Archives par mot-clé : sexualité

Sexualité : l'érection en questions

Sexualité : l'érection en questions

Le 2 mars 2018

Cela paraît magique : en quelques secondes, le sexe masculin peut devenir long et dur, prêt à l’emploi. Mais il ne faut pas se leurrer : pour se mettre dans un tel état, il a fallut auparavant que son propriétaire ait été inspiré !

L’érection est un réflexe, difficile à contrôler

Il suffit parfois d’une simple vision un brin érotique, d’une image, d’un parfum, d’une parole ou d’un message coquin, et bien sûr évidemment, d’une caresse, d’une étreinte ou d’un baiser, pour que le sexe masculin entre en érection. Sans que son propriétaire ne puisse rien faire pour l’en empêcher, ce qui peut parfois être gênant !

On appelle cela des stimuli. Autrement dit, en théorie, l’homme n’est pas capable de provoquer l’érection de son sexe du fait de sa seule volonté. Sauf à avoir des pensées érotiques suffisamment fortes pour la déclencher…

Stress, fatigue : causes fréquentes de pannes d’érection

À l’inverse, il peut arriver que malgré les stimuli, le sexe masculin peine à réagir. C’est la panne d’érection, très inquiétante pour l’homme (et parfois, sa partenaire), quand elle n’est pas tout simplement humiliante. Mais que l’on se rassure : avant d’envisager un problème de santé, il faut d’abord chercher du côté du stress et de la fatigue, deux causes majeures de pannes sexuelles passagères. 

Autre cause de panne, pourtant méconnue des hommes : l’excès d’alcool ! Une consommation excessive ne facilite pas l’érection, bien au contraire, même si l’alcool désinhibe et réduit le stress. Tout est en fait une question de dosage….

Enfin, sachez que l’érection matinale, tout comme les érections nocturnes, sont à distinguer de l’érection provoquée par une stimulation d’ordre sexuel. Dans ces cas précis, c’est le relâchement de la tension des muscles pelviens, notamment pendant certaines phases de sommeil, qui provoque la dilatation du pénis. Ce qui n’empêche pas pour autant d’en profiter avant de se lever… 

Lire aussi : Tout savoir sur le sexe en érection

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un cas d’infertilité expliqué par une sexualité « urétrale »

Un cas d’infertilité expliqué par une sexualité « urétrale »

Le 12 février 2018.

En Croatie, un gynécologue a expliqué un cas d’infertilité par des rapports sexuels par l’urètre. Le rapport de ce médecin montre que ce diagnostic devrait être plus souvent envisagé lorsqu’un couple ne parvient pas à avoir d’enfants naturellement.

Une infertilité non expliquée par la science

Cette histoire se passe en Croatie et pourrait, si l’on en croit le récit des médecins qui l’ont rapportée dans la revue Archives of Sexual Behavior, expliquer certains cas d’infertilité chez des couples qui, théoriquement, ont tout pour avoir des enfants naturellement. Un couple d’environ 30 ans s’est présenté dans le cabinet d’un gynécologue, cherchant une explication à leur incapacité à procréer depuis un an et demi.

En discutant avec les deux personnes, le gynécologue ne remarque rien de particulier, mais note simplement que l’homme et la femme ont démarré leur vie sexuelle assez tard et qu’elle était vierge avant de démarrer sa relation avec son conjoint. Au préalable, les deux patients s’étaient soumis à des examens physiologiques qui n’avaient rien montré d’anormal.

Sans le savoir, ce couple pratiquait une sexualité urétrale

C’est lors de l’auscultation que le gynécologue a remarqué une déformation suspecte chez la femme. Celle-ci avait un orifice urinaire particulièrement dilaté, et sur une profondeur anormalement longue. Le gynécologue a ensuite pratiqué à un examen morphologique de l’homme et a constaté que ce dernier avait un pénis plutôt petit par rapport à la moyenne. L’ensemble de ces données a permis au médecin d’aboutir à la conclusion selon laquelle les relations sexuelles de ce couple aboutissaient toujours à une pénétration urétrale, soit dans le canal de l’urètre.

Une fois cette énigme clarifiée, la jeune femme a dû subir une intervention chirurgicale qui a provoqué la rupture de son hymen. C’est ainsi que les deux conjoints ont retrouvé une vie sexuelle normale. Le rapport médical précise d’ailleurs que la femme est tombée enceinte trois mois après cette opération.

