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Infections sexuellement transmissibles : le nombre de cas augmente

Infections sexuellement transmissibles : le nombre de cas augmente

Le 19 juillet 2018.

Selon une enquête de Santé publique France, on assisterait à une recrudescence des infections sexuellement transmissibles (IST). Mais comment expliquer ce phénomène ?

Des infections qui ont triplé en 4 ans

Les infections sexuellement transmissibles se multiplient en France à en croire les autorités de santé. Selon l’agence Santé publique France, les infections dues aux bactéries chlamydia et gonocoque auraient en effet triplé en 4 ans. En 2016, le nombre de personnes diagnostiquées pour une infection à chlamydia a été estimé à 267.097 (491 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus), contre 76.918 (91 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus), en 2012.

En ce qui concerne les infections à gonocoque, le nombre de diagnostics était de 15.067 en 2012 et de 49.628 en 2016 (91 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus). « Le poids très important des infections à chlamydia et à gonocoque mis en évidence par cette enquête souligne l’importance de l’utilisation du préservatif et du dépistage régulier en cas de rapports sexuels non protégés », a commenté l’agence.

Des infections souvent sans symptômes

Selon l’agence, ces chiffres seraient même sous-estimés car ils « ne prennent pas en compte les personnes n’ayant pas consulté, notamment en raison de l’absence de symptômes, ou n’ayant pas fait l’objet d’un prélèvement biologique ». L’agence a donc décidé de lancer une grande campagne de sensibilisation sur le site OnSexprime. Une occasion de rappeler l’importance d’avoir toujours un préservatif sur soi.

Le préservatif reste en effet le meilleur moyen de se protéger contre ces infections qui peuvent entraîner, si elles ne sont pas soignées, des douleurs chroniques ou une stérilité mais également augmenter le risque de contamination par le VIH. Elles sont très souvent « silencieuses », c’est-à-dire sans symptômes, notamment chez les femmes. Il est donc très important de penser à se faire dépister le plus régulièrement possible. 

Marine Rondot

Sur ce même sujet notre fiche : Vénérologie

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Le cancer est-il une maladie sexuellement transmissible ?

Le cancer est-il une maladie sexuellement transmissible ?

Le 19 septembre 2017.

Peut-on contracter un cancer de la gorge en pratiquant une fellation ? Cette rumeur aussi inquiétante qu’insolite affole la toile depuis plusieurs années. Faisons le point.

Augmentation des cancers dus au VPH

Selon une étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne, le nombre de cancers de l’oropharynx liés au virus du papillome humain (VPH) aurait augmenté de près de 50 % entre 2000 et 2012. Ce virus sexuellement transmissible affecte les muqueuses et l’épiderme et favorise la formation de tumeurs. Certaines souches de papillomavirus sont notamment impliquées dans le développement du cancer du col de l’utérus.

Mais ces données suffisent-elles à conclure que le sexe oral est à l’origine de la multiplication des cancers de la gorge ? La libéralisation des mœurs est-elle en cause ? Rien n’est moins sûr, selon le Pr Renaud Garrel, responsable de l’Unité de cancérologie tête et cou-laryngologie au CHRU Montpellier. « On sait maintenant détecter le papillomavirus, ce qui n’était pas le cas avant 2005 », avance-t-il dans le Figaro.

Le tabagisme est un facteur plus aggravant que la fellation

« Le cancer de la gorge dû au papillomavirus a toujours été présent », ajoute-t-il. « Il est plus probable qu’une certaine proportion de cancers ORL liés au papillomavirus ait toujours existé mais sans qu’on le sache ». Alors certes, pratiquer le sexe oral peut augmenter le risque du cancer de la gorge, mais en tout état de cause, si les cancers ORL explosent, ce serait davantage à cause du tabagisme.

Du 18 au 22 septembre, se déroule la Semaine européenne de sensibilisation aux cancers ORL. Une occasion idéale pour se renseigner sur les facteurs de ce cancer et sur ses symptômes qui sont assez difficiles à identifier. Parmi eux on trouve des changements inexpliqués dans la voix, une augmentation de volume des ganglions, un mal de gorge persistant ou encore une déglutition douloureuse ou difficile. Pour éviter tout risque pensez à vous protéger lors de vos rapports sexuels même oraux. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : La prévention, les traitements médicaux et les approches complémentaires du cancer de la gorge

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Les infections sexuellement transmissibles en augmentation chez les jeunes

Les infections sexuellement transmissibles en augmentation chez les jeunes

Le 10 février 2017.

