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Vous voulez étudier la psychologie ? Mieux vaut s’informer pour éviter la déception

Filière « extrêmement attrayante auprès des lycéens, la psychologie souffre d’une représentation biaisée, voire idéalisée, ce qui donne lieu parfois à de véritables désillusions », rapporte Le Monde.

« C’est une discipline qui n’est pas du tout enseignée au lycée, et cette inconnue séduit de nombreux jeunes », souligne David Clarys, président de l’Association des enseignants-chercheurs en psychologie des Universités (AEPU).

Sur son site, l’AEPU met en garde : « Sachez que cette discipline ne correspond peut-être pas tout à fait à ce que vous pensez !  ».

Elle suggère de consulter le dossier « PSYCHO OU PAS ? » de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep).

Chaque année en France, « plus de 10 000 bacheliers rejoignent les amphis de psycho à l’université », indique l’Onisep. Mais « nombreux sont les étudiants qui abandonnent dès la première année, constatant que cette licence ne leur convient pas ».

D’après les statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur, précise l’organisme, le taux de passage en L2 des nouveaux bacheliers inscrits en L1 de psychologie est de 45 % : 26 % redoublent la L1 et 27 % quittent l’université, parfois dès les premières semaines.

Le taux varie beaucoup selon le bac d’origine. 56 % des bacheliers généraux (S, ES et L) passent en L2 ; 68 % des bacheliers S ; 21 % des bacheliers technologiques et 8 % des bacheliers professionnels.

Le dossier de l’Onisep inclut notamment les sections suivantes :

Suis-je fait pour la psycho ?
Psycho : quels métiers pour vous ?
Le « bon » profil pour faire psycho ?
Quel bac pour faire une licence de psycho ?
Licence de psycho : quel programme vous attend ?
Et après une licence de psycho ?
D’autres métiers qui peuvent vous intéresser.

Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Onisep, Le Monde.
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Lyme : une application pour s’informer et faire un signalement en cas de piqûre de tique (Inra, France)

Des chercheurs de l’Institut français de la recherche agronomique (Inra) lanceront à l’été 2017 une application smartphone permettant aux personnes piquées par une tique, ou dont l’animal de compagnie a été piqué, de trouver des informations sur la manière d’agir et de faire un signalement.

Cette application s’insère dans le projet de sciences participatives Citicks qui a pour objectif de réaliser une cartographie de France des tiques, à l’échelle du canton.

Le projet permettra aussi d’améliorer les connaissances afin de mieux répondre à plusieurs questions telles que : À quelles périodes de l’année et quelles heures du jour les piqûres sont-elles plus fréquentes ? Quels sont les environnements les plus à risque, jardin ou forêt ?

L’application sera d’abord accessible aux habitants du Grand Est, puis de toute la France. Les chercheurs espèrent avoir le même succès que leurs collègues suisses. « En 18 mois, ils ont obtenu près de 7 000 déclarations de piqûres de tiques et l’application a été téléchargée plus de 10 000 fois ! »

Les chercheurs comptent aussi lancer une collecte de tiques. « À l’heure actuelle, on connait une soixantaine de microorganismes transmis par ces insectes, mais grâce au séquençage à haut débit, l’on espère pouvoir en découvrir d’autres et proposer des tests de dépistage efficace d’ici 2019 », explique Muriel Vayssier-Taussat, chef du département Santé animale de l’Inra, relayée par Sciences et Avenir.

Toutes les tiques ne sont pas infectieuses. « Une tique sur deux, telle qu’Ixodes ricinus (la plus courante en France), peut être infectée par une bactérie pathogène pour l’homme, comme Borrelia (responsable notamment de la maladie de Lyme), et 25 % de ces insectes présentent deux pathogènes », précise-t-elle.

Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inra, The Converation, Sciences et Avenir.
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