Gaëlle Latour

À lire aussi Infertilité : est-ce que ça peut aussi être dans la tête ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une sexualité épanouie est un atout pour la vie professionnelle

Une sexualité épanouie est un atout pour la vie professionnelle

Le 9 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de l’Oregon et de Washington, aux États-Unis, avoir une vie sexuelle épanouie aurait un impact positif sur le travail.

Plus on fait l’amour, plus on est performant au travail

On le sait, une sexualité épanouie est excellente pour la santé physique et mentale, mais selon une étude publiée dans le Journal of Management, elle permettrait aussi d’être plus efficace au travail. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi un peu plus de 150 couples mariés pendant deux semaines. Il fallait étudier la sexualité de couples mariés et non de couples qui viennent de se mettre ensemble et dont la fréquence des rapports sexuels est souvent au-dessus de la normale.

Au cours de l’expérimentation, les participants devaient donner un certain nombre d’informations sur leur quotidien. Ils devaient notamment noter la fréquence et la qualité de leurs rapports sexuels, mais aussi la manière dont se déroulaient leurs journées de travail. Les chercheurs ont ainsi pu observer que plus ils faisaient l’amour, plus les couples étaient performants sur leur lieu de travail.

Le sexe a un impact social, émotionnel et physiologique positif

Cette performance serait liée à l’état d’esprit des personnes. « Le sexe a un impact social, émotionnel et physiologique positif, il est donc important d’en faire une priorité », a souligné le Pr Keith Leavitt, qui a dirigé les travaux. Et de conseiller aux personnes qui seraient sous pression au bureau de prendre le temps de faire l’amour avec son compagnon pour retrouver le courage d’affronter leurs journées de travail.

Par ailleurs, une vie sexuelle active permettrait de mieux évacuer le stress accumulé au cours de la journée. Ce qui est intéressant c’est que cette meilleure performance liée à une sexualité épanouie a été observée autant chez les hommes que chez les femmes. On croit souvent que le sommeil permet de bien préparer une journée de travail intensive. C’est vrai, mais que cela ne nous conduise pas à refuser un câlin avant de s’endormir. L’argument ne sera plus valable…

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : Des conseils pour une sexualité épanouie

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les pesticides des fruits et légumes affectent la qualité du sperme

Selon une étude scientifique publiée dans la revue spécialisée « Human Reproduction » Continuer la lecture de Les pesticides des fruits et légumes affectent la qualité du sperme

Questions fréquentes sur la masturbation

Qu’est-ce que la masturbation ?

La masturbation consiste à se toucher les organes génitaux pour se procurer un plai­sir sexuel. Chez les garçons, elle consiste à se caresser ou à se frotter le pénis, généralement jus­qu’à l’éjaculation. Les filles se masturbent en se caressant le clitoris, souvent jusqu’à l’orgasme

Ca a commencé avec Onan qui, dit-on, dilapidait sa semence. À partir de là, l’idée que le sperme est pré­cieux n’a cessé de se propager : ce qui est absurde, du point de vue reproductif, puisqu’il suffit d’un seul spermatozoïde pour féconder un ovule, et que l’homme en produit cent millions par jour. On trouve cette notion de liquide précieux dans la philosophie taoïste et le  tantrisme où l’on considère que l’homme perd son énergie vitale en éjaculant. Il faut donc que l’homme garde son sperme et prolonge le rapport sexuel très longtemps puisque l’homme absor­bant le yin de la femme en la faisant jouir. Cela le pousse à lui donner le maximum de plaisir, tout en se retenant lui-même.

Alors, pour consoli­der l’idée qu’il ne faut pas gaspiller sa semence, on lui a prêté d’autres vertus.

Jusqu’au milieu du 20°siècle, les médecins occidentaux ont rédigé de très sérieux traités démontrant que la masturbation rendait ané­mique, sourd, aveugle, fou, débile, et j’en passe. Les spécialistes d’aujourd’hui ont dissipé ces vieilles idées reçues. 

La masturbation est-elle normale ?

La masturbation est une pratique courante qui per­met à de nombreux individus de ressentir leur plaisir sexuel.

Bien qu’elle soit condamnée par certaines cultures et certaines religions, c’est une pratique parfaitement normale, inoffensive et naturelle.

À la fin de l’adolescence, la plupart des garçons et des filles ont déjà pratiqué la masturbation. Certains n’en éprouvent toutefois pas le besoin, ce qui n’a rien d’anormal. Contrairement à l’idée autrefois répandue, la masturbation est une façon d’apprendre à connaître votre corps et de pouvoir dire à votre futur partenaire ce qui vous procure du plaisir et de la satisfaction. Hier encore, on pensait que la masturbation ris­quait de diminuer la capacité d’un individu à res­sentir du plaisir lors d’un rapport avec un partenaire. En d’autres termes, on estimait qu’un homme ou une femme subordonnerait à un tel point son plaisir à la masturbation qu’il ou elle ne réagirait plus à une stimulation par un partenaire.

Aujourd’hui, les spécialistes en sexologie s’accordent à dire que la masturbation occupe une fonction importante dans la découverte de son propre potentiel sexuel. Lorsqu’une personne a commencé par explorer et comprendre son corps en toute inti­mité, il ou elle communiquera peut-être plus facile­ment ses besoins sexuels à son partenaire, tirant ainsi une plus grande satisfaction physique de leurs échanges.

Il vaudrait mieux oublier la notion fausse de fermeture à l’autre et sur soi-même qu’invoquent certains ecclésiastiques. La fermeture à soi et à l’autre n’est pas le seul apanage de la masturbation. Toute, absolument toute activité humaine peut engendrer une fermeture au monde et une autarcie pathologique. Une morale ou des valeurs trop strictes peuvent être fermeture ; mais une absence de morale ou de valeur peuvent aussi être une grande limitation. A vrai dire, notre sexualité est soumise aux mêmes règles que tous nos autres comportements : tout ce qui est excessif et envahissant devient pathologique

Est-ce qu’il est normal qu’il se masturbe ?

Oui, tant que la masturbation vient en plus de votre vie sexuelle, et qu’elle ne vous exclut pas. Je me risquerai à dire que, puisqu’il vous dit qu’il se masturbe et n’essaye pas de le cacher, il est à l’aise avec cet aspect naturel de sa sexualité. La plupart des hommes, y compris ceux qui sont mariés, heureux et sexuellement actifs, se masturbent régulièrement – certains rarement, d’autres souvent. Beaucoup d’hommes disent que c’est moins un acte sexuel qu’une manière de se détendre physiquement. Certaines femmes demandent s’il est différent qu’un homme se masturbe sous la douche ou devant un film porno : je leur réponds que non, pas nécessairement. Le point important est de savoir si vous en êtes exclue, ou s’il se masturbe pour ne pas faire l’amour avec vous.

Je voudrais savoir si la masturbation quotidienne peut créer des problèmes d’impuissantes. Car je me masturbe souvent et je m’inquiète.

La masturbation ne provoque pas l’impuissance, pas plus que la surdité d’ailleurs, n’en déplaise à certains bien-pensant qui veulent faire peur. La masturbation est un plaisir tout à fait naturel pratiquée par tous les hommes, à tel point qu’il est démontré qu’au cours de sa vie, un homme se masturbera, en moyenne, plus qu’il n’aura de rapports sexuels. Le plaisir solitaire est aussi bien un moyen de mieux connaître son corps et ses réactions que d’évacuer un stress ou des envies sexuelles bien normales. Alors, pas de soucis, vous pouvez continuer sans que cela ne pose de problèmes.

Je me masturbe depuis toujours et je suis très ouvert au sujet de la masturbation. Je voudrais faire accepter à mon amie la masturbation libre dans notre couple. Je voudrais me masturber quand j’en ai envie, devant elle aussi. Elle, de son côté, pourrait se masturber quand elle en a envie devant moi aussi et qu’on puisse accepter ce plaisir l’un et l’autre sans que ça ne dérange ni l’un ni l’autre et sans que ça dérange nos relations sexuelles, comment aborder ce sujet avec elle ?

