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Alimentation : la règle simple des « 3 V » pour protéger sa santé (et la planète)
Depuis les débuts de la recherche en nutrition en 1850, les chercheurs occidentaux en nutrition ont adopté une démarche réductionniste, expliquent Anthony Fardet
, chargé de recherche à l’Université Clermont Auvergne, et Edmond Rock, directeur de recherche à l’Inra, sur le site
.
« Autrement dit, ils ont considéré chaque aliment comme une somme de nutriments sans interaction les uns avec les autres. Les aliments ont été décortiqués selon leur composition en protéines, lipides, glucides, fibres, minéraux, vitamines, antioxydants, calories, etc.
».
« Une vision différente commence à émerger, consistant à considérer les aliments dans leur entièreté, c’est-à-dire selon une approche “holistique”.
»
« Il ne faut pas pour autant abandonner l’approche réductionniste au profit d’une approche exclusivement holistique
», soulignent les auteurs. « Les deux approches doivent coexister harmonieusement.
»
« La façon dont on conçoit les aliments a des conséquences concrètes en terme de production alimentaire. (…) Si l’aliment n’est que la somme de ses composants, pourquoi se priver de le fractionner en ses parties constitutives, pour ensuite les combiner différemment, afin de fabriquer de nouvelles “matrices alimentaires” (comme dans les barres chocolatées, les confiseries, les sodas, certains desserts lactés ou steaks végétaux) ? Ou de le raffiner, puis ensuite l’enrichir en ses micronutriments perdus ?
» (Qu’est-ce que le « fractionnement » qui dénature les aliments ?)
« Cette approche réductionniste est très rentable. Elle permet de développer sans cesse de nouveaux produits, tels que des compléments alimentaires à base de micronutriments, et des régimes vantant la consommation d’une partie du tout. (…) Elle a par exemple donné naissance aux fameux aliments ultra-transformés.
»
« Or on sait aujourd’hui que la consommation régulière ou excessive de ces derniers est associée à des risques significativement accrus de plusieurs maladies chroniques.
»
« Cette approche réductionniste pose un autre problème : elle crée un fossé entre les “sachants” (les spécialistes réductionnistes de la nutrition) et les “non sachants” (le “grand public”, qui recherche désespérément des solutions miracles sur la base erronée de super nutriments ou super aliments).
»
« En outre, l’impact environnemental de cette approche est très néfaste car ces aliments ultra-transformés sont fabriqués à partir d’une multitude d’ingrédients isolés de quelques aliments bruts sur la planète et produits de façon intensive (blé, riz, maïs, soja, pois, lait, œufs…), menant à de la pollution, une perte de biodiversité, de la déforestation…
»
« Le tout est supérieur à la somme des parties. La matrice ou la structure d’un aliment résulte des interactions entre ses nutriments. Lors de la digestion, elle influe notamment sur la satiété, la vitesse d’absorption et le métabolisme des nutriments, la sécrétion des hormones, la vitesse de transit digestif… (…) Par exemple un jus de fruit transite plus vite que le fruit entier correspondant, et il est moins rassasiant.
»
« Comme la transformation des aliments agit à la fois sur la matrice et la composition de l’aliment, alors l’approche holistique implique de considérer le degré de transformation des aliments en lien avec la santé.
»
« Concrètement, les résultats de la science convergent vers la définition d’un régime protecteur générique qui obéit à la “règle des 3V”
» :
-
privilégier les produits « végétaux » (85 % des calories quotidiennes) ;
-
privilégier les produits non ultra-transformés ou « vrais aliments » (qui devraient représenter au moins 85 % des calories quotidiennes) ;
-
au sein des vrais aliments, manger « varié ».
« Le régime qui résulte de ces trois règles est riche d’une variété de produits végétaux peu ou pas transformés (et si possible bio, locaux et de saison).
»
Si on applique ces règles, « on est sûr de remplir tous nos besoins nutritionnels sans avoir à se préoccuper de la teneur de chaque aliment en tel ou tel nutriment. On peut de cette façon “bien manger” pour rester en bonne santé sans posséder de grandes connaissances en nutrition
», soulignent les auteurs.
