Archives par mot-clé : signatures

Psychothérapie en Suisse : pétition de plus de 94 000 signatures pour un accès plus facile

Une pétition, intitulée « Éliminer les obstacles – garantir la prise en charge des maladies psychiques », a été remise le 11 mars au Conseil fédéral en Suisse.

En un peu plus de trois mois, 94 422 signatures ont été recueillies pour demander au Conseil fédéral « de supprimer les actuelles entraves à l’accès aux soins » pour les personnes souffrant de ces maladies.

« Les psychologues psychothérapeutes sont tout aussi bien formés en psychothérapie que les psychiatres », explique Christoph Adrian Schneider, président de l’Association Professionnelle Suisse de Psychologie Appliquée (SBAP).

Philippe Luchsinger, président des Médecins de famille et de l’enfance Suisse (MFE), précise : « De nombreux patients ne peuvent pas être adressés à des spécialistes faute de places remboursées par l’assurance de base ». Le modèle de la prescription pourrait améliorer la situation.

« Si la situation ne se débloque pas, nous étudierons d’autres mesures comme des manifestations, des grèves ou une initiative populaire », a déclaré Yvik Adler, co-présidente de la FSP.

Le communiqué de la FSP précise :

« Après leur master en psychologie, les psychologues psychothérapeutes accomplissent une formation postgrade d’au moins cinq ans. Les formations de base et postgrade sont régies depuis 2013 par la loi fédérale sur les professions de la psychologie, avec l’introduction d’un nouveau titre de formation postgrade en psychothérapie reconnu au niveau fédéral. Celui-ci garantit la capacité de ces spécialistes à effectuer des psychothérapies de façon autonome. Pourtant, les prestations des psychologues psychothérapeutes ne sont prises en charge par l’assurance de base que lorsqu’elles sont réalisées sous la supervision et la responsabilité de médecins spécialistes, dans leurs locaux. Ce modèle dit de “la délégation” ne devait être qu’une réglementation transitoire, le temps de légiférer sur la formation postgrade des psychothérapeutes. Voilà déjà plus de cinq ans que c’est fait. »

« Les prestations des psychologues psychothérapeutes sont déjà remboursées par l’assurance de base, mais elles sont facturées par les médecins délégants. Ce mode de facturation est complexe, opaque et cause une inutile surcharge administrative. Le passage du modèle de la délégation au modèle de la prescription apporte transparence des coûts et rentabilité. En outre, le modèle de la prescription accroît la liberté de choix des patients et participe ainsi à l’assurance qualité. »

« Le modèle de la délégation agit comme un goulet d’étranglement et entraîne de longs délais d’attente. Or on sait bien que plus un traitement commence tôt, plus grandes sont ses chances de succès. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Fédération suisse des psychologues.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Donald Trump : pétition de 60 000 signatures de « professionnels de la santé » le considérant inapte

Un groupe fondé par John Gartner, professeur de psychiatrie à l’Université Johns Hopkins, appelé « Duty to Warn » (« Devoir d’avertir »), a recueilli plus de 60 000 signatures dans une pétition sur Change.org demandant que le président américain Donald Trump soit démis de sa fonction en raison de « maladie mentale grave » le rendant psychologiquement inapte.

Selon Gartner, rapporte The Washington Diplomat, Trump souffrirait de narcissisme qui, selon sa définition, serait caractérisé par le trouble de personnalité narcissique, la paranoïa, le trouble de personnalité antisociale et le sadisme.

En février 2017, dans une lettre au New York Times, le psychiatre Allen Frances, qui a dirigé la 4e édition du DSM, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association (APA), expliquait que la plupart des « diagnosticiens amateurs » identifient à tort un trouble de la personnalité narcissique chez le président. Le narcissisme, dont il « ne manque pas de faire preuve », est à distinguer du trouble de la personnalité narcissique.

En août 2016, en réponse, à la prolifération d’avis diagnostiques circulant dans les médias, la présidente de l’APA, Maria A. Oquendo, a rappelé à ses membres la « règle Goldwater » qui leur interdit d’émettre des opinions diagnostiques sur des personnalités publiques qu’ils n’ont pas évaluées personnellement.

The Washington Diplomat

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia