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La peste serait arrivée d’Asie centrale à la fin du Néolithique

La peste serait arrivée d’Asie centrale à la fin du Néolithique

Le 29 décembre 2017.

La peste serait arrivée en Europe il y a plusieurs milliers d’années, transportée par des populations qui fuyaient l’Asie centrale. Cette théorie vient d’être émise dans une récente étude scientifique.

Des nomades des steppes auraient apporté la peste en Europe

Quand, et comment la peste est-elle arrivée en Europe ? C’est à cette question que sont parvenus à répondre des chercheurs allemands du Max Planck Institute. Cette maladie, connue pour avoir été responsable de certaines des pires épidémies de l’histoire, serait arrivée sur le continent européen bien avant de faire ces ravages, puisque les auteurs de cette étude font démarrer son histoire à la fin du Néolithique. Selon les chercheurs allemands, qui ont publié leurs conclusions dans la revue Current Biology, la maladie aurait été importée par des nomades venus des steppes d’Asie il y a entre 4 800 ans et 3 700 ans.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont effectué des analyses sur des ossements humains retrouvés dans diverses régions d’Europe, afin d’y retrouver des fragments de la bactérie à l’origine de la peste : Yesinia pestis. Cette dernière a été retrouvée par fragments, ou entièrement, sur des dents et ossements provenant de toute l’Europe et les chercheurs ont établi une hypothèse : la peste aurait pu arriver en Europe via des populations qui cherchaient à fuir cette maladie en Asie.

Plusieurs milliers de cas de peste sont diagnostiqués chaque année

 « La menace présentée par la peste pourrait avoir été une des raisons de ces mouvements migratoires entre la fin du Néolithique et le début de l’âge de bronze », explique ainsi Johannes Krause, directeur du Departement d’archéogénétique de l’Institut Max Planck et coauteur de cette étude.

Depuis, la peste n’a jamais vraiment disparu et, aujourd’hui encore, elle sévit sur certains continents comme en Afrique, en Asie et en Amérique. L’Institut Pasteur la qualifie même de maladie ré-émergente dans le monde. « Le nombre de cas déclarés par l’OMS est en progression dans certaines régions du monde […] près de 50 000 cas ont été déclarés par 26 pays entre 1990 et 2015 », indique l’institut.

Gaëlle Latour

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Respirer des pets serait bénéfique pour notre santé, oui mais…

Attention à ne pas prendre au pied de la lettre cette étude selon laquelle respirer des pets serait bénéfique pour la santé ! Des résultats qui peuvent prêter à sourire et qui sont le fruit de travaux menés une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter (Comté de Devon Grande-Bretagne, ndrl).

Cet aspect bénéfique serait obtenu selon eux grâce au sulfure d’hydrogène, un gaz odorant présent naturellement dans notre corps et qui se retrouve expulsé lors de nos flatulences. Ce gaz serait si bénéfique qu’il pourrait être utilisé pour la confection des médicaments de demain. Reste le problème de l’odeur …

« Même si le sulfure d’hydrogène est bien connu comme un gaz à l’odeur âcre contenu dans les flatulences et les œufs pourris, il est naturellement produit par le corps et pourrait en fait être un héros de la santé avec des implications significatives pour des thérapies futures pour toute une variété de maladies » a déclaré le Professeur Mark Wood principal auteur de cette étude.

Et de préciser que ce gaz, s’il entrait dans la composition de certains médicaments, pourrait permettre : de diminuer les risques de certains cancers, d’attaques cardiaques et même d’AVC. Il serait également efficace dans la prévention de l’arthrite et de la démence.

D’autres vertus lui sont également prêtées puis que le sulfure d’hydrogène permettrait de préserver les mitochondries, des organites indispensables au bon fonctionnement de nos cellules, mais aussi de réguler notre pression sanguine.

Le sulfure d’hydrogène semble donc avoir bien des vertus. Dommage qu’il soit accompagné de cette odeur parfois insoutenable, véritable tue l’amour dans un couple.

Respirer des pets bénéfique pour la santé, oui MAIS car il y un MAIS !

Et puis il ne faut surtout pas oublier que ce gaz à l’odeur nauséabonde d’œuf pourri, est aussi très toxique. L’inhalation prolongée de sulfure d’hydrogène peut ainsi causer la dégénérescence du nerf olfactif et provoquer la mort juste après quelques mouvements respiratoires. D’autre part il faut savoir que l’inhalation du gaz, même en quantité relativement faible, peut également entraîner une perte de connaissance.