La masturbation est considérée comme un plaisir solitaire, mais elle peut être incluse dans une relation de couple comme n’importe quelle autre pratique. Mais attention, il est nécessaire de bien faire la différence. La masturbation solitaire, tout d’abord… Que vous ayez envie de vous masturber lorsque votre amie n’est pas là est tout à fait légitime. Vous n’avez pas forcement besoin de lui en parler, cela fait partie de votre intimité. A l’occasion de relations avec elle, la masturbation ne devient plus un acte solitaire et il est donc préférable que le plaisir que vous en retirez soit partagé. Vous masturber en sa présence, sans la faire participer, pourra, en effet, être très déplaisant puisqu’elle sera totalement exclue de votre pratique… colère garantie. Par contre, si vous vous masturbez en la regardant, en la touchant, en lui parlant ou pendant qu’elle se masturbe en en faisant autant, vous introduisez ce jeu dans votre couple au même titre que la pénétration, par exemple. Vous entrez alors dans le monde de l’exhibitionnisme et du voyeurisme, même cela se limite à vous deux. Parlez-en de cette manière avec elle. Dites-lui que la voir se masturber vous excite beaucoup, que c’est un cadeau qu’elle vous fait… Je vous laisse imaginez le reste.

J’ai 41 ans et suis marié depuis 14 ans. J’ai toujours aimé la masturbation. J’y trouve beaucoup de plaisir et je me rends compte que j’en suis très dépendant. Mais quand j’ai des rapports avec mon épouse, l’éjaculation est trop précoce. J’ai lu les réponses que vous proposez à ce sujet, mais j’aimerais savoir si l’on se masturbe pendant la journée, combien de temps dois-je attendre avant que je puisse avoir un rapport? D’autre part, je n’ai jamais connu qu’une seule femme. Quels conseils me donneriez-vous si je fréquentais d’autres femmes sans que mon épouse le sache.

La masturbation est une affaire très personnelle et elle apporte donc des plaisirs très différents d’une personne à l’autre. Rapport avec son propre corps, connaissances de ses réflexes et de ses zones érogènes, expression de fantasmes, elle nous permet, hommes et femmes, d’explorer librement le plaisir. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les rapports de couple, si satisfaisants soient-ils, n’apportent pas les mêmes sensations, sans les minimiser d’ailleurs. Une éjaculation tardive en solo pourra très bien être plus rapide à deux. Pas de règles absolues dans ce domaine et le délai que vous laisser entre deux éjaculations ne changera pas grand chose. Pour ce qui est du reste de la question, là encore, pas de recette miracle. Fréquenter des femmes à l’insu de son épouse est assez délicat et réclame de la discrétion. Sans vouloir vous y pousser ou vous en dissuader, je vous conseillerais juste de bien réfléchir aux conséquences de vos actes sur votre vie et votre couple. Pourquoi désirez-vous rencontrer d’autres femmes, comment le prendrait votre femme si elle venait à l’apprendre, qu’êtes-vous prêt à mettre en jeu… Autant de questions qu’il est souhaitable de se poser avant d’aller voir ailleurs. Le reste n’est qu’une question de conscience individuelle et de raison.

J’ai remarqué que lors de certaines masturbations ou rapports, mes testicules remontaient dans l’abdomen, et que l’éjaculation devenait alors difficile. Qu’en pensez-vous ?

Lors d’un rapport sexuel ou d’une masturbation, il est très fréquent que les testicules remontent en raison de la contraction de la peau des bourses. Rien de grave. Cela peut aussi arriver en cas de grand froid ou lorsque vous nagez. Il vous suffit d’effectuer une petite pression au niveau de l’aine pour que vos testicules reprennent leur place. Toutefois, si elles remontaient jusque dans l’abdomen de manière trop régulière et que vous ne puissiez pas les faire redescendre facilement (ce qui peut être très douloureux et responsable de complications), je vous conseille de consulter un chirurgien viscéral opérant les hernies inguinales. Il se peut que vous deviez subir une très légère intervention, qui consiste simplement à couper ou à étirer le muscle crémastèrien qui évite aux testicules de pendre trop. Cette opération est sans risque sur la fertilité et n’a aucune conséquence sur votre sexualité.

Ma copine est à l’étranger et, en ce moment, j’ai d’énormes envies sexuelles. Je me masturbe donc assez souvent. Est-ce normal ? Le fait de me masturber souvent va-t-il me rendre éjaculateur précoce ????

