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Coronavirus : quelle situation dans les établissements scolaires ?

Coronavirus : quelle situation dans les établissements scolaires ?

Les établissements scolaires continuent d’accueillir les élèves, grâce à la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé. Cependant, au vu de la circulation du coronavirus, les mesures sont ajustées.

Des écoles fermées

En cette période épidémique, le Ministère de l’Éducation détaille les procédures à appliquer en cas de suspicion ou de contamination confirmée à la Covid-19. Une salle de classe peut être fermée à partir de 3 cas de Covid. Lorsque la circulation du coronavirus est très active et localisée, le ministère préconise de fermer l’établissement scolaire. C’est le cas de l’école Louisette Wattiez du Plessis-Belleville, sur ordre de la préfecture de l’Oise, du 18 au 26 janvier 2021. En effet, 27 cas de Covid-19 ont été détectés, dont 22 élèves et 5 adultes. Ce n’est pas la seule structure éducative fermée en France. A ce jour, le 20 janvier :

  • 22 structures scolaires sont fermées sur 61 500, soit 0,03 % des établissements, dont 20 écoles, 1 collège et 1 lycée ;
  • 138 classes sur 528 400 sont fermées dans des structures scolaires ouvertes, soit 0,02 %.

Sur les sept derniers jours :

  • 7 782 cas de Covid-19 chez les élèves sont confirmés sur 12 400 000 élèves, soit 0,06 % (+ 1 238 en 24h) ;
  • 1 136 personnes ont contracté sur 1 162 500 personnels éducatifs, ce qui représente 0,09 % (+ 198 en 24h).

Le protocole dans les établissements et les cantines

Le protocole sanitaire dans les établissements scolaires est en application depuis plusieurs mois déjà. Il repose sur de grands principes :

  • respect des gestes barrière ;
  • port du masque pour les adultes et les élèves dès le CP ;
  • hygiène des mains ;
  • nettoyage et aération des locaux ;
  • limitation du brassage.

Depuis jeudi dernier, de nouvelles règles sont en vigueur également dans les cantines scolaires, pour éviter la fermeture des établissements, comme lors du premier confinement en France. La cantine est considérée comme « le maillon faible », favorisant le mélange des élèves de différentes classes. C’est pourquoi les enfants d’une même classe doivent désormais prendre leur repas chaque jour ensemble, sur la même table. Pour ce faire, le temps de service du déjeuner est allongé dans les écoles et pourra l’être dans les collèges. Par ailleurs, les activités sportives extra-scolaires et scolaires en intérieur sont suspendues pour quelques semaines.

Les tests de dépistage renforcés

Pour faciliter le dépistage de la Covid-19, les élèves et le personnel peuvent bénéficier d’un accès prioritaire aux tests RT- PCR en laboratoire de biologie médicale. Aussi, les tests antigéniques peuvent être réalisés au sein des structures scolaires ainsi que des campagnes, en cas d’apparition de cas, grâce à 1 million de tests qui leur sont dédiés. Le gouvernement a pour objectif de faire 300 000 tests par semaine pour les élèves et le personnel et d’arriver à 1 million d’ici la fin du mois de janvier.

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Conseils pour choisir des fournitures scolaires moins toxiques (Ademe)

Certains produits de la liste d’achat de fournitures scolaires peuvent contenir des composants allergisants, irritants et des substances plus ou moins toxiques.

Voici les recommandations de l’Agence française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) pour faire les bons choix dans les rayons.

L’agence fait le point sur les produits chimiques repérés dans les colles, les stylos, les papiers… et propose des alternatives pour réduire les risques.

Les expositions aux substances toxiques peuvent se faire :

  • par contact cutané : pétrissage des pâtes à modeler, peinture aux doigts, encre et colle sur les mains… ;

  • par ingestion : mordiller les crayons, mâchouiller les capuchons en plastique, des résidus de produit peuvent aussi persister sous et autour des
    ongles des doigts… ;

  • par inhalation : substances volatiles plus ou moins toxiques, émises lors des activités de collage, de peinture, de correction… mais aussi au cours du séchage des dessins, des collages, des peintures ;

  • par voie oculaire : se frotter les yeux avec les mains recouvertes d’encre et de peinture peut être source d’irritations ; les éclaboussures ou émanations de certains produits risquent également de provoquer des inflammations ou des lésions.

L’agence recommande d’acheter les produits les plus simples et les moins odorants, éviter les marqueurs très émissifs, gommes et feutres parfumés…

Elle recommande de privilégier :

  • les colles à base d’amidon et en bâton plutôt que liquide (marquage CE) ;

  • les peintures aquarelles plutôt qu’acryliques (marquage CE) ;

  • les correcteurs en ruban plutôt que liquides ;

  • les feutres, stylos et rollers non parfumés (label NF Environnement) ;

  • les crayons en bois naturel et non verni (label NF Environnement) ;

  • les cahiers, feuilles de papier avec l’Écolabel européen ou le label Ange Bleu ;

  • les gommes sans phtalate, ni latex, ni parfum (label NF Environnement)  ;

  • les marqueurs effaçables plutôt que permanents (label NF Environnement) ;

  • les pâtes à modeler nons parfumées (marquage CE).

Certains composants nocifs à repérer dans la composition sont :

  • Les conservateurs fortement allergisants

    De nombreuses substances peuvent être ajoutées dans les fournitures scolaires afin d’améliorer leur conservation. Parmi celles-ci :

    • les isothiazolinones, notamment la CMIT (chlorométhylisothiazolinone) et la MIT (méthylisothiazolinone), seules ou mélangées : depuis l’émergence de la méfiance vis-à-vis des parabens, ces substances allergisantes cutanées sont présentes dans de nombreux produits domestiques et professionnels, ce
      qui explique l’explosion des eczémas de contact aux isothiazolinones ;

    • le bronopol et le formaldéhyde : ils augmentent les réactions allergiques.

  • Les composés toxiques pour le système nerveux

    Des substances peuvent déclencher vertiges et somnolence :

    • les cétones, par exemple l’acétone (ou propanone)… ;

    • des alcools, par exemple l’éthanol, le propanol… ;

    • des hydrocarbures : hexanes, heptanes, toluène, xylène…

Pour limiter les risques lors de l’utilisation, l’agence rappelle de :

  • lire les étiquettes et respecter les recommandations d’usage du produit ;

  • de bien reboucher les différents contenants après utilisation ;

  • de ne pas manger et boire en utilisant les fournitures scolaires ;

  • de se laver les mains après avoir terminé l’activité de peinture, de dessin ou de collage ;

  • de ne pas mettre les pinceaux et autres matériels à la bouche ;

  • de veiller à bien aérer les pièces lors de l’utilisation de certains produits émissifs dans l’air comme la colle, la peinture, les feutres, les vernis…

Plus de détails sur le site de l’Ademe.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Ademe.
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Ces substances toxiques qui se cachent dans les fournitures scolaires

Ces substances toxiques qui se cachent dans les fournitures scolaires

Le 1er septembre 2017.

Les agents toxiques sont partout et même dans les produits destinés aux enfants, comme les fournitures scolaires. Le magazine 60 millions de consommateurs a mené l’enquête.

Des substances nocives et des allergènes dans les stylos

Vous avez pensé à faire tri dans vos savons et vos shampoings, également dans vos produits managers, mais savez-vous que la chasse aux substances toxiques doit aussi se faire dans les fournitures de vos enfants ? C’est ce que révèle le magazine 60 millions de consommateurs dans sa dernière enquête. Selon ces travaux, on trouverait des substances nocives et des allergènes dans les encres, les colles, les stylos ou les crayons que les enfants aiment mâchouiller…

« Tout le matériel scolaire parfumé est à proscrire », notent les auteurs de cette enquête. « Pour les gommes, dans l’idéal, préférez celles en caoutchouc naturel, si vous n’êtes pas allergique, sinon synthétique. » Côté colles, on peut se tourner vers des « colles à l’eau » ou « avec des bases végétales ». Vous devrez par ailleurs être attentif à la mention « sans solvant » sur les emballages de vos produits.

Se méfier de certains pictogrammes

Cela paraît aberrant de trouver ce type de substances dangereuses dans des produits destinés aux enfants, mais certains industriels sont plus préoccupés par la multiplication de l’offre et par l’aspect ludique ou insolite de leurs produits que par la santé du consommateur. Le magazine conseille notamment d’éviter d’acheter les correcteurs liquides, appelés communément « blanco », et de leur préférer les « souris ».

Sur certains stylos, on trouve des pictogrammes (irritant, inflammable, nocif pour l’environnement). Si c’est le cas, ne prenez pas ces produits. Enfin, le magazine recommande de préférer les cahiers à spirales aux cahiers reliés avec de la colle, qui contient souvent des solvants et autres composés organiques volatils. Au total, sur 52 produits testés, 19 contenaient des composés cancérogènes, toxiques ou allergisants. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les couches contiennent des substances toxiques pour les bébés

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Endométriose : infirmières scolaires et professeurs bientôt formés

Le 29 juin 3016.

Lundi 27 juin, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé que les infirmières scolaires et les professeurs, mais aussi les collégiennes et les lycéennes, bénéficieront d’une sensibilisation à l’endométriose.

Première cause d’infertilité chez les femmes

L’endométriose touche une à deux femmes sur dix, soit plus de 2 millions de femmes en France. Cette maladie, qui se caractérise par de violentes douleurs pendant les règles, peut avoir des conséquences dramatiques, notamment en matière de fertilité. Afin de sensibiliser les jeunes filles dès leur plus jeune âge, le ministère de l’Éducation nationale a signé une convention avec l’association Info Endométriose, afin de lancer une grande campagne d’information et de formation sur le sujet.

Cette connaissance de la maladie est d’autant plus importante, que plus le diagnostic se fait tôt, moins les conséquences seront graves. Actuellement, en moyenne, les femmes attendent 7 ans avant de se faire diagnostiquer. « Nous sommes en 2016, et cependant les maladies féminines restent encore taboues, indicibles, et leurs répercussions sur la vie des femmes bien souvent sous-estimées », a déploré Najat Vallaud-Belkacem, avant de rappeler que l’endométriose était « la première cause d’infertilité chez les femmes ».

L’école a un rôle important à jouer pour sensibiliser les jeunes

Grâce à cette grande campagne d’affichage et de formation, le ministère de l’Éducation nationale espère que les jeunes filles qui souffrent de règles douloureuses seront incitées à consulter le plus tôt possible. « L’école a un rôle important à jouer pour sensibiliser les jeunes à cette maladie dont on parle peu car elle touche à l’intime », a souligné le docteur Chrysoula Zacharopoulou, chirurgienne-gynécologue à l’hôpital Trousseau (Paris XIIe) et présidente de l’association Info Endométriose.

Et d’ajouter : « De l’information sera donnée aux enseignants et au personnel éducatif dans son ensemble. Ils auront à disposition des outils pédagogiques. Nous insisterons particulièrement avec certains enseignants, comme ceux de sport qui ne comprennent pas toujours pourquoi des jeunes filles sont absentes ou se tordent de douleur ».

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