Archives par mot-clé : sexuelle

La pose d’un anneau gastrique améliore la vie sexuelle

La pose d’un anneau gastrique améliore la vie sexuelle

Le 22 février 2019.

Selon une étude publiée dans la revue JAMA Surgery, le recours à la chirurgie bariatrique par les personnes obèses améliorerait durablement leur vie sexuelle.

Chirurgie bariatrique : 75 % des hommes ont vu leur vie sexuelle s’améliorer

Si l’amélioration de la vie sexuelle n’est pas le but premier de la chirurgie bariatrique, il n’en reste pas moins qu’une évolution positive sur cet aspect doit nous réjouir, d’autant plus que l’existence d’un tel lien est désormais prouvée. Selon une étude conduite aux États-Unis et publiée dans la revue JAMA Surgery, cinq ans après l’opération, 74% des hommes se sont déclarés plus aptes qu’avant à avoir des relations sexuelles et 52% se sont dits plus satisfaits de leurs rapports.

Selon cette même étude, cinq ans après l’opération, 41% des femmes ont déclaré avoir davantage de désir sexuel tandis que 35% déclaraient avoir plus de rapports intimes qu’avant.

La chirurgie bariatrique améliore la vie sexuelle d’1 patient sur 2

L’impact positif de la chirurgie bariatrique sur la vie sexuelle n’est certes pas universel : seule la moitié des patients insatisfaits de leur vie sexuelle, ont déclaré ressentir une amélioration un an plus tard (soit 56% des femmes et 49,2% des hommes). Bonne nouvelle cependant : cette amélioration apparaît plutôt durable, puisque 73,6% des femmes et 67,6% des hommes ont déclaré avoir une meilleure vie sexuelle cinq ans après l’opération.

L’étude a été conduite sur 2.036 patients soignés dans 16 hôpitaux américains différents. L’âge médian des patients était de 47 ans et leur indice de masse corporelle médian était de 45,8.

Anton Kunin

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Cannabis : un impact direct sur la vie sexuelle

Cannabis : un impact direct sur la vie sexuelle

Le 30 octobre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de médecine de Stanford, aux-États-Unis, fumer du cannabis permettrait d’avoir une vie sexuelle plus active.

La consommation de cannabis encourage la libido ?

Le cannabis peut provoquer de nombreux troubles de la santé mais il peut également vous permettre d’avoir une vie sexuelle plus active. C’est en tout cas ce qu’ont constaté des chercheurs américains dans une étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine. Selon ces travaux, il existerait un lien entre la consommation de cannabis et la fréquence des rapports sexuels. Plus on fumerait, plus on ferait l’amour.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont interrogé des personnes qui fumaient régulièrement du cannabis. Ils ont ainsi pu observer que ceux qui fumaient quotidiennement avaient en moyenne 7 rapports sexuels en un mois contre un peu plus de 5 pour ceux qui n’en consommaient pas. Ces résultats sont d’autant plus intéressants que l’étude a porté sur plus de 50 000 Américains, âgés de 25 à 45 ans.

Le cannabis n’a pas que des effets néfastes sur la sexualité

Les auteurs de ces travaux n’en concluent pas pour autant qu’il faut se mettre à fumer du cannabis pour relancer une vie sexuelle en berne. En revanche, cette étude est intéressante dans la mesure où elle vient contredire de précédents travaux qui expliquaient que la consommation de cannabis pouvait entraîner des problèmes d’érection ou une chute de la libido. Pour la première fois, une étude met en lumière le fait que le cannabis n’a pas que des effets néfastes sur la sexualité.

« La consommation fréquente de cannabis ne semble pas altérer la motivation ou la performance sexuelle et est même associée à une augmentation de la fréquence coïtale », note le Dr Michael Eisenberg, professeur adjoint d’urologie et auteur principal de l’étude. Ce qui a surpris le plus le chercheur, c’est que les rapports sexuels sont plus fréquents même après la prise d’autres substances comme la cocaïne ou l’alcool. 

Marine Rondot

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Comment améliorer la santé sexuelle des Français ?

Comment améliorer la santé sexuelle des Français ?

Le 31 mars 2017.

Mardi 28 mars, le gouvernement a lancé un grand plan pour améliorer la santé sexuelle des Français. Le principal objectif étant de lutter plus efficacement contre la propagation du virus du sida.

Sensibiliser les jeunes aux risques du sida

Comment faire en sorte de protéger davantage les jeunes contre les infections sexuellement transmissibles (IST) ? C’est à ce chantier que s’est attelée la ministre de la Santé, Marisol Touraine qui a dévoilé, mardi 28 mars, sa « stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle des Français ». L’idée étant de mieux sensibiliser les jeunes à ces questions, tant sur le plan biologique que sur le plan psychique.

« L’objectif de cette stratégie est ambitieux : faire en sorte, dès 2020, que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % des personnes séropositives aient accès à des traitements et que 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable », a détaillé Marisol Touraine dans un communiqué. Actuellement, près de 150 000 personnes seraient contaminées par le virus du sida et 30 000 d’entre elles ignoreraient leur séropositivité.

Une attention particulière portée aux adolescents de moins de 15 ans

Ce plan s’adresse naturellement à l’ensemble de la population, mais le gouvernement veut porter une attention particulière aux adolescents de moins de 15 ans, « dont 20 % sont déjà entrés dans la sexualité ». Marisol Touraine souhaite que ces adolescents soient informés sur les moyens de contraception qui existent et qu’ils sachent que le préservatif reste le meilleur moyen de se protéger des maladies.

À terme, le gouvernement souhaiterait « éliminer définitivement les épidémies d’infections sexuellement transmissibles ». À la tête de ce grand plan, le gouvernement a nommé le professeur Patrick Yeni, médecin spécialiste des maladies infectieuses et président du Conseil national du Sida et des hépatites virales. Il devra par ailleurs veiller à promouvoir la recherche, les connaissances et l’innovation en matière de santé sexuelle.

Marine Rondot

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Une hormone sexuelle va-t-elle mettre fin à la dépendance au cannabis?

Retenez bien ce nom: prégnénolone. C’était jusqu’ici la molécule naturelle à partir de laquelle l’organisme fabriquait toutes ses hormones stéroïdiennes —au premier rang desquelles les sexuelles comme la progestérone (hormone femelle) et la testostérone (chez les mâles).

Ce sera peut-être également, demain, la piste qui mènera à la découverte de médicaments aidant à lutter contre les effets toxiques du cannabis sur le cerveau des jeunes consommateurs une fois qu’ils sont devenus dépendants et victimes de leur addiction.

Telle est la conclusion encourageante que l’on peut tirer d’une découverte que viennent de faire des chercheurs français, néozélandais et américains, dirigés par Pier Vincenzo Piazza et Giovanni Marsicano (Institut national de la santé et de la recherche médicale, unité «Neurocentre Magendie», Bordeaux), et dont les conclusions sont publiées par la revue Science.

Hasard du calendrier, elle coïncide avec la libéralisation de la consommation du cannabis en Uruguay et dans l’Etat du Colorado, tandis que certains continuent, en France, à militer en faveur de cette possibilité.

Mécanisme naturel de défense

De nombreuses équipes scientifiques spécialisées cherchent, à travers le monde, à identifier des molécules et les processus moléculaires qui permettraient de contrecarrer les effets cérébraux toxiques du cannabis et de la dépendance que sa consommation peut engendrer. Cette compétition s’accroît avec la progression mondiale de la consommation, qui concerne plus de 20 millions de personnes dans le monde et un peu plus d’un demi-million en France, et de ses conséquences sanitaires. Elle est devenue, ces dernières années, l’un des premiers motifs de consultation dans les centres spécialisés dans le soin des addictions.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la publication de Science. Les équipes de Pier Vincenzo Piazza et Giovanni Marsicano démontrent, chez l’animal, que la prégnénolone constitue un mécanisme naturel de défense contre les effets cérébraux délétères du cannabis.

Les chercheurs établissent que la sur-activation de récepteurs cellulaires par de fortes doses du principe actif du cannabis (le Δ-9-tétrahydrocannabinol ou THC) déclenche la synthèse de prégnénolone. Cette molécule se fixe alors sur les mêmes récepteurs et diminue certains des effets du THC.

Forts de cette observation, les chercheurs ont administré de la prégnénolone à des rongeurs de laboratoire. Cette administration (à raison de 2 à 6 mg/kg) augmente nettement les concentrations cérébrales naturelles de cette hormone, ce qui permet ainsi de bloquer les effets néfastes du cannabis. Devenus malades du fait du cannabis, les animaux ainsi traités récupèrent des capacités mnésiques normales, sont plus vifs et moins motivés pour s’auto-administrer des cannabinoïdes.