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Le principal ingrédient du sirop contre la toux serait efficace en cas d’AVC ou d’infarctus

La N-acétylcystéine (Mucomyst, Exomuc, Fluimucyl…), utilisée habituellement comme traitement pour favoriser l’expulsion du mucus par les voies aériennes, pourrait également déboucher les artères obstruées par un caillot sanguin, selon une étude française publiée dans la Circulation.

L’obstruction d’une artère par un caillot sanguin est la première cause de mortalité dans le monde, rappellent les chercheurs.

« Appelée thrombose, elle entraîne des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques (manque d’apport en oxygène et en nutriments), des infarctus du myocarde et ischémies de membre. »

« Lorsque la thrombose survient, il s’agit d’une urgence thérapeutique : il faut détruire le caillot au plus vite afin de rétablir le flux sanguin et éviter des dommages irréversibles. »

La N-acétylcystéine (NAC) « permet de fluidifier les sécrétions bronchiques et de favoriser l’expectoration. »

« Son mécanisme d’action est très simple : la N-acétylcystéine casse les liaisons moléculaires entre les protéines de mucine (le principal constituant du mucus). Ce faisant, les macromolécules de mucine sont découpées en fragment plus petits, rendant le mucus plus fluide et plus facile à expectorer.

De manière intéressante, la mucine du mucus pulmonaire n’est pas la seule protéine du corps humain à former des liaisons moléculaires. Au niveau des vaisseaux sanguins, on retrouve ce même type de liaisons, aboutissant à la formation de thrombose. Dans ce cas ce n’est pas la mucine mais le facteur de von Willebrand, qui est la protéine possédant la capacité de provoquer l’agrégation des plaquettes et la formation des caillots sanguins. »

L’étude, coordonnée par Maxime Gauberti et Sara Martinez de Lizarrondo de l’Inserm / UNICAEN en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, a « démontré que l’injection intraveineuse de N-acétylcystéine permet de fragmenter les caillots sanguins et débouche ainsi les artères. Dans plusieurs modèles d’AVC ischémiques, la N-acétylcystéine est même bien plus efficace que les traitements actuellement disponibles. »

La démonstration des effets de la N-acétylcystéine « pourrait avoir de très larges applications pour la prise en charge des patients atteints d’AVC ischémiques ou d’infarctus du myocarde », soulignent les chercheurs qui souhaitent démarrer le plus rapidement possible un essai clinique chez l’humain.

Ces travaux ont été réalisés avec le soutien de la Fondation pour la Recherche sur les AVC.

Comment vérifier si un proche vient de faire un AVC et comment réagir

Psychomédia avec source : Inserm.
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L’intelligence des enfants serait transmise par la mère

Le 19 septembre 2016.

Selon une étude réalisée avec Psychology Spot et publiée dans le Good Housekeeping, l’intelligence de l’enfant serait un cadeau de la maman et non du papa.

La mère transmet le gène de l’intelligence

Votre enfant est brillant ? Si vous êtes une femme, vous pouvez vous vanter d’y être pour quelque chose. C’est en tout cas ce que révèle une étude américaine, qui explique que les gènes relevant de l’intelligence seraient transmis principalement par la mère. Comment l’expliquer ? Selon les auteurs de cette étude, les gênes de l’intelligence sont situés dans le chromosome X.

Comme la femme possède deux chromosomes X (contre un XY pour les hommes), les enfants auraient deux fois plus de chances d’obtenir l’intelligence de leur mère. « Si ce gêne est hérité du père, alors il est désactivé », expliquent les chercheurs. « Bien entendu, d’autres gênes fonctionnent à l’inverse et ne sont activés que lorsqu’ils proviennent du père ».

Quel est le meilleur indicateur de l’intelligence des enfants ?

Reste à savoir pourquoi, dans une famille avec de nombreux enfants, tous ne bénéficient pas de la même intelligence. Ou pourquoi une mère brillante peu avoir un enfant dépourvu de bon sens. Des interrogations qui ne sont malheureusement pas abordées par les auteurs de cette étude.

Mais ce n’est pas la première fois qu’une telle théorie est avancée. En 1994, the Medical Research Council Social and Public Health Sciences Unit de Glasgow, en Écosse, révélait que le meilleur indicateur de l’intelligence des enfants était le QI de leur maman. D’autres études ont montré par ailleurs que l’intelligence d’un enfant se développait en fonction de l’affection que lui portait sa maman. Une éducation rassurante et tournée vers la découverte et l’apprentissage permettrait en effet un meilleur développement cérébral.

