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Au Québec, la prise en charge des autistes est inégale selon les régions

Le 3 novembre 2017.

Au Québec, le diagnostic et la prise en charge des enfants autistes ne sont pas les mêmes selon les régions. Une différence révélée par une étude de l’institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Quelles sont les différences révélées par l’étude ? 

Les résultats de l’étude menée par l’INSPQ sont inquiétants et spécialement pour les parents dont les enfants présentent des retards ou des troubles du développement. Les régions du Québec ne prennent pas toutes en charge de la même façon et avec les mêmes moyens le suivi médical des enfants autistes. 

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu’on identifie moins, qu’on diagnostique moins et probablement qu’on n’offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d’autres », explique Alain Lesage, psychiatre et porte-parole de l’INSPQ sur la question des troubles mentaux et des maladies neurologiques. 

Pourquoi de telles différences selon les territoires ?

La prévalence du TSA varie considérablement d’une région à l’autre, allant de 0,7 % à 1,8 % chez les personnes de 4 à 7 ans, souligne l’étude. 17.000 enfants sont autistes au Québec. En Montérégie, la prévalence est la plus élevée tandis que les chiffres sont les pus bas en Abitibi. Les diagnostics ne sont pas toujours les mêmes : on parle parfois de difficultés de langage au lieu d’autisme. Les zones rurales sont moins riches sur le plan médical et les parents moins sensibilisés.

D’autres enfants sont toujours en attente de diagnostic à cause de listes d’attente très longues, faute de structure et de moyens. Le Québec est pourtant reconnu pour la qualité de son suivi des enfants autistes. Certaines familles françaises ont choisi de s’y installer pour que leur progéniture soit prise en charge très jeune et par des professionnels appliquant des méthodes réputées. 

Maylis Choné

À lire aussi : Autisme : détecter la maladie dans le cerveau des bébés

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Crèmes solaires : les meilleures et les pires selon « 60 Millions »

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a évalué l’efficacité de la protection et la toxicité potentielle de 10 crèmes solaires pour adultes et 9 pour enfants.

La marque Avène (Eau thermale) arrive largement en tête, avec une note de 18/20 chez les enfants comme chez les adultes.

  • Lancaster wet skin sun for kids (9,5/20) contient de l’ethylhexyl methoxycinnamate. La présence de ce filtre UV, considéré comme un perturbateur endocrinien potentiel, « est particulièrement inacceptable> » dans un produit destiné aux enfants, estime le magazine.

  • Le spray hydratant bio Lovea Kids (6,5/20) affiche un indice qui correspond à la catégorie haute protection alors qu’il devrait être classé à faible protection.

Les crèmes solaires pour enfants n’apportent pas plus de garanties en matière de protection et de composition que les autres, précise le magazine. Pourtant, elles coûtent souvent plus cher. Toute la famille peut donc utiliser la même crème solaire.

Des crèmes pour enfants contiennent des filtres solaires qui sont perturbateurs endocriniens potentiels mais aussi des ingrédients susceptibles de provoquer des allergies au soleil (un comble pour une crème solaire !) ou des molécules parfumantes elles aussi potentiellement allergisantes.

Parmi les produits pour adultes, quatre crèmes n’obtiennent pas la moyenne :

  • Bioderma photoderm MAX brume solaire,

  • Lancaster wet skin sun sport,

  • Garnier Ambre solaire sensitive expert+ brume sèche protectrice

  • Clarins spray solaire lait fluide sécurité.

  • Les trois premiers contiennent des perturbateurs endocriniens potentiels et le quatrième affiche un indice qui correspond à une « très haute protection » alors qu’il est à la limite de la catégorie « haute protection ».

C’est le niveau de protection solaire qui doit guider le choix, souligne « 60 Millions ». Pour les enfants – comme pour les personnes à la peau et aux cheveux clairs, qui ne bronzent pas et qui prennent facilement des coups de soleil –, il faudra opter pour un produit haute ou très haute protection.

Le magazine rappelle aussi que la meilleure protection solaire reste celle conférée par les vêtements.

