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Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Le 20 février 2018.

Une étude scientifique norvégienne s’attaque durement aux produits ménagers. Selon les conclusions de ses auteurs, respirer trop de substances toxiques augmenterait considérablement le risque de développer des problèmes pulmonaires, au moins autant qu’en fumant un paquet de cigarettes par jour pendant des années.

Des problèmes pulmonaires plus fréquents chez les personnes qui font le ménage souvent

Et si, pour préserver votre santé, vous deviez arrêter de faire le ménage chez vous ? C’est ce que suggère cette récente étude, menée par des chercheurs norvégiens qui affirment que respirer fréquemment les substances toxiques présentes dans les produits ménagers serait aussi nocif qu’une grande consommation de tabac.

Pour parvenir à cette conclusion, publiée dans la revue Journal of respiratory and critical care medicine, les chercheurs ont observé le cas de 6.000 personnes durant vingt ans. En recoupant différentes données, et notamment leur sexe, leur profession et leur étant de santé, les auteurs de cette étude ont montré que les personnes qui étaient régulièrement en contact avec des produits ménagers étaient plus susceptibles de développer des problèmes pulmonaires.

Les femmes de ménage sont particulièrement concernées

Ils ont même réussi à mesurer ce risque par rapport à une consommation de tabac, et affirment que respirer souvent des vapeurs de produits ménagers peut être aussi dangereux que de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant vingt ans.

L’étude révèle par ailleurs que tous les participants ne sont pas égaux face à ce risque. Les femmes sont davantage concernées et, parmi elles, la profession joue un rôle primordial. Ainsi, 13,7% des femmes de ménage représentées dans cet échantillon de population étaient concernées par des problèmes pulmonaires contre 9,6% des femmes qui n’utilisaient aucun produit ménager.

Gaëlle Latour

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Levothyrox : les effets indésirables seraient dus à un déséquilibre thyroïdien

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Levothyrox : les effets indésirables seraient dus à un déséquilibre thyroïdien ! Tel est le message délivré cette semaine par l’Agence du médicament (ANSM) alors que la nouvelle formule du médicament continue de susciter le débat et de provoquer la colère des personnes actuellement sous traitement.

Les personnes souffrant de la thyroïde connaissent bien le Levothyrox. Oui mais depuis 5 mois, le laboratoire Merck a réalisé, à la demande de l’ANSM, une modification de la formule. Objectif annoncé : garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active (lévothyroxine) tout le long de la durée de conservation du médicament.

Et si l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a toujours précisé que ces modifications n’avaient changé ni l’efficacité ni le profil de tolérance du médicament, des milliers de personnes ont indiqué avoir été victimes d’effets indésirables.

Sur la pétition toujours en en ligne on peut par exemple lire : « Prise de poids mal de tête et vertiges depuis le changement de formule »; « intense fatigue, prise de poids »; « céphalées intenses depuis 3 semaines le matin surtout », «Je perds mes cheveux, je suis fatiguée»…

Levothyrox : la mise au point de l’ANSM

Face à cette fronde et à cette colère fort légitime, l’Agence du médicament vient de publier un communiqué par lequel elle semble dédouaner la nouvelle formule de toute responsabilité quant à la survenue d’effets secondaires. Selon l’enquête de pharmacovigilance qui a été mise en place, ces effets indésirables seraient dus à un déséquilibre thyroïdien.

Le communiqué de l’ANSM :

Suite à l’annonce de l’élargissement de l’offre thérapeutique pour les patients souffrant de troubles de la thyroïde, l’ANSM confirme l’arrivée en France de la spécialité L-Thyroxin Henning du laboratoire Sanofi le 16 octobre prochain. Un autre médicament sera prochainement mis à disposition au mois de novembre.  Par ailleurs, l’ANSM publie les premiers résultats de l’enquête de pharmacovigilance initiée dès la mise sur le marché de la nouvelle formule de Levothyrox en mars 2017. Cette enquête vise à analyser les signalements d’effets indésirables rapportés.