Les infections sexuellement transmissibles semblent majoritairement être un problème de jeunes. Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement veut intensifier ses politiques de prévention et de dépistage.

40 % des IST sont diagnostiquées chez les moins de 24 ans

Les infections sexuellement transmissibles sont de plus en plus fréquentes chez les jeunes. Les derniers chiffres du Conseil national du sida et des hépatites (CNS) témoignent d’une hausse de 40 % des cas de maladies déclarées chez les jeunes de 15 à 24 ans. Un fléau qui préoccupe le gouvernement puisque l’organisme a été chargé par les ministères de la Santé et de l’Éducation de mettre en place un grand plan d’information et de prévention.

Dans un rapport publié le 7 février, le CNS s’appuie sur ses constats pour encourager le gouvernement à faire de la lutte contre les IST une priorité de santé publique en impliquant tous les acteurs concernés pour piloter des campagnes de prévention.

Accompagner les jeunes défavorisés pour lutter contre les IST

L’organisme propose notamment « d’améliorer les conditions actuelles d’enseignement de l’éducation à la sexualité, et d’affirmer le rôle de l’école et des professionnels de santé qui y travaillent ». Dans le domaine de la santé, le CNS recommande un accès facilité aux offres de dépistages telles que l’auto-prélèvement pour le dépistage des IST.

« Au-delà de ces deux secteurs-clés, le CNS souligne l’importance de renforcer le rôle de différents dispositifs en direction des jeunes dans les domaines des addictions, des problèmes psycho-sociaux, des questions relatives à l’insertion socio-professionnelle, et de l’accompagnement des jeunes sous main de justice ». Ces dispositifs, estiment l’organisme, permettraient d’atteindre des jeunes souvent exposés à un risque accru d’IST.

À lire aussi : De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

Sybille Latour

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De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

Le 14 décembre 2016.

Les infections par le virus du sida stagnent depuis le début des années 2010. Ce n’est pas le cas des autres maladies, moins connues, et qui font de plus en plus de victimes en France.

Les hommes homosexuels particulièrement concernés par cette épidémie

Si les infections par le virus du sida semblent stagner depuis quelques années en France, les autres infections sexuellement transmissibles semblent se propager de plus en plus, et notamment chez les hommes homosexuels. C’est ce qu’ont récemment révélé les chiffres de Santé Publique France et de l’Agence nationale de santé publique, qui ont produit des statistiques à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Ces chiffres confirment que le nombre de découvertes de séropositivité VIH a été estimé à près de 6 000 en 2015, soit quasiment autant qu’en 2011. « Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les hétérosexuels nés à l’étranger (dont les ¾ sont nés dans un pays d’Afrique subsaharienne) restent les deux groupes les plus touchés et représentent respectivement 43% et 38% des découvertes en 2015 », indiquent ainsi les deux organismes.

Le dépistage précoce de ces IST doit être établi

Les autres maladies sexuellement transmissibles telles que la syphilis, les infections à gonocoque ou les lymphogranulomatoses vénériennes-LGV, connaissent quant à elles une véritable explosion, et notamment chez les hommes homosexuels.

Dans leur rapport, les deux organismes s’inquiètent de ce constat et estiment primordial d’établir le dépistage précoce des IST bactériennes, suivi d’un traitement adapté, pour que la transmission de ces maladies soit interrompue le plus rapidement et le plus efficacement possible.

À lire aussi : Une nouvelle découverte dans la recherche d’un vaccin contre le Sida

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Rester sexuellement actif permet de vivre mieux et plus longtemps

Il est des études médicales qui sont plus agréables que d’autres à rapporter. Ainsi en est-il de ce travail écossais dont on ne résiste pas à donner d’emblée la conclusion chiffrée: les couples qui ont des rapports sexuels trois fois par semaine gagnent entre quatre et sept ans par rapport à ceux qui ont une sexualité moins active. Conclusion plus générale, à méditer: «La sexualité ne devrait pas être l’apanage des plus jeunes» et la société devrait avoir une attitude plus favorable à l’activité sexuelle chez les personnes âgées en raison des nombreux bénéfices qu’elle peut apporter.