D’autres phénomènes moléculaires observés au sein des tissus neuronaux sous l’effet de la prégnénolone laissent penser que cette molécule peut protéger contre l’installation de comportements d’addiction.

«Rétrocontrôle négatif»

Plus généralement, il apparaît qu’existe au sein de notre cerveau un phénomène moléculaire (jusqu’ici inconnu) de «rétrocontrôle négatif»: c’est le THC lui-même qui déclenche la production de prégnénolone qui, à son tour, inhibe les effets du THC. Ce phénomène protège ainsi le cerveau d’une suractivation des récepteurs au cannabis. Tout se passe comme si l’organisme disposait d’un système moléculaire protégeant contre une appétence trop grande pour les plaisirs induits par le cannabis.

Ce phénomène semble d’autre part spécifique à cette drogue, comme l’ont montré des expériences effectuées sur des rats qui ont été soumis à des doses équivalentes de cocaïne, de morphine, de nicotine, d’alcool et de cannabis.

Ces résultats sont encourageants d’un point de vue médical. Pour autant, Pier Vincenzo Piazza met en garde contre une utilisation thérapeutique directe de la prégnénolone. «Cette molécule est disponible sur Internet, non pas en tant que médicament mais comme ‘’complément alimentaire’’. Je tiens à prévenir les personnes qui pourraient être intéressées que sa consommation est totalement inefficace vis-à-vis de la toxicité du cannabis, a-t-il déclaré à Slate.fr. Elle est en effet mal absorbée et rapidement métabolisée par l’organisme.» Dont acte.

«Pour autant, poursuit ce psychiatre spécialiste des addictions, nous développons des dérivés de la prégnénolone qui sont stables et bien absorbés et qui pourront être utilisés comme des médicaments. Nous espérons commencer prochainement les essais cliniques. Et nous pourrons alors vérifier si nos attentes se confirment et si nous avons véritablement découvert la première thérapie pharmacologique de la dépendance au cannabis.»

Pour le Pr Piazza, ces médicaments pourraient notamment être prescrits aux consommateurs réguliers les plus jeunes (30% des 16-24 ans consomment du cannabis), qui présentent de premiers troubles de mémoire ou comportementaux.

Jean-Yves Nau

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A votre santé! – Slate.fr

L’activité sexuelle, source de santé et de longévité… même chez les mouches

Publiée dans Science, une étude expérimentale américaine montre que chez la mouche drosophile, la frustration sexuelle entraîne stress, problèmes de santé et raccourcissement de la durée de vie.

Des chercheurs de l’Université du Michigan se sont penchés sur la libido de la mouche drosophile (Drosophila melanogaster) et plus particulièrement sur les effets de la frustration sexuelle. Pour cela, ils ont employé trois techniques différentes. La première a consisté à placer des mâles génétiquement modifiés pour produire des phéromones femelles parmi des mâles ‘intacts’.

Le but était que ces derniers aient le sentiment d’être dans un environnement sexuellement riche sans toutefois avoir l’accès à des femelles. La deuxième technique a consisté à manipuler chez ces mouches les neurones spécifiques responsables de la perception des phéromones. Enfin, la troisième a consisté à manipuler dans le cerveau de ces insectes, les zones liées à la récompense sexuelle (zones qui sécrètent un groupe de composés associés à l’anxiété ainsi qu’à la libido).

Au cours des trois expériences, les chercheurs ont observé le comportement et l’état de santé des mouches. Ils ont ainsi observé chez les mâles sexuellement frustrés une baisse rapide des réserves de graisse et de la résistance à la famine, un stress accru et une durée de vie plus courte. Des effets négatifs partiellement renversés chez les individus auxquels les chercheurs permettaient (enfin) de copuler.

La frustration sexuelle, un problème de santé

« Nos résultats nous permettent de mieux comprendre comment la perception sensorielle et l’état physiologique sont intégrés dans le cerveau pour affecter la santé à long terme et la durée de vie », explique Scott D. Pletcher, du Département de génétique moléculaire et de physiologie intégrative de l’Université du Michigan, auteur principal de l’étude.

« La génétique et la neurobiologie de pointe utilisées dans cette recherche nous (…)

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