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Des risques sérieux liés aux brosses à poils métalliques pour BBQ (alternatives)

Les brosses métalliques de nettoyage pour barbecue peuvent perdre leurs poils, surtout si elles sont usées. S’ils sont ingérés, ces poils peuvent causer de graves problèmes de santé, rappelle Santé Canada.

Ils peuvent se loger dans la langue, l’œsophage ou ailleurs dans le système digestif et causer d’importantes lésions.

Pour réduire les risques, rappelle Santé Canada, vous devez :

  • inspecter régulièrement votre brosse pour détecter tout signe d’usure ;

  • vérifier s’il y a des poils sur les grilles ou les aliments cuits ;

  • remplacer périodiquement votre brosse pour éviter les problèmes liés à l’usure ;

  • cesser d’utiliser votre brosse si des poils s’en détachent ou restent collés à la grille.

Santé Canada a demandé au Conseil canadien des normes d’établir des normes volontaires pour les brosses à barbecue. Il n’existe à l’heure actuelle aucune norme de sécurité, de fabrication, et de vérification de ces produits.

Il est possible d’acheter des brosses à barbecue sans poils métalliques, indique Radio-Canada. Il existe entre autres des brosses faites de bois.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, Radio-Canada, Radio-Canada.
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Perturbateurs endocriniens : un risque sérieux pour les enfants

Perturbateurs endocriniens : un risque sérieux pour les enfants

Le 20 avril 2017.

Selon une enquête menée par les équipe du magazine 60 millions de consommateurs, tous les enfants seraient contaminés par les perturbateurs endocriniens et cette contamination représenterait un risque sérieux pour leur santé.

Tous les enfants de l’étude contaminés

Nous le savons, les perturbateurs endocriniens sont présents dans nos quotidiens, mais selon une étude menée par nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs, on trouverait des traces de bisphénol A, de phtalates ou de pesticides dans les cheveux de tous les enfants. Pour parvenir à cette conclusion, les équipe du magazine ont demandé à un laboratoire indépendant d’analyser les mèches de cheveux de 43 enfants et adolescents de 10 à 15 ans.

Sur les cheveux de l’ensemble de ces participants, qui venaient de différents coins de France, autant de la ville que de la campagne, le laboratoire a trouvé entre 20 et 54 perturbateurs endocriniens. « Tous les enfants de notre étude sont contaminés », a fait savoir Victoire N’Sondé, qui a mené l’enquête pour 60 millions de consommateurs. « Ce qui est à craindre, c’est que ce soit l’ensemble de la population des enfants de France qui soit contaminé ».

Un risque sanitaire important

Les chercheurs ont décelé des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des métaux lourds et des retardateurs de flamme bromés (PBDE), mais aussi des polychlorobiphényles (PCB), interdits depuis 30 ans, et l’insecticide Lindane, prohibé depuis les années 2000. Ces substances sont suspectées de perturber le système hormonal mais aussi de favoriser certains cancers, les diabètes et autres problèmes cardiovasculaires.

Selon le magazine, la présence de ces substances toxiques représente un risque sanitaire important. C’est pourquoi la rédactrice en chef, Sylvie Metzelard, demande aux autorités sanitaires « d’arrêter de jouer les poules mouillées et d’imposer des règles ». « Et rappelons que la meilleure pression vient des consommateurs, capables de refuser d’acheter des produits non vertueux », ajoute-t-elle.

Marine Rondot

À lire aussi : Perturbateurs endocriniens : comment protéger les femmes enceintes ?

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Une perte de connaissance est parfois causée par un problème de santé sérieux

Des chercheurs canadiens proposent une méthode pour déterminer le risque qu’une perte de connaissance (syncope) soit causée par un problème de santé sérieux.

Une personne sur trois fera une syncope au cours de sa vie. Il s’agit d’une perte de connaissance ne durant que quelques minutes qui serait causée par une baisse brutale de l’apport de sang oxygéné au cerveau, elle-même liée à une chute de tension.

Bien que souvent bénigne, elle peut être causée par des conditions de santé potentiellement mortelles telles qu’une arythmie ventriculaire.

Environ 10 % des personnes qui visitent les services d’urgence pour des évanouissements connaissent un événement indésirable grave dans la semaine ou le mois qui suit.

Venkatesh Thiruganasambandamoorthy de l’Université d’Ottawa et ses collègues ont analysé des données concernant plus de 4000 personnes s’étant présentées aux urgences de six hôpitaux canadiens. De ce nombre, 147 ont connu un événement sérieux dans le mois qui a suivi.

Ils ont élaboré un outil comportant 9 questions, le Canadian Syncope Risk Score (CSRS) pour aider les médecins urgentistes à évaluer le risque d’un événement tel qu’un rythme cardiaque irrégulier, une crise cardiaque et d’autres événements cardiaques, des saignements gastro-intestinaux, et même le décès dans le mois qui suit l’évanouissement.

Les facteurs qui sont considérés dans l’outil sont :

  • la cause présumée de l’évanouissement selon l’évaluation finale des services d’urgence ;
  • si l’évanouissement a été déclenché alors que la personne était dans un endroit chaud ou bondé, debout pendant une longue période ou alors qu’elle subissait une peur, une émotion ou une douleur intense ;
  • les antécédents de maladie cardiaque ;
  • les mesures d’électrocardiogramme anormales ;
  • des niveaux élevés de troponine, une protéine qui indique des dommages au cœur si elle est détectée dans le sang ;
  • une lecture de pression sanguine anormale lors de la visite à l’urgence.

Le risque d’événement grave (infarctus, embolie pulmonaire, arythmie, etc.) dans les 30 jours qui suivent la syncope varie de 0,4 % pour le score le plus bas (-3) à 83,6 % pour le score le plus haut (+11).

Les syncopes comptent pour 1 à 3 % des consultations dans les urgences, indiquent les auteurs. « Si ce score est appliqué avec les mêmes performances dans d’autres hôpitaux, on pourrait rapidement laisser sortir des urgences jusqu’à 70 % des patients qui ont fait une syncope », disent-ils.

Psychomédia avec sources : CMAJ Press release, CMAJ, Le Figaro.
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