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Boire une bière par jour serait bon pour le coeur

Le 12 mai 2016.

Des chercheurs italiens affirment qu’une consommation modérée de bière, quotidienne, réduit le risque de troubles cardiaques de 25 %.

1,4 pinte de bière par jour est bon pour le coeur

Selon l’étude italienne, pays qui n’est pourtant pas particulièrement réputé pour ses bières, ce qui écarte tout risque de chauvinisme, la consommation quotidienne d’1,4 pinte de bière pour les hommes, et de la moitié pour les femmes, aurait cet effet bénéfique sur le coeur des consommateurs. Pourquoi ? Tout simplement parce que la bière, une boisson fermentée, rappelons-le, stimule la production de bon cholestérol dans l’organisme : le fameux cholestérol HDL, sur vos prises de sang. Par opposition au cholestérol LDL, qui lui, trop élevé, augmente les risques de problèmes cardiaques.

La bière protégerait aussi de certains types de cancers

L’étude, qui va sans doute faire beaucoup de bruit, suggère aussi que la bière pourrait réduire les risques de cancer des poumons, de la gorge et de la bouche !

Publiée dans la revue de l’Institut Méditerranéen de Neurologie, elle a été réalisée à partir de la compilation de 150 autres études portant sur les avantages et inconvénients de la consommation de bière. 

À lire aussi : Vin, bière ou whisky : lequel est le meilleur pour la santé du coeur ?

 

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Manger du chocolat serait bon pour le cerveau

Le 26/03/2016,

Voilà une excellente nouvelle pour les amateurs de chocolat : une récente étude (1) montre qu’il serait bon pour le cerveau.

Au milieu des années 1970, le psychologue Merrill Elias a commencé à suivre les capacités cognitives d’un peu plus de 1000 personnes dans l’état de New York.

L’objectif initial : étudier le lien entre la pression sanguine et les performances cognitives. Et c’est ce qu’ils ont fait pendant des dizaines d’années.

Mais 40 ans plus tard, ils ont eu l’idée de s’intéresser à l’alimentation des participants et ont alors incorporé à l’étude un questionnaire sur les habitudes alimentaires.

Les réponses ont révélé quelque chose d’intéressant : une association positive entre la consommation de chocolat et les performances cognitives.

« On a découvert que les personnes qui mangeaient du chocolat au moins une fois par semaine avaient tendance à avoir de meilleures performances cognitives » affirme Merrill Elias, « c’est significatif et cela touche un certain nombre de domaines. »

Par exemple, le fait de manger du chocolat est associé à une meilleure mémoire visuospatiale, une meilleure mémoire de travail ou un meilleur raisonnement abstrait.

Concrètement, les amateurs de chocolat se souviendraient mieux d’un numéro de téléphone, du contenu d’une liste de courses ou seraient capables de faire plusieurs choses à la fois.

Pour quelle raison le chocolat améliore-t-il les capacités cognitives ?

On ne peut pas le dire avec certitude, mais ce serait grâce aux flavanols contenus dans le cacao, une sous-famille des flavonoïdes, qui sont des antioxydants. Ceux-ci ont un effet positif sur le cerveau.

D’autres composés psychoactifs connus pour stimuler le cerveau, comme les méthylxanthines, sont présents dans le chocolat et pourraient être à l’origine de ces résultats (2).

Selon Merrill Elias, les recherches ne vont pas s’arrêter là. Il va par exemple falloir regarder séparément la consommation de chocolat noir et de chocolat au lait.

(1) Georgina E. Crichton, Merrill F. Elias, Ala’a Alkerwi, Chocolate intake is associated with better cognitive function: The Maine-Syracuse Longitudinal Study, doi:10.1016/j.appet.2016.02.010

(2) Elizabeth A. Gaffan, Peter J. Rogers, Hendrik J. Smit, Methylxanthines are the psycho-pharmacologically active constituents of chocolate, November 2004, Volume 176, Issue 3, pp 412-419

Source : washingtonpost.com

Crédit photo : Roxiller – thinkstockphotos.fr

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Asthme chez les enfants : la moitié des diagnostics serait erronée

Environ la moitié des diagnostics d’asthme chez les enfants serait erronée, selon une étude néerlandaise publiée dans le British Journal of General Medecine (BJGM).

La Dre Ingrid Looijmans-van den Akker du University Medical Centre Utrecht (Pays-Bas) et ses collègues ont mené cette étude avec 652 enfants et adolescents, âgés de 6 à 18 ans, ayant reçu un diagnostic d’asthme.

Ils ont évalué les symptômes chez chacun d’eux en utilisant un spiromètre (appareil mesurant la fonction pulmonaire) et, dans certains cas, des tests additionnels d’allergies.

Dans plus que la moitié des cas (53,5 %), il était improbable que les signes et les symptômes observés correspondent à l’asthme et il s’agissait probablement de surdiagnostics, estiment les chercheurs. Ce qui signifie que ces enfants et adolescents pouvaient prendre des médicaments contre l’asthme dont ils n’avaient pas besoin, s’exposant inutilement à des effets secondaires potentiels.

La cause du problème, disent les chercheurs, est que les médecins n’utilisent pas certains tests de fonction pulmonaire recommandés pour confirmer un diagnostic d’asthme chez les enfants âgés de plus de six ans. Ils se basent plutôt principalement sur l’histoire des symptômes comme la toux et la respiration sifflante. Seulement 16 % des enfants avaient subi le test du spiromètre lors de l’établissement du diagnostic.

Psychomédia avec sources : NHS Choice, BJGM.
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La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter les maladies du foie

La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter certaines maladies du foie selon une nouvelle étude scientifique américaine. Après l’opération, les dépôts de graisse ont diminué chez 70% des patients.

La chirurgie bariatrique, utilisée pour sa capacité à aider les patients obèses à perdre du poids, peut également permettre une amélioration significative de la maladie non alcoolique du foie (stéatose hépatique non alcoolique) d’après les résultats d’une étude dévoilée à la Digestive Disease Week.

Les chercheurs de l’Université de Floride du Sud ont comparé les biopsies du foie de 152 patients obèses, au moment de la procédure bariatrique et une seconde fois 29 mois après.

En examinant les biopsies préopératoires, les chercheurs ont identifié les malades avec des manifestations au niveau cellulaire de la maladie non alcoolique du foie, en particulier, des dépôts de graisse et l’inflammation du foie. Ces types de dommages peuvent entraîner une fibrose et une cirrhose du foie, qui peuvent être mortelles.

Ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a permis de diminuer l’inflammation du foie et a inversé la fibrose du foie à un stade précoce. Elle a aussi favorisé l’épaississement et la cicatrisation des tissus du foie en réduisant les dépôts de graisse de cet organe.

La chirurgie bariatrique efficace pour traiter les hépatiques non alcooliques

Après avoir examiné des biopsies post-opératoires, ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a entraîné des améliorations pour ces patients. Dans les biopsies post-opératoires, les chercheurs ont remarqué que les dépôts de graisse sur le foie ont diminué pour 70% des patients. L’inflammation a également été réduite pour 74% d’entre eux, et la stéatohépatite (une surcharge en graisse du foie) résolue dans 88%.

«Nous sommes au cœur d’une épidémie d’obésité qui peut conduire en plus à une épidémie de maladies non alcooliques du foie » a déclaré le Dr Murr, chercheur principal de l’étude, professeur de chirurgie. Si la chirurgie bariatrique est un outil pour la lutte contre l’obésité, elle pourrait également aider à traiter la maladie hépatique généralisée. »

« Nos résultats suggèrent (…) Lire la suite sur Topsanté

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La perception de la douleur serait influencée par nos gènes

« La perception de la douleur serait influencée par nos gènes » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Dans le milieu médical, les spécialistes de la douleur connaissent bien la difficulté qu’il y a à mesurer et à évaluer la perception de la douleur. Non seulement cette valeur reste quelque chose d’extrêmement subjectif, mais dépend surtout du contexte donné.

La douleur peut être décrite comme aiguë ou chronique. Et tout le monde connaît évidemment la situation aiguë où notre organisme, grâce à la douleur, peut éviter tout danger immédiat. Pensez à l’eau bouillante, au clou qui traine par terre, etc.

À côté de cette situation dite de stress aigu se trouve une autre situation, beaucoup plus difficile à appréhender du fait de sa chronicité. La douleur chronique peut être perçue de manière totalement différente en fonction de l’individu qui s’en plaint.

Une douleur dans le dos, une rage de dents, une douleur liée à un cancer ou aux effets secondaires de la chimiothérapie. Il existe une infinité de cas où la douleur peut s’exprimer de manière différente dans un contexte chronique.