Plus d’informations sur The Conversation France : Alimentation : protégez votre santé (et la planète) grâce à la règle des « 3 V ».
Pour plus d’informations sur l’alimentation, sur les aliments ultratransformés et les comportements liés au climat, voyez les liens plus bas.
Psychomédia
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Cancer de l’ovaire : vers un dépistage avec un simple test sanguin ?

Le 3 novembre 2017.
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Brigham and Women’s Hospital, aux États-Unis, une simple analyse sanguine sera bientôt capable de détecter les tumeurs ovariennes.
Un simple test sanguin pour détecter le cancer
Actuellement, le diagnostic d’un cancer de l’ovaire se fait très tardivement. Il faut attendre que la tumeur devienne volumineuse pour que les premiers symptômes apparaissent. De nombreuses études sont donc menées pour améliorer ce diagnostic et permettre aux femmes d’être suivies plus tôt. Une équipe de chercheurs américains semble avoir trouvé le moyen de le déceler grâce à un test sanguin.
Les chercheurs se sont penchés sur les molécules microARN (pour Acide Ribonucléique messager). Ces molécules sont nécessaires à la production de protéines par la cellule. Elles sont présentes dans le génome de chaque individu. Or, selon ces travaux, publiés dans la revue eLife, les molécules microARN des cellules cancéreuses seraient différentes de celles des cellules saines. Et cette différence serait observable grâce à un test sanguin.
Une anormalité au niveau des molécules microARN
Pour établir ce constat, les chercheurs ont analysé le sang de 135 femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire et l’ont comparé au sang de femmes en bonne santé. Ils ont ainsi pu observer qu’une anormalité au niveau des molécules microARN était très souvent le signe d’un cancer de l’ovaire. Il s’agit d’un « test de diagnostic non invasif pour le cancer de l’ovaire », se sont félicités les auteurs de cette étude.
Autre avantage de taille : cette technique de dépistage est capable de diagnostiquer les risques de cancer de l’ovaire plus précisément et avec une marge d’erreur moins importante que la méthode des ultrasons, utilisée jusqu’à présent pour diagnostiquer ce cancer. Ces conclusions sont très encourageantes, mais de nouveaux travaux devront être lancés pour confirmer ces résultats.
Marine Rondot
À lire aussi : Cancer des ovaires, les premiers signes
Bientôt un simple patch pour faire taire les ronflements ?

Le 13 mai 2016.
Empêcher l’air de circuler entre le palais et la luette
C’est le Daily Mail qui rapporte cette innovation, qui permettrait de diviser par trois le nombre et l’intensité des ronflements. Le quotidien britannique indique que ce patch, posé sur la bouche avant de dormir, obligerait simplement les personnes souffrant d’apnées du sommeil à respirer par le nez, en évitant ainsi que l’air ne circule entre les tissus mous du palais et la luette, les faisant vibrer lors de son passage.
Près de 20 millions de personnes concernées par les ronflements en France
Ce patch, baptisé Varnum, devra prouver son efficacité et son innocuité avant d’être commercialisé. Les spécialistes n’ont toutefois pas attendu la fin de l’essai clinique pour vanter les mérites de cette invention.« C’est un système simple, bon marché et facile à utiliser », a ainsi déclaré le professeur Jaydip Ray, un spécialiste ORL britannique.
Les ronflements toucheraient aujourd’hui entre 10 et 20 millions de Français. Dans 60 % des cas, chez les personnes âgées de 30 ans à 50 ans, les ronfleurs sont des hommes. 70 % d’entre eux seraient également en situation de surpoids. Hormis cette cause principale, il semblerait que le tabac et l’alcool occasionnent également d’avantage de ronflements.
Infarctus, traumatisme crânien, trisomie 21: Une simple prise de sang suffit?