Ce travail a été présenté par le Dr David Weeks, chef honoraire du département de psychologie du Royal Edinburgh Hospital, lors de la conférence annuelle consacrée à la psychologie des personnes âgées de la British Psychological Society, organisée à Colchester (Essex) au début du mois de juillet.  

Il s’agit là d’un travail on ne peut plus pragmatique mené auprès de 3.500 volontaires. L’auteur s’est intéressé à établir la synthèse de tous les bénéfices biologiques et corporels associés à une sexualité concrètement active. Et ces bénéfices sont plus nombreux encore que ce que l’on pourrait croire: exercice en aérobie, impact positif sur les fonctions cardiovasculaires ainsi que sur la réactivité du système immunitaire et aide au maintien du poids (en stimulant l’activité de certains enzymes dans les tissus graisseux).

Et ce n’est pas tout: élimination des toxines via la sudation-transpiration avec accélération du renouvellement des tissus cutanés, sans oublier la régulation des troubles de l’humeur (par l’intermédiaire de l’hormone sexuelle ocytocine –qui serait par ailleurs impliquée dans la fidélité) et la réduction des épisodes de stress négatif (par l’intermédiaire de la libération des endorphines). Et cette liste n’est pas close. Des recherches en cours suggèrent notamment également qu’une sexualité active pourrait permettre d’augmenter les niveaux de testostérone.

Deux orgasmes masculins par semaine

Fort de près de quarante années de pratique clinique et de recherches, le Dr Weeks a rappelé que de précédentes études avaient déjà suggéré que la sexualité était de nature à augmenter l’espérance de vie. C’est notamment le cas d’une étude galloise de 1997 concernant les facteurs de risque cardiovasculaire: elle concluait à des taux de mortalité inférieurs de 50% chez les hommes ayant (en moyenne) un minimum de deux orgasmes hebdomadaires.

En 2011 une étude présentée à Boston dans le cadre du 64e congrès scientifique de la Société américaine de gérontologie avait établi qu’une activité sexuelle régulière constituait un facteur prédictif de qualité de vie pour les vieux couples. Elle avait aussi conclu à une corrélation entre la fréquence de cette activité chez les couples mariés depuis de longues années et la maintient du plaisir à vivre ensemble.

Présentant ce travail, le Pr. Adrienne Jackson (Université de Floride) soulignait l’importance d’en finir avec les idées reçues sur le caractère normal de la réduction et de la disparition de toute forme d’activité sexuelle avec l’âge ou les années de mariage. Selon elle, une sexualité épanouie chez les personnes âgées pourrait participer à l’équilibre et à la bonne santé de cette partie la population. C’est là un sujet de la plus haute importance compte tenu du vieillissement constant de la population. C’est aussi une révolution: celle qui consisterait à considérer la sexualité comme une forme de thérapeutique.

Relations sexuelles plus agréables

«La satisfaction sexuelle contribue à la qualité de la vie, et ce de manière au moins aussi importante que l’engagement spirituel ou religieux; des attitudes plus positives à l’égard du sexe chez les personnes âgées devraient être vigoureusement encouragées, résume pour sa part le Dr Weeks. Quand les gens envisagent leur vieillissement, ils le font fréquemment à l’aide de stéréotypes négatifs liés à l’âge. Un tel état d’esprit suscite des sentiments irrationnels et a pour conséquences de rendre les relations sexuelles moins agréables pour les deux partenaires.»

Ceci est d’autant plus regrettable que l’on sait donc désormais que le maintien d’une sexualité active chez les personnes âgées est un facteur prédictif de bonne santé et de bien-être.

A ceux qui poseraient encore la question de savoir quelle peut bien être la «fonction» d’une sexualité active une fois passé l’âge de la reproduction, le Dr Weeks fournit une réponse à la fois simple, documentée et pleine de promesses: donner et prendre du plaisir en permettant de mieux vieillir. C’est là un message positif en même temps qu’un argument de poids pour lutter contre les discriminations qui touchent les personnes âgées: «La sexualité n’est pas l’apanage des plus jeunes et elle ne devrait pas l’être.»

J.-Y.N

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Pourquoi une majorité de Françaises se dit insatisfaite sexuellementParadoxe. La France est considérée par ces voisins comme le pays de l'amour et de la drague. Pourtant 76,8% des Françaises se déclarent en manque ou insatisfaites sexuellement. La responsabilité n'en incombe pas seulement aux performances des amants français, mais surtout à l'abandon d'une pratique auto-érotique régulière.



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