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Rougeole : l’OMS s’inquiète de l’épidémie en Europe

Rougeole : l’OMS s’inquiète de l’épidémie en Europe

Le 2 septembre 2019.

Maladie très contagieuse, s’attrapant par contact direct ou par l’air, la rougeole peut entraîner de graves complications. Si un vaccin permet d’éradiquer cette maladie, l’OMS constate une explosion des cas de rougeole en Europe.

Le nombre de cas de rougeole explose en Europe

La rougeole fait partie des maladies infantiles que l’on peut éviter d’attraper grâce à un vaccin, le R.O.R. Bien qu’éradiquée ces dernières années, elle est en train de refaire son apparition dans certains pays européens. Il s’agirait de la Grèce, du Royaume-Uni, de l’Albanie et de la République Tchèque. Selon l’OMS, au cours des six premiers mois de l’année 2019, 37 décès dus à la rougeole ont été enregistrés.

Durant le premier semestre de 2019, l’Organisation mondiale de la santé a recensé 89 994 cas de rougeole survenus dans 48 pays européens. Un chiffre qui a explosé puisqu’il a presque doublé en une année. L’on comptait, en effet, 44 175 cas de rougeole en 2018 à cette même période.

Épidémie de rougeole en France

Face à cette explosion du nombre de cas de rougeole, l’OMS s’inquiète et invite à intensifier la vaccination. Cette maladie virale est en effet très contagieuse et peut entraîner une hospitalisation en raison de complications pouvant conduire au décès du patient.

Actuellement, la France fait face a une épidémie de rougeole. Parmi les 2 381 cas recensés entre le 1er janvier et le 21 août 2019, Santé Public France enregistrait 694 hospitalisations, 167 complications (pneumopathies) et 3 encéphalites dont 2 décès. Pour rappel, le vaccin contre la rougeole sera obligatoire en France à partir de mars 2020.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Vaccination infantile: les deux côtés de la médaille

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Douleurs chroniques : l’Académie de médecine s’inquiète de la prise en charge (France)

« Environ 22 millions de Français (près de 30 % de la population adulte) souffrent de douleurs chroniques rebelles aux traitements antalgiques conventionnels », selon l’Académie nationale française de médecine.

Celle-ci estime, dans un rapport présenté en conférence de presse le 15 octobre, que leur prise en charge au sein des 273 centres de la douleur (« structures spécialisées douleur chronique » – SDC) est menacée.

Les SDC, qui regroupent plusieurs spécialités (neurologues, rhumatologues, psychiatres, psychologues, infirmiers…), prennent en charge 5 000 patients par centre et par an, avec un délai moyen d’attente de trois mois. Le nombre de demandes de consultation « croît continuellement ».

« Les malades consultent essentiellement pour des lombalgies et sciatiques (26 %), des douleurs neuropathiques (19 %), des douleurs cancéreuses (17 %), des céphalées et migraines (12 %), et des fibromyalgies (10 %) », rapporte Europe 1.

« L’arsenal thérapeutique des centres de la douleur va au-delà des médicaments conventionnels et recourt parfois à l’hypnose, à la méditation en pleine conscience », rapporte l’AFP. « Le recours à petites doses à des spécialités qui ne sont pas sur le marché (hors AMM) comme la kétamine (un anesthésiant) permet parfois de soulager des douleurs rebelles à tout traitement classique. »

Mais plusieurs de ces centres sont menacés « en raison du prochain départ à la retraite des médecins qui les ont fondées » et du « risque que ceux-ci ne soient pas remplacés, faute de candidats formés à la médecine de la douleur ou du fait de non-renouvellements de postes médicaux », souligne le rapport.

Il faudrait former 30 à 35 médecins de la douleur chaque année pour permettre le seul renouvellement des effectifs des centres actuels, rapporte l’AFP.

Ils ne sont que quatre enseignants de cette spécialité en France, a indiqué Alain Serrie qui a ouvert la première SDC en France à l’hôpital Lariboisière en 1998 et qui enseigne la médecine de la douleur et les soins palliatifs.

L’Académie s’inquiète du remplacement du diplôme d’études en deux ans « médecine de la douleur et médecine palliative » par une simple formation spécialisée transversale d’un an seulement, rapporte l’AFP.

L’Académie de médecine préconise de consolider le réseau de SDC existant, mais aussi de renforcer les formations des médecins à la douleur et de développer la recherche clinique et fondamentale.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Europe 1, AFP (La Dépêche), Académie de médecine.
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