DEPISTAGE – Une méthode de dépistage qui a de nombreux atouts…
Il n’évoque pas grand-chose aux yeux du grand public, pourtant dans 60 à 70% des cas, c’est sur le diagnostic biologique que se fonde le médecin pour déterminer ce dont le patient est atteint. Une méthode de dépistage qui aurait de multiples vertus.
Comment ça marche?
«Avec une simple prise de sang, on peut rechercher des marqueurs biologiques qui indiquent la présence ou non d’une maladie ou d’une pathologie», explique le Pr Jean-Louis Beaudeux, biologiste médical à l’Hôpital Necker. Méconnue, cette méthode de test sanguin permet pourtant de détecter les insuffisances cardiaques ou respiratoires, l’infarctus du myocarde, la trisomie 21 et les traumatismes crâniens mineurs.
Le diagnostic biologique est-il risqué?
Pour dépister la trisomie 21, une femme enceinte doit subir une amniocentèse, un examen qui aujourd’hui encore provoque 1 à 2% de fausses couches. «Pourtant des tests biologique et radiologique réalisés durant le premier trimestre permettent de faire une première évaluation du risque de trisomie 21», poursuit le biologiste. Encore assez coûteux -environ 650 euros- et pas remboursé, ce test sanguin a l’avantage d’éviter une amniocentèse qui ne serait pas nécessaire puisque ce n’est qu’au-delà d’un certain seuil que la patiente sera éventuellement dirigée vers cette procédure.
Le diagnostic est-il aussi efficace?
«On arrive avec la biologie à exclure ou confirmer un diagnostic, avec un rendu du résultat plus rapide», vante le Pr Beaudeux. Un atout précieux pour les équipes médicales, qui voient défiler chaque année aux urgences 150.000 personnes souffrant de traumatismes crâniens (TC) mineurs, pour lesquels «l’examen de référence reste le scanner cérébral», précise le professeur. Le problème, c’est que dans 90% des cas, cet examen ne révèle pas de lésions en cas de TC mineur.
Autre point négatif: «le scanner n’est pas (…) Lire la suite sur 20minutes.fr
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La généralisation du tiers payant doit être simple…

Crédits photo : ©Fotolia
En ce début du mois de février 2015, et au lendemain de la nouvelle journée d’action des médecins, il est encore question de la généralisation du tiers-payant qui, comme vous le savez très certainement, suscite l’inquiétude de la profession – certains y sont toutefois favorables – et a entraîné plusieurs mouvements de grève.
Lors de sa conférence de presse, François Hollande a indiqué hier que le système serait généralisé si, et seulement si, un mécanisme simple de paiement était possible.
« Le tiers payant ne sera mis en place que si un mécanisme simple de paiement est possible pour les professionnels de santé » a déclaré le Président Français à l’occasion de sa 5eme grande conférence de presse.
Cette déclaration suffira t-elle à calmer la profession ? Rien n’est moins sûr. Certains refusant en bloc cette réforme et déplorant l’actuelle volonté affichée de concertation du gouvernement qualifiée de « trompe œil » par la Confédération des Syndicats Médicaux Français.
Pour l’instant la CSMS appelle d’ailleurs l’ensemble de ses adhérents à poursuivre et amplifier la mobilisation afin de « sauver l’existence même du métier de médecin et celle de la médecine libéral ». Une manifestation nationale est d’ailleurs toujours programmée pour le 15 mars prochain à Paris.
Obésité : 30 % de perte de graisse grâce à une simple pilule ?
Faire baisser de 30 % le surplus de graisse grâce à un traitement miracle bientôt possible ? Oui, répondent les scientifiques du Harward Stem Cell Institute (HSCI) ! Même si de nombreuses étapes comme le passage des rongeurs à l’être humain restent encore à franchir, les premiers résultats sont encourageants et portent à espérer pour l’avenir la découverte d’un nouveau remède contre l’obésité et le surpoids.
C’est une étude publiée dans la revue Nature Cell Biology qui vient de révéler les premiers résultats prometteurs d’un traitement capable de faire diminuer de 30 % le surplus de graisse chez un individu.