La masturbation fait partie des pratiques sexuelles très répandues, chez les hommes comme chez les femmes. Ce plaisir solo vous permet de calmer vos envies sexuelles et de diminuer votre stress. Votre copine étant loin, il est bien légitime que vous vous masturbiez régulièrement. Que vous le fassiez plus fréquemment en ce moment montre juste que vous en avez besoin. Nous passons tous et toutes par des périodes où nos envies sexuelles sont plus importantes. Il est toujours bon de pourvoir les exprimer. La masturbation est un très bon dérivatif. Ne vous gênez donc pas. Pas de soucis sur les conséquences de cette pratique… vous ne deviendrez ni accro, ni précoce, ni même impuissant. Caressez-vous tranquillement et attendez le retour de votre copine… il n’en sera que meilleur !

J’ai un copain depuis quelques mois et nous avons une sexualité très active, mais nous voyons peu souvent car nous vivons éloignés. Mon problème est que quand il n’est pas là, faire l’amour me manque. J’ai déjà essayé de me masturber, parfois même avec des objets, mais rien n’y fait, je n’y prends aucun plaisir. Que me conseillez-vous pour prendre un peu de plaisir solo, histoire de ne pas devenir folle ou pire, en « manque » ?

Pas facile de s’aimer à distance et de gérer le manque… je vous comprends. Votre démarche est, avant tout, très saine. Il est logique que vous vous adonniez aux plaisirs solitaires en attendant le retour de votre copain, le reste est une question d’aménagement. Le plus simple est de penser à lui, à ce qu’il vous fait lorsque vous êtes ensemble, à ce que vous voudriez bien faire avec lui lors de sa prochaine visite… Pour améliorer les choses, vous pouvez très bien vous masturbez en vous aidant d’un objet qui lui appartient : portez un de ses tee-shirt, regardez une photo de lui, allongez-vous dans le lit ou vous avez l’habitude de faire l’amour… à vous de trouver. Allez, un peu plus piquant ? Et si vous lui proposiez de faire l’amour au téléphone ! Un soir où vous avez très envie et si le jeu lui plait, rien ne vous empêche de l’appeler et de lui parler langoureusement. Il vous décrira ce qu’il pourrait vous faire si vous étiez tous les deux et le reste viendra tout seul. Reste l’option texto coquins par téléphones mobiles interposés, vidéo personnelles, chat sur Internet ou, carrément branché, la webcam des familles. A vous de choisir, de luis en parler et en avant vers le plaisir. »

J’ai toujours pratiqué la masturbation depuis mon adolescence. Je souffre d’une dépression de type mélancolique. Est-ce que la masturbation pendant de longues années peut favoriser la dépression ?

Il ne peut y avoir aucun lien entre la masturbation et la dépression… elle ne rend pas plus sourd, impuissant ou stérile. Le fait de se masturber pendant son adolescence, tout comme à l’âge adulte, n’a rien d’anormal et fait partie de l’équilibre de l’homme. C’est même souvent un bon moyen de faire baisser un stress, une libido un peu forte ou de faire battre en retraite un coup de blues. Alors plus que déprimante, la masturbation peut même devenir, pour certains un antidépresseur très plaisant.

Ma copine trouve malsain de se caresser toute seule. On désirerait savoir si la masturbation solitaire est un fait malsain ou alors si elle est naturelle et/ou utile pour connaître les réactions de son corps ?

Nous ne le dirons jamais assez… la masturbation n’a rien de malsain. Les femmes, comme les hommes, s’adonnent depuis toujours au plaisir solitaire sans que cela ne pose aucun problème de construction affective, mentale ou physique. La masturbation fait partie de la sexualité tout autant que les rapports à deux. Au cours de l’adolescence et au début de l’âge adulte, elle nous permet de nous découvrir, de nous familiariser avec le plaisir sexuel et de mieux appréhender la manière dont fonctionne notre corps. A l’occasion des premiers rapports sexuels, nous sommes alors mieux préparés à nos réactions physiques… nous avons déjà assez à faire avec celles de l’autre. Par la suite, la masturbation est un très bon exutoire de certaines envies sexuelles, de fantasme ou de stress. Même en couple, de nombreuses personnes se masturbent, en compagnie de leur(e) partenaire ou seul(e). Cela ne veut pas pour autant dire que le désir ou l’amour de l’autre n’est pas là. Voilà juste une manière de vivre pleinement sa sexualité pour ceux qui en ressentent le besoin. Votre copine ne doit donc pas se culpabiliser d’avoir envie de pratiques solitaires. Cette porte sur le plaisir peut même devenir un plus dans votre vie de couple puisque vous pouvez très bien partager ces moments d’une manière ou d’une autre… je vous laisse faire fonctionner votre imagination.

