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L’excès d’oméga-3 serait délétère pour le système immunitaire

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Si les oméga-3 sont largement reconnus pour leurs avantages pour la santé, une étude canadienne pourrait venir ternir le tableau. Selon cette recherche en effet, un excès de consommation d’oméga-3 empêcherait le système immunitaire de défendre l’organisme contre une attaque bactérienne ou virale. Un sérieux revers.

Un certain nombre d’ articles dans la presse et de nombreuses études présentent les oméga-3 comme excellent pour la santé du cœur et des artères. Les campagnes de publicité s’en sont également largement fait l’écho. Des chercheurs canadiens tirent pourtant la sonnette d’alarme car les oméga-3 pourraient présenter, en cas d’excès, un danger pour la santé.

Une méta-analyse de la littérature disponible sur le sujet dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue scientifique Prostaglandins, Leukotrienes & Essential Fatty Acids dénonce en effet les effets délétères de la surconsommation d’oméga-3 sur le système immunitaire.

Grâce à l’analyse des études portant sur les oméga-3, les scientifiques sont parvenus à identifier les effets indésirables d’un excès d’oméga 3. A forte dose, ils empêcheraient le système immunitaire de réagir de façon adéquate à une attaque bactérienne ou virale. C’est la raison pour laquelle les auteurs de cette étude demande à fixer des doses standards de ces acides gras essentiels.

S’il n’a pas été possible de déterminer les seuils à ne pas dépasser, en raison du manque de biomarqueurs valides et de connaissance pour définir la quantité maximale à ne pas dépasser, les chercheurs veulent alerter… Le risque surviendrait lorsqu’une personne mange 4 à 5 fois du poisson dans la semaine et ajoute une supplémentation en oméga-3… C’est un cas se produisant rarement pour un individu normalement constitué, sauf s’il consomme beaucoup d’aliments enrichis en oméga-3, qu’on retrouve de plus en plus abondamment dans le commerce.

Les auteurs de l’étude recommandent aux personnes qui reconnaissent consommer une quantité importante d’oméga-3 de réduire leur consommation. Encore une fois, tout est question de mesure. Comme pour d’autres aliments, une utilisation modérée ne pose pas de problème pour la santé, mais l’excès est dangereux !

L'excès d'oméga-3 dangereux pour la santé ?

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Attirante ou répulsive ? Une zone du cerveau serait dédiée à l’appréciation des odeurs

Publiant leurs travaux dans le Journal of Neurosciences, des chercheurs américains ont mis en évidence, chez la mouche drosophile, une région cérébrale dictant le comportement – attirance ou répulsion – de l’insecte face aux différentes odeurs de nourriture. 

Comprendre les mécanismes qui dictent notre attirance pour tel ou tel type de nourriture est une aire de recherche dont l’enjeu est lié à l’augmentation du phénomène d’obésité. Des spécialistes en neurosciences au Cold Spring Harbor laboratory (CSHL, dans l’état de New York) ont découvert, dans le cerveau de la mouche drosophile, un ensemble de cellules qui répondent spécifiquement aux odeurs de nourriture.

Lorsqu’une de ces mouches est mise en présence d’une odeur donnée, l’intensité de l’activation de ces neurones, observée par les chercheurs, reflète « incroyablement bien » l’attirance plus ou moins marquée de l’insecte pour cette odeur (vers laquelle il se dirigera donc plus ou moins vite), ont constaté les scientifiques. Cette réponse neuronale est d’autant plus marquée que l’insecte est affamé.

De plus, les chercheurs ont réussi à désactiver ces neurones – les mouches devenant alors indifférentes à leurs odeurs favorites – ou à les activer artificiellement – conduisant alors les mouches à s’approcher d’odeurs qu’elles fuyaient auparavant. « L’idée générale est qu’il y a des zones du cerveau qui pourraient être spécifiquement impliquées lorsqu’on se dit : cette odeur est vraiment attractive, allons-y ! », a expliqué Jennifer Beshel, auteur principal de l’étude.

Des questions en suspens

« Les neurones d’autres régions du cerveau ne peuvent que dire ce qu’une chose est : de la pomme, du poisson…, sans lui attribuer une valeur particulière. [Mais] nous savons tous que nous nous comportons différemment face aux différents aliments – nous avons des préférences. Et nous savons aussi tous que nous nous (…)

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La dépression ne serait pas liée à la survenue ultérieure d’un cancer

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Selon une nouvelle étude de l’Inserm, il n y aurait pas de lien significatif entre le vécu de symptômes dépressifs au cours de sa vie et la survenue ultérieure d’un cancer. Voici les conclusions d’une recherche réalisée auprès de 14 203 personnes qui ont été suivie entre 1994 et 2009 et dont 1119 ont développé un cancer.

S’il existait des hypothèses consistant à établir un lien entre le vécu d’une dépression dans une vie et la survenue d’un cancer ultérieurement, aucune étude à grande échelle n’avait jusqu’à présent permis d’infirmer ou de confirmer cette association. Afin de répondre à ce questionnement, Cédric Lemogne dans l’équipe de Marie Zins Inserm de l’Université Versailles Saint-Quentin a mené une large étude épidémiologique pour explorer les liens entre dépression et cancer. Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont travaillé auprès de 14 203 personnes qui ont été suivies entre 1994 et 2009. Ils se sont appuyés, pour valider la survenue d’une dépression, sur les absences pour dépression (arrêt de travail) certifiées par des médecins mais ont également collecté des questionnaires spécifiques remplis tous les 3 ans pendant 15 ans permettant de mesurer l’humeur dépressive. En ce qui concerne l’apparition d’un cancer, des données très précises comme le fait de la validation du cancer par un médecin, des dates de diagnostic certifiés, des données d’incidence ont également été recueillies.

Les résultats montrent que 1119 personnes sur la cohorte ont développé un cancer diagnostiqué par un médecin mais il n’a pu être établi aucune association significative entre le vécu de symptômes dépressifs au cours de sa vie et l’apparition ultérieure d’un cancer. Certaines idées reçues qui font le lien entre l’apparition d’un cancer et le vécu d’une histoire personnelle douloureuse seraient étayées par certaines études scientifiques. Aucune méta-analyse n’avait pourtant jusqu’à présent permis de confirmer ou d’infirmer cette association.

Les résultats de l’étude des scientifiques de l’Inserm à paraitre dans The American Journal of Epidemiology viennent donc apporter un solide et sérieux éclairage sur cette question. Il n y aurait pas d’association entre le développement d’une dépression au cours de son existence et la survenue postérieure d’un cancer. Les auteurs de l’étude rendent cependant attentif au fait que l’annonce d’un cancer, par contre, peut susciter des symptômes dépressifs.

Il n y aurait aucun lien significatif entre le vécu d'une dépression au cours de la vie et la survenue d'un cancer ultérieur

Il n y aurait aucun lien significatif entre le vécu d’une dépression au cours de la vie et la survenue d’un cancer ultérieur

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