Les patients qui ne rencontrent pas de problème avec la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck, ou qui sont stabilisés ou en cours de stabilisation avec celle-ci, ne doivent pas changer de traitement.

Il est rappelé que l’ANSM a réalisé des contrôles de Levothyrox nouvelle formule courant septembre dans ses laboratoires qui ont confirmé sa bonne qualité.

A compter du lundi 16 octobre 2017, L-Thyroxin Henning, commercialisé depuis plusieurs années en Allemagne par le laboratoire Sanofi, sera disponible de manière durable pour les patients traités pour des troubles de la thyroïde et notamment ceux présentant des effets indésirables persistants avec le Levothyrox (nouvelle formule). Cette spécialité sera dans un premier temps disponible par le biais d’une importation depuis l’Allemagne de boîtes de 100 comprimés sécables de 25, 50, 100 et 150 µg. L’ordonnance devra spécifier le nom L-Thyroxin Henning. Une notice traduite en français sera remise au patient par le pharmacien. Début novembre, le dosage à 75 µg sera disponible et à terme les 8 dosages seront mis à disposition. En raison d’une marge thérapeutique étroite de la lévothyroxine, une surveillance clinique et biologique est indiquée en cas de passage d’une spécialité à une autre afin d’ajuster la dose si nécessaire.

L’ANSM rappelle que Euthyrox comprimé sécable du laboratoire Merck, équivalent à l’ancienne formule de Levothyrox, est temporairement disponible depuis le 2 octobre 2017. Les quantités importées étant limitées, il est indispensable de réserver la prescription d’Euthyrox uniquement en dernier recours et en renouvellement pour les patients déjà traités.

La L-Thyroxine Serb en solution buvable en gouttes, commercialisée en France depuis 2008, peut également être une alternative thérapeutique mais doit prendre en compte la nécessaire priorisation de la prescription aux enfants de moins de 8 ans et aux personnes présentant un trouble de la déglutition. De même, les patients ayant un historique de prescription antérieur au 31 août 2017, doivent également pouvoir poursuivre leur traitement.

Un autre médicament sera prochainement mis à disposition des patients au mois de novembre. Dans tous les cas les patients ne doivent jamais arrêter ou modifier leur traitement sans avis médical.

Par ailleurs, en ce qui concerne Levothyrox, une enquête de pharmacovigilance a été initiée par l’ANSM, dès la mise sur le marché de la nouvelle formule, afin d’analyser les signalements d’effets indésirables rapportés. Les premiers résultats de cette enquête ont été présentés lors du Comité technique de pharmacovigilance (CTPV) du 10 octobre 2017 à l’ANSM. Cette analyse intermédiaire de l’enquête porte sur la période allant de fin mars au 15 septembre 2017. A cette date, 14 633 signalements ont été reçus par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Sur ce total, les cas rapportés par les patients comme graves, c’est-à-dire déclarés comme ayant des conséquences sur la vie familiale, professionnelle ou sociale, et les cas les plus documentés, soit 5 062 cas, ont pu être enregistrés prioritairement dans la base nationale de pharmacovigilance (BNPV). Le recueil des signalements et l’enregistrement dans la BNPV se poursuivent et feront l’objet de publications ultérieures. Les 14 633 signalements reçus par les CRPV  représentent 0,6 % des 2,6 millions de patients traités par Levothyrox nouvelle formule. Les effets les plus fréquemment rapportés sont la fatigue, les maux de tête, l’insomnie, les vertiges, les douleurs articulaires et musculaires et la chute de cheveux, déjà connus avec l’ancienne formule du Levothyrox.

