions d’exemplaires, traduit dans une cinquantaine de langue, indiquait par exemple aux personnes du groupe sanguin 0 de privilégier les protéines Par exemple, et de réduire les céréales et les produits laitiers.

Des études antérieures, et notamment une étude publiée l’année dernière dans la revue American Journal of Clinical Nutrition avaient déjà montré que ce régime n’était pas fondé. Encore un régime
à mettre aux oubliettes !

Le régime basé sur les groupes sanguins n'est pas fondé

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