Je voudrais savoir si la masturbation quotidienne peut créer des problèmes d’impuissantes. Car je me masturbe souvent et je m’inquiète.

La masturbation ne provoque pas l’impuissance, pas plus que la surdité d’ailleurs, n’en déplaise à certains bien-pensant qui veulent faire peur. La masturbation est un plaisir tout à fait naturel pratiqué par tous les hommes, à tel point qu’il est démontré qu’au cours de sa vie, un homme se masturbera, en moyenne, plus qu’il n’aura de rapports sexuels. Le plaisir solitaire est aussi bien un moyen de mieux connaître son corps et ses réactions que d’évacuer un stress ou des envies sexuelles bien normales. Alors, pas de soucis, vous pouvez continuer sans que cela ne pose de problèmes.

Je me masturbe depuis toujours et je suis très ouvert au sujet de la masturbation. Je voudrais faire accepter à mon amie la masturbation libre dans notre couple. Je voudrais me masturber quand j’en ai envie, devant elle aussi. Elle, de son côté, pourrait se masturber quand elle en a envie devant moi aussi et qu’on puisse accepter ce plaisir l’un et l’autre sans que ça ne dérange ni l’un ni l’autre et sans que ça dérange nos relations sexuelles, comment aborder ce sujet avec elle ?

La masturbation est considérée comme un plaisir solitaire, mais elle peut être incluse dans une relation de couple comme n’importe quelle autre pratique. Mais attention, il est nécessaire de bien faire la différence. La masturbation solitaire, tout d’abord… Que vous ayez envie de vous masturber lorsque votre amie n’est pas là est tout à fait légitime. Vous n’avez pas forcement besoin de lui en parler, cela fait partie de votre intimité. A l’occasion de relations avec elle, la masturbation ne devient plus un acte solitaire et il est donc préférable que le plaisir que vous en retirez soit partagé. Vous masturber en sa présence, sans la faire participer, pourra, en effet, être très déplaisant puisqu’elle sera totalement exclue de votre pratique… colère garantie. Par contre, si vous vous masturbez en la regardant, en la touchant, en lui parlant ou pendant qu’elle se masturbe en en faisant autant, vous introduisez ce jeu dans votre couple au même titre que la pénétration, par exemple. Vous entrez alors dans le monde de l’exhibitionnisme et du voyeurisme, même cela se limite à vous deux. Parlez-en de cette manière avec elle. Dites-lui que la voir se masturber vous excite beaucoup, que c’est un cadeau qu’elle vous fait…

Je me masturbe pratiquement tous les jours et cela depuis au moins un ou deux mois, mais depuis peu il m’arrive de ressentir une douleur persistante à la base du dos. Et lorsque je me masturbe, elle va en s’amplifiant. Pensez-vous qu’elle soit due à mes activités solitaires journalières ?

La masturbation qui ferait mal au dos… voilà un effet du plaisir solitaire pour le moins inattendu. Il est tout à fait possible que cette douleur soit due à un problème de lombaire qui serait accentué par la masturbation, à cause de la position que vous prenez pour vous branler. Rien d’étonnant, dans ce cas, si une pratique quotidienne augmente ce mal. Une chose à faire… consulter un médecin. N’hésitez pas à lui parler des circonstances dans lesquelles vous ressentez ces douleurs, ce qui, dit en passant, ne devrait pas le gêner (il en voit d’autres…). Ceci ne serait que l’aider dans son diagnostic. Vos douleurs ne doivent, en tous cas, pas vous inciter à moins vous masturber…

Par Philippe Vert

La Fellation plus dangereuse que le Tabac

Non ce n’est pas une blague, c’est même le résultat d’une étude plus que sérieuse, menée entre 1974 et 2007 par le docteur Maura Gillison de l’Université de l’Ohio.

Une étude faite sur la population Américaine, faites de constatations et observations, dans l’évolution des cancers de la bouche et de la gorge. A l’issu de ces observations, le bilan est sans appelle, la fellation et le cunnilingus sont plus dangereux que le tabac dans l’apparition de cancers des zones sus nommées.