Cette enquête confirme la survenue de déséquilibres thyroïdiens pour certains patients lors du passage de Levothyrox ancienne formule à Levothyrox nouvelle formule. En effet, tout changement de spécialité ou de formule peut modifier l’équilibre hormonal et nécessiter un réajustement du dosage qui peut nécessiter un certain délai. Tous les effets indésirables témoignent d’un déséquilibre thyroïdien en lien avec le changement de traitement; aucun effet indésirable d’un type nouveau, qui serait spécifique de la seule nouvelle formule, n’a été retrouvé.

L’enquête de pharmacovigilance se poursuit et s’élargit dans le contexte d’arrivée des nouveaux médicaments à base de lévothyroxine. Du fait de la fréquence inattendue de signalements et de certains cas de patients qui présentent à la fois des signes d’hypo ou d’hyperthyroïdie avec des dosages de TSH dans les normes attendues, le CTPV souhaite que soit mis en place un groupe de travail constitué de professionnels de santé, pharmacovigilants et patients afin de poursuivre les investigations. En parallèle, l’ANSM a lancé une étude de pharmacoépidémiologie pour étudier les effets du changement de formule sur l’ensemble des patients traités.

Le numéro vert d’information (0.800.97.16.53 ) est accessible du lundi au vendredi de 9 heures à 19 heures pour répondre aux questions des patients.

Pour déclarer tout effet indésirable : www.signalement-sante.gouv.fr

Levothyrox : Anny Dupe­rey témoigne

Et alors que plusieurs personnalités se sont déjà exprimés sur le sujet (Eva Darlan ou Valérie Damidot, ndrl,) notez un nouveau témoignage : celui de la comédienne Annie Duperey. Via le site de l’ ‘As­so­cia­tion française des malades de la thyroïde, elle a indiqué qu’elle faisait partie des « innombrables victimes d’effets secondaires du nouveau Levothyrox ». Et de préciser qu’elle prenait ce médicament sans problème depuis plus de 10 ans.

« J’ai ingurgité la nouvelle formule en toute confiance – c’est pourquoi je suis scandalisée qu’on veuille nous faire passer pour des gens anxieux qui se font des idées » a t-elle notamment lâché.

Et de préciser les effets secondaires dont elle a été victime : Maux de tête, vertiges, réveils nocturnes, crampes le matin, fatigue intense, diarrhées quotidiennes. Inquiète à propos de ses violents maux de tête, elle indique avoir été jusqu’à faire un écho-Doppler cérébral !

Et c’est finalement en prenant connaissance ce fameuse pétition qu’elle dit avoir compris la cause de ses récents malaises…

Se disant prête à témoigner, Anny Dupe­rey a indiqué qu’elle serait en première ligne en cas d’action en justice après des autres victimes.

News Santé

Déclin cognitif : raisins et bleuets (myrtilles) seraient synergiques pour améliorer la cognition

Des extraits de bleuet (myrtille) et de raisin combinés amélioreraient les fonctions cognitives chez les personnes qui connaissent un déclin cognitif lié à l’âge plus prononcé que la moyenne, selon une étude franco-québécoise présentée 8e Conférence internationale sur les polyphénols et la santé.

Cette étude est menée par des chercheurs de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval (Québec) et de l’Institut national français de la recherche agronomique (Inra) ainsi que d’autres institutions (1) et partenaires industriels.

Le bleuet et le raisin ont chacun des effets avérés sur les fonctions cognitives, indique le communiqué de l’Université Laval. Mais « leur l’action combinée est complémentaire et synergique ».

Stéphanie Dudonné de l’INAF et ses collègues ont recruté 190 personnes en bonne santé, âgées de 60 à 70 ans.

La moitié ont été assignées à consommer quotidiennement, pendant 6 mois, 600 mg de polyphénols de bleuet et de raisin sous forme de suppléments, alors que les autres recevaient un placebo. Les participants ont passé des tests de capacités cognitives au moment du recrutement et six mois plus tard.