Pour parvenir à fabriquer la pilule en question, les chercheurs ont élaboré un procédé permettant de repérer les éléments capables de transformer les cellules qui stockent les lipides (« graisses blanches ») en cellules à graisses brunes qui elles, brûlent des calories.
Cette pilule, testée uniquement sur des rats pour le moment, offre des espoirs même si l’impact à long terme sur le système immunitaire ou le métabolisme n’est pas encore connu.
Perdre 30 % de graisse superflue sans lever le petit doigt ? Il faudra encore franchir bien des obstacles avant d’y parvenir, en attendant, les bonnes vieilles méthodes comme la pratique sportive ou le manger équilibré restent toujours d’actualité…
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Obésité : une simple capsule pour perdre du poids ?
Une entreprise pharmaceutique américaine vient de commercialiser une capsule qui pourrait permettre de perdre beaucoup de poids sans avoir recours à la chirurgie bariatrique. Cette capsule agirait de façon simple : une fois dans l’estomac elle libérerait un ballon qui gonflé couperait l’appétit.
Une nouvelle façon de lutter contre l’obésité ? En tout cas, la capsule inventée par une firme pharmaceutique américaine a le mérite d’être un moyen plus simple pour perdre du poids qu’une opération chirurgicale pour réduire l’estomac, non seulement plus coûteuse mais également plus risquée.
Révélée par le site RTL.be cette gélule pourrait bien venir révolutionner la lutte contre l’obésité. Une fois avalée, elle libérerait un ballon dans l’estomac, qui couperait l’appétit. Sa durée de vie qui est de trois mois, serait ainsi une façon de perdre du poids mais pas seulement.
Selon Sally Norton, chirurgien gastrique, ce ballon permettrait également au patient de mieux comprendre le fonctionnement de son corps, et aussi de l’éduquer à de nouvelles habitudes alimentaires.
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Cancer du col de l’utérus : dépister la maladie avec du simple vinaigre
Des chercheurs indiens ont mis au point une nouvelle technique pour dépister facilement et à moindre coût le cancer du col de l’utérus. La méthode utilise du vinaigre et un coton tige.
Avec plus de 400.000 nouveaux cas chaque année, le cancer du col de l’utérus représente la 2e localisation de cancer chez les femmes dans le monde. Des chiffres que l’on doit notamment aux pays en voie de développement où ce type de cancer est très fréquent. Chaque année, ce sont ainsi quelque 200.000 femmes qui décèdent suite à la maladie, notamment à cause d’un dépistage trop tardif. Mais des chercheurs indiens ont aujourd’hui développé une technique qui pourrait aider à sauver des milliers de femmes.
Présentée à la réunion annuelle de l’American Society of Clinical Oncology, la méthode serait simple, nécessiterait très peu de matériel mais serait efficace pour dépister le cancer du col de l’utérus qui représente la première cause de mortalité par cancer en Inde. Pour en arriver là, le professeur Surendra Srinivas Shastri et ses collègues du Tata Memorial Hospital de Bombay ont mené plus de 15 ans de recherche sur 150.000 femmes indiennes de 35 à 64 ans, sans antécédents de cancer du col utérin.
Un taux de mortalité réduit de 31%
Au cours de ces travaux, ils ont divisé les femmes en deux groupes : certaines se voyaient dépister en utilisant la nouvelle méthode tandis que d’autres n’étaient pas testées. La technique consiste en fait à déposer à l’aide d’un simple coton tige du vinaigre sur le col de l’utérus de la patiente. Puis à attendre 60 secondes, avant d’observer à l’oeil nu à l’aide d’une lampe halogène, l’endroit où le vinaigre a été déposé. En contact avec le liquide, les tissus précancéreux deviennent blancs tandis que les tissus sains ne changent pas de couleur.
Ainsi, un seul coup d’oeil peut permettre de dépister un cancer en développement. « Cette méthode de détection visuelle du cancer (…)
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