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Peste noire: les rats ne seraient pas si innocents que ça

C’est vrai, nous vous avions annoncé il y a quelques jours que les rats n’étaient pas responsables de la Peste noire du XIVe siècle. Une série d’articles parus dans divers médias, notamment dans le Guardian, maintenaient cette théorie, en s’appuyant sur des découvertes scientifiques.

Mais un nouvel article de Popular Science vient contredire cela. Tim Brooks, du Département de santé publique d’Angleterre, à l’initiative d’une étude sur l’épidémie, explique au magazine:

«Il y a eu une erreur complète d’interprétation de tout ce que j’ai dit!»

Le chercheur avait affirmé:

«Pour qu’une peste se propage à cette allure, elle a nécessairement atteint les poumons des victimes, qui étaient malnutris, et qui l’ont ensuite transmise par des toux et des éternuements.»

Le Guardian en concluait que la Peste noire était pneumonique et non bubonique. Autrement dit, qu’elle se serait transmise d’humain à humain, et que les rats n’avaient par conséquent pas joué de rôle dans cette épidémie. Mais Popular Science affirme:

«Yersinia [la bactérie responsable de la peste] se propage, à un moment donné, des rats (ou autres animaux) vers les humains, donc ils ne peuvent pas être totalement exonérés.»

Le journal conclut:

«Ce qui est plus probable, c’est que les trois formes de peste [bubonique, pneumonique et septicémique] circulaient pendant la Peste noire […] Même si une forme était plus commune, il n’y a pas de différence génétique connue pour le prouver.»

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Cancer colorectal : 40% des cancers seraient évités avec une coloscopie tous les dix ans

Selon une étude américaine récemment publiée, le fait de réaliser une coloscopie tous les dix ans dès l’âge de 50 ans permettrait d’éviter jusqu’à 40% des cancers colorectaux.

La rectosigmoïdoscopie est un examen qui permet de n’explorer que la partie inférieure du colon. Or, selon une étude parue la semaine dernière dans la revue New England Journal of Medicine, cet examen reste insuffisant pour éviter tous les cancers du côlon, contrairement à la coloscopie qui examine la totalité du gros intestin.

En effet, jusqu’alors, aucune étude n’avait permis d’établir clairement l’efficacité de la coloscopie pour dépister les risques de cancer de la partie supérieure (proximale) du colon. Comme le souligne le Dr Shuji Ogino, épidémiologiste de la faculté de santé publique de Harvard, « la coloscopie est le test de dépistage le plus effectué aux États-Unis mais il n’y avait pas de preuves suffisantes jusqu’alors pour déterminer dans quelle proportion il réduit le risque de cancer du colon proximal, et la fréquence nécessaire à laquelle cette procédure doit être faite ».

Mais la nouvelle étude réalisée par le Dr Ogino et ses collègues « apporte des preuves solides que la coloscopie est une technique efficace de prévention du cancer du colon distal et proximal, alors que la rectosigmoïdoscopie est insuffisante pour éviter le cancer du colon proximal ».

Se faire dépister pour réduire le risque

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont étudié les données récoltées auprès de 88.902 participants à deux études menées tous les deux ans de 1988 à 2008. Chez ces personnes, les scientifiques ont également porté leur attention sur les 1.815 cas de cancer colorectal qui se sont déclarés et sur les 474 décès qui en ont résulté. En comparant ces données avec les coloscopies et rectosigmoïdoscopies effectuées, ils ont pu constater que la coloscopie, comme la rectosigmoïdoscopie, permettaient de réduire le risque de développer un (…)

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Diabète et cancer du sang seraient liés par des anomalies chromosomiques

Selon une étude franco-britannico-qatari, des anomalies chromosomiques permettraient d’expliquer le risque accru de développer un cancer du sang pour des patients atteints de diabète de type 2.

Depuis quelques années, plusieurs études ont mis en évidence l’existence d’un risque accru de cancer du sang chez les personnes souffrant de diabète de type 2 qui représente 90% des cas de diabète. Mais jusqu’ici, les causes de cette augmentation restaient relativement floues. Pour en savoir plus, des chercheurs français, britanniques et qataris ont mené une nouvelle étude et ont réussi à mettre en évidence certaines anomalies chromosomiques.

Cette recherche publiée dans la revue Nature Genetics a consisté à analyser l’ADN sanguin de 7.437 personnes âgées de plus de 50 ans, dont 2.208 patients atteints d’un diabète de type 2. Plus précisément, les chercheurs ont étudié des anomalies chromosomiques bien particulières appelées anomalies clonales en mosaïque (ACM). Celles-ci touchent de grandes portions de chromosomes (voire leur intégralité) et apparaissent dans l’ADN de cellules sanguines ou salivaires de personnes vieillissantes.

Au cours des travaux, les scientifiques ont pu constater que ce type d’anomalie est très rare chez les personnes jeunes, alors que 2% des personnes de plus de 70 ans le présente, ce qui multiplie par dix le risque de cancers, notamment hématologiques (cancer du sang). Or, les ACM se sont révélés être présents en quantité quatre fois plus élevées chez les patients atteints de diabète de type 2 que dans le groupe témoin.

Une piste pour un dépistage précoce ?

Par ailleurs, les diabétiques porteurs de ces anomalies présentaient davantage de complications vasculaires que les diabétiques non porteurs d’ACM. « Nous nous sommes demandé si tout comme le grand âge, le diabète 2 entraînait l’apparition d’anomalies chromosomiques de type ACM dans les cellules sanguines », souligne le Pr Philippe Froguel qui a (…)

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