Lorsque tous les participants étaient inclus dans les analyses, aucune amélioration cognitive n’était constatée. Mais en limitant les analyses à ceux ayant obtenu les moins bons résultats aux tests cognitifs au moment du recrutement (se situant dans le quartile inférieur), les suppléments apportaient une amélioration importante équivalant à une amélioration de près de 10 années sur l’échelle des résultats normalisés selon l’âge, indique la chercheuse.

L’analyse des urines a révélé que les participants du quartile inférieur excrétaient davantage de métabolites de polyphénols que les autres participants. « Même si les polyphénols apportent des bienfaits pour la santé, ils sont perçus comme des produits toxiques par notre corps et l’organisme cherche à les éliminer. Certaines personnes ont un système d’élimination plus efficace, de sorte que les polyphénols provenant de l’alimentation sont rapidement excrétés. Ces personnes sont celles qui pourraient le plus profiter d’un apport supplémentaire en polyphénols », avance la chercheuse.

Les partenaires industriels de l’étude ont déjà mis en marché les suppléments de bleuet et de raisin testés, précise le communiqué.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) INRS-IAF et Université de Bordeaux.

Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), INAF
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15 à 18 % des prescriptions et traitements seraient inutiles, voire préjudiciables

Du 17 au 19 août, se tient à Québec, la 5e Conférence internationale sur le surdiagnostic organisée par l’Association médicale du Québec (AMQ) en collaboration avec la faculté de médecine de l’Université Laval et l’Association médicale du Canada.

« Le surdiagnostic survient quand on diagnostique chez une personne une maladie qui ne causera jamais ni symptôme, ni mort, ou qu’on pose tout geste qui n’apporte pas de valeur ajoutée à un traitement », précise la présentation de la conférence.

Des études montrent que 15 à 18 % de ce que les médecins prescrivent ou traitent « n’est pas nécessaire ou peut même s’avérer préjudiciable à la santé » des patients, indique le Dr Hugo Viens, président de l’AMQ.

L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a publié en avril dernier un rapport indiquant que 30 % des examens, traitements ou interventions dans huit domaines médicaux pourraient ne pas être nécessaires et ne pas améliorer la santé, a-t-il rappelé en entrevue téléphonique au Devoir.

« Les études menées par la Dre France Légaré de l’Université Laval ont montré que l’on pourrait réduire le surdiagnostic et la surmédication en fournissant aux patients davantage d’informations susceptibles de leur permettre de faire un choix éclairé et en les impliquant plus activement dans les prises de décision », rapporte la journaliste Pauline Gravel dans Le Devoir.

« Les patients sont ainsi moins enclins à avoir recours à des tests de dépistage, comme l’APS pour le cancer de la prostate par exemple, qui n’ont pas de réelle valeur ajoutée. Ils ont aussi moins tendance à opter pour des plans de traitement qui comportent plus d’effets secondaires que de gains réels, affirme la chercheuse. Mais malheureusement, les gens comprennent souvent qu’on veut leur enlever des services parce que le système de santé n’en a plus les moyens. Ce n’est pourtant pas le cas. C’est plutôt que la science nous informe qu’on prescrit trop de tests et de traitements et qu’il y a des dangers et des effets délétères à trop en faire, et qu’il nous faut essayer d’être plus judicieux. »

3 questions à poser à son médecin pour obtenir de meilleures informations

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AMQ, AMQ, Le Devoir
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Diabète et obésité : des températures intérieures plus variables seraient bénéfiques

Une variabilité de la température intérieure en dehors de la zone standard de confort pourrait aider à contrer les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité, selon une étude publiée dans la revue Building Research & Information (BRI).

L’exposition à des environnements légèrement plus froids ou chauds que 21-22 °C augmente le métabolisme et la dépense d’énergie.

Pour les personnes atteintes de diabète de type 2, l’exposition à un froid léger augmente la dépense d’énergie et le métabolisme du glucose. Après 10 jours de froid léger intermittent, la sensibilité à l’insuline est augmentée de plus de 40 %. « Ces résultats pour le traitement du diabète sont comparables aux meilleures solutions pharmaceutiques disponibles », soulignent les auteurs.

Des études suggèrent aussi que les paramètres cardiovasculaires sont affectés positivement par des variations de température.

« En raison de ces bénéfices, les conditions de vie dans les maisons et les bureaux devraient être dynamiques et incorporer des variations de température afin de constituer des environnements humains sains », font valoir Wouter van Marken Lichtenbelt de l’Université Maastricht et ses collègues.

« De telles mesures devraient aller de pair avec les facteurs de mode de vie classiques tels que le régime alimentaire et l’exercice physique. »

Des processus d’adaptation de l’organisme permettraient d’être exposés à une plus grande variabilité sans inconfort. Des études devraient préciser l’étendue et les conditions de cette variabilité qui seraient jugées acceptables, proposent les chercheurs.

« Les bénéfices pour la santé d’une courte exposition à une plage de température plus variée vont redéfinir nos attentes en matière de confort thermique », estime Richard Lorch, éditeur en chef de la revue, qui souligne les bénéfices pour l’environnement et l’économie.

Une température fraîche favorise les graisses brunes et le contrôle du diabète

Psychomédia avec sources : Taylor and Francis Group, BRI.
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Les fraises seraient bénéfiques contre le cancer du sein

Les fraises pourraient inhiber la propagation des cellules du cancer du sein, selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports.

Maurizio Battino de la Marche Polytechnic University (Italie) et ses collègues ont traité, in vitro, des cellules du cancer du sein d’une lignée agressive avec des extraits de la variété de fraises Alba. Selon la concentration et la durée de traitement, l’extrait bloquait la division cellulaire (processus de multiplication) et inhibait la migration.

L’extrait de fraise réduisait l’expression de plusieurs gènes impliqués dans les processus d’invasion et de métastase (tels que Csf1, Mcam, Nr4a3 et Set) et il stimulait l’expression du gène Htatip2, qui est lié à la suppression des métastases aux ganglions lymphatiques.

Chez la souris, l’extrait a stoppé la propagation des cellules cancéreuses aux tissus sains adjacents et réduit le poids et le volume de la tumeur, comparativement à des souris n’ayant pas reçu l’extrait.

Les fraises sont riches en polyphénols, dont les anthocyanines sont en plus grandes quantités. Elles ont également une teneur en vitamine C plus élevée même que celle des agrumes.

Ces résultats sont sans aucun doute valables pour comprendre les effets potentiels des fraises sur le cancer du sein et les mécanismes moléculaires impliqués, mais ils doivent être complétés par des études cliniques et épidémiologiques pour vérifier s’ils peuvent être extrapolés aux humains, soulignent les chercheurs.

Ils n’hésitent toutefois pas à réitérer la protection contre le cancer d’une alimentation équilibrée comprenant beaucoup de fruits et légumes, dont les fraises.

Avancée contre le cancer : 6 substances naturelles combinées détruisent les cellules cancéreuses en laboratoire

Pour plus d’informations sur l’alimentation et la prévention du cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Plataforma SINC, Scientific Reports.
Tous droits réservés.

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Les plus pauvres seraient aussi les plus mal soignés par les médecins

Les plus pauvres seraient aussi les plus mal soignés par les médecins

Le 5 avril 2017.

Une enquête du Défenseur des droits montre que les Français qui vivent dans une situation précaire, notamment ceux qui sont porteurs de la carte CMU-C, seraient moins bien accueillis par les médecins.

De nombreux préjugés circulent sur les porteurs de la carte CMU-C

Les médecins sont accusés d’adapter leur comportement en fonction de la situation sociale de leurs patients. Une enquête du Défenseur du droit, publiée lundi 3 avril 2017, révèle que de nombreux praticiens useraient de stratégies pour accueillir moins de patients vivant en situation de précarité, et notamment ceux qui sont porteurs de la carte CMU-C (Couverture maladie universelle complémentaire).

Pour parvenir à ce constat, les auteurs de ce rapport ont observé plusieurs médecins pendant toute la durée de l’étude, et ont noté de nombreuses entorses à l’article L. 1110-3 du code de la santé publique qui qualifie le caractère illégal de ces manœuvres : « aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins ».

Le Défenseur du droit demande un recensement des médecins qui augmentent leurs honoraires pour certains patients

Et pourtant, dans les faits, de nombreux médecins associent ces patients à des préjugés, notamment des « soupçons de fraudes et de la surconsommation de soins », révèle le Défenseur des droits dans un communiqué. « Les discriminations peuvent prendre la forme d’un refus, de refus isolés, ou de pratique systématique du cabinet. Elles peuvent aussi s’exprimer de manière plus insidieuses : réorientation systématique d’un patient vers un autre praticien ou à l’hôpital, des délais d’attentes anormalement longs, forme d’entente entre praticiens de ne pas s’adresser des bénéficiaires de la CMU-C, de l’ACS ou de l’AME ».

Et pour aggraver encore la situation, les médecins se plaignent de ce que les consultations de ces patients porteurs de la carte CMU sont mal remboursées par l’Assurance maladie. Pour pallier à cette situation, le Défenseur des droits préconise, entre autre, une définition plus stricte du refus de soins par la loi et un recensement des praticiens qui affichent des dépassements d’honoraires aux porteurs de la carte CMU-C ou ACS.

Sybille Latour

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les sprays désodorisants ne seraient pas sans danger

Le 4 novembre 2016.

Forêt de pins, fraîcheur de l’océan, jardin fruitier, prés printaniers… Ces arômes vous ont sans doute déjà fait rêver. Cependant, les sprays et bougies aromatiques seraient nocifs pour notre organisme et sont donc à proscrire.

Une composition opaque

Bon nombre d’entre nous brûlons des bougies aromatiques ou de l’encens pour nous sentir transportés dans un environnement lointain et imaginer des paysages idylliques. Mais en réalité, nous ferions mieux de laisser ces produits sur les étals de supermarchés et pharmacies. L’ONG américaine The Environmental Working Group (EWG) prévient que même si ces produits contiennent des essences naturelles, leurs quantités sont minimes.

En revanche, la source principale de l’odeur agréable sont les substances chimiques synthétiques, dont certains sont issus du pétrole. Le droit accordé aux marques, au nom du secret commercial, de ne pas afficher la composition de ces produits, ne permet pas aux consommateurs de différencier les produits dangereux de ceux qui ne le sont pas.

Des conséquences graves

Afin de prouver la dangerosité de ces produits, l’ONG a mandaté un laboratoire indépendant pour analyser la composition chimique des 38 produits aromatiques les plus vendus. Verdict : chaque produit contenait une moyenne de 14 composants non affichés sur l’étiquette, parmi lesquels des composants dangereux pouvant s’accumuler dans les tissus du corps humain.

Parmi eux, le phtalate de diéthyle, responsable de l’altération du sperme, et le musc cétone, qui s’accumule dans le tissu graisseux et le lait maternel. Les composés organiques volatiles contenus dans les sprays s’accumulent dans les poumons et peuvent provoquer des maladies respiratoires. Ils sont également la source du syndrome de fatigue chronique.

Une neutralisation la de perception

La dangérosité des sprays tient également à leur mode de fonctionnement. Selon les conclusions du Natural Resources Defense Council, aux États-Unis, leur composant principal est le dichlorobenzène, une substance qui agit directement sur le nez humain en y bloquant les récepteurs d’odeur. Ainsi, ayant pulvérisé le spray, l’homme sent l’odeur « fraîche » du produit pendant la première minute, après quoi sa perception d’odeurs s’estompe, d’où l’illusion que le produit a effectivement éliminé les odeurs.

L’agent chimique provoque exprès une détérioration « temporaire » de la muqueuse. Cependant, il ne faut pas oublier que toute substance inspirée est immédiatement absorbée par le sang pratiquement telle quelle.

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Les placebos seraient efficaces même si le patient est informé

Le 4 novembre 2016.

C’est une information qui bouleverse la théorie de l’effet placebo : des médecins portugais ont démontré que ces traitements bidon conservent leur efficacité, même si le patient est au courant qu’il prend un comprimé sans aucun effet thérapeutique.

Une expérience scientifique

Pour vérifier leur hypothèse, les chercheurs ont réparti 97 patients souffrant de lombalgie chronique, maladie se caractérisant par une douleur aiguë, en deux groupes. Tous les deux ont reçu des explications sur l’effet placebo, après quoi le premier groupe s’est vu administrer les mêmes traitements que d’habitude, tandis que le second a reçu des comprimés estampillés « placebo » et n’avait pas le droit de prendre de traitements réels.

Trois semaines après, 30 % des patients ont déclaré que leur douleur moyenne et maximale ont faibli, alors que dans le groupe prenant des traitements habituels, seuls 9 % ont observé une baisse de la douleur moyenne et 16 % ont déclaré que leur douleur maximale a faibli.

L’immersion dans le milieu

Selon le docteur Ted Kaptchuk, qui a piloté l’équipe de chercheurs, la raison de ce constat étonnant tient à l’immersion du patient dans le milieu hospitalier : le fait de voir régulièrement son médecin, de prendre des comprimés ou de voir défiler différents symboles du système de soins moderne, tout cela influence le subconscient des patients.

Pour une généralisation des placebos

Même si le placebo ne peut pas être un traitement pour toutes les maladies, cette expérience démontre son efficacité pour les situations où la perception par le malade de son état entre en jeu. L’empathie et la chaleur humaine sont également des ingrédients obligatoires dans un traitement au placebo.

L’effet placebo consiste à administrer au patient un traitement sans vertu thérapeutique, mais présenté au patient comme bénéfique. S’étant préparé psychologiquement à aller mieux en suivant ce traitement, le patient perçoit effectivement son état comme s’améliorant. Le docteur Kaptchuk estime même que la médecine devrait recourir plus souvent aux placebos, avant de faire appel à de réels traitements, ces dernières pouvant être source d’effets secondaires nocifs dans certains cas.

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Santé: Les régimes pauvres en graisses ne seraient pas plus efficaces que les autres

SANTE – A long terme, les régimes pauvres en glucides feraient perdre davantage de poids, selon une étude…

Quel est le meilleur moyen de perdre ses kilos superflus? Les régimes pauvres en graisses ne seraient en tout cas pas la meilleure solution, affirme une étude.

Il n’existe «aucune preuve pour recommander des régimes pauvres en graisses», souligne l’auteur principal, le Dr Deirdre Tobias, du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston, sur la base de cette analyse de 53 études scientifiques, englobant près de 70.000 adultes de plusieurs pays. «La science ne soutient pas les régimes à faible teneur en matières grasses comme la stratégie de perte de poids optimale à long terme», assure-t-il.

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En fait, les régimes à faible teneur en glucides (c’est-à-dire les sucres et autres glucides complexes comme l’amidon des féculents), permettent une perte de poids supérieure, de l’ordre de 1 kilo, à celle obtenue (360 grammes) avec des régimes pauvres en graisses au bout d’un an, d’après ce travail publié vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology.

Le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital. Les graisses alimentaires ont longtemps été la cible des régimes pour diverses raisons, mais les conseils diététiques recommandant d’éliminer les graisses reposent sur «l’idée que la simple réduction de l’apport en graisses va naturellement conduire à une perte de poids», souligne le Dr Tobias, qui estime que son étude apporte de «solides arguments» pour contredire cette thèse.

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«Ce qui semble clair, c’est que l’adhésion au régime alimentaire sur le long (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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