Une étude qui s’est essentiellement basée sur l’observation de la souche HPV-16 ainsi que sur les tumeurs cancéreuses de certains papillomavirus (responsables des infections sexuellement transmissibles les plus répandues et les plus présentes dans le cancer du col de l’utérus.)

Par ailleurs il est à signaler que les sujets porteurs de la souche HPV-16, ont selon le spécialiste un risque multiplié par 32, d’avoir à terme un cancer oropharyngé.

Le docteur Gillison, a notamment pu observé que les cancers de la gorge et de la cavité buccale avaient augmenté de 225% au cours de ces 15 dernières années et notamment  chez les personnes ayant des activités sexuelles buccales. Qui plus est, l’étude a démontré que le fait d’avoir des rapports buccogénitaux avec plus de 6 partenaires différents au cours de sa vie, multipliait par au moins 8, les probabilités d’avoir à terme un cancer de la bouche ou de la gorge.

Le fait d’être fumeur augmente les chances de cancers selon le docteur Gillison par 3, tandis que selon elle toujours, avoir des rapports buccogénitaux augmente les chances par 32.

Que faire pour éviter cela?

La vaccination, ainsi que la prévention reste les meilleures armes pour éviter toutes contagions.

Une vaccination qui est rendu possible, autant chez les hommes que chez les femmes, et qui protège contre 4 souches de papillomavirus, dont 2 responsables de plus de 70% des col de l’Utérus, et des verrues génitales. Par ailleurs la prévention, si cette dernière est faite lors des cours d’initiations sexuels permettrait de réduire ces pratiques visiblement dangereuses.

A noter que les rapports buccogénitaux sont particulièrement pratiqués aux États Unis, notamment chez les populations les plus « jeunes », qui voient là une pratique moins « risquée » que le sexe conventionnel.

Bonne nouvelle malgré tout, dans le cadre, où ces infections cancéreuses sont diagnostiquées suffisamment tôt, la maladie est bien souvent guérissable, et le cas échéant 90% des personnes non soignables complètement ont une espérance de vie rallongée de 5 ans voir plus sans augmentation des symptômes.

Le mieux donc en conclusion pour éviter tout risque de cancer de la bouche ou de la gorge, est donc de ne pas fumer, ni de pratiquer des activités buccogénitales, à moins bien sûr de ne pas oublier le préservatif qui reste à ce jour la meilleur protection contre la contamination de maladies sexuellement transmissibles.

Sexualité : « les nuits sans lendemain » liées à la dépression

Une étude révèle que les jeunes qui ont des rapports sexuels occasionnels, sont plus déprimés que les autres. Les psychiatres sont mitigés vis à vis de ses résultats. Les gens déprimés auraient simplement moins de relations sexuelles stables.

Alors que l’été débute et que pour certains cela rime avec « amours de vacances », et surtout les aventures d’un soir, une étude américaine risque de refroidir les ardeurs des premiers vacanciers. En effet, les résultats de celle-ci révèlent que les jeunes qui ont des rapports sexuels occasionnels, sont plus déprimés et plus anxieux que les autres. Des résultats à prendre avec précaution malgré tout, les auteurs eux-même concluent qu’ils mettent en avant une association et non un lien de cause à effet.

Pour en arriver à un tel constat, les auteurs de cette enquête publiée dans la revue Journal of Sex Research ont examiné l’association entre le sexe occasionnel et la santé psychologique chez 3907 étudiants hétérosexuels de 18 à 25 ans. « Le sexe occasionnel » y était défini comme le fait d’avoir des rapports sexuels avec un partenaire connu depuis moins d’une semaine. Autrement dit, une rencontre sexuelle entre deux inconnus relatifs. Avec un questionnaire sur internet, ces chercheurs ont demandé aux étudiants de se rappeler combien de fois au cours des 30 derniers jours, ils avaient mis en pratique ce vagabondage sexuel. Les participants ont également dû répondre à plusieurs questionnaires évaluant leur bien-être psychologique, leur estime de soi, leur satisfaction de vie, leur niveau d’anxiété ou de dépression.