Afin de mieux évaluer cette variabilité dans la perception de la douleur chronique et surtout de l’objectiver, les médecins de la douleur utilisent régulièrement une échelle visuelle de 0 à 10 grâce à laquelle le patient lui-même décrit l’intensité de sa douleur. Mais pourquoi une telle variabilité dans la perception d’une même cause douloureuse ? Est-ce le vécu de l’individu lui-même ? Le contexte dans lequel survient cette douleur chronique ?

Or voilà une équipe américaine qui annonce des résultats intéressants sur une explication génétique potentielle de cette variabilité. Lors du prochain Congrès Américain annuel de Neurologie qui se tiendra à Philadelphie d’ici quelques jours, le Dr Onojjighofia et son équipe présenteront les premiers résultats de leur étude ayant porté sur l’analyse de différents gènes liés de près ou de loin aux mécanismes de la douleur dans notre organisme

D’après les données récoltées, il existe certaines séquences génétiques qui seraient plus fréquemment rencontrées lorsque la perception de la douleur est à son plus haut point. L’équipe américaine a testé la présence de 4 gènes : COMT, DRD1, DRD2 et OPRK1, tous impliqués dans les mécanismes douloureux.

Outre cette analyse génétique, l’étude a consisté également à poser une série de questions aux 2721 patients volontaires, souffrant tous de douleur chronique et traités par des substances opioïdes analgésiques.

Ces patients ont été classés en 3 sous-groupes en fonction de l’intensité de leur douleur : un premier groupe correspondant à une perception faible (score de 1 à 3 sur l’échelle de la douleur), un second groupe pour une perception modérée (score de 4 à 6) et le troisième groupe pour la perception la plus importante (score de 7 à 10).

Les chercheurs ont trouvé que la séquence DRD1 était plus souvent rencontrée dans le groupe à faible perception de la douleur. Le groupe ‘douleur modérée’ était plus souvent associé aux séquences COMT et OPRK1. Finalement, les patients qui souffraient le plus de leur douleur chronique exprimaient en excès la séquence DRD2.

Selon le Dr Onojjighofia, cette étude est originale, car elle produit une méthode objective pour mieux comprendre la douleur et l’expression de celle-ci chez les individus avec des niveaux de tolérance différents.

Trouver des gènes qui ont un rôle dans la perception douloureuse pourrait produire une cible thérapeutique plus fine pour développer une nouvelle approche thérapeutique, plus précise par rapport aux médicaments analgésiques actuels.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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L’aspartame serait sans danger… !

Selon les conclusions de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments), l’aspartame ne présenterait pas de risque pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition.

Dans un communiqué de presse publié plus tôt cette semaine, l’EFSA explique avoir réalisé la première évaluation complète des risques associés à cet édulcorant tant décrié et si souvent pointé du doigt.

Pour se faire elle a entrepris un examen rigoureux de toutes les recherches scientifiques disponibles sur l’aspartame et ses produits de dégradation, en tenant compte tant des études menées chez l’animal que chez l’homme.

La dégradation de l’aspartame dans l’intestin étant complète et très rapide, tout effet signalé comme se produisant dans le corps suite à l’ingestion d’aspartame est causé par un ou plusieurs des trois constituants suivants: acide aspartique, phénylalanine ou méthanol.

L’avis scientifique de l’EFSA s’est donc penché sur les risques possibles associés à ces trois produits de dégradation et a conclu qu’ils ne posaient pas de problème de sécurité aux niveaux actuels d’exposition.

Après une analyse approfondie, et après avoir en compte toutes les informations disponibles, le groupe scientifique ANS de l’Autorité en est arrivé à la conclusion que la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg/kg de poids corporel/jour constituait une protection adéquate pour la population générale.

Toutefois, chez les patients souffrant du trouble médical phénylcétonurie (PCU), la DJA n’est pas applicable car ceux-ci doivent observer un régime strict faible en phénylalanine (un acide aminé présent dans des protéines).

« Cet avis représente l’une des évaluations les plus exhaustives des risques associés à l’aspartame jamais entreprise. C’est un pas en avant qui permettra de renforcer la confiance des consommateurs à l’égard des fondements scientifiques qui étayent le système de sécurité des aliments de l’UE et la réglementation des additifs alimentaires », a déclaré le docteur Alicja Mortensen, présidente du groupe scientifique de l’EFSA sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments ajoutés aux aliments (groupe ANS).


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