Crèmes solaires pour enfants : plainte pour tromperie contre 5 fabricants (UFC-Que Choisir, 2016)

Pour plus d’informations sur les crèmes solaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, Doctissimo.
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20 conditions de santé particulièrement douloureuses selon le NHS

Le service de santé publique britannique, le National Health Service (NHS), a dressé une liste de 20 conditions de santé qui causent une douleur notoirement sévère. Elles ne sont pas classées par ordre de sévérité.

  1. Zona
  2. Céphalées de Horton (ou céphalées en grappe, algies vasculaires de la face)
  3. Épaule gelée (capsulite rétractile)
  1. Os cassés
  2. Syndrome de douleur régionale complexe (auparavant appelé dystrophie sympathique réflexe)
  3. Crise cardiaque (infarctus)
  4. Disque glissé (douleur lombaire)
  5. Cancer

  6. Arthrite (Actualités)
  7. Migraine (Actualités)
  8. Sciatique
  9. Pierres aux reins
  10. Appendicite
  11. Névralgies trigéminales (douleur faciale du nerf trijumeau)
  12. Pancréatite
  13. Goutte
  14. Endométriose
  15. Ulcère d’estomac
  16. Fibromyalgie (Actualités)
  17. Douleur après une chirurgie

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NHS.
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Une première : un anticancéreux autorisé selon la génétique d’une tumeur plutôt que l’organe affecté

Pour la première fois, l’agence américaine des médicaments a autorisé la commercialisation d’un médicament anticancéreux d’immunothérapie, le Keytruda (pembrolizumab) de Merck, pour des tumeurs ayant un profil génétique spécifique plutôt que des tumeurs localisées sur un organe particulier.

Il est indiqué chez les adultes et les enfants qui ont des tumeurs solides inopérables ou métastatiques portant les biomarqueurs MSI-H et dMMR.

Cette indication couvre les patients atteints de tumeurs solides qui ont progressé après un traitement préalable et qui n’ont pas d’options de traitement alternatives satisfaisantes et les patients atteints d’un cancer colorectal qui a progressé suite au traitement avec certains médicaments de chimiothérapie.

Les tumeurs pouvant porter ces biomarqueurs affectent fréquemment le côlon, les ovaires et le système digestif. Elles touchent aussi les seins, la prostate, la vessie et la thyroïde, précise le communiqué de a Food and Drug Administration (FDA).

L’autorisation est basée sur 5 essais cliniques dans lesquels un total de 149 patients ont reçu le médicament. Parmi eux, 40 % ont connu une diminution partielle ou complète de la tumeur. Les effets secondaires sont nombreux. (Voir le communiqué de la FDA en anglais.)

Le médicament avait déjà été approuvé par la FDA pour le traitement de plusieurs types de cancers comme le mélanome, le cancer avancé du poumon, de la tête et du cou et le lymphome de Hodgkin.

Alors que la chimiothérapie vise à s’attaquer directement à une tumeur avec des produits toxiques, l’immunothérapie vise à aider le système immunitaire à cibler spécifiquement les cellules cancéreuses pour les détruire.

Le Keytruda appartient à la classe des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire PD-1 qui bloquent la protéine PD-1 se trouvant sur les lymphocytes T (des cellules du système immunitaire), ce qui rend ceux-ci aptes à détruire les cellules cancéreuses.

Le médicament a été approuvé dans la nouvelle indication selon une procédure accélérée qui est utilisée pour des médicaments qui concernent des pathologies incurables contre lesquelles il n’y a pas d’alternative.

Cancer : les avancées de l’immunothérapie

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
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Déficit de l’attention avec hyperactivité : la guanfacine est à écarter, selon Prescrire

En cas de diagnostic de TDAH, « les perturbations des relations familiales et sociales ainsi que des “performances” scolaires nécessitent un suivi psychologique, éducatif et parfois social, utile pour une majorité d’enfants », rappelle la revue.

« Exceptionnellement, lorsque le comportement de l’enfant a des répercussions préoccupantes », le méthylphénidate (Ritaline ou autre) peut être proposé.

« Mais il est inefficace chez environ un quart de ces enfants. Ses effets indésirables sont nombreux, parfois graves, avec notamment des troubles neuropsychiques et cardiovasculaires. Hypertensions artérielles pulmonaires, valvulopathies et morts subites ont aussi été rapportées.

La guanfacine (Intuniv) a été autorisée chez ces enfants en cas d’échec des médicaments dits psychostimulants (méthylphénidate notamment). L’analyse des données des essais cliniques disponibles montre que la guanfacine, seule ou associée avec un amphétaminique, n’a pas d’efficacité démontrée sur les relations familiales et sociales.

Par contre, la guanfacine expose à de nombreux effets indésirables, notamment une somnolence excessive, source d’accidents et de difficultés scolaires, et des troubles cardiovasculaires graves. »

À la différence des autres traitements du TDAH, la guanfacine agit comme sédatif. Ce médicament a été utilisé comme antihypertenseur d’action centrale jusqu’en 2009 en France sous le nom d’Estulic. Parmi les effets indésirables majeurs, l’Agence européenne du médicament (EMA) signalait, en 2015 lors de la recommandation d’autorisation de mise sur le marché, un risque de bradycardie, d’hypotension, de syncope, de somnolence, de sédation et de prise de poids. Voyez : Le médicament non stimulant guanfacine en voie d’être autorisé en Europe (2015).

Le médicament est déjà notamment autorisé aux États-Unis (2009) et au Canada (2013) dans cette indication.

Ritaline, Concerta… : des risques d’effets secondaires graves (Prescrire)

Pour plus d’informations sur le TDAH et les médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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48 morts avec le médicament de chimiothérapie docétaxel, selon un communiqué de l’ANSM

Le médicament de chimiothérapie docétaxel a entraîné 48 décès depuis 1996, indique l’Agence française du médicament (ANSM) dans un communiqué le 29 mars.

Selon les résultats d’une enquête de pharmacovigilance, lancée en septembre 2016, 187 cas de colites ou de chocs septiques ont été rapportés, dont 48 ont conduit à un décès. Ces colites ou chocs septiques sont survenus majoritairement dans les 2 semaines suivant l’administration du médicament.

Les décès, précise l’ANSM, « restent rares (de l’ordre de 1/10 000) ».

« Dans l’attente d’éléments complémentaires, la recommandation d’éviter l’utilisation du docétaxel dans les cancers du sein localisés opérables est maintenue. »

Concernant l’utilisation du docétaxel dans les autres indications, « une surveillance (clinique et biologique) étroite, systématique et surtout précoce des patients est demandée. Une prescription systématique de facteurs de croissance est par ailleurs préconisée. »

Une enquête de pharmacovigilance doit aussi être réalisée pour les spécialités à base de paclitaxel, alternative au docétaxel dans le traitement du cancer du sein précoce.

L’ANSM mène actuellement des analyses sur la qualité des lots de toutes les spécialités contenant du docétaxel commercialisées en France. Elle a initié une évaluation du signal (colites et chocs septiques) à l’échelle européenne qui est actuellement en cours.

Le docétaxel est utilisé dans de nombreuses indications de cancer (sein, prostate et cancers ORL notamment), précise l’agence. Il est principalement utilisé comme traitement adjuvant du cancer du sein pour diminuer le risque de rechute.

Il est notamment reproché à l’agence d’avoir attendu, en février dernier, que Le Figaro révèle le décès de six patientes depuis le mois d’août 2016, pour recommander de suspendre l’utilisation du médicament.

Des médias ont rapporté les témoignages de médecins selon lesquels les effets secondaires du docétaxel auraient explosé avec l’apparition des formes génériques du médicament. C’est le cas de Rose, magazine gratuit destiné aux femmes atteintes de cancer, que relaie Libération le 29 mars. L’ANSM ne répond pas encore au questionnement ainsi soulevé.

Psychomédia avec sources : ANSM, Libération, Rose.
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