Sans surprise, cette analyse montre que la gente masculine pratique plus fréquemment le sexe occasionnel. 18,6% des hommes contre 7,4% des femmes ont déclaré au moins un rapport sexuel au cours du mois précédant l’étude. En revanche, les auteurs de ce travail ont été étonnés de voir que, chez les hommes comme chez les femmes, « les nuits sans lendemain » étaient associées à un état psychologique plus précaire avec un niveau plus important d’anxiété et de dépression. Du côté des psychiatres en revanche, ces résultats sont analysés avec précautions et doutes.

Plusieurs publications suggèrent, elles aussi, une association entre le sexe avec un inconnu et une faible estime de soi. Mais d’autres études mettent en évidence qu’il y a souvent des différences psychologiques entre homme et femme dans la pratique du sexe occasionnel. Les femmes seraient plus sujettes aux regrets ou à la culpabilité. « Quoiqu’il en soit, méfions nous quand même d’une sorte de contrôle des pratiques intimes sous couvert de psychiatrie. L’un des maux de notre époque, c’est la médicalisation de ce qui n’a pas lieu de l’être» ajoute le Pr Lejoyeux.

Impossible donc  d’affirmer que le sexe occasionnel provoque une détresse mentale ou que le fait d’être plus déprimé pousse à des pratiques sexuelles plus décontractées. Que les séductrices et les Don Juan de l’été se rassurent, la dépression ne les attend pas forcément à la rentrée. En revanche, pas question d’oublier que les infections sexuellement transmissibles elles, ne prennent pas de vacances.

[Source]

Les femmes pourront-elles un jour ovuler toute leur vie ?

Les scientifiques ont trouvé dans les ovaires des cellules souches qui peuvent donner de nouveaux ovules potentiels à l’âge adulte.

Faudra-t-il bientôt récrire les livres de biologie? Il semblait acquis depuis 50 ans que les hommes fabriquaient du sperme tout au long de leur vie tandis que les femmes disposaient au contraire dès la puberté d’un nombre donné d’ovules potentiels – des ovocytes – destiné à décroître inexorablement au rythme des menstruations successives. Des travaux sur la reproduction féminine menés par le chercheur américain Jonathan Tilly et son équipe du Massachussets General Hospital de Boston, publiés dimanche dans Nature Medicine, pourraient bouleverser ce dogme.

Les chercheurs ont en effet montré qu’il existe dans les ovaires humains des cellules souches capables de se transformer en ovocytes. Conséquence directe: il n’est pas impossible que les femmes puissent renouveler leur stock initial (environ 400.000 gamètes à la naissance). Jonathan Tilly formule cette hypothèse depuis 2004. Il avait alors montré que les souris détruisaient au cours de leur vie plus d’ovocytes que n’en contenaient leurs ovaires. Il imaginait dès lors l’existence possible d’une source de gamètes femelles qui restait à découvrir. Une intuition confirmée par une équipe chinoise de l’université de Shanghai en 2009 qui mettait au jour dans des ovaires de souris des cellules souches capables de se différencier en ovocytes.

Un long chemin avant de traiter l’insuffisance ovarienne

Jonathan Tilly a poursuivi dans cette direction. En améliorant la technique chinoise, il a passé au crible les ovaires de jeunes donneuses japonaises qui s’en séparaient dans le cadre d’un processus de changement de sexe. Un travail de grande précision puisque les ovaires contiennent moins d’une cellule souche ovarienne (OSC) pour 10.000 cellules classiques.

Ces OSC, marquées avec une protéine fluorescente verte et disposées dans des tissus ovariens, ont alors été implantées sous la peau de souris. En deux semaines, les chercheurs ont observés la formation de follicules contenant des ovocytes fluorescents, preuve qu’ils dérivaient des OSC originelles. Une réussite éclatante qui pose toutefois de nombreuses questions.

A commencer par celle-ci: ces ovocytes sont-ils viables? Pour des raisons éthico-légales, l’équipe n’a pas pu essayer de les féconder puisque la création d’embryons à des fins de recherche est formellement interdite aux États-Unis. Jonathan Tilly reconnaît lui-même qu’il y a de toute façon très peu de chances pour que l’opération réussisse. David Albertini, biologiste à l’université du Kansas, explique sur le site de Science que la culture de cellules souches in vitro conduit très souvent à des mutations indésirables. Selon lui le chemin vers des traitements opérationnels de l’insuffisance ovarienne prématurée, de la ménopause ou de la stérilité, grâce à ces